Objetque l'on franchit Ă  cheval Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s.
Quel animal ? La question est provocante par son ouverture il s’agit en effet de se demander quel animal humain nous sommes – biologiquement, anthropologiquement, philosophiquement, voire mĂȘme psychanalytiquement –, mais aussi de penser – politiquement, Ă©thiquement, anthropologiquement, philosophiquement – avec quel animal nous voudrions, pourrions et devrions vivre. Quel animal ? est d’abord une interrogation sur notre propre nature – l’humanitĂ©, l’animalitĂ©, la bestialitĂ© » ? Cette interrogation a aussi la capacitĂ© de mettre en Ă©vidence notre responsabilitĂ© face Ă  notre environnement, notamment en ce qui concerne les espĂšces en voie de disparition, les animaux cobayes de laboratoire et les victimes des abattoirs
 Cette interrogation implique enfin une rĂ©flexion sur les rapports que nous entretenons avec le monde et la vie – en rappelant les liens biologiques, historiques, moraux et mĂȘme Ă©motionnels qui nous lient au vivant sous toutes ses formes. Les questions fondamentales liĂ©es Ă  la connaissance de la nature du vivant, aux limites physiques, Ă©motionnelles, scientifiques, Ă©thiques et morales des possibilitĂ©s du corps humain, mais aussi aux frontiĂšres qui sĂ©parent – et aux liens qui unissent – les ĂȘtres entre eux, les organismes vivants et les machines, l’humain et l’animal, autrement dit ce qui fait la spĂ©cificitĂ© du vivant et de la vie [1], sont aujourd’hui au centre d’importants dĂ©bats transdisciplinaires qui impliquent non seulement la philosophie et l’anthropo-sociologie mais aussi toutes les disciplines scientifiques, juridiques la bioĂ©thique, politiques notamment la biopolitique et les champs artistiques [2]. Il y a d’un cĂŽtĂ© les avancĂ©es vertigineuses de la science et de l’autre le prix que fait payer notre civilisation Ă  la planĂšte ; il y a les dĂ©bats Ă©thiques et philosophiques qui se retrouvent face Ă  la bioĂ©thique, surtout quand celle-ci est inscrite dans la loi et devient donc du droit ; et il y a pour finir la mĂ©diatisation extrĂȘmement rapide des innovations scientifiques qui Ă  la fois dĂ©mocratise et vulgarise les dĂ©bats. Les questions fondamentales liĂ©es au vivant se retrouvent ainsi Ă  nouveau ouvertes et ceci dans un contexte oĂč la commercialisation du corps et de ses Ă©lĂ©ments entraĂźne son remodelage permanent. L’homme qui devient de plus en plus puissant scientifiquement et qui rĂȘve de s’auto engendrer artificiellement, aura bientĂŽt dĂ©truit toute la biosphĂšre et n’aura plus d’environnement dans lequel survivre. Les inquiĂ©tudes du duo artistique Art OrientĂ© Objet surgissent entre autres de cette contradiction entre l’évolution des connaissances scientifiques et l’involution de notre rapport au monde. Mon article propose une approche de la question Quel animal ? Ă  partir d’une expĂ©rience artistique – qui est aussi une expĂ©rimentation biotechnologique et mĂ©dicale borderline la performance du duo Art OrientĂ© Objet AOO, formĂ© par Marion Laval-Jeantet et BenoĂźt Mangin, Que le cheval vive en moi ! [3]. Il s’agit pour les artistes d’éprouver la proximitĂ© avec l’animal, ou plutĂŽt son endossement » [4], en partant du physique, du sang, de l’ADN, pour aller jusqu’aux rĂ©cits mythologiques fondateurs, aux savoirs et rituels ancestraux et vice versa. Si la science dĂ©couvre les lois du monde, l’art, lui, peut parfois rĂ©vĂ©ler, essayer de partager ou crĂ©er un monde. Le choix de partir de l’art pour se confronter Ă  la question de notre rapport Ă  l’animalitĂ© est ainsi justifiĂ© parce que l’expĂ©rience esthĂ©tique surprend parfois en mettant en suspens la conception du monde aussi bien du chercheur qui s’y intĂ©resse et se voudrait spĂ©cialiste » que du spectateur ordinaire ; ensuite parce que l’art biotechnologique est un univers praxĂ©ologique complexe qui incite Ă  adopter la dĂ©marche complĂ©mentariste et multirĂ©fĂ©rentielle qu’exige la question animale ; et finalement parce que la dĂ©marche d’AOO apparaĂźt particuliĂšrement pertinente concernant les sciences du vivant et du comportement. Notamment quand il s’agit de la question animale que les artistes du duo AOO posent toujours par rapport Ă  l’ĂȘtre humain et ses altĂ©ritĂ©s, que celles-ci soient spĂ©cifiques, corporelles ou spirituelles. ImpliquĂ©s aussi bien dans la recherche mĂ©dicale poussĂ©e et les diverses rĂ©parations » et Ă©volutions de l’homme [5] – prothĂšses mĂ©caniques, greffes des organes, cultures de peaux, organes artificiels, fĂ©condation in vitro, clonage [6], etc. –, que dans la redĂ©couverte des savoirs traditionnels et l’ethnopsychanalyse, l’éthologie et la recherche anthropologique – tout en accordant un rĂŽle fondamental dans leurs crĂ©ations Ă  une perception non verbale de la rĂ©alitĂ© » –, les artistes d’AOO sont ainsi Ă  la fois des crĂ©ateurs, des chercheurs, des militants Ă©cologistes avertis et engagĂ©s dans la responsabilisation du public quant Ă  l’avenir de la planĂšte. C’est donc au cƓur mĂȘme de cette antinomie entre les progrĂšs scientifiques extraordinaires et leurs consĂ©quences nĂ©fastes sur le monde vivant qu’est nĂ© ce projet artistique pour le moins dĂ©routant dont l’objectif est de savoir s’il est possible de faire vivre l’animal dans le corps humain. Marion Laval-Jeantet et BenoĂźt Mangin se demandent en effet si l’animal ne pourrait pas ĂȘtre envisagĂ© comme le futur de l’homme, non plus comme cobaye, victime ou figure de l’homme dĂ©shumanisĂ©, mais plutĂŽt en tant qu’alter ego. Comme le note Marion Laval-Jeantet Ici, l’Autre est l’outil maĂŻeutique qui va rĂ©vĂ©ler la spĂ©cificitĂ© de sa conscience incarnĂ©e Ă  l’artiste. L’Autre est dans l’expĂ©rience Que le cheval vive en moi !, l’Hybris, la dĂ©mesure sans laquelle DikĂȘ, la justice des hommes ne saurait exister. L’Autre prend dans l’acte artistique la valeur de la figure qui manquerait Ă  la conscience humaine pour envisager son devenir » [7]. GenĂšse et mise en place du dispositif Il y a plusieurs points de dĂ©part Ă  ce projet, en voici trois qui me semblent fondamentaux – Marion Laval-Jeantet a eu une vision d’un monde extrĂȘme, oĂč les rares animaux autorisĂ©s Ă  survivre ne le seraient que par l’utilitĂ© que l’homme en aurait » [8]. Elle a eu ainsi l’idĂ©e, par une sorte d’empathie singuliĂšre, de faire survivre en elle un animal en voie de disparition, le panda, en hĂ©bergeant » son sang, c’est-Ă -dire en essayant d’incorporer le sang de l’animal dans son propre corps. – Suite Ă  d’autres expĂ©riences-recherches et crĂ©ations artistiques du duo [9], Marion Laval-Jeantet a voulu aller plus loin dans l’incorporation de l’animal non-humain », afin de ressentir physiquement ce que cela pouvait susciter de vivre en son propre corps la prĂ©sence d’un autre organisme – et plus spĂ©cifiquement d’un organisme non-humain. – Mais aussi s’injecter du sang animal », cette idĂ©e Ă  caractĂšre utopique, surgit Ă©galement Ă  la suite de recherches menĂ©es par le duo Ă  l’Institut Pasteur en 1999 ; recherches qui avaient dĂ©jĂ  confirmĂ© Ă  l’époque l’utilisation trĂšs frĂ©quente de sĂ©rums animaux pour la mĂ©decine humaine. La difficultĂ© d’obtenir du sang d’un animal aussi rare que le panda, mais aussi de trouver un laboratoire qui accepterait de mettre en Ɠuvre un projet artistique aussi fou », a contribuĂ© Ă  l’évolution du projet. Ce ne serait donc pas le panda que l’artiste porterait en elle – qu’elle endosserait – mais un autre animal. Ce type d’expĂ©rimentation Ă©tant interdit au sein de l’Union EuropĂ©enne, c’est seulement en 2006 que les artistes rĂ©ussirent Ă  convaincre un laboratoire en Suisse, spĂ©cialisĂ© dans la fabrication de sĂ©rums pour les grands cancĂ©reux, d’accepter Marion Laval-Jeantet en tant que chercheuse en psychologie de l’immunitĂ©. Elle y prĂ©senta un projet destinĂ© Ă  comprendre l’effet des immunoglobulines animales sur l’esprit humain, en occultant Ă©videmment la dimension artistique de la recherche. Le laboratoire en question travaillant sur le sang du cochon, de la vache, du mouton et du cheval, le choix se porta rapidement sur le cheval – probablement pour des raisons symboliques et esthĂ©tiques ». Il ne fut Ă©videmment pas question de mettre en place une transfusion sanguine classique complĂšte, mais de trouver, avec l’aide des scientifiques, des Ă©lĂ©ments du sang Ă©quin Ă  conserver le plasma avec les nombreuses protĂ©ines du sang et en particulier les immunoglobulines qui sont les vecteurs de la rĂ©activitĂ© de l’organisme, donc trĂšs influentes sur le systĂšme nerveux – Ă  l’exclusion des immunoglobulines sexuelles qui perturbent le systĂšme hormonal Ă  long terme et cardiaques, du fait de la trĂšs grande diffĂ©rence de puissance du systĂšme cardiaque Ă©quin. La performance pendant laquelle Marion Laval-Jeantet reçut en tout une quarantaine de familles d’immunoglobulines Ă©quines a eu lieu le 22 fĂ©vrier 2011 Ă  la Galerie Kapelica Ă  Ljubliana en SlovĂ©nie. Mais l’historique de la recherche et la mithridatisation – les tests d’adaptabilitĂ© de l’immunitĂ© humaine aux Ă©lĂ©ments du sang Ă©quin par accoutumance Ă  petites doses, etc. – Ă  laquelle s’est soumise l’artiste pendant les mois qui prĂ©cĂ©dĂšrent l’injection massive ainsi que les effets qui s’en suivirent font partie intĂ©grante du dispositif de ce projet dĂ©concertant. L’expĂ©rience en question s’étend ainsi bien en deçà et au-delĂ  du jour J, puisqu’afin d’hĂ©berger et de ressentir en elle la nature du cheval l’artiste a subi toute une sĂ©rie d’examens, et suivi un rĂ©gime trĂšs strict. D’autre part, une fois l’expĂ©rience rĂ©alisĂ©e, elle a continuĂ© et continue, Ă  diffĂ©rents degrĂ©s, Ă  ressentir des effets qui ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s par des spĂ©cialistes comme non-typiquement-humains » [10]. Marion Laval-Jeantet a ainsi procĂ©dĂ© Ă  un mouvement effectif, concret, d’altĂ©ration de son propre corps et d’incorporation d’un autre, qui, une fois entrĂ© en elle et acceptĂ© par son organisme, a continuĂ© Ă  l’altĂ©rer. Il y a ici, pour reprendre l’idĂ©e de Deleuze et Guattari, un devenir-animal – partiel et nous verrons pourquoi – qui est mis en Ɠuvre dans ce projet, et qui en plus d’avoir une forte valence symbolique, de faire tendre l’imaginaire vers l’inimaginable et de se rĂ©fĂ©rer Ă  une littĂ©rature fantastique et mythologique abondante, n’est pas mimĂ©tique ou reprĂ©sentatif mais bel et bien rĂ©el, biologique et scientifique il s’agit d’un devenir-animal de l’humain qui avant mĂȘme d’ĂȘtre symbolique, sympathique ou fantasmatique, est charnel. Dans ce projet le duo pousse l’art dans le registre de l’inimaginable ; il s’agit certes d’éprouver le ressenti animal dans le corps humain, mais il ne faut pas oublier que faire Ɠuvre dans ce cas a Ă©tĂ© un projet de longue haleine puisque pour arriver Ă  leurs fins les artistes ont dĂ» mettre en place des dispositifs complexes et ceci Ă  plusieurs niveaux mĂ©dical et biotechnologique avant tout collaborer avec des laboratoires mĂ©dicaux afin d’analyser et rendre compatible le sang de l’artiste avec le sang du cheval, mais aussi artistique trouver un lieu d’art capable de prendre les risques symboliques et juridiques pour la rĂ©alisation d’un tel projet. Ces prĂ©alables concrets engagent la grande question philosophique, existentielle, morale, Ă©cologique, et bien sur esthĂ©tique, que pose cette performance d’art Qu’est-ce qui de l’autre peut devenir moi ? » Voici quelques notes de Marion Laval-Jeantet aprĂšs la performance Je suis fĂ©brile, je sais que je ne dormirai pas ou peu, c’est un effet que j’ai dĂ©jĂ  observĂ© avec les immunoglobulines endocrines. Il faut une heure allongĂ©e pour trouver la paix, on dort un cycle, puis on se rĂ©veille, ultra nervositĂ©, pour se rendormir deux heures plus tard pour un deuxiĂšme cycle. En tout, une nuit chevaline ne semble contenir que quatre heures de sommeil. L’effet ne s’estompera que huit jours plus tard. Pendant cette longue semaine, ma vie est trĂšs perturbĂ©e. Je ne dors plus qu’épisodiquement, j’ai tout le temps faim, mais je ne digĂšre rien, je me sens puissante, et pourtant une tape sur l’épaule me terrorise. Le moindre bruit m’effraie, j’ai peur de tout, mais une peur sans conscience, une peur instinctive, non existentielle. Une simple peur, pas une angoisse. [
] Un primate puissant n’a pas peur. La puissance et la peur conjointe ne sont pas primates. Ça, c’est un effet chevalin Ă  coup sĂ»r » [11]. Dans un autre texte l’artiste ajoute qu’elle a pu ainsi expĂ©rimenter l’hyperrĂ©activitĂ© du cheval dans [s]a chair »[12], elle expliquera ensuite que par la vitalitĂ© chevaline qu’elle avait vĂ©cue pendant une semaine elle avait effectivement senti un autre corps dans son corps propre. D’aprĂšs Miranda Grounds, professeure de biologie de l’UniversitĂ© de Western Australia, ces impressions pouvaient aussi bien ĂȘtre les effets de l’activitĂ© d’un systĂšme inflammatoire que ceux d’une nature Ă©quine Ă  proprement parler. Miranda Grounds Ă©tait pourtant d’accord avec Jean-Claude Lecron, professeur de Pathologie nerveuse, musculaire et mentale Ă  l’UniversitĂ© de Poitiers, pour dire que les immunoglobulines sont des protĂ©ines extrĂȘmement spĂ©cifiques, spĂ©cifiques du point de vue des rĂ©cepteurs qu’elles doivent toucher, mais aussi spĂ©cifiquement créées par chaque organisme. Une immunoglobuline Ă©quine entraĂźne donc bien une rĂ©ponse spĂ©cifiquement chevaline » [13]. Que le cheval vive en moi ! est une expĂ©rience intĂ©rieure de passage d’un monde dans un autre, c’est la crĂ©ation d’un lien intime, viscĂ©ral, entre l’un et son autre absolu – du moins a priori puisqu’il s’agit de l’incorporation » de l’animal par l’humain qui ressent ainsi une nature, une Ă©nergie et une rĂ©activitĂ© animales dans son ĂȘtre propre. Ce passage, qui est apparemment paradoxal puisqu’a priori les passages se font Ă  l’extĂ©rieur, est ainsi dans ce cas une Ă©trange fusion de l’intĂ©rieur avec un extĂ©rieur – oĂč l’extĂ©rieur, l’inconnu, devient un objet du savoir avec lequel communique le sujet par l’intĂ©rieur. Cela n’est pas sans rappeler ce que note Georges Bataille Ă  propos de l’ expĂ©rience, seule autoritĂ©, seule valeur » Mais l’expĂ©rience intĂ©rieure est conquĂȘte et comme telle pour autrui ! Le sujet dans l’expĂ©rience s’égare, il se perd dans l’objet, qui lui-mĂȘme se dissout. Il ne pourrait cependant se dissoudre Ă  ce point si sa nature ne lui permettait ce changement » [14]. Pour autrui, vers autrui et par autrui, en effet. S’il fallait donner un nom thĂ©orique au projet Que le cheval vive en moi !, il serait probablement plus adĂ©quat – et nous verrons pourquoi – de dire qu’il s’agit d’une expĂ©rience intĂ©rieure et rhizomatique de l’altĂ©ritĂ© animale plutĂŽt que d’un devenir-animal. Par la force des choses, cette performance se confronte Ă©galement Ă  d’autres altĂ©ritĂ©s et prĂ©suppose d’autres passages de la mĂ©decine Ă  l’art et Ă  l’éthologie, de la science la plus pointue Ă  la corporĂ©itĂ© empathique, du caractĂšre politique de la recherche aux profondeurs quasi sacrĂ©es de la connaissance, de l’artiste Ă  son public, etc. La transmission, le devenir autre, le partage de l’ĂȘtre, l’endossement, le risque, l’inconnu et la volontĂ© de dĂ©couvrir, de rencontrer, en sont ainsi des rĂ©alitĂ©s constitutives. Interroger par le biais de l’animalitĂ© les avancĂ©es biotechnologiques qui rĂ©actualisent la question philosophique fondamentale de l’homme et [de] l’autre que l’homme » [15] – que cet autre soit post-humain, post-urbain, post-terrien, supra-humain, etc. – n’est pas une attitude nouvelle pour AOO, ni pour le monde de l’art. La particularitĂ© de certaines pratiques artistiques que l’on peut dĂ©signer de plusieurs maniĂšres bioart, art biotech ou art biotechnologique, art transgĂ©nique ou de manipulation du vivant rĂ©side en effet dans le fait que certains artistes utilisent les sciences du vivant et les biotechnologies non seulement comme champs de questionnement, mais aussi comme outils de travail. Ils connaissent trĂšs bien les NBIC nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives puisqu’ils accĂšdent aux laboratoires scientifiques [16], ils transposent parfois ces laboratoires dans les espaces d’exposition mais surtout ils collaborent avec des chercheurs pour la rĂ©alisation de leurs Ɠuvres Le mot clĂ© de ces dĂ©marches est dĂ©tournement » [17]. S’agit-il forcĂ©ment et toujours de propositions artistiques questionnant les limites de l’éthique, de l’art et de la science ? Les artistes qui s’y consacrent – souvent appelĂ©s bioartistes – ont-ils les mĂȘmes intentionnalitĂ©s crĂ©atrices parce qu’ils manient Ă  peu prĂšs les mĂȘmes mĂ©thodes ? Comment franchit-on la barriĂšre de l’art et celle de la science pour faire de l’art scientifique ? La singularitĂ© d’AOO se situe avant tout dans sa dĂ©marche l’objectif du duo artistique n’est pas tant de faire de l’art scientifique ou biotechnologique Ă  tout prix, mais plutĂŽt de poser des questions cruciales de façon transversale et de proposer des rĂ©ponses possibles, et ceci toujours de maniĂšre artistique, c’est-Ă -dire du point de vue de l’esthĂ©tique [18]. Que la formulation de ces propositions nĂ©cessite parfois l’utilisation des biotechnologies est un fait secondaire puisqu’il s’agit avant tout pour les artistes 1. D’abord de nous immerger dans des terrains qui nous confrontent Ă  la menace Ă©cologique. 2. D’y mener une recherche cognitive qui nous permette de prendre conscience de cette menace. 3. Enfin, de produire des Ɠuvres Ă  mĂȘme de traduire Ă©motionnellement notre prise de conscience, afin d’éveiller celle de l’observateur Ă©ventuel, tout en tentant de produire un transfert de l’angoisse de la menace sur l’Ɠuvre proposĂ©e. Car alors l’angoisse, loin de se prĂ©senter comme un frein, devient dynamique, porteuse d’une inventivitĂ© qui autorise l’action, quelle qu’elle soit » [19]. Il y a donc parfois un travail qui se fait Ă  la frontiĂšre de l’art et de la science pour la rĂ©alisation des Ɠuvres, mais il s’agit bel et bien pour AOO d’un moyen et non d’une fin. La question de dĂ©part pour l’expĂ©rience d’AOO pourrait ĂȘtre de savoir si nous sommes biologiquement compatibles avec le sang animal et Ă  quel degrĂ©. Elle s’inscrit aussi dans un questionnement plus large du duo artistique concernant notre conscience et ses limites, en particulier dans notre apprĂ©hension de l’autre, et plus prĂ©cisĂ©ment ici de l’autre animal. Ce projet est Ă  concevoir dans une continuitĂ© avec les travaux antĂ©rieurs du duo, notamment avec l’expĂ©rience du Bwiti », un rituel d’initiation chamanique des pygmĂ©es du Gabon, que le duo AOO a expĂ©rimentĂ© et dont il s’est ensuite inspirĂ© pour rĂ©aliser une sĂ©rie d’Ɠuvres d’art [20]. Au cours de ce rituel l’initiĂ© entre dans une transe donnant accĂšs Ă  des visions – et non des hallucinations – censĂ©es Ă©largir les limites de sa conscience puisque, entre autres, des animaux ou d’autres entitĂ©s prennent possession » de lui. Dans cette perspective – Ă  cheval entre les savoirs ancestraux, rites de guĂ©rison et cultes des ancĂȘtres menacĂ©s de disparition, d’une part, et la recherche biomĂ©dicale la plus poussĂ©e, d’autre part – la question de savoir si l’on peut endosser l’animal prend un sens qui de maniĂšre Ă©vidente dĂ©passe le concret biologique. Le fait de se retrouver au carrefour de plusieurs types de savoirs les mythes fondateurs, la microbiologie, la mĂ©decine, le chamanisme, etc. n’est pas une premiĂšre pour le duo qui crĂ©e souvent des Ɠuvres Ă  l’interface de l’intuition crĂ©atrice, de la vision magique », des avancĂ©es scientifiques encore peu connues, du sacrĂ© et des rĂ©fĂ©rences surprenantes Ă  l’histoire de l’art. Et Marion Laval-Jeantet de souligner que l’ on sait trĂšs bien qu’un scientifique sans intuition, tout comme une intuition non vĂ©rifiĂ©e, n’avancent pas. On essaie souvent de donner Ă  l’intuition une marque irrationnelle et Ă  la science une marque rationnelle, mais les vrais scientifiques savent pertinemment qu’il s’agit en rĂ©alitĂ© de deux types de rĂ©alitĂ© qui fonctionnent Ă  Ă©chelle diffĂ©rente. On se retrouve ainsi face Ă  une logique de transversalitĂ© » [21] 
 qui par un dĂ©tour Ă©tonnant rejoint l’étymologie du mot grec technĂ© dans ses deux sens. Ce que l’on entend le plus souvent dans les expositions d’art biotechnologique de la part du public, averti ou pas, est le mot folie », l’artiste est fou », le projet est dĂ©lirant », l’esthĂ©tique de laboratoire est bizarre ». Étant donnĂ© qu’il s’agit du devenir de l’ĂȘtre humain et parce que les questions suscitĂ©es par ces Ɠuvres sont aussi bien d’ordre esthĂ©tique, Ă©thique, mĂ©taphysique que politique, tout en faisant appel aux savoirs scientifiques, aux expĂ©riences de laboratoires et aux normes juridiques, les crĂ©ations du bioart concernent un trĂšs large Ă©ventail de spĂ©cialistes. Il s’agit en effet de rĂ©alisations complexes qui ont besoin d’explications. Quand elles ont lieu, les rĂ©actions oscillent entre la fascination pour un futur post-humain hyper technologique et l’expression d’angoisses diverses quant Ă  l’avenir du genre humain et de ses modus vivendi. L’extravagance des crĂ©ations de l’art biotechnologique est telle qu’elles sont souvent considĂ©rĂ©es comme formant un tout homogĂšne. Or, il y a autant de types d’art biotechnologique que d’artistes qui manient ces nouveaux outils artistiques ». La question de l’altĂ©ritĂ© entre l’homme et l’animal ou de l’auto-mĂ©tamorphose biotechnologique a Ă©tĂ© soulevĂ©e dans d’autres performances et crĂ©ations biotech’ mais Ă  chaque fois avec des esthĂ©tiques trĂšs diverses et des intentionnalitĂ©s radicalement diffĂ©rentes. Soit deux exemples – parmi tant d’autres, parce que la plupart des entreprises biotechnologiques utilisent des Ă©lĂ©ments animaux, que ce soit la culture de peau, de viande ou de cuir transgĂ©niques – qui dĂ©montrent la diversitĂ© d’un champ artistique aussi multiple que complexe. Je choisis dĂ©libĂ©rĂ©ment ici de me rĂ©fĂ©rer, comme contexte, Ă  deux performances artistiques dont l’objectif n’est pas de questionner l’animalitĂ© mais plutĂŽt le dĂ©sir de devenir-autre qui me semble non seulement fondamental mais prĂ©alable Ă  la question du devenir-animal. La performance d’AOO est en effet Ă  concevoir dans un contexte gĂ©nĂ©ral oĂč l’altĂ©ration esthĂ©tique et mĂ©dicale du corps, l’incorporation de machines ou d’organes est une rĂ©alitĂ© indĂ©niable ainsi apparaissent tous les enjeux de l’endossement par l’humain d’un autre type d’organisme. Parce que la question animale » ne se pose pas en vase clos qui ne concernerait que l’éthologie, l’anthropologie, la zoologie, la philosophie animale et les domaines spĂ©cifiques de chaque science concernant directement l’animal, mais dans un contexte gĂ©nĂ©ral de modification et de remise en question de notre ĂȘtre au monde et ainsi de notre corporĂ©itĂ©, point de dĂ©part et lieu essentiel de toute vie humaine. Souvent le dĂ©sir de devenir autre concerne la technologisation machinique du corps humain que reprĂ©sente le cyborg. La proposition la plus mĂ©diatisĂ©e de ce cas de figure est l’Extra Ear Ear on arm de Stelarc. Le projet, toujours en cours depuis 1997, est une tentative de matĂ©rialisation de la thĂ©orie du corps obsolĂšte » de Stelarc qui consiste Ă  dire que ce qui importe aujourd’hui n’est plus l’identitĂ© du corps mais sa connectivitĂ© Il est temps de se poser la question de savoir si un corps bipĂšde, avec une vision binoculaire et un cerveau de 1400 centimĂštres cubes est une forme biologique adĂ©quate. Il ne peut faire face Ă  la quantitĂ©, Ă  la complexitĂ© et Ă  la qualitĂ© des informations qu’il a accumulĂ©es il est inhibĂ© par la prĂ©cision, la vitesse et le pouvoir de la technologie, et il est biologiquement mal Ă©quipĂ© pour affronter son nouvel environnement extra-terrestre » [22]. L’artiste a ainsi fait construire puis implantĂ© dans son avant-bras gauche une oreille Ă©quipĂ©e d’un micro et d’un Ă©metteur Bluetooth. PrĂ©sentĂ©e comme un symptĂŽme d’excĂšs », cette oreille technologique et biologiquement compatible devient, aprĂšs le tĂ©lĂ©phone ou l’ordinateur, une nouvelle extension du corps, une prothĂšse du corps augmentĂ© ». Cette troisiĂšme oreille a cependant subi une infection et l’artiste a dĂ» enlever provisoirement le systĂšme de micro. Le projet continue malgrĂ© tout et la prochaine Ă©tape consisterait Ă  rĂ©aliser son organe internet pour le corps », capable d’entendre et de transmettre Ă  distance. Ici prĂ©vaut une esthĂ©tique du corps machine, d’un corps trĂšs performant dont on ne se soucie plus des Ă©motions mais uniquement des capacitĂ©s. Il ne s’agit donc plus de crĂ©er un autre corps mais de fabriquer un corps autre, un corps mĂ©ta-anthropique. En effet l’objectif, dans cette perspective de post-hominisation, est de dĂ©passer l’humanitĂ© du corps humain et ses faiblesses » – lire ses sensibilitĂ©s – de maniĂšre radicale. Une autre expression du dĂ©sir revendicatif d’altĂ©ration a Ă©tĂ© mise en place par Julia Reodica avec le projet HymNext. Il est question ici de crĂ©er des hymens bio-artificiels capables de restituer la virginitĂ© Ă  toute personne le dĂ©sirant et ceci Ă  volontĂ©. Ces hymens unisexes – c’est-Ă -dire thĂ©oriquement applicables aussi bien aux femmes qu’aux hommes – sont fabriquĂ©s Ă  partir de la culture in vitro de cellules vaginales de Julia Reodica, de cellules de rongeurs et de cellules bovines. Ils font rĂ©fĂ©rence aux conflits et connexions entre art et science, intĂ©rieur et extĂ©rieur et aux rapports entre deux individus. L’hymen est en effet un rĂ©el entre-deux » il n’est anatomiquement ni interne ni externe, il est socialement et psychologiquement le symbole par excellence du passage d’un Ă©tat Ă  un autre, moment qui jusqu’à prĂ©sent Ă©tait irrĂ©versible. Ce passage, lors du premier acte sexuel, est quoi qu’il en soit un moment affectif d’une grande importance. Le moment du passage – et dans certains cas de la transgression » – joue en effet un rĂŽle capital pour les deux personnes concernĂ©es, mais il joue trĂšs probablement aussi un rĂŽle pour leurs partenaires ultĂ©rieurs. On sait par ailleurs que dans certaines sociĂ©tĂ©s traditionnelles contemporaines si une femme n’est pas pure » au moment de son mariage cela peut avoir des consĂ©quences graves cela va de la honte qui retombe sur toute sa famille jusqu’à la mise Ă  mort de l’épouse. La solution jusqu’à prĂ©sent trouvĂ©e Ă  ce problĂšme est le recours aux trĂšs douloureux points de suture. Julia Reodica veut remettre en question ces rĂšgles traditionnelles, aussi les contourne-t-elle de maniĂšre presque ludique. Mais la question de l’hymen n’est pas uniquement considĂ©rĂ©e par l’artiste d’un point de vue social L’hymen hymNext symbolise le front uni des deux parties impliquĂ©es dans l’acte sexuel et discursif, une barriĂšre qui est brisĂ©e pour commencer une relation ou pour ouvrir un canal de communication entre deux personnes indĂ©pendamment de leurs assignations ou choix sexuels » [23]. Si l’expĂ©rience Que le cheval vive en moi ! ressemble aux deux performances citĂ©es ci-dessus au sens oĂč le corps devient un objet artistique exposĂ© et oĂč la chair intime de l’artiste se donne et nous donne Ă  vivre – par procuration – une expĂ©rience biotechnologique intense par un jeu amphibolique questionnant une corporĂ©itĂ© qui s’altĂšre, elle s’en distingue cependant, tant par les intentionnalitĂ©s Ă  l’Ɠuvre dans chaque projet que par les choix effectuĂ©s par les artistes, que ceux-ci soient philosophiques ou artistiques. Stelarc parle de son corps comme s’il Ă©tait un objet Ă  amĂ©liorer, Julia Reodica en prĂ©sente un fragment fondamental reconstituĂ© Ă  l’intĂ©rieur d’une petite boĂźte Ă  bijoux dans une vitrine comme s’il Ă©tait l’élĂ©ment d’une collection d’un cabinet de curiositĂ©s. Le duo AOO, quant Ă  lui, pour ne citer qu’une caractĂ©ristique qui diffĂ©rencie son approche des deux autres, fait venir un cheval dans la galerie et clĂŽture le processus biotech qui avait commencĂ© dans un univers de laboratoire mĂ©dical par une expĂ©rience Ă©thologique. Il est intĂ©ressant de noter ici que cette performance intĂšgre dans la reprĂ©sentation artistique l’imprĂ©visibilitĂ© de l’animal qui, mĂȘme s’il est dressĂ©, peut Ă  tout moment rĂ©agir de maniĂšre inattendue. Le public, imprĂ©visible lui aussi, est ainsi de facto confrontĂ© aux options de comportements propres Ă  l’animal qui peut potentiellement redevenir sauvage [24]. De maniĂšre Ă©vidente, l’altĂ©ration par la machine, le cyborg, ou l’auto-mĂ©tamorphose artificielle, n’est pas la mĂȘme chose que l’altĂ©ration mise en Ɠuvre dans la performance qui nous intĂ©resse ici. C’est aussi l’intentionnalitĂ© des artistes quant Ă  leurs crĂ©ations qui donne sens Ă  leur travail Si l’on reprend la terminologie du post-humain, ĂȘtre humain au-delĂ  de l’humain, c’est peut-ĂȘtre en passer par ce type d’expĂ©rience, dans laquelle l’homme devenant un hybride homme/animal est enfin extrahumain, au sens de hors-humain » [25]. Et si la proposition d’AOO Ă©tait ici d’élargir l’éventail des significations que nous attribuons Ă  la notion de post-humain, d’imaginer par consĂ©quent un ĂȘtre mĂ©ta-humain plus en accord avec son environnement, qui utiliserait ses savoirs technologiques pour se guĂ©rir et s’ouvrir Ă  l’altĂ©ritĂ© de l’autre ? De l’humain Ă  l’animal dans la crĂ©ation On disait en GrĂšce antique que certains hommes Ă©taient si proches de leurs chevaux qu’ils avaient fini par s’unir Ă  eux pour devenir un seul ĂȘtre, hybride, chimĂ©rique, double, avec un corps de cheval et un buste d’homme le centaure. À l’origine de diverses fantasmagories mĂȘlant puissance Ă©quine et domination humaine, le centaure a par la suite Ă©tĂ© dĂ©crit dans toute la mythologie grecque comme un ĂȘtre brutal, hostile Ă  l’homme et capable de tout dĂ©truire. Mais il existe un centaure diffĂ©rent des autres Chiron. Il est lui aussi un ĂȘtre hybride homme-cheval, mais contrairement Ă  ses semblables, il n’est pas fils d’Ixion et d’une nuĂ©e, il est l’enfant du titan Kronos et de la nymphe ocĂ©anide Philyra. Cet ĂȘtre – dont le pĂšre est aussi celui des dieux de l’Olympe – se distingue ainsi des autres centaures par sa sagesse divine. Il est prĂ©sent dans plusieurs mythes et les Ă©crits de diverses Ă©poques Pindare, HĂ©siode, HomĂšre, etc. et il pourrait ĂȘtre perçu comme l’exception qui confirme la rĂšgle en ce qui concerne la symbolique du centaure dans le monde grec alors que le centaure symbolise d’habitude la violence et la cruautĂ©, Chiron, lui, personnifie le lien entre la nature et la culture, il est celui qui transmet par ses enseignements la connaissance des Ă©lĂ©ments de la nature afin de dĂ©velopper la civilisation. Ses savoirs magico-thĂ©rapeutiques il connaĂźt mieux que quiconque les bienfaits des plantes, astronomiques et philosophiques sont prĂ©cieux et reconnus dans toute l’AntiquitĂ© grecque. Il habite une grotte oĂč il accueille ses Ă©lĂšves qu’il adopte comme s’ils Ă©taient ses enfants, c’est-Ă -dire qu’il leur transmet Ă  la fois savoir-faire et savoir-ĂȘtre. Parmi les plus connus on trouve Achille Ă  qui il apprend la musique et la chasse, AsclĂ©pios qui suite Ă  son enseignement devient le pĂšre de la mĂ©decine », Aristeos Ă  qui il apprend Ă  lire dans les Ă©toiles et qui devient prophĂšte, et HĂ©raclĂšs, hĂ©ros par excellence de la force alliĂ©e Ă  l’intelligence et au courage. Chiron le sage est en effet une sorte d’archĂ©type donnant sens Ă  la question de la connaissance et de la recherche, une connaissance divine qu’il ne transmet qu’à trĂšs peu de mortels ou de mi-hommes/mi-dieux mĂ©ticuleusement choisis en fonction de leurs origines. Son rĂŽle de dĂ©fenseur de la connaissance devient d’autant plus Ă©vident quand on sait qu’une fois blessĂ©, il Ă©changea son immortalitĂ© contre la libĂ©ration de PromĂ©thĂ©e. Ainsi, pour exprimer l’importance de la connaissance, de la culture, de la thĂ©rapie et de la pensĂ©e, la mythologie grecque choisit comme voie d’accĂšs le symbole qui a priori semble s’y opposer le plus l’Autre, qui est Ă  la fois mi-animal/mi-humain et, paradoxalement, mi-immortel/mi-mortel. Que le cheval vive en moi ! met aussi en Ɠuvre un paradoxe, un dĂ©passement similaire des frontiĂšres communĂ©ment admises et cette expĂ©rience pourrait ĂȘtre conçue comme une rĂ©incarnation » contemporaine du mythe de Chiron Ă  plusieurs niveaux. La question des rapports homme-animal se pose en effet dĂšs les premiers dessins dans les cavernes prĂ©historiques, elle traverse la mythologie grecque et se retrouve ensuite Ă  plusieurs moments de la crĂ©ation humaine et de l’histoire de l’art, en passant du Jardin des dĂ©lices de Bosch, aux oiseaux de Mozart et de Messiaen, du surrĂ©alisme de Dali Ă  l’arte povera et de Joseph Beuys au body art jusqu’à Damien Hirst, voire mĂȘme Jeff Koons, sans oublier la littĂ©rature et le cinĂ©ma de science-fiction. Mais il y a aujourd’hui dans cet art scientifique quelque chose d’effectivement nouveau l’hybridation trans-spĂ©cifique y est rĂ©elle, charnelle. Cette performance artistique, Ă  la confluence du bioart et du body art, est ainsi une expĂ©rience d’hybridation troublante, qui met en place une esthĂ©tique du dĂ©passement de la limite la plus extrĂȘme. Le fait que, comme l’écrit Paul RicƓur, l’identitĂ© ou l’ipsĂ©itĂ© du soi-mĂȘme implique l’altĂ©ritĂ© Ă  un degrĂ© si intime que l’une ne se laisse pas penser sans l’autre » [26] est-il ici poussĂ© Ă  l’extrĂȘme, Ă  la maniĂšre d’un jeu, ou l’intentionnalitĂ© des artistes est-elle diffĂ©rente ? S’agit-il d’un projet qui tout simplement » consiste Ă  se jouer des limites ou plutĂŽt de la maniĂšre la plus sincĂšre possible d’interroger l’altĂ©ritĂ© ? Et si – la question de l’autre animal Ă©tant l’extrĂȘme par excellence – AOO en Ă©tait arrivĂ© naturellement Ă  cette expĂ©rience aussi bordeline que possible ? ApprĂ©hender l’essence animale par l’incorporation », qu’est-ce que cela signifie au juste ? Commencer par le corps, par l’intime, l’intĂ©rieur, le plus profondĂ©ment soi pour aller vers l’autre ? Mais que signifie ressentir une autre corporĂ©itĂ© – qui de surcroĂźt est non humaine – dans son propre corps ? L’expĂ©rience ressemble-t-elle Ă  l’ incomparable perception d’une dualitĂ© d’existence dont [une femme est] intimement le siĂšge » [27] lorsqu’elle est enceinte ? Quelles sont les modifications de la conscience, du corps, de l’image corporelle rĂ©ellement ressenties par l’artiste et quelle est leur signification au-delĂ  de son expĂ©rience vĂ©cue ? En d’autres termes, comment pourrait-elle partager et transmettre ce vĂ©cu si singulier et a priori unique au monde ? Marion Laval-Jeantet explique que pendant le temps qu’elle hĂ©bergea en elle le cheval c’était l’anarchie, elle a vĂ©cu, dit-elle, Ă  la fois avec la peur et la puissance terribles de l’animal mythique. Comme une guerre entre l’Homme et la nature qui se faisait au sein de son propre corps [28]. Cette immersion de l’autre en elle prend comme point de dĂ©part les exploits de la mĂ©decine contemporaine en questionnant les possibilitĂ©s du corps humain pour aboutir Ă  l’une des dimensions essentielles du projet artistique Ă©laborĂ© par le duo depuis 1991 Ces expĂ©riences n’ont d’autre but pour moi que d’arriver Ă  une altĂ©ration de la notion de l’Autre, que de donner une rĂ©alitĂ© incarnĂ©e Ă  la fragilitĂ© de la notion de barriĂšre interspĂ©cifique » [29]. L’expĂ©rimentation est ici auto-expĂ©rimentation et autoplastique » [30]. En effet l’artiste elle-mĂȘme devient autre. L’auto-hybridation est rĂ©alisĂ©e par un passage Ă  l’acte. Toute rencontre – que ce soit avec l’amour, l’art, les idĂ©es, etc. – est une rencontre avec un autre et qu’elle soit rĂ©ussie » ou non, elle devient l’occasion d’une prise de conscience de nos propres limites et de leur flexibilitĂ© Ă©ventuelle. La particularitĂ© dans la rencontre qui nous intĂ©resse ici est que l’objectif de l’artiste consiste avant tout Ă  prendre conscience des limites de son corps biologique pour ensuite passer de la chair aux idĂ©es. Si le corps est ce qui nous fait signe de la rencontre que nous sommes en train de vivre, d’un passage d’une situation Ă  une autre – par le biais de diverses Ă©motions fĂ©licitĂ©, dĂ©goĂ»t, joie, ivresse, jouissance, douleur, etc. –, il devient alors le passage d’un mode d’ĂȘtre Ă  un autre mais aussi d’un monde ici Ă©quin Ă  un autre ici humain. Il n’est cependant pas tant question ici d’ouverture Ă  l’autre que d’enserrement de celui-ci, du moins dans un premier temps. Marion Laval-Jeantet s’auto-crĂ©e ainsi un double corporel Que se passera-t-il quand ce double de plus que je vais m’infliger sera, de surcroit, animal ? J’ai l’intime conviction que seule l’expĂ©rience corporelle peut permettre d’intĂ©grer cette notion sans entraĂźner de dissociation mentale. Tout comme la plante ingĂ©rĂ©e dans les sociĂ©tĂ©s chamaniques permet d’intĂ©grer son totem, son double tutĂ©laire » [31]. Comme s’il Ă©tait question, non pas de dĂ©passer mais de dĂ©velopper sa conception de la barriĂšre des espĂšces, d’entrer dans le sentiment animal », d’éprouver le monde Ă  travers la nature Ă©quine. D’essayer en d’autres termes de voir le monde avec un regard qui n’est plus ni spĂ©cifiquement, ni uniquement humain. S’agit-il d’une rĂ©flexion critique sur l’anthropocentrisme si dĂ©criĂ© par tous les dĂ©fenseurs de la cause animale ? Les artistes affirment que oui. Or, ce fameux point de vue anthropocentrique » est-il altĂ©rable Ă  partir du moment oĂč notre regard sera toujours un regard humain ? Et mĂȘme si ce regard est altĂ©rĂ©, augmentĂ©, modifiĂ©, mĂ©tamorphosĂ©, rendu hybride, son centre, son intentionnalitĂ©, sa source, l’Ɠil et l’esprit » seront toujours avant tout humains dans l’humanitĂ©. L’une des rĂ©ponses d’AOO Ă  cette question consiste Ă  adopter la position radicale et audacieuse qui consiste Ă  se faire cobayes humains comme les animaux de laboratoire [32]. Sauf que les animaux de laboratoire ou les animaux plastinĂ©s par Damien Hirst, eux, n’avaient pas le choix
 Cette extension de la connaissance et de l’expĂ©rience du monde, ce passage de l’impossible au possible que reprĂ©sente la performance d’AOO – et parce que Marion Laval-Jeantet s’instrumentalise elle-mĂȘme au profit de l’animal – critique malgrĂ© tout, chemin faisant, toutes les approches de l’animal de laboratoire, de l’animal de consommation, de la culture de tissu censĂ©e remplacer la viande d’élevage mais qui nĂ©cessite toujours de tuer les animaux [33] et aussi toutes les autres approches qui reviennent systĂ©matiquement Ă  prĂ©senter une conception instrumentalisĂ©e de l’animal au profit d’une humanitĂ© dĂ©pensiĂšre de chair vivante » [34]. Il est des choses que l’art seul peut dire, montrer ou proposer, peut-il pour autant les transmettre ? L’art existe pour Ă©largir les limites de la conscience », les artistes d’AOO partent de ce postulat pour expĂ©rimenter la pensĂ©e par le corps ou par la peau. Ils utilisent par consĂ©quent des modes de communication non verbale et des symboles forts afin d’enrichir leur ĂȘtre au monde en dĂ©passant les limites gĂ©nĂ©ralement admises pour les rapports intersubjectifs. Ils tentent ainsi Ă  travers leurs expĂ©riences de comprendre l’Autre cet Autre peut aussi bien ĂȘtre la mort ou l’invisible, la peur ou l’animal. En rĂ©alitĂ© il s’agit de sortir des enveloppes charnelles humaines pour s’ouvrir Ă  l’inconnu, qui parfois n’est pas si Ă©tranger qu’il y paraĂźt. L’univers que crĂ©e la performance Que le cheval vive en moi ! par le biais d’un mĂ©lange crĂ©atif de l’un Ă  l’autre qui fonctionne » – puisque finalement les Ă©lĂ©ments du sang Ă©quin sont acceptĂ©s par le corps humain sans provoquer de choc anaphylactique – est celui de l’incorporation. Il est impossible ici de ne pas faire de transfert [35], de ne pas se mettre Ă  la place de Marion Laval-Jeantet – ou de cancĂ©reux en phase terminale qui, dans le cadre de recherches et n’ayant plus grand chose Ă  perdre, ont recours Ă  des transfusions de sang animal dans l’espoir d’amĂ©liorer leur systĂšme immunitaire. Il est aussi impossible, pour qui a pris conscience de cette possibilitĂ© d’hybridation, de ne pas rĂ©interroger son propre rapport – biologique, corporel et Ă©motionnel – Ă  l’animal. Cette expĂ©rience n’a en effet rien Ă  voir avec le dĂ©sir de voler comme un oiseau ou le rĂȘve du plongeur de devenir poisson, dauphin ou sirĂšne. La question de savoir quelle est la frontiĂšre rĂ©elle entre les espĂšces – ou plutĂŽt quels sont les diffĂ©rents niveaux de ces frontiĂšres finalement multiples et irrĂ©ductibles Ă  une » seule barriĂšre » interspĂ©cifique – devient ainsi inĂ©vitable. Il ne s’agit Ă©videmment pas d’oublier les barriĂšres interspĂ©cifiques – un chat ne peut engendrer une souris –, mais plutĂŽt de les reconsidĂ©rer en ayant Ă  l’esprit un questionnement sur l’autonomie et l’interdĂ©pendance des ĂȘtres vivants. Parce que si l’identitĂ© du gĂ©nome et l’adaptabilitĂ© biologique ne signifient pas que nous soyons tous identiques ou Ă©gaux, elle suffit pourtant Ă  remettre en question le degrĂ© de parentĂ© entre les espĂšces et Ă  provoquer l’angoisse existentielle que suscitent les possibilitĂ©s de cette parentĂ© dĂ©couverte par les sciences. AOO rĂ©alise ainsi une fois de plus une Ɠuvre active », puisque l’objectif est d’éveiller la conscience de ceux qui dĂ©couvrent son travail, de responsabiliser par l’expĂ©rience esthĂ©tique, de crĂ©er des alarmes artistiques sur nos modes de vie. La rĂ©alisation effective de ce projet de transfusion sanguine – l’existence immanente de Marion Laval-Jeantet devenue hybride – ne peut de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale que nous pousser Ă  une rĂ©elle remise en question face au dĂ©ploiement des possibles de notre corps, mais aussi Ă  une prise de conscience du rapport entre notre perception de la corporĂ©itĂ© et notre conception du monde. Or, le plus curieux dans ce processus est notre capacitĂ© Ă  fantasmer sur les pulsions Ă©quines que l’artiste a ressenties, comme si finalement le mĂ©rite » de la rĂ©alisation effective du projet Ă©tait d’avoir recréé un symbole. Il y a ainsi un lien d’empathie impossible Ă  nier qui se crĂ©e entre nous et les artistes, nous et l’animal. Cette expĂ©rience modifie-t-elle notre vision de l’art ? Est-elle, justement par sa sincĂ©ritĂ©, son jeu et son audace, de l’art avec un grand A ? Ce qui ici fait Ɠuvre est l’articulation du concret visible et mĂ©dical le dispositif, la galerie, la mise en scĂšne de la performance Ă  la maniĂšre d’une cĂ©rĂ©monie scientifique avec l’imaginaire le plus fantasmagorique [36], c’est l’ouverture inĂ©vitable aux questionnements radicaux que suscite cette performance, c’est l’égarement philosophique que crĂ©e la rĂ©alisation de l’inimaginable, un dĂ©ploiement des possibles alarmant qui rappelle en mĂȘme temps ce que disait Herbert Marcuse Ă  propos de l’art, Ă  savoir, qu’il ne survit que lĂ  oĂč il se nie, lĂ  oĂč il sauve sa substance en niant sa forme traditionnelle et par lĂ  en niant la rĂ©conciliation ; lĂ  oĂč il devient surrĂ©aliste et atonal » [37]. Penser l’animal dans une rencontre incarnĂ©e Dans un premier temps, il y a le mouvement dialectique propre Ă  la performance Le commencement est Ă  la fin et la fin au commencement » [38]. Il s’agit en effet d’un travail sur le devenir devenir autre, devenir mutant, devenir animal, ou devenir monstre. On pourrait Ă©voquer ici la thĂ©orie des devenirs dĂ©veloppĂ©e par Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari devenir-animal », devenir-minoritaire », devenir-molĂ©culaire », etc. [39]. Dans son Ă©vocation des possibilitĂ©s technologiques Que le cheval vive en moi ! conjoint ainsi une approche Ă  la fois extrĂȘmement rĂ©aliste et purement fantastique oĂč le MĂȘme peut ĂȘtre concernĂ© par l’Autre sans que l’Autre s’assimile au MĂȘme » [40]. Puisqu’en effet le cheval n’est pas devenu plus humain aprĂšs cette expĂ©rience. Le troisiĂšme autre » – le rĂ©sultat de la crĂ©ation, de l’hybridation, c’est-Ă -dire Marion Laval-Jeantet devenue centaure – n’est pas forcĂ©ment assimilable au MĂȘme ou Ă  l’Autre, mais les porte tous deux toujours en soi. ainsi les rĂ©alitĂ©s se renvoient-elles les unes aux autres et elles se complĂštent. Il s’agit en somme de la proposition d’un mĂ©ta-soma anthropomorphe ou zoomorphe Ă  partir de l’hybridation des sangs humain et animal qui met en Ɠuvre des dispositifs biotechnologiques extrĂȘmement complexes. Autrement dit, l’objectif n’est pas ici d’imiter ou de dĂ©passer la nature mais plutĂŽt de la prolonger. Les modifications et les mĂ©tamorphoses corporelles – rituelles, thĂ©rapeutiques, dĂ©coratives ou expĂ©rimentales – ne sont pas rĂ©centes. Il faut en effet les concevoir dans la continuitĂ© des techniques du corps, qu’elles soient traditionnelles ou modernes – mĂ©dicales, symboliques, esthĂ©tiques, ou autres tatouages, piercings, lĂšvres Ă  plateaux, cous Ă©tirĂ©s, crĂąnes allongĂ©s, cultes des petits pieds, incrustations, incisions, circoncisions, excisions, clitoridectomies, teintures, arrachage ou limage des dents, etc. [41]. Cette performance d’AOO provoque de toute Ă©vidence la rĂ©flexion parce que les artistes jouent – par le truchement d’une pratique transgressive, provocatrice et surprenante – un rĂŽle de passeurs entre le grand public, les laboratoires scientifiques et les lieux de la haute » culture de l’art contemporain. On comprend mieux maintenant pourquoi Marion Laval-Jeantet et BenoĂźt Mangin, plutĂŽt que de choquer en jouant sur la provocation, ont prĂ©fĂ©rĂ© poser le plus complĂštement et le plus sincĂšrement possible la question de l’altĂ©ritĂ© et de l’altĂ©ration, celle du dĂ©ploiement des possibles de la corporĂ©itĂ© contemporaine. Cette performance d’auto-mĂ©tamorphose, de dĂ©doublement corporel, apparaĂźt Ă  la fois comme un rite de passage cathartique et comme une proposition pour de nouvelles formes de vie. Par le biais de cette rĂ©alisation les artistes font-ils advenir un autre monde possible ? Ils Ă©voquent en tous cas des modes de devenir autre Ă  partir desquels surgissent de nouveaux modes d’ĂȘtre. En mettant ainsi en place une expĂ©rience esthĂ©tique originale du corps en devenir on peut estimer que les artistes ont contribuĂ© Ă  l’invention d’une nouvelle corporĂ©itĂ© [42] qui signe le passage des esthĂ©tiques aux poĂŻĂ©tiques du corps puisque cette expĂ©rience dĂ©voile des horizons insoupçonnĂ©s du corps nos limites sont moins Ă©tanches que nous le croyons. Il s’agit alors d’un art qui ne tĂ©moigne pas de ce qui a Ă©tĂ© mais qui Ă©largit l’horizon de ce qui pourrait advenir. Or, mĂȘme si cette expĂ©rience d’AOO est une preuve supplĂ©mentaire de la capacitĂ© de l’art de crĂ©er des liens entre univers a priori Ă©trangers, le cheval n’en est pas devenu plus humain pour autant. Autrement dit, si les artistes avaient pu se procurer du sang de panda et si ce sang avait Ă©tĂ© aussi adaptable Ă  la nature humaine que celui du cheval, cette performance aurait-elle contribuĂ© Ă  la survie du panda en voie de disparition ? N’est-ce pas par consĂ©quent une vision anthropocentrique que de vouloir endosser la nature animale ? Et surtout, pourrait-il de quelque maniĂšre que ce soit en ĂȘtre autrement Ă©tant donnĂ© que l’incorporation de l’animal reste, malgrĂ© tout, humaine ? Concernant la confrontation de cette expĂ©rience artistique avec la thĂ©orie de Deleuze et Guattari sur le devenir animal, on peut noter quelques points importants qui justifient l’expression que j’utilise de devenir animal partiel. Il y a en effet Ă  la fois des congruences rares entre les deux dĂ©marches et des divergences importantes - Nous ne sommes pas au mĂȘme niveau. En effet, le devenir animal deleuzien est finalement bien moins biologique que ne l’est l’expĂ©rience que rĂ©alise AOO. - Il n’est pas question du mĂȘme type de contrat » interspĂ©cifique. Les auteurs de Mille plateaux se rĂ©fĂšrent en effet Ă  l’instauration d’un pacte, d’une alliance La guĂȘpe devient partie de l’appareil de reproduction de l’orchidĂ©e, [comme] l’orchidĂ©e devient organe sexuel pour la guĂȘpe. [Il y est donc question d’un] seul et mĂȘme devenir, un seul bloc de devenir » [43]. Or, dans la performance qui nous intĂ©resse ici il n’est pas question de devenir-animal dans une rĂ©ciprocitĂ© quelle qu’elle soit. C’est l’artiste qui est dĂ©bordĂ©e par la nature Ă©quine de maniĂšre rhizomatique, comme l’herbe dĂ©borde », il n’y a pas d’échange entre deux, trois ou dix entitĂ©s mais un glissement de l’ĂȘtre du cheval dans l’ĂȘtre de l’artiste. Cette expĂ©rience n’est pas une dialectique entre le devenir animal de l’homme et le devenir humain de l’animal mais un chemin, une ligne de fuite, vers le re-devenir-animal de l’humain. - Deleuze et Guattari expliquent qu’il est question d’une circulation d’affects impersonnels, [
] une irrĂ©sistible dĂ©territorialisation » [44]. Or, il n’y a que l’artiste qui pourrait nous dire si, lors de l’expĂ©rience Ă©thologique qui a suivi la transfusion sanguine, elle a ressenti, en raison de celle-ci, une rĂ©ciprocitĂ© particuliĂšre avec le cheval. L’artiste a expliquĂ© que ce qui a eu lieu n’était pas une modification de sa perception du cheval mais de la perception de soi comme animal » [45]. Ce qui de maniĂšre Ă©trange est Ă©galement valable pour celui qui prend connaissance de cette expĂ©rience le dĂ©ploiement des possibles nous dĂ©territorialise, qu’on le veuille ou non. Il ne s’agit donc pas de penser cette expĂ©rience uniquement dans le cadre du devenir-animal qui en effet est ici partiel – ce qui est dĂ©jĂ  assez impressionnant –, mais plutĂŽt dans la perspective d’un devenir autre rhizomatique – qui Ă  la fois contient des Ă©lĂ©ments du concept et l’enrichit en y apportant des Ă©lĂ©ments nouveaux. Reste Ă  savoir quel est l’impact de l’incarnation de l’animal sur la pensĂ©e. L’artiste donne une premiĂšre rĂ©ponse Ă  cette question par l’exemple de la modification de notre Ă©tat mental que suscite une simple grippe Les scientifiques savent que le corps vous agit aussi comme pensĂ©e »[46]. De facto le corps est l’une des figures par excellence de l’inattendu, il fait – constamment – rhizome par lui mĂȘme, il part dans tous les sens » ; la dĂ©marche de recherche qui tente de penser cette expĂ©rience ne peut donc pas se contenter de discours mais doit essayer d’adopter le mĂȘme mouvement rhizomatique. C’est en ce sens que cette performance est une exploration, une mise en perspective de l’infinitĂ© des possibles de la question animale, parce qu’en engageant une situation nouvelle, elle nous propose, quoi qu’il en soit, un devenir animal partiel possible. Une incorporation du sens » qui donne Ă  penser une pensĂ©e par le corps. Il est possible que la vision de l’artiste soit juste, que nous ne nous soucierons rĂ©ellement du sort de l’Autre que dans la mesure oĂč nous en aurons besoin pour survivre, notamment parce que le vĂ©ritable fait fondamental, dans l’ordre de l’esprit comme dans l’ordre de la vie, c’est le fait de “durer” » [47]
 Peut-ĂȘtre que la preuve charnelle et immanente de cette possibilitĂ© peut dĂ©jĂ  nous inciter Ă  commencer Ă  le penser autrement
 Doctorante en EsthĂ©tique et Sciences de l’art Ă  l’UniversitĂ© Paris I – PanthĂ©on-Sorbonne Institut ACTE UMR 8218 – Æsthetica Projet de thĂšse soutenu par le Fonds National de la Recherche, Luxembourg PrĂ©tentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », sous la direction de Sofia Eliza Bouratsis, printemps 2011. PrĂ©sence de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch. Le charme et l’occasion. Textes et entretiens, Paris, Beauchesne, PrĂ©tentaine », sous la direction de Françoise Schwab, avec la collaboration de Sofia Eliza Bouratsis et Jean-Marie Brohm, novembre 2010. PrĂ©tentaine, n° 25/26, Modes de penser. Actes, formes, objets », sous la direction de Sofia Eliza Bouratsis, juin 2009. - Auto-mĂ©tamorphoses. Biotechnologies et fictions scientifiques dans l’art contemporain », Cahiers de recherche sociologique UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, n° 50, L’art posthumain. L’identitĂ© humaine en dĂ©bat », sous la direction de Magali Uhl, printemps 2011. - Un prologue qui se prolonge
 », PrĂ©tentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », printemps 2011. - Spinoza en dĂ©bat », avec Jean-Marie Brohm, PrĂ©tentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », printemps 2011. - Quelles idĂ©ologies du corps dans le bioart ? Transgressions et hybridations », PrĂ©tentaine, n° 27/28 Quel Penser ? Arguments, inventions, transgressions », sous la direction de Sofia Eliza Bouratsis, printemps 2011. - PrĂ©sence de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch », en collaboration avec Jean-Marie Brohm et Françoise Schwab, PrĂ©sence de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch. Le charme et l’occasion. Textes et entretiens, Paris, Beauchesne, PrĂ©tentaine », sous la direction de Françoise Schwab, avec la collaboration de Sofia Eliza Bouratsis et Jean-Marie Brohm, novembre 2010. - Entretien avec Edgar Morin, Chemins dans la noosphĂšre » en coll. avec Jean-Marie Brohm, PrĂ©tentaine, n° 25/26 Modes de penser. Actes, formes, objets », juin 2009. - La photographie est-elle un mode de penser ? Images du temps et de l’espace », PrĂ©tentaine, n° 25/26, Modes de penser. Actes, formes, objets », , juin 2009. - Un OVNI dans ma vie » sur Second Life, l’ objet virtuel non identifiĂ© », Mortibus n° 7/8, Gagner sa vie a-t-il un sens ? », automne 2008. Articles sur l’art/Catalogues/expositions - Pourquoi rien ? PlutĂŽt que tout
Art, environnement et responsabilitĂ© morale », Catalogue monographique du duo artistique Art OrientĂ© objet, Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, CQFD Éditions, Montreuil, automne 2012. - PlutĂŽt que tout Art OrientĂ© objet » prĂ©sentation du projet et entretien avec les artistes, Catalogue de l’exposition PlutĂŽt que rien, Centre d’art de la Maison Populaire de Montreuil, 2012. - Distant Voices », Texte de prĂ©sentation de l’exposition de l’artiste Su-Mei Tse Ă  la galerie Tschudi Ă  Zuoz, en Suisse 22/12/2011-10/03/2012. - Une seule couleur vous manque et le monde est dĂ©peuplĂ© ? », Texte accompagnant la piĂšce Tout sauf Rouge de Su-Mei Tse 2009 pour l’exposition ci-dessus citĂ©e. [1] Michel Henry, PhĂ©nomĂ©nologie de la vie », PrĂ©tentaine, n° 14/15, Le Vivant », dĂ©cembre 2001, pp. 11-25. [2] Vance Packard, L’Homme remodelĂ©, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1978 ; Paul Ardenne, L’Image corps. Figures de l’humain dans l’art du XX° siĂšcle, Paris, Éditions du regard, 2001 ; Henri Atlan, L’UtĂ©rus artificiel, Paris, Éditions du Seuil, 2005 ; Denis Baron, La Chair mutante. Fabrique d’un posthumain, Paris, Éditions dis voir, 2008 ; Jean Baudrillard, L’Échange impossible, Paris, GalilĂ©e, 1999 ; Jean-Michel Besnier, Demain les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ?, Paris, Hachette, LittĂ©ratures Haute Tension », 2009 ; Bernard Edelman, Ni Chose ni personne. Le corps humain en question, Paris, Hermann Ă©diteurs, Philosophie », 2009 ; JĂ©rĂŽme Goffette, Naissance de l’anthropotechnie, Paris, Vrin, 2006 ; JĂŒrgen Habermas, L’Avenir de la nature humaine. Vers un eugĂ©nisme libĂ©ral ?, Paris, Gallimard, Nrf essais », 2002 ; Donna Haraway, Simians, Cyborgs and Women. The Reinvention of Nature, New York, Routledge, 1991 ; MichaĂ«l Hayat, Arts assistĂ©s par machine et art contemporain. Vers une nouvelle philosophie de l’art, Paris, L’Harmattan, 2002; Thierry Hoquet dir., Mutants », Critique, Tome LXII – n° 709-710, juin-juillet 2206 ; Marc Jimenez dir., La CrĂ©ation artistique face aux nouvelles technologies, Paris, Klincksiek, l’UniversitĂ© des arts », 2006 ; CĂ©line Lafontaine, La SociĂ©tĂ© postmortelle. La Mort, l’individu et le lien social Ă  l’ùre des technosciences, Paris, Éditions du Seuil, 2008 ; Dominique Lecourt, Humain, post-humain. La technique et la vie, Paris, PUF, 2003 ; Louise Poissant et Ernestine Daubner dir., Art et biotechnologies, QuĂ©bec, PUQ, 2005 ; Susan RĂ©mi, Les Utopies posthumaines. Contre-culture, cyberculture, culture du chaos, Sophia-Antipolis, Omniscience, 2005. [3] Tout un chapitre assez dĂ©taillĂ© est consacrĂ© Ă  cette performance dans le catalogue monographique du duo AOO, Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, CQFD, 2012, pp. 240-269. [4] Endosser [
] 1-Mettre sur son dos – revĂȘtir [
] ; 2-Prendre ou accepter la responsabilitĂ© de –assumer, se charger de », Le Petit Robert, 2011. [5] Voir sur ces questions Anne Jeanblanc, dossier spĂ©cial L’homme autorĂ©parable », Le Point, n° 883, aoĂ»t 1989 ; Atta Oloumi et Cristiane Holzey, dossier spĂ©cial RĂ©volution mĂ©dicale L’homme bionique arrive ! », Science et Vie, n° 927, dĂ©cembre 1994 ; Le Monde, Hors-sĂ©rie L’Évolution. Quelle histoire ! », avril-mai 2009. [6] Jean-Yves Nau, La naissance annoncĂ©e des premiers clones humains », Le Monde, 25 mai 2002. [7] Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 268. [8] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », Cahiers de recherche sociologique UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, n° 50, L’art posthumain. L’identitĂ© humaine en dĂ©bat », sous la direction de Magali Uhl, printemps 2011, p. 27. [9] Sur les liens avec les animaux, on pourrait citer presque tout le travail d’AOO, mais par rapport Ă  l’expĂ©rience qui nous intĂ©resse ici voir notamment les Ɠuvres dĂ©crites dans les catalogues monographiques du duo Roadkill Coat avec un texte d’AOO, in Laval-Jeantet & Mangin, Art OrientĂ© objet 1991-2002, op. cit., pp. 160-163 ; Le voyage en Iboga avec un texte d’AOO, in Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., pp. 34-49 ; et La Mazzera le lien, ça pĂšse trois tonnes, Habiter, l’extrĂȘme, ĂȘtre habitĂ© par l’extrĂȘme » avec un texte de StĂ©phane Dumas, ibid., pp. 183-188. [10] Si la plupart des Ă©lĂ©ments Ă©quins ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s par l’organisme de l’artiste, il reste tout de mĂȘme des marqueurs allergiques qui peuvent s’exprimer Ă  tout moment. [11] Marion Laval-Jeantet, Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., pp. 263-264. [12] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », op. cit., p. 28. [13]Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 267. [14] Georges Bataille, L’ExpĂ©rience intĂ©rieure, Paris, Gallimard, Tel », 2004, p. 77. [15] Jean-Marie Brohm, Anthropologie de l’étrange. Énigmes, mystĂšres, rĂ©alitĂ©s insolites, Cabris, Sulliver, Essai », 2010, pp. 119-166. [16] Voir, entre autres, le laboratoire de recherche scientifico-artistique SymbioticA créé Ă  l’UniversitĂ© de Perth en Australie par Oron Catts et Ionat Zurr, The Tissue Culture&Art project TC&A. [17] Jens Hauser, GĂšnes, gĂ©nies, gĂȘnes », L’Art biotech’, TrĂ©zĂ©lan, Filigranes Éditions, 2003, p. 9. [18] Du point de vue de l’esthĂ©tique » nĂ©cessiterait un dĂ©veloppement en soi qui n’est pas l’objet de cet article. Je me permets seulement de souligner qu’il y a expĂ©rience esthĂ©tique – expĂ©rience des sens – dans les Ɠuvres d’AOO, c’est-Ă -dire qu’il y a toujours quelque chose Ă  voir, qu’il y a des rĂ©fĂ©rences Ă  l’histoire de l’art et, surtout, qu’il y a poĂ©sie. [19] Marion Laval-Jeantet, Des artistes immergĂ©s dans des terrains menacĂ©s/menaçants », Veilleurs du monde 2. Art et environnement, Montreuil-Sous-Bois, Éditions CQFD et Centre Culturel Français Blaise-Cendars, 2009. [20] Voir Le voyage en Iboga, 2002-2003, in Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., pp. 34-51 ; voir aussi TombĂ©e dans le Disulba ou le Lit des Visions 2012-2013, créé et montrĂ© dans le cadre de l’exposition Sous influences, arts plastiques et psychotropes, qui a eu lieu Ă  la Maison Rouge Ă  Paris du 15 fĂ©vrier au 19 mai 2013 commissaire de l’exposition Antoine PerpĂšre. [21] PlutĂŽt que tout », entretien avec Art OrientĂ© objet propos recueillis par Sofia Eliza Bouratsis, PlutĂŽt que rien, Montreuil, Centre d’art de la Maison Populaire de Montreuil, 2011, p. 113. [22] Citation tirĂ©e du texte Obsolete body » qui figurait sur le site personnel officiel de Stelarc et qui au moment de l’écriture de ce texte n’y est plus. [23] Julia Reodica, Feel Me, Touch Me the hymNext Project », in sk-interfaces, Exploding Borders – Creating membranes in art, technology and society sous la direction de Jens Hauser, Liverpool, Liverpool University Press, 2008, p. 73. Il s’agit de ma propre traduction de l’anglais. [24] Cette dimension fondamentale de l’intĂ©gration de l’animal vivant dans la performance artistique est mise en Ă©vidence dans l’excellent numĂ©ro AnimalitĂ©s » de la revue Inter. Art Actuel, n° 113, hiver-printemps 2013, notamment dans l’article d’Helge Meyer, Les animaux dans la performance », pp. 6-11. [25] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », op. cit., p. 29. [26] Paul RicƓur, Soi-mĂȘme comme un autre, Paris, Éditions du Seuil, Points essais », 1990, p. 14. [27] Voir EdmĂ©e Mottini-Coulon, Essai d’ontologie spĂ©cifiquement fĂ©minine, Paris, Vrin, 1978, qui conclut que le rapport Ă  autrui fĂ©minin est spĂ©cifique parce que son ĂȘtre est, ontologiquement, ĂȘtre-pour autrui » p. 26. L’auteure part de l’expĂ©rience privilĂ©giĂ©e de la maternitĂ© Ă©prouvĂ©e dans sa premiĂšre manifestation perçue, celle du fƓtus “qui bouge” » p. 51. Elle analyse l’expĂ©rience fĂ©minine d’autrui en s’appuyant sur la conscience du cogito qui s’élargit du fait de l’édification d’un ĂȘtre » au plus profond de soi J’éprouve autrui “avec” moi et moi-mĂȘme tout Ă  la fois, dans une certitude vĂ©cue, puissante, symbiotique et peut-ĂȘtre sympsychique, Ă  supposer la pensĂ©e de l’embryon dĂ©jĂ  rĂ©elle bien qu’inconsciente, Ă©videmment. Cette expĂ©rience d’intĂ©rioritĂ© Ă©largissante m’apporte autrui, c’est-Ă -dire mon semblable et mon autre et mon diffĂ©rent, de l’intĂ©rieur de moi-mĂȘme » p. 59. [28] Communication de l’artiste. [29] Marion Laval-Jeantet, De l’incorporation du sens », op. cit., p. 23. [30] Bruno Bettelheim, Les Blessures symboliques. Essai d’interprĂ©tation des rites d’initiation, Paris, Gallimard, Tel », 1977, p. 55. [31] Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 261. [32] Voir notamment le projet Culture de peaux d’artistes rĂ©alisĂ© par AOO en 1996 aux États-Unis. Ce projet met en Ă©vidence l’éthique des artistes qui consiste Ă  ne se manipuler qu’eux-mĂȘmes ». Pour ce faire ils ont intĂ©grĂ© comme cobayes, par le biais d’un groupe antivivisection, un laboratoire de biotechnologie de pointe et ont ainsi rĂ©alisĂ© la culture de leurs propres peaux comme objets d’art opĂ©ratoires ». Lire Ă  ce sujet le texte de Marion Laval-Jeantet, Les Cultures de peaux d’artistes d’Art OrientĂ© objet », in L’Art biotech’, op. cit., pp. 56-62. [33] Il est dĂ©sormais connu que pour toute culture biotechnologique, de peau ou de viande, il est nĂ©cessaire d’utiliser du sĂ©rum de veau fƓtal, qui doit impĂ©rativement ĂȘtre prĂ©levĂ© sur les vaches qui sont en gestation au moment de l’abattage. Cruelle pratique dont fait Ă©tat Élisabeth Abergel dans son article Animal in vitro ou la vie sans la mort » dans le prĂ©sent numĂ©ro de PrĂ©tentaine. [34] Art OrientĂ© Objet 2001-2011. Laval-Jeantet & Mangin, op. cit., p. 248. [35] Georges Devereux, De l’angoisse Ă  la mĂ©thode dans les sciences du comportement, Paris, Flammarion, 1980. [36] Voir les travaux de Louis-Vincent Thomas, en particulier Fantasmes au quotidien, Paris, Librairie des MĂ©ridiens, 1984 ; Anthropologie des obsessions, Paris, L’Harmattan, 1988, notamment le chapitre 3 L’animal et nos peurs ». [37] Herbert Marcuse, Éros et civilisation, Paris, Les Éditions de Minuit, Arguments », 1963, p. 132. [38] Jean-Marie Brohm, Les Principes de la dialectique, Paris, Les Éditions de la Passion, 2003, p. 18. [39] Voir Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari, Mille plateaux, Paris, Les Éditions de Minuit, 1980. [40] Emmanuel Levinas, De Dieu qui vient Ă  l’idĂ©e, Paris, Vrin, 1992, p. 32. [41] Voir Victoria Ebin, Corps dĂ©corĂ©s, Paris, ChĂȘne, 1979 ; Boris de Rachewiltz, Éros noir. MƓurs sexuelles de l’Afrique de la prĂ©histoire Ă  nos jours, Paris, Terrain Vague, 1993. [42] Chaque pĂ©riode historique invente ses formes corporelles, aussi bien dans le domaine artistique que dans l’ordre des reprĂ©sentations sociales, religieuses, politiques, etc. Voir Nadeije Laneyrie-Dagen, L’Invention du corps. La reprĂ©sentation de l’homme du Moyen Âge Ă  la fin du XIX° siĂšcle, Paris, Flammarion, Histoire », 2006. [43] Gilles Deleuze et Claire Parnet, Dialogues, Paris, Flammarion, Champs », 1996, p. 9. [44] Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari, Mille plateaux, op. cit., p. 285. [45] Intervention de l’artiste lors de la journĂ©e L’humain dĂ©bordĂ©. Incorporations » qui a eu lieu Ă  Paris au Palais de Tokyo le 17 juin 2013 [47] Vladimir JankĂ©lĂ©vitch, Henri Bergson, Paris, PUF, Quadrige-Grands textes », 2011, p. 7.
ObjetQue L On Franchit A Cheval La solution à ce puzzle est constituéÚ de 2 lettres et commence par la lettre D Les solutions pour OBJET QUE L ON FRANCHIT A CHEVAL de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle
Voici la rĂ©ponse Ă  la question de CodyCross - Aussi appelĂ©e Ă©toile filante. Si vous avez besoin d'aide ou avez des questions, laissez votre commentaire ci-dessous. Home Sous Locean Groupe 39 Phase 4 RĂ©pondre Objet que l'on franchit Ă  cheval Objet que l'on franchit Ă  cheval RĂ©pondre Obstacle CodyCross CodyCross est un jeu rĂ©cemment sorti dĂ©veloppĂ© par Fanatee. C’est un jeu de mots croisĂ©s qui contient de nombreux mots amusants, sĂ©parĂ©s en diffĂ©rents mondes et groupes. Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires.
Rendreson cheval plus courageux. Aujourd'hui je vais te parler d'un problĂšme rĂ©curent avec la plupart des chevaux, les objets et les passages "kifonpeur". Je voudrai te rappeler, en prĂ©ambule, qu'un cheval qui a peur des objets, des bruits ou des endroits c'est TOUT A FAIT NORMAL ! 🙂
Une passion quasi gĂ©nĂ©tique ? Tous les samedis, Marie HĂ©lĂšne Poitras franchit les 40 km sĂ©parant sa fille de 8 ans de l’écurie bleu et blanc oĂč tout a commencĂ© pour elle-mĂȘme, au mĂȘme Ăąge. Sa passion pour les chevaux, elle la vit dĂ©sormais Ă  travers les yeux de sa petite qui, comme des milliers d’autres gamines, pratique l’ fil des annĂ©es, Marie HĂ©lĂšne Poitras a touchĂ© Ă  tout la compĂ©tition concours complet, l’entraĂźnement de jeunes cavaliers et mĂȘme le mĂ©tier de cochĂšre. Aujourd’hui, mon thrill, c’est d’accompagner ma fille. En l’espace de deux mois, elle est devenue aussi obsĂ©dĂ©e que moi par le monde des chevaux », tĂ©moigne l’auteure des romans sur l’univers Ă©quin, et . Dans les poney-clubs, Ă©coles d’équitation et autres centres Ă©questres de la province, les femmes et les filles dominent. À Cheval QuĂ©bec, organisme fĂ©dĂ©rĂ© de rĂ©gie de l’activitĂ© Ă©questre, 75 % des quelque 15 000 membres sont de sexe fĂ©minin. Plusieurs facteurs peuvent expliquer un tel engouement, observe Lise Roy, premiĂšre femme Ă  avoir obtenu la certification haute performance en reining et en performance western. Le cheval est trĂšs rĂ©ceptif Ă  l’humain et offre beaucoup d’interaction. Les filles aiment prendre soin de l’autre, donner beaucoup d’amour, et le cheval est l’animal parfait pour ça. »— Marie-Claire Savard Les leçons d’équitation pour enfants se basent justement sur les soins Ă  apporter au cheval, souligne M Savard, qui est propriĂ©taire du Centre Ă©questre des Laurentides. Les fillettes les brossent, les catinent. Pour elles, c’est comme s’occuper d’une pouliche gĂ©ante. »Le besoin de materner ne suffit pas Ă  expliquer le phĂ©nomĂšne, nuance toutefois Marie HĂ©lĂšne Poitras. Je pense que les filles n’ont pas souvent l’occasion d’exercer leur leadership dans leur quotidien, et l’équitation leur fait vivre un sentiment de puissance extraordinaire. Le cheval a l’intelligence de se chercher trĂšs tĂŽt un bon maĂźtre, un leader respectueux. Et les filles sont souvent prĂȘtes Ă  tout donner, elles en rĂȘvent, de leur cheval, nuit et jour ! »Alors qu’elles dominent dans les principales disciplines Ă©questres dressage, saut d’obstacles, concours complet, reining et gymkhana, les femmes prennent aussi part au dĂ©veloppement mĂȘme de l’industrie hippique du QuĂ©bec. Selon les donnĂ©es de Cheval QuĂ©bec, elles reprĂ©sentent 93 % de tous les entraĂźneurs certifiĂ©s et 76 % des propriĂ©taires de centres Ă©questres de la province. Si elles rĂšgnent dans l’équitation de loisir, ainsi qu’aux niveaux rĂ©gional et national du sport, elles sont plus rares que les hommes dans les circuits internationaux, prĂ©cise Lise Roy, aussi entraĂźneuse niveau 1 en Ă©quitation facteurs peuvent expliquer cette situation, dont l’ñge des athlĂštes en moyenne entre 25 et 40 ans qui correspond Ă  la pĂ©riode oĂč les femmes se consacrent gĂ©nĂ©ralement Ă  la formation de leur famille. Les femmes sont aussi fortes que les hommes en sports Ă©questres, mais on est encore portĂ© Ă  donner les meilleurs chevaux aux hommes et Ă  investir davantage dans les athlĂštes masculins », constate M importe le niveau, c’est cette relation de confiance et de complicitĂ©, cette communication sensorielle et intuitive entre un cheval et son cavalier qui rendent le sport si singulier aux yeux de plusieurs. Le cheval, c’est mon coĂ©quipier Ă  part entiĂšre, rappelle Lise Roy. C’est ce que j’apprĂ©cie le plus dans le sport ce n’est pas uniquement mon talent qui est mis Ă  contribution, mais aussi celui de mon cheval et comment je suis en mesure d’aller chercher son plein potentiel. »Monter Ă  cheval fait converger des Ă©motions et des sensations que les cavaliĂšres n’éprouvent pas ailleurs. Il y a de ces moments de grĂące en Ă©quitation oĂč le cavalier a l’impression de ne faire qu’un avec sa monture, comme un sagittaire ou un centaure, illustre Marie HĂ©lĂšne Poitras, qui a fait l’objet du court mĂ©trage documentaire . Je me souviens d’un cheval de course avec lequel j’avais un lien trĂšs fort. Avec lui, je ne faisais que penser et commencer Ă  esquisser la commande d’un dĂ©part au galop que dĂ©jĂ , il s’exĂ©cutait tant il voulait me faire plaisir. Les chevaux sont gĂ©nĂ©reux. Ils donnent tout ce qu’ils ont. »Autre facteur attractif pour plusieurs femmes l’équitation est l’un des rares sports et la seule discipline olympique oĂč l’homme et la femme concourent Ă  Ă©galitĂ©. Le sport exige de la persĂ©vĂ©rance et une dose de tĂ©mĂ©ritĂ©, assure Marie-Gabrielle Bronsard, cavaliĂšre en concours complet. Ça reste essentiel en compĂ©tition, car ça se dĂ©roule rarement exactement comme on le souhaite puisque notre coĂ©quipier est un animal avec des instincts et une comprĂ©hension des choses qui lui sont propres. » Les jeunes cavaliĂšres n’ont pas toujours conscience du danger, reconnaĂźt Marie HĂ©lĂšne Poitras, mais les chutes font aussi partie de l’adĂ©quation. »Toutes acceptent nĂ©anmoins cette part de risque. Les filles font d’excellentes cavaliĂšres, car elles sont souvent persĂ©vĂ©rantes, patientes et perfectionnistes, des qualitĂ©s primordiales dans le sport », atteste Lise Roy.
Ledigital intĂšgre toutes les strates de la sociĂ©tĂ© et le monde Ă©quin n’y fait pas dĂ©faut ». Des plateformes web qui permettent le prĂȘt ou l’échange de matĂ©riel, les sĂ©jours Ă©questres ou encore la participation Ă  l’élevage de cheval en passant par les selles permettant de mesurer le rythme cardiaque du cheval et analyser sa
Le terme “anti-bombe” est utilisĂ© dans le monde du cheval pour dĂ©crire un cheval qui n’a peur de rien ; l’idĂ©e est qu’une bombe pourrait exploser Ă  quelques mĂštres du cheval et qu’il ne broncherait mĂȘme pas. Pour que votre cheval soit Ă  l’épreuve des bombes, il faut lui faire subir un entraĂźnement de dĂ©sensibilisation. La dĂ©sensibilisation consiste Ă  prĂ©senter Ă  votre cheval tout ce dont il peut avoir peur et Ă  l’aider Ă  comprendre pourquoi il ne doit pas avoir peur. Alors, quelles sont les façons de dĂ©sensibiliser votre cheval ? Voici une liste d’exercices de dĂ©sensibilisation que je fais subir Ă  mes chevaux pour les rendre plus rĂ©sistants DĂ©sensibilisez votre cheval Ă  la pression sur ses votre cheval aux objets Ă©trangersDĂ©sensibiliser votre cheval aux objets qui le touchentDĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruitsDĂ©sensibiliser votre cheval aux espaces restreintsDĂ©sensibiliser votre cheval Ă  l’activitĂ© Je trouve que ces catĂ©gories et les techniques que j’utilise pour chacune d’elles finissent par couvrir la plupart des choses dont les chevaux peuvent avoir peur. Il est important de savoir comment manipuler correctement un cheval lors de la dĂ©sensibilisation, car il peut ĂȘtre trĂšs facile d’avoir l’effet inverse sur le cheval. Si un cheval est pressĂ© ou mal prĂ©parĂ©, vous risquez de l’effrayer encore plus qu’avant. J’ai inclus une description des techniques que j’utilise pour chacune de ces dĂ©sensibilisations afin de vous aider Ă  mieux comprendre comment communiquer avec votre cheval dans ces cas-lĂ . Ces techniques ont toutes fonctionnĂ© pour moi avec de nombreux chevaux, mais il est important de se rappeler qu’il existe de nombreuses mĂ©thodes d’entraĂźnement dont on peut s’inspirer et que l’on peut essayer. Si la mienne ne vous convient pas, ne vous inquiĂ©tez pas, il y en a une qui vous conviendra ! DĂ©sensibiliser votre cheval Ă  la pression sur ses membresPourquoi faut-il dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  la pression sur ses membres ?Une technique pour dĂ©sensibiliser un cheval Ă  la pression sur ses membresDĂ©sensibilisez votre cheval aux objets Ă©trangersPourquoi dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets Ă©trangers ?Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets Ă©trangersDĂ©sensibiliser votre cheval aux objets qui le touchentPourquoi faut-il dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets qui le touchent ?Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval aux choses qui le touchentDĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruitsPourquoi vous devriez dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruits ?Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruitsDĂ©sensibilisez votre cheval aux espaces restreintsPourquoi vous devriez dĂ©sensibiliser votre cheval aux espaces restreints ?Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval aux espaces restreintsDĂ©sensibilisez votre cheval Ă  l’activitĂ©Pourquoi faut-il dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  l’activitĂ© ?Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  l’activitĂ©Reconnaissez les choses dont votre cheval a peurCe qu’il faut savoir avant de commencer la dĂ©sensibilisationAssurez-vous que votre cheval respecte votre espace personnelLa dĂ©sensibilisation vous aidera Ă  renforcer votre lien avec votre chevalSuivre le courantNe brusquez pas votre chevalN’oubliez jamais de revenir aux basesLa constance est la clĂ©Restez calme DĂ©sensibiliser votre cheval Ă  la pression sur ses membres Pourquoi faut-il dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  la pression sur ses membres ? Les chevaux peuvent ĂȘtre plus sensibles lorsque des objets touchent leurs jambes, leur tĂȘte et leurs oreilles. Au dĂ©but, les chevaux s’opposent gĂ©nĂ©ralement Ă  toute pression indĂ©sirable exercĂ©e sur ces zones. Cette pression donne au cheval le sentiment d’ĂȘtre piĂ©gĂ©. Si vous prenez le temps de dĂ©sensibiliser ces zones Ă  la pression avant votre entraĂźnement Ă  l’épreuve des bombes, votre cheval sera capable de mieux gĂ©rer les objets effrayants qui touchent ses membres. Il y a d’autres raisons de faire cela que de faciliter votre entraĂźnement anti-bombe. En apprenant Ă  votre cheval Ă  cĂ©der Ă  la pression lorsqu’elle est appliquĂ©e sur ces membres, vous pouvez potentiellement le sauver si jamais il se trouve dans une situation dangereuse. J’ai grandi en pratiquant la chasse au renard, et on insistait toujours sur le fait qu’il ne fallait pas perdre de vue les fils barbelĂ©s dans lesquels les jambes de votre cheval pourraient s’emmĂȘler. Nous discutions souvent de la maniĂšre de gĂ©rer une situation dans laquelle votre cheval pouvait se retrouver coincĂ© de la sorte. Les chevaux ont tendance Ă  paniquer si quelque chose s’enroule autour de leur jambe et les empĂȘche d’avancer. Ils tireront, donneront des coups de pied et se renverseront, ce qui pourrait endommager gravement la jambe. Si vous entraĂźnez votre cheval Ă  cĂ©der Ă  la pression sur sa jambe, il apprendra que s’il sent que quelque chose tire sur sa jambe, il doit s’arrĂȘter, rester calme et ne pas lutter contre la pression. Il en va de mĂȘme pour la tĂȘte du cheval ; si un cheval se coince la tĂȘte entre des panneaux de clĂŽture, il risque de paniquer et de reculer avec ardeur. J’ai entendu parler de chevaux qui se sont cassĂ© le cou de cette façon. Afin d’éviter cela, vous pouvez apprendre Ă  votre cheval Ă  cĂ©der Ă  la pression lorsqu’elle est appliquĂ©e sur le dessus de la tĂȘte. Au lieu de lutter contre le sentiment d’ĂȘtre piĂ©gĂ©, le cheval restera calme et gardera la tĂȘte baissĂ©e. Une technique pour dĂ©sensibiliser un cheval Ă  la pression sur ses membres Avec cette technique, je commence gĂ©nĂ©ralement par dĂ©sensibiliser le cheval Ă  la pression sur sa tĂȘte ; c’est assez simple Ă  faire. Je commence par poser une main sur le crĂąne du cheval, juste derriĂšre ses oreilles, puis, de l’autre main, je saisis la longe prĂšs de la boucle. Tout ce que je fais, c’est d’appliquer une lĂ©gĂšre pression Ă  la fois sur la tĂȘte et sur la longe, comme si je poussais et tirais la tĂȘte du cheval vers le bas. DĂšs que je vois le cheval baisser son nez vers le sol et cĂ©der Ă  la pression, je relĂąche. Au dĂ©but, le cheval voudra s’opposer Ă  la pression et lever la tĂȘte ; dans ce cas, il est important de maintenir la pression jusqu’à ce que vous le voyiez rĂ©agir correctement. TĂŽt ou tard, je peux demander au cheval d’étirer son nez jusqu’au sol. Je peux aussi lui demander de tenir sa tĂȘte plus bas pendant de plus longues pĂ©riodes. Lorsque le cheval a atteint ce niveau, je lance une corde de plomb sur son cou et j’exerce une pression sur la corde. Le cheval rĂ©pondra gĂ©nĂ©ralement correctement la premiĂšre fois en baissant son cou et en restant immobile. Pour dĂ©sensibiliser le cheval Ă  la pression sur ses jambes, je commence par simplement soulever les pieds du cheval. Si le cheval me permet de le faire correctement, je sais que je peux passer Ă  l’étape suivante ; cependant, si le cheval se dĂ©bat lorsque j’essaie de soulever ses pattes, je sais que je vais simplement travailler lĂ -dessus jusqu’à ce que le cheval puisse le faire correctement. Lorsque vous soulevez les pieds de votre cheval, celui-ci rĂ©agit correctement Ă  la pression que vous exercez pour soulever son sabot. Si un cheval s’y oppose, c’est qu’il ne respecte pas encore cette pression. Il est important de travailler sur cette compĂ©tence avant de passer Ă  autre chose. Si vous ne le faites pas, vous sautez une Ă©tape essentielle pour aider votre cheval Ă  comprendre ce qu’on attend de lui. Une fois que le cheval a levĂ© les pieds quand je le lui demande, j’enroule une corde douce autour de sa jambe infĂ©rieure. Certains chevaux peuvent ĂȘtre capricieux mĂȘme avec cette tĂąche, donc assurez-vous que votre cheval peut bien rĂ©pondre Ă  la corde autour de leur jambe avant de continuer. Avec la corde en boucle, je vais exercer une pression sur la corde en tirant doucement. Ce que je veux, c’est que le cheval soulĂšve son sabot et laisse sa jambe ĂȘtre tirĂ©e dans la direction oĂč j’applique la pression. Au dĂ©but, dĂšs que le cheval rĂ©agit en dĂ©plaçant son poids pour soulever la jambe ou en la soulevant de quelques centimĂštres du sol, je relĂąche la pression et rĂ©compense le cheval. Une fois que le cheval est capable de rĂ©pondre rapidement et correctement Ă  la pression de la corde sur les quatre pattes, je garde la corde autour de la jambe infĂ©rieure et je demande au cheval de commencer Ă  marcher. Pendant que le cheval marche, j’applique une pression sur la corde. Le cheval doit s’arrĂȘter et donner sa jambe Ă  la pression. S’il se dĂ©bat un peu, continuez Ă  appliquer la pression tout en demandant au cheval de s’arrĂȘter. De cette façon, il fera la corrĂ©lation entre la pression et l’arrĂȘt. Il s’agit essentiellement d’un entraĂźnement Ă  l’entrave pour votre cheval. Votre cheval apprendra Ă  rester calme et immobile, mĂȘme lorsque la plupart des chevaux se tourneraient vers leur instinct de fuite. DĂ©sensibilisez votre cheval aux objets Ă©trangers Pourquoi dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets Ă©trangers ? Les chevaux peuvent avoir peur des objets Ă©trangers ou des objets qu’ils ne voient pas tout le temps. Il peut s’agir d’une brouette, d’un poulailler, d’un cĂŽne de signalisation ou d’un parapluie. Si votre cheval a peur d’un objet particulier, il va se concentrer sur cet objet plutĂŽt que sur vous et vos ordres. Il pourrait s’effrayer ou s’enfuir, ce qui vous mettrait en danger. En habituant votre cheval Ă  voir de nouvelles choses, vous obtiendrez un cheval plus digne de confiance. Si vous prĂ©voyez de faire des randonnĂ©es ou de traverser des zones rĂ©sidentielles avec des piĂ©tons et des vĂ©hicules, c’est indispensable. Il ne faut pas que votre cheval ait peur des choses et se retrouve accidentellement devant une voiture ou piĂ©tine quelqu’un. J’ai rĂ©cemment emmenĂ© mon POA pour sa premiĂšre promenade en zone rĂ©sidentielle ; nous avons empruntĂ© une route trĂšs frĂ©quentĂ©e pour nous rendre dans un parc. Bien qu’il se soit trĂšs bien dĂ©brouillĂ©, il y avait quelques nouveaux objets qu’il n’avait jamais vus auparavant et qui lui ont vraiment donnĂ© la chair de poule, comme les panneaux de propriĂ©tĂ© et les plaques d’égout. Bien que mon POA soit assez facile Ă  gĂ©rer dans ce genre de situation, certains chevaux peuvent faire des crises de panique Ă  cause de ces objets. En prenant le temps de dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets Ă©trangers, vous l’habituerez Ă  voir de nouvelles choses. TĂŽt ou tard, il se rendra compte qu’il n’a pas besoin de paniquer devant des objets qu’il ne reconnaĂźt pas. Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets Ă©trangers Avec cette technique, je compte toujours sur le travail au sol pour m’aider. J’emmĂšne le cheval vers l’objet Ă©tranger ; le cheval va probablement commencer Ă  s’ébrouer et Ă  vouloir s’arrĂȘter pour fixer l’objet. Si le cheval est confiant pour s’approcher de l’objet, je le laisse faire ; cependant, si le cheval se fige et semble pĂ©trifiĂ©, alors je prends une autre direction. Si vous laissez votre cheval s’arrĂȘter et fixer un objet dont il a peur, il est fort probable qu’il s’énerve davantage. L’objectif est de dĂ©tourner son attention de l’objet et de la reporter sur vous. Vous y parvenez par le travail au sol. Si mon cheval a toujours du mal Ă  se concentrer sur les ordres de base du travail au sol, je commencerai Ă  utiliser des techniques de travail au sol plus avancĂ©es, comme demander des mouvements latĂ©raux. Ces mouvements exigent de votre cheval qu’il s’engage mentalement afin de pouvoir les exĂ©cuter correctement. Ces exercices sont donc parfaits pour obtenir l’attention de votre cheval. Lorsque je fais travailler mon cheval autour de moi, je rapproche progressivement notre zone de travail de l’objet Ă©tranger. À un moment donnĂ©, je commence Ă  faire travailler le cheval avec l’objet Ă©tranger entre moi et le cheval. Cela obligera le cheval Ă  regarder au-delĂ  de l’objet et Ă  se concentrer sur moi. Bien entendu, cela ne peut se faire que si l’objet est suffisamment petit pour ĂȘtre placĂ© entre nous ; cela ne fonctionnera pas si votre cheval est effrayĂ© par un tracteur. Chaque fois que le cheval peut se dĂ©placer honnĂȘtement vers l’objet, il est rĂ©compensĂ©. Dans les jours qui suivent, je continue Ă  faire travailler le cheval avec l’objet pour m’assurer qu’il l’a acceptĂ© et qu’il ne retrouvera pas sa peur. DĂ©sensibiliser votre cheval aux objets qui le touchent Pourquoi faut-il dĂ©sensibiliser votre cheval aux objets qui le touchent ? Certains chevaux peuvent devenir trĂšs nerveux lorsque des objets les touchent. Ils peuvent avoir peur des herbes hautes qui leur frĂŽlent le ventre ou des sangles de selle et des jambes du cavalier qui les heurtent sur les cĂŽtĂ©s. Cela peut s’avĂ©rer dangereux pour le cavalier, car la rĂ©action d’un cheval est gĂ©nĂ©ralement de s’enfuir pour Ă©viter d’ĂȘtre touchĂ©. Cependant, s’il est effrayĂ© par une sangle de selle, il ne pourra pas s’échapper en s’enfuyant. Le cheval fera tout ce qu’il peut pour se dĂ©barrasser de la sangle, et il le fera gĂ©nĂ©ralement dans un Ă©tat d’agitation aveugle. J’ai vu des chevaux s’écraser Ă  travers des clĂŽtures et essayer de grimper par les fenĂȘtres de remorques pour Ă©chapper Ă  ce qui les touche. Si votre cheval a cette peur, c’est dangereux et il faut y remĂ©dier. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut rester calme et cohĂ©rent et ne pas brusquer le cheval. Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval aux choses qui le touchent Dans ma technique, mon objectif est d’abord d’amener le cheval Ă  accepter un sac en plastique, puis une bĂąche, puis la chose qui le fait paniquer, comme une sangle de selle. Je trouve qu’une fois qu’un cheval a appris Ă  accepter qu’une bĂąche le touche, il sera beaucoup plus facile de lui faire accepter d’autres choses. Si le cheval est particuliĂšrement capricieux, je commence simplement par tenir un sac en plastique et le frotter sur le cheval. Si le cheval essaie de s’éloigner du sac, je vais suivre le mouvement et garder le sac sur lui jusqu’à ce qu’il cesse d’essayer de s’en Ă©chapper. Une fois qu’il se dĂ©tend, je relĂąche la pression. Une fois que le cheval a acceptĂ© que je frotte le sac plastique sur son corps, je l’attache au bout d’une cravache. Cela prĂ©sente quelque chose d’un peu plus intimidant. Je rĂ©pĂšte mes Ă©tapes avec le sac maintenant attachĂ© Ă  la cravache. Il est important de frotter le sac sur tout le corps, y compris les jambes, la partie infĂ©rieure du ventre et la croupe, car ces zones ont tendance Ă  ĂȘtre plus sensibles. Le fouet de longe vous permettra de le faire Ă  une distance sĂ»re. Une fois que le cheval a bien acceptĂ© le sac en plastique, je passe Ă  la bĂąche. Encore une fois, c’est la mĂȘme stratĂ©gie. Si le cheval s’éloigne, je vais suivre le mouvement du cheval. Avec la bĂąche, vous pouvez encourager le cheval Ă  marcher dessus aussi. Le cheval peut avoir peur, alors je vais utiliser la technique que j’ai utilisĂ©e pour dĂ©sensibiliser le cheval aux objets Ă©trangers pour y parvenir. Lorsque le cheval restera immobile et me permettra de jeter la bĂąche sur lui et de la frotter, je jetterai ensuite la bĂąche sur la corde Ă  sauter plus prĂšs de la tĂȘte du cheval et lui demanderai de faire un cercle autour de moi. Ce que je veux, c’est que la bĂąche se retourne et touche “accidentellement” le cheval. Cela aidera le cheval Ă  s’habituer Ă  ce que des objets alĂ©atoires touchent son corps. Au dĂ©but, les chevaux vont gĂ©nĂ©ralement paniquer lorsque la bĂąche les touche alors qu’ils sont en mouvement. N’oubliez pas de suivre le mouvement du cheval pour qu’il apprenne que la bĂąche ne va pas lui faire mal. DĂšs qu’il se dĂ©tend, demandez-lui de s’arrĂȘter et fĂ©licitez-le. Il arrive parfois que les chevaux s’effondrent lorsque vous faites cela ; si cela se produit, enlevez la bĂąche de la longe et recommencez depuis le dĂ©but, en frottant et en jetant la bĂąche sur leur corps. Il faudra peut-ĂȘtre quelques allers-retours pour que votre cheval comprenne que c’est le mĂȘme objet qui le touche. Une fois que le cheval peut marcher calmement mĂȘme lorsque la bĂąche le frĂŽle de la longe, il est temps de jeter ce qui causait le problĂšme en premier lieu dans ce cas, les sangles de la selle. Je mets la selle sur le cheval et je prends les sangles avec ma main, les faisant claquer de haut en bas sur le flanc du cheval. Si le cheval s’éloigne, je me dĂ©place avec lui et je continue le mouvement. Quand ils sont d’accord avec cela, je leur demande de travailler en cercle autour de moi au trot. Une fois qu’il peut le faire calmement en faisant claquer les sangles de la selle sur son cĂŽtĂ©, je le laisse se dĂ©tendre. DĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruits Pourquoi vous devriez dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruits ? Si un cheval a peur des bruits forts ou inhabituels, il peut s’emballer ou s’effrayer. Comme l’audition de bruits fait partie de la vie quotidienne, vous serez certainement confrontĂ© Ă  une situation oĂč un cheval n’aime pas un bruit spĂ©cifique. En dĂ©sensibilisant votre cheval au bruit dont il a tendance Ă  avoir peur, vous vous assurez qu’il gĂ©rera correctement la situation la prochaine fois qu’elle se prĂ©sentera. J’ai vu des chevaux s’effrayer au bruit de voitures qui dĂ©marrent, de motos qui passent, de bouteilles d’eau en plastique qui crĂ©pitent, de vestes qui se dĂ©font, de quelqu’un qui Ă©ternue, de tondeuses Ă©lectriques qui bourdonnent, de guitares qui grattent, de tĂ©lĂ©phones qui sonnent, et d’à peu prĂšs tous les autres sons alĂ©atoires auxquels vous pouvez penser. En apprenant comment gĂ©rer votre cheval lorsqu’il a peur d’un certain son, vous serez prĂȘt la prochaine fois que vous rencontrerez quelque chose qui ne lui conviendra pas. Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  certains bruits Je vais utiliser l’exemple d’un cheval effrayĂ© par le ronronnement d’une tondeuse Ă©lectrique pour illustrer ma technique. Je vais m’appuyer sur le travail au sol pour apprendre Ă  mon cheval qu’il ne doit pas avoir peur du bruit de la tondeuse. Je vais mettre en marche une paire de tondeuses Ă©lectriques et le cheval va probablement commencer Ă  s’inquiĂ©ter. Au lieu de laisser le cheval regarder la tondeuse et devenir nerveux, je vais commencer Ă  faire travailler le cheval autour de moi en cercle au trot. Je vais faire bouger les Ă©paules et l’arriĂšre-train frĂ©quemment afin d’attirer l’attention du cheval. TrĂšs vite, le cheval se concentrera davantage sur moi et sur ce que je lui demande de faire plutĂŽt que sur le bruit de la tondeuse. Lorsque je remarque que le cheval commence Ă  se dĂ©tendre, j’éteins la tondeuse et je le rĂ©compense. Une fois que le cheval peut se dĂ©placer calmement avec la tondeuse, je lui demande de rester immobile pendant que le son est Ă©mis. Lorsqu’un cheval reste immobile, il n’a plus besoin d’utiliser son esprit, il est donc plus susceptible de se concentrer sur le son et de s’effrayer Ă  nouveau. Si le cheval sort de l’immobilitĂ©, je lui demande de travailler Ă  nouveau autour de moi jusqu’à ce qu’il se calme. Ensuite, je lui demanderai de se remettre debout. Chaque fois que le cheval sort de l’immobilitĂ©, je lui demande de travailler. Les chevaux n’aiment pas le travail supplĂ©mentaire, donc trĂšs vite ils associeront moins de travail et le fait de rester calme avec le son. DĂ©sensibilisez votre cheval aux espaces restreints Pourquoi vous devriez dĂ©sensibiliser votre cheval aux espaces restreints ? Si votre cheval a tendance Ă  ĂȘtre claustrophobe et Ă  perdre son calme dans les espaces restreints, il est temps de corriger ce problĂšme. Cette peur que ressent votre cheval peut signifier que se retrouver coincĂ© dans un endroit Ă©troit avec votre cheval sera une situation extrĂȘmement dangereuse. Les chevaux peuvent facilement se dĂ©placer 10 fois plus vite qu’un humain, ce qui signifie qu’ils peuvent vous blesser sans mĂȘme s’en rendre compte. Si un cheval a peur des espaces restreints, il risque de fuir les portes Ă©troites, d’ĂȘtre difficile Ă  charger dans une remorque et de faire du grabuge dans un box. Le fait de se trouver dans un espace restreint peut provoquer un stress chez le cheval, ce qui peut lui causer des problĂšmes tant mentaux que physiques. Une technique pour dĂ©sensibiliser votre cheval aux espaces restreints Je vais commencer par les bases. La premiĂšre chose que je ferai pour dĂ©sensibiliser un cheval qui a peur des espaces restreints sera de l’emmener dans une arĂšne oĂč il y aura moins de distractions et oĂč je pourrai installer quelques obstacles. Certains des obstacles que je mettrai en place seront des poteaux parallĂšles les uns aux autres, crĂ©ant un chemin Ă©troit que le cheval pourra emprunter. Je ferai la mĂȘme chose avec deux barils, crĂ©ant ainsi un chemin plus intimidant. J’installerai Ă©galement d’autres obstacles qui n’ont rien Ă  voir avec les espaces Ă©troits, afin d’offrir une pause dans l’effort mental que le cheval doit fournir. Je guiderai le cheval Ă  travers le parcours d’obstacles que j’ai créé, en le fĂ©licitant lorsqu’il franchit chaque obstacle. Lorsque j’arrive aux obstacles qui demandent au cheval de passer par des chemins Ă©troits, je ne vais rien faire de diffĂ©rent ; je vais demander au cheval de passer l’obstacle avec exactement la mĂȘme confiance et la mĂȘme assurance que je lui ai demandĂ© de passer les obstacles sans rapport. En gardant la mĂȘme attitude, votre cheval comprendra qu’il n’y a aucune raison de traiter les obstacles Ă©troits diffĂ©remment des autres. Certains chevaux franchiront ces obstacles sans problĂšme, tandis que d’autres auront besoin d’une main ferme et d’un ton rassurant. Il y a quelques chevaux qui peuvent sauter et refuser de passer par le chemin Ă©troit. Si votre cheval refuse de passer par le passage Ă©troit que forment les poteaux ou les barils, vous devez immĂ©diatement commencer Ă  faire travailler votre cheval autour de vous en cercle au trot. Faites-le travailler de cette façon jusqu’à ce que vous remarquiez un changement positif dans son comportement, puis demandez-lui de franchir Ă  nouveau le passage Ă©troit. S’il fait ne serait-ce qu’un pas dans cette zone, relĂąchez la pression et fĂ©licitez-le. En faisant cela, vous apprenez au cheval qu’un endroit Ă©troit est un lieu de repos aprĂšs un travail difficile. BientĂŽt, votre cheval apprendra que ne pas aller dans la zone tendue signifie plus de travail, ce que la plupart des chevaux ne veulent gĂ©nĂ©ralement pas faire. Cette mĂȘme technique s’applique Ă  toute zone Ă©troite dont votre cheval peut avoir peur, y compris pour monter dans une remorque. En utilisant cette mĂ©thode, vous ne vous contentez pas de forcer votre cheval Ă  s’installer dans un endroit Ă©troit et de le laisser s’en sortir tout seul ; au contraire, vous lui apprenez Ă  comprendre pourquoi il n’a pas Ă  avoir peur ou Ă  ĂȘtre claustrophobe. DĂ©sensibilisez votre cheval Ă  l’activitĂ© Pourquoi faut-il dĂ©sensibiliser votre cheval Ă  l’activitĂ© ? Lorsqu’il y a une augmentation de l’activitĂ©, la plupart des chevaux commencent Ă  monter la garde, Ă  la recherche d’un danger Ă©ventuel. Quand j’utilise le mot activitĂ©, je ne parle pas seulement des parades et des concours hippiques ; certains chevaux peuvent rĂ©
Lesport aujourd’hui est dĂ©sormais centrĂ© sur l’univers du cheval. En effet, le sport Ă©questre regroupe diffĂ©rentes disciplines sportives exploitant les aptitudes athlĂ©tiques et esthĂ©tiques du cheval. Toutes les disciplines existantes feront l’objet de compĂ©titions ou concours sportifs. En France, les cavaliers jouissent d’une
L'Ă©quitation est une discipline qui est devenue un sport au dĂ©but du XXe siĂšcle en Europe. Elle consiste Ă  monter et diriger des chevaux pour le loisir ou en compĂ©titions. Mais avant de monter un cheval, il faut s'occuper de lui, le brosser et le prĂ©parer ! Il faut s'y connaĂźtre un peu pour savoir Ă  quoi servent tous les Ă©lĂ©ments et dans quel ordre les dĂ©veloppe la souplesse, l'endurance et les muscles. C'est un sport complet que l'on peut dĂ©buter dĂšs l'Ăąge de 3 ans. En club, on apprend bien sĂ»r Ă  monter Ă  cheval, d'abord au pas, puis au trot et au galop. Les exercices d'Ă©quitation ont lieu dans un manĂšge intĂ©rieur ou extĂ©rieur et comporte parfois des obstacles. Mais l'enfant apprend aussi Ă  s'occuper de son existe une vingtaine de disciplines comme par exemple la voltige, le dressage et des sports collectifs, comme le un chevalLe "pansage" est la toilette que le cavalier doit faire Ă  son cheval pour entretenir la propretĂ© du poil et des sabots. Pour cela, il est indispensable d'utiliser quelques instruments Cure pieds instrument servant Ă  nettoyer les sabotsBouchon brosse dure servant Ă  enlever la poussiĂšre sur presque tout le instrument servant Ă  dĂ©coller la boue, la poussiĂšre ou la sueur du chevalPour brosser un cheval, il faut faire de larges mouvements circulaires sur le cheval Ă  l'aide de l'Ă©trille toujours dans le sens du poil, puis passer le bouchon afin d'enlever ce qui a Ă©tĂ© dĂ©collĂ© par l'Ă©trille. A l'aide du cure pieds, il faut ensuite enlever les cailloux et la boue des du chevalÉquiper un cheval, ce n'est pas si Ă©vident lorsqu'on n'est pas habituĂ©. Pas de panique, Momes vous explique tout ! Le mors sert Ă  freiner et Ă  diriger le cheval. Il passe Ă  un endroit oĂč il n'y a pas de dent. Filet se glisse sur la tĂȘte du cheval et permet de le contrĂŽler et de l'orienter. Il est souvent dotĂ© d'un mors et d'une muserolle française. Etriers Anneau de fer de chaque cĂŽtĂ© de la selle d'un cheval servant Ă  soutenir les pieds du cavalier Selle se pose sur le dos du cheval pour s'asseoir dessus Tapis de selle pour protĂ©ger le dos du cheval des frottements de la selle RĂȘnes laniĂšre fixĂ©e au mors d'un cheval et servant Ă  le guider. GuĂȘtres Morceau de tissu, de cuir ou d'autre matiĂšre servant Ă  couvrir le bas de la jambe Licol lien que l'on met autour du cou d'un cheval pour l'attacherPosez doucement le tapis sur le dos du cheval en veillant Ă  ce qu’il recouvre bien son garrotPlacez ensuite dessus la selle de l’avant vers l’ le cheval une fois sans trop serrer, puis une deuxiĂšme fois en serrant un peu fois sur la selle, rĂ©glez vos Ă©triers. Pensez pour ce faire Ă  votre sĂ©curitĂ© et au confort du cheval. Avant d’introduire vos pieds, la longueur idĂ©ale est celle oĂč l’étrier rejoint votre cheville.Assurez-vous Ă©galement que le mors ne gĂȘne pas trop la bouche de l’animal, et veillez Ă  bien fixer vos du cavalierMonter Ă  cheval, c'est agrĂ©able mais gare Ă  la boue, aux branches et aux chutes ! Pour Ă©viter les bobos et ĂȘtre le plus Ă  l'aise possible, un Ă©quipement adaptĂ© est indispensable. En voici un aperçu Les alluresLe pas c'est la plus lente des allures, en 4 temps. Le cheval a toujours au moins un sabot au sol. La tĂȘte monte et descend lĂ©gĂšrement. Le trot est une allure cadencĂ©e et rythmique Ă  2 temps. Le Galop est l'allure la plus rapide Ă  4 tempsLes niveaux en Ă©quitationDu galop 1 au galop 9, le parcours d'un cavalier est fait d'Ă©tapes et d'obstacles Ă  franchir. Efforts, patience et amour des chevaux sont les maĂźtres mots pour passer tous ses chaque Ă©tape, la cavalier doit prouver ses capacitĂ©s et rĂ©ussir un examen de plus en plus difficile maĂźtriser les trois allures sur des terrains variĂ©s en maintenant sa vitesse, franchir des obstacles, s'occuper correctement de sa monture et avoir des connaissances thĂ©oriques partir du galop 8, la cavalier peut prĂ©parer ses premiers concours. Le Galop 9 est l'examen final. Il reprend l’ensemble des connaissances et compĂ©tences, et certifie que le cavalier maĂźtrise tous les aspects de l’équitation aprĂšs ?Si l'Ă©quitation devient une vraie passion, sachez qu'il existe de nombreuses professions liĂ©es au cheval. Le choix est vaste palefrenier-soigneur, moniteur, jockey, garde Ă  cheval, cocher, artiste de cirque ou encore cascadeur !
SolutionWord Lanes Objet que l’on franchit Ă  cheval: Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant : Solution Word Lanes. Obstacle; C’était la solution Ă  un indice qui peut apparaĂźtre dans n’importe quel niveau. Si vous avez trouvĂ© votre solution alors je vous recommande de retrouner au sujet Pour cette formation certifiĂ©e, oubliez votre carnet de notes et munissez-vous de vos meilleures bottes. Rangez aussi au vestiaire vos Ă©ventuels talents de cavalier. Ici, c’est vous qui aurez Ă  franchir des obstacles, pas le cheval. L’équicoaching, ou apprentissage du management grĂące aux chevaux, c’est en effet avant tout un travail sur soi, ses Ă©motions, ses postures et sa force de conviction. "Lorsque vous tentez d’établir un contact avec le cheval, il va essayer de sonder qui vous ĂȘtes, en vous mimant, en testant vos rĂ©actions. Qu’importe votre rang hiĂ©rarchique, il ne vous suivra que s’il se sent en confiance", explique Arnaud Camus, Ă  la tĂȘte de Marque et valeurs, sociĂ©tĂ© de conseil spĂ©cialisĂ©e dans le positionnement de marque et la marque employeur qui a dĂ©veloppĂ© une offre de formations au management alternatives, dont l’équicoaching. Pour ce faire, Arnaud Camus s’est alliĂ© Ă  Jean-Paul BĂ©rard, instructeur Ă©questre, et Laurence Flichy, psychologue. Ce programme pĂ©dagogique, dĂ©diĂ© exclusivement Ă  des groupes intra-entreprise de 8 Ă  12 personnes, s’étend sur une journĂ©e dans des lieux emblĂ©matiques du milieu Ă©questre la Grande Ă©curie du chĂąteau de Versailles, le Haras national du pin et le PĂŽle international du cheval de Deauville. Travail sur l'effet miroir Si les formateurs s’adaptent aux problĂ©matiques des entreprises clientes –collaboration en Ă©quipe, leadership, communication, gestion du stress- la mĂ©thode appliquĂ©e reste basĂ©e sur le dĂ©cryptage comportemental de l’animal dans le cadre de mises en situation. "Nous travaillons beaucoup sur l’effet miroir pour comprendre la personnalitĂ© des stagiaires, leur maniĂšre de communiquer avec le cheval ou encore de le diriger. Ce qui sert ensuite Ă  dĂ©celer les compĂ©tences managĂ©riales de chacun mais aussi Ă  en tester de nouvelles. L’idĂ©e Ă©tant de toujours faire le lien avec leur situation professionnelle de maniĂšre Ă  la fois individuelle et collective pour qu’il puisse s’inspirer de ce qu’ils ont appris une fois de retour au bureau." Une mĂ©thode alternative, donc, fondĂ©e sur la comprĂ©hension mutuelle, qui vient de faire l’objet d’un ouvrage, Equicoaching, l’intelligence Ă©motionnelle au cƓur de l’entreprise Ed. Actes Sud. Depuis prĂšs de quatre ans, avec un rythme d'environ 70 sessions par an, Marque et valeurs a aussi bien formĂ© des cadres, des comitĂ©s de direction, des commerciaux que des employĂ©s de tous secteurs. Des valeurs de tolĂ©rance Parmi lesquels, une trentaine de collaborateurs de la sociĂ©tĂ© ST Dupont, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d’objets personnels de luxe briquets, maroquinerie, stylos, etc.. "Cela a apportĂ© une certaine culture dans l’entreprise, affirme Nicolas Melin, DRH de l’ETI qui compte au total 600 salariĂ©s dans le monde. En comitĂ© de direction, il nous arrive rĂ©guliĂšrement de nous rĂ©fĂ©rer Ă  des exercices rĂ©alisĂ©s lors de la formation, comme celui de la bĂąche bleue dans le manĂšge oĂč vous devez convaincre le cheval de mettre les quatre fers dessus. Des phrases telle que "c’est comme faire passer un cheval sur la bĂąche bleue" Ă  propos d'un projet sont d'ailleurs presque passĂ©es dans le langage courant chez nous!", s'amuse le DRH. Lui-mĂȘme a suivi la formation d’équicoaching. "Je me suis rendu compte Ă  quel point la façon dont on pose la voix, notre gestuelle ou encore la force de conviction qu’on peut dĂ©gager sont essentielles dans la communication. Regarder les autres agir autrement dans la mĂȘme situation, permet aussi de mieux les comprendre, d’ĂȘtre plus tolĂ©rant". Lui, a le sentiment de "passer peut-ĂȘtre moins en force depuis". L'Ă©quicoaching, ou comment apprendre Ă  ĂȘtre un peu plus humain, grĂące Ă  l’animal. Tarifs Ă  partir de 800€/jour/personne Informations pratiques >>LIRE - Management formez-vous comme Ă  l’armĂ©e - Quand le poker vous transforme en as du management - SalariĂ©s, affirmez votre leadership grĂące au théùtre - Les 7 leçons d’un commandant de bord pour bien piloter une entreprise Prendreun sac plastique pour mettre le linge sale peut ĂȘtre une bonne idĂ©e. En hiver, un bonnet lĂ©ger Ă  mettre sous la bombe aide Ă  se protĂ©ger du froid. Pour finir, une petite brosse et un cure-pieds sont suffisants pour s’occuper d’un cheval avant et aprĂšs une journĂ©e de randonnĂ©e. Cet engin que l’on surnomme la Jamais contente est une voiture Ă©lectrique conçue et pilotĂ©e par le Belge Camille Jenatzy 1868-1913. Elle fut la premiĂšre automobile Ă  franchir le cap des 100 kilomĂštres/heure, en 1899. Durant la fin du XIXe siĂšcle, des travaux sont menĂ©s pour identifier la meilleure solution de propulsion des rĂ©centes automobiles. Certains croyaient plus Ă  la propulsion Ă©lectrique qu’au pĂ©trole. C’était le cas de Camille Jenatzy. Fils d’un fabricant de produits en caoutchouc, cet ingĂ©nieur de formation s’intĂ©resse trĂšs tĂŽt Ă  la propulsion automobile Ă©lectrique. Avec son entreprise la Compagnie GĂ©nĂ©rale des Transports Automobiles », il entreprend mĂȘme de fabriquer des fiacres et utilitaires Ă©lectriques pour Paris. Voulant prouver la supĂ©rioritĂ© de l’électricitĂ© sur le moteur Ă  explosion, il a voulu crĂ©er un engin capable de dĂ©passer le record de vitesse. Pour le piloter, aucun souci. Camille est aussi un pilote rĂ©putĂ© pour ses exploits que la presse anglaise a mĂȘme surnommĂ© le Diable rouge » Ă  cause de sa barbe rousse. Dans cette optique dĂ©monstrative, mais aussi commerciale, Jenatzy dessine et commande Ă  un carrossier prestigieux de Levallois-Perret J Rothschild & Fils la fabrication d’un prototype. Capture d’écran du prototype © RMN – ChĂąteau de CompiĂšgne Créée spĂ©cialement pour la course, cette auto a une allure bien singuliĂšre. Elle ressemble Ă  une sorte de torpille en aluminium et tungstĂšne de presque 4 mĂštres de long pour un poids de 1,5 tonne. Elle est dotĂ©e de deux moteurs Ă©lectriques de marque Postel-Vianay de 25 kW chacun, placĂ©s derriĂšre les deux roues arriĂšre, qui offrent une puissance d’un peu moins de 70 chevaux. Cette conception innovante est Ă  la recherche d’aĂ©rodynamisme engin montĂ© sur roues de taille Ă©gale des pneus Michelin conçus sur mesure !, une carrosserie allĂ©gĂ©e grĂące Ă  l’aluminium, une manette de direction et un accĂ©lĂ©rateur manuel Ă  la place des freins et du volant. Une fois construite, la torpille se lance dans la bataille de vitesse. À ce moment-lĂ , la propulsion Ă©lectrique domine le record des voitures Ă  pĂ©trole n’était que de 62 km/h avec un premier record Ă©tabli Ă  70 km/h par le comte Gaston de Chasseloup-Laubat avec sa voiture Ă©lectrique de 36 chevaux, le torpilleur de Jentaud ». Le comte et Jenatzy s’affrontent, chacun pour pulvĂ©riser le record de l’autre. DĂ©sireux de battre le dernier record dĂ©tenu par Chasseloup-Laubat, qui Ă©tait de 92,78 km/h, la Jamais contente s’élance donc le 29 avril 1899 sur une route d’AchĂšres dans les Yvelines, dans le cadre d’une compĂ©tition organisĂ©e par France automobile. La voiture Ă©lectrique pulvĂ©rise le record en atteignant 105,98 km/h. C’est le premier vĂ©hicule de l’histoire Ă  avoir franchi la barre des 100 km/h ! Jenatzy et son Ă©pouse lors de la parade pour la cĂ©lĂ©bration du record en 1899 © WikipĂ©dia Ainsi durant la pĂ©riode de 1898 Ă  1902, les voitures les plus rapides Ă©taient Ă©lectriques, dĂ©montrant sa capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer une grande puissance en un court instant. En outre, les automobiles Ă©lectriques prĂ©sentaient Ă©galement d’autres qualitĂ©s non nĂ©gligeables silencieuses, faciles Ă  conduire, plus confortables et plus propres que les voitures Ă  pĂ©trole. Mais malheureusement, la voiture Ă©lectrique n’a pas survĂ©cu Ă  la concurrence thermique car trop lourde, trop complexe, trop peu d’autonomie et trop longue Ă  recharger les batteries de l’époque limitant trop les performances. La technologie et l’ingĂ©niositĂ© humaine Ă©voluant vite, la technologie Ă©lectrique a Ă©tĂ© balayĂ©e par les machines Ă  vapeur puis par les moteurs thermiques ou Ă  combustion, alimentĂ©s par un carburant d’origine fossile. Pour le plus grand plaisir des producteurs de pĂ©trole, dĂšs les annĂ©es 1920, la voiture Ă  essence s’est imposĂ©e sur le marchĂ©. Jenatzy ne conservera son record du monde que 3 ans. Le 13 avril 1902 Ă  Nice, LĂ©on Serpollet franchit la barre des 120 km/h Ă  bord de son automobile Ă  vapeur, l’ƒuf de PĂąques. Ce n’est que 100 ans plus tard, avec l’urgence climatique et la dĂ©pendance aux coĂ»ts du pĂ©trole augmentant, que les constructeurs se sont tournĂ©s une nouvelle fois vers l’électrique. D’ailleurs, pourquoi avoir choisi ce nom, la jamais contente ? Il existe plusieurs suppositions, mais aucune certitude. Il peut soit s’agir d’un qualificatif du vĂ©hicule qui pouvait se montrer capricieux Ă  fonctionner correctement, soit s’agir de Jenatzy lui-mĂȘme, jamais content, qui voulait toujours faire mieux et battre les records. Soit enfin, en rĂ©fĂ©rence au caractĂšre de sa femme. Aujourd’hui, la Jamais contente est l’une des piĂšces phares du MusĂ©e de la voiture de CompiĂšgne. Sources Automobile – Ralph Stein – Flammarion 1964 – p100 ChĂąteau de CompiĂšgne Automobile Ă©lectrique la Jamais contente Model-sport/blog – La Jamais contente – avril 2014 La belle batterie – La voiture Ă©lectrique en histoire, la Jamais contente – dĂ©cembre 2020 WikipĂ©dia Camille Jenatzy + LĂ©on Serpollet l’automobile – Alex Renault – La Jamais contente – avril 2018 Cultea – La “Jamais contente” retour sur cette prouesse automobile – Jules Chancel – Mars 2021 Retrouvezle test de Barbie Et Le Cheval Magique sur GBA du 10/01/2006. Comme presque toutes les jeunes filles du XXIĂšme siĂšcle, Barbie a cessĂ© de jouer Ă  la poupĂ©e pour se mettre aux jeux
Le sport aujourd’hui est dĂ©sormais centrĂ© sur l’univers du cheval. En effet, le sport Ă©questre regroupe diffĂ©rentes disciplines sportives exploitant les aptitudes athlĂ©tiques et esthĂ©tiques du cheval. Toutes les disciplines existantes feront l’objet de compĂ©titions ou concours sportifs. En France, les cavaliers jouissent d’une formation rĂ©alisĂ©e par de meilleurs enseignants sortant des centres Ă©questres homologuĂ©s par la FFE et les poney-clubs. Conseil pour se prĂ©parer au concours et compĂ©titions Ă©questres En premier lieu, il faut savoir consacrer plus de temps Ă  maĂźtriser l’univers du cheval et les diffĂ©rents sports qui vont avec avant de choisir une spĂ©cialisation. En second, vous devez avoir Ă  disposition un cheval obtenu soit via une licence ou un achat, vous former en ligne et physique par voie initiale ou en mode continue dans le cadre de l’équitation, choisir sa spĂ©cialisation, accomplir toutes les Ă©tapes nĂ©cessaires afin d’obtenir. En troisiĂšme lieu, il existe Ă©galement d’autres critĂšres subjectifs et objectifs Ă  prendre en compte. À ce titre, le cavalier doit disposer d’une licence d’adhĂ©rent Ă  un club, une licence de compĂ©tition et diffĂ©rents galops. En quatriĂšme lieu, veuillez comprendre au prĂ©alable vos potentiels et dĂ©fauts en situation rĂ©elle, gagner en expĂ©rience, comparer vos exploits par rapport aux autres adversaires redoutables, disposer d’un atout unique au cheval, ĂȘtre dĂ©terminĂ© et toujours se doter d’un esprit compĂ©titif. En dernier lieu, lorsque vous ĂȘtes fin prĂȘte pour concourir Ă  diffĂ©rentes compĂ©titions Ă©questres, vous devez trouver une compĂ©tition parmi les listes disponibles sur ou depuis votre centre Ă©questre, procĂ©der Ă  une inscription et vous y engager. Sur ce, vous devez dĂ©finir la compĂ©tition, la catĂ©gorie, la localisation, le club organisateur. Il faut observer la date d’inscription et de clĂŽture du concours, les frais de concours. Il faut Ă©galement disposer d’un compte candidat, d’un numĂ©ro d’inscription, etc. Conseil pour choisir ses disciplines Ă©questres En effet, le sport aujourd’hui est fonction de nombreux paramĂštres. Pour commencer, vous devez comprendre la diffĂ©rence entre les diffĂ©rentes pratiques endurantes, faciles, difficiles, rares, etc.. Notamment, l’attelage de tradition, le Doma vaquera, l’Equitation Camargue, l’Oulak, le Polo, le Polocrosse, la RandonnĂ©e Ă©questre, le RodĂ©o Chilien, le Voltige cosaque, les sports gĂ©rĂ©s par la FEI, les sports gĂ©rĂ©s par la FFE, les sports internationaux Ă©questres, les sports olympiques ou autres. Ensuite, vous devez prendre en compte les affinitĂ©s particuliĂšres, le calendrier, le centre Ă©questre, les installations Ă  dispositions, la monture, etc. Puis, vous devez tout comprendre, vous prĂ©parer pendant un certain temps et vous progresser ainsi que demeurer polyvalent avant de vous spĂ©cialiser. Les diffĂ©rentes disciplines Ă©questres Il existe diffĂ©rentes 5 variantes de la discipline Ă©questre qui faisant partie intĂ©grante du sport aujourd’hui. En premier lieu, les sports olympiques font rĂ©unir le CCE, le CSO et le dressage. En effet, le CCE ou concours complet d’équitation est un concours complet en extĂ©rieur s’applique avec un cheval et sur poney. Celui-ci exige au cavalier d’enchainer 3 tests diffĂ©rents sur le mĂȘme cheval. Le CSO ou concours de saut d’obstacles est un sport olympique sur lequel le cavalier et sa monture doit franchir des barres d’obstacles mobiles. Ici, l’objectif est de pouvoir prouver diffĂ©rentes qualitĂ©s des chevaux et leur respect sur l’obstacle. En revanche, le dressage consiste Ă  dĂ©montrer la parfaite maitrise de la communication avec son cheval. Celui se dĂ©roule gĂ©nĂ©ralement sur un terrain plat et dĂ©limitĂ© mesurant 60 mĂštres sur 2 mĂštres. En second lieu, les sports internationaux Ă©questres intĂšgrent l’attelage, l’épreuve d’endurance, le Horse -ball, le para-dressage, le Reining et la voltige en cercle. En troisiĂšme lieu, les sports gĂ©rĂ©s par la FEI consistent en des disciplines collectives Ă  la Française depuis le dĂ©but des annĂ©es 1971. Il s’agit d’un sport fusionnant le basket et le rugby qui faisant intervenir 2 Ă©quipes de 6 cavaliers avec 2 remplaçants. En quatriĂšme lieu, les sports gĂ©rĂ©s par la FFE regroupent de nombreuses disciplines classiques, des disciplines de cours ainsi que celles culturelles et traditionnelles telles que l’Amazone, l’archerie Ă©questre, le cheval de chasse, l’équitation islandaise, l’équitation de travail et tradition, le Ski joĂ«ring, etc.. En dernier lieu, les autres sports comprennent l’attelage de tradition, le Doma vaquera, l’Equitation Camargue, l’Oulak, le Polo, le Polocrosse, la RandonnĂ©e Ă©questre, le RodĂ©o Chilien et le Voltige cosaque
 Les avantages de se prĂ©parer ou concourir aux compĂ©titions Ă©questres DĂ©jĂ , toutes les disciplines existantes font l’objet de concours et compĂ©titions. Sachez que les 3 disciplines telles que le concours d’équitation, le dressage et le saut d’obstacles appartenant dans le sport Ă©questre font partie du sport olympique. Ensuite, elles font partie intĂ©grante du sport aujourd’hui les plus pratiquĂ©es. En France, les cavaliers jouissent d’une formation rĂ©alisĂ©e par de meilleurs enseignants sortant des centres Ă©questres homologuĂ©s par la FFE et les poney-clubs. La FFE propose diffĂ©rents circuits de compĂ©tition super as et tournĂ©e des as poney pour permettre aux jeunes cavaliers de maitriser diffĂ©rentes activitĂ©s sportives nationales ou internationales s’y rapportant
 Puis, pour pouvoir espĂ©rer une rĂ©ussite dans le cadre des diffĂ©rentes disciplines sportives, il faut bien se prĂ©parer et savoir tout donner.
LesfossĂ©s 8c ses haies que l'on fait franchir Ă  un Cheval , pour la premiĂšre fois, doivent ĂȘtre d'une hauteur mĂ©diocre. Vous l'augmenterez dans la 1 fuite peu-Ă -peu. Accoutumez insensiblement votre Cheval Ă  approcher de toutes les choses que vous voulez qu'il franchisse, Ă  les regarder de sang-froid,- & Ă  les franchir, ni lentement , ni avec prĂ©cipitation. Lorsqu'il sautera bien
Voici toutes les solution Objet que l'on franchit Ă  cheval. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. Nous partageons toutes les rĂ©ponses pour ce jeu ci-dessous. La derniĂšre fonctionnalitĂ© de Codycross est que vous pouvez rĂ©ellement synchroniser votre jeu et y jouer Ă  partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont donnĂ©es par les dĂ©veloppeurs. Cette page contient des rĂ©ponses Ă  un puzzle Objet que l'on franchit Ă  cheval. Objet que l'on franchit Ă  cheval La solution Ă  ce niveau obstacle Revenir Ă  la liste des niveauxLoading comments...please wait... Solutions Codycross pour d'autres langues
Lesallures du cheval. Les ‘allures’ font rĂ©fĂ©rence aux diffĂ©rentes maniĂšres que le cheval adoptera pour se dĂ©placer et, par extension, l’ordre dans lequel il va successivement poser ses membres sur le sol. Hormis les allures naturelles instinctives que le cheval pratique en libertĂ© (le pas, le trot et le galop), il existe Ă©galement des allures artificielles (le passage, le Temps de lecture 13 minutes L’IoT Internet of Things en français Internet des Objets ConnectĂ©s a connu un fort dĂ©veloppement ces derniĂšres annĂ©es dans tous les domaines, y compris dans celui de l’équitation. A travers des objets connectĂ©s Ă  vos appareils Ă©lectroniques smartphone, tablette, ordinateur, vous pouvez collecter et analyser des donnĂ©es importantes sur vous et votre cheval, qu’il s’agisse de santĂ© ou de performance. Aujourd’hui il est difficile de passer Ă  cĂŽtĂ© de ces nouveaux objets qui envahissent peu Ă  peu le marchĂ© de l’équipement Ă©questre. Alors pour ĂȘtre Ă  la page des nouvelles technologies autour du cheval, voici pour vous les objets connectĂ©s du milieu Ă©quin Ă  connaĂźtre. Arioneo Arioneo est une sociĂ©tĂ© qui s’est justement spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©veloppement et la commercialisation d’objets connectĂ©s pour chevaux. Le but est d’offrir une technologie d’analyse de la performance et de la santĂ© des chevaux. Arioneo a dĂ©jĂ  lancĂ© Orscana, son premier capteur connectĂ© pour le suivi du cheval au repos ou dans les transports. FixĂ© sous la couverture, Orscana analyse l’activitĂ© du cheval nuit et jour, surveille la tempĂ©rature sous la couverture et vous conseille sur le type de la couverture Ă  utiliser en fonction des prĂ©visions mĂ©tĂ©o. Pour cela, le capteur prend en compte l’humiditĂ©, la tempĂ©rature et analyse les mouvements de l’équidĂ©. Il est compatible avec toutes les couvertures, rĂ©siste au poids du cheval et prĂ©sente une capacitĂ© de stockage ainsi qu’une une autonomie robuste pour un produit de sa catĂ©gorie. Les donnĂ©es peuvent ĂȘtre collectĂ©es Ă  une distance de 30 mĂštres maximum grĂące Ă  la technologie Bluetooth, rĂ©cupĂ©rables sur l’application Arioneo qui vous permet de partager les informations liĂ©es Ă  votre cheval Ă  vos contacts. Arioneo n’oublie pas non plus la partie activitĂ© physique des chevaux, c’est pour cela que la marque a conçu EquimĂštre en partenariat avec France Galop. Il s’agit d’un capteur connectĂ© fixĂ© Ă  la sangle qui analyse en temps rĂ©el l’activitĂ© physique et physiologique des chevaux de course pendant leurs entraĂźnements. Il a Ă©tĂ© pensĂ© de façon Ă  se fondre au quotidien des professionnels du milieu des courses et rĂ©colte les donnĂ©es relatives Ă  la frĂ©quence cardiaque, la vitesse, la distance parcourue, l’amplitude des foulĂ©es, la cadence et la rĂ©gularitĂ© du cheval. L’application dĂ©diĂ©e EquimĂštre est un rĂ©el outil de travail pour les entraĂźneurs de chevaux de courses qui y retrouvent toutes les informations relatives Ă  leurs chevaux Be Connected Fouganza – Decathlon GrĂące Ă  la recherche constante en Recherche & DĂ©veloppement de DĂ©cathlon, la marque Fouganza propose dĂ©sormais une rĂ©elle innovation technique le capteur Be Connected. GlissĂ© dans une pochette sur un protĂšge-Ă©paule prĂ©vu Ă  cet effet, le capteur vous permet de savoir si votre cheval a trop chaud ou trop froid sous sa couverture et vous aide ainsi Ă  choisir la couverture adaptĂ©e Ă  la tempĂ©rature. Le Be Connected collecte les donnĂ©es de tempĂ©rature et d’humiditĂ© entre la couverture et votre cheval et vous les transmet par Bluetooth grĂące Ă  une application mobile dĂ©diĂ©e et gratuite. Les paramĂštres renseignĂ©s sur votre cheval tondu, poil d’hiver, poil d’été  et l’humiditĂ© extĂ©rieure permettent, entre autre, d’adapter sa zone de confort » et de dĂ©terminer les seuils de chaud/froid Ă  ne pas dĂ©passer. Vous recevez une alerte sur votre tĂ©lĂ©phone Ă  chaque fois que les seuils sont dĂ©passĂ©s. Cependant, la relĂšve de donnĂ©es par votre smartphone ne se fait que lorsque vous ĂȘtes Ă  proximitĂ© du cheval 30m sans obstacle. La batterie du capteur fonctionne avec une pile et vous offre environ 6 mois d’autonomie et sa mĂ©moire peut enregistrer jusqu’à 10 jours de donnĂ©es. Blue Intelligence La Buvette, la marque spĂ©cialiste de l’abreuvement, a Ă©galement lancĂ© son produit connectĂ© Blue Intelligence, destinĂ© aux entraĂźneurs, cavaliers et Ă©leveurs de chevaux de course ou de sport. PrimĂ© au Salon du Cheval de Paris 2015 du TrophĂ©e de l’Innovation Coup de CƓur Cheval Pratique », Blue Intelligence permet de surveiller la consommation d’eau des chevaux et d’ĂȘtre alertĂ© en cas de comportement d’abreuvage anormal pour prĂ©venir les problĂšmes de santĂ©, le tout, de maniĂšre automatisĂ©e et centralisĂ©e. Pratique, le systĂšme Blue Intelligence peut s’adapter aux abreuvoirs dĂ©jĂ  installĂ©s si ces derniers sont Ă  tubes ou Ă  palette. Le dispositif contient Ă©galement un boitier de gestion qui gĂšre jusqu’à 5 abreuvoirs, une station mĂ©tĂ©o ainsi qu’un logiciel Blue Intelligenceℱ installĂ© sur une tablette-PC qui vous est fournie. GrĂące Ă  cela, vous pouvez gĂ©rer Ă  distance l’accĂšs Ă  l’eau de chaque cheval, en ayant la possibilitĂ© de paramĂ©trer la quantitĂ© d’eau maximum dans un temps donnĂ©, fonction utile pour Ă©viter une consommation d’eau trop importante avant un entrainement par exemple. Le logiciel intĂšgre Ă©galement un agenda oĂč vous pouvez noter tous les Ă©vĂšnements quotidiens de l’écurie, comme les sorties des chevaux ou les rendez-vous importants. En termes de surveillance, vous avez donc accĂšs Ă  la consommation d’eau en temps rĂ©el de vos chevaux, Ă  leur comportement d’abreuvement, Ă  l’historique de la consommation et aux conditions climatiques. Si Blue Intelligence dĂ©tecte une consommation anormale ou une anomalie, vous en serez avisĂ© sur le logiciel mais Ă©galement sur l’abreuvoir directement grĂące Ă  un voyant lumineux. CWD iJump Parce que la selle aussi peut devenir connectĂ©e, CWD, sellier connu et reconnu, a lancĂ© iJump, la premiĂšre selle connectĂ©e, afin d’offrir au cavalier les donnĂ©es associĂ©es Ă  ses sensations. GrĂące Ă  4 annĂ©es de recherche et 1,2 millions d’euros investis, la iJump analyse votre vitesse en m/minute, votre rĂ©gularitĂ© foulĂ©es croissantes, dĂ©croissantes ou constantes, votre symĂ©trie, Ă  l’abord des obstacles notamment, vos abords analyse des 3 derniĂšres foulĂ©es avant l’obstacle et la qualitĂ© de vos reprises grĂące Ă  un dĂ©compte du nombre de foulĂ©es nĂ©cessaire pour retrouver l’équilibre. L’utilisation de la partie connectĂ©e est simple il suffit de tĂ©lĂ©charger l’application iJump et de synchroniser sa selle et son smartphone. L’application permet de personnaliser les performances des diffĂ©rents chevaux et cavaliers qui utilisent la selle, vous pouvez y retrouver des conseils d’entraĂźnement en plus des analyses de vos parcours. CWD a placĂ© son capteur dans le pommeau de la selle afin de mesurer le plus prĂ©cisĂ©ment possible la locomotion du cheval et c’est le boitier placĂ© dans le troussequin qui assure la transmission Bluetooth. L’autonomie du capteur est assurĂ©e par un panneau solaire grĂące auquel vous bĂ©nĂ©ficiez de huit heures d’utilisation et quatre semaines d’autonomie en veille. La CWD iJump est aujourd’hui disponible Ă  la location en France mais pas encore Ă  la vente. Equisense La marque Equisense a quant Ă  elle choisi de lancer son capteur connectĂ© l’Equisense Motion » pour permettre aux cavaliers de suivre leurs progrĂšs, d’analyser leurs sĂ©ances et de mettre des chiffres sur leurs sensations. PlacĂ© sur votre sangle grĂące Ă  une attache en cuir, L’Equisense Motion rĂ©cupĂšre les informations relatives Ă  votre symĂ©trie, votre cadence, le rebond de votre cheval, la rĂ©partition de votre sĂ©ance, le nombre de transition, 
 Le capteur est synchronisĂ© par connexion Bluetooth Ă  votre tĂ©lĂ©phone et les informations se centralisent sur l’application dĂ©diĂ©e Equisense, gratuite. Le fait d’analyser ses sĂ©ances avec l’Equisense motion vous permet de progresser, de pouvoir travailler en autonomie et mĂȘme d’anticiper d’éventuelles anomalies relatives Ă  votre Ă©quidĂ©. La technologie Equisense est dĂ©veloppĂ©e- par des experts qu’ils soient scientifiques, vĂ©tĂ©rinaires ou entraĂźneurs afin de vous proposer une amĂ©lioration continue des capacitĂ©s du capteur. Si l’achat du pack Equisense contient une attache adaptable Ă  toutes les sangles, la marque a dĂ©veloppĂ© des partenariats avec GBS Sellier et Kentucky, entre autres, afin de proposer des sangles et des bavettes design qui peuvent intĂ©grer directement le capteur. L’Equisense motion est de plus en plus utilisĂ© et reconnu dans le milieu Ă©questre. HorseCom Horsecom est la marque qui a su mĂȘler l’IOT Ă  l’équitation en musique. Pour cela, elle a lancĂ© un bonnet audio pour votre cheval, connectĂ© Ă  une oreillette et Ă  votre tĂ©lĂ©phone par Bluetooth l’application HorseCom Ă©tant nĂ©cessaire, afin de partager la musique avec votre cheval et de lui parler directement. A l’entraĂźnement comme Ă  l’attache, la musique aide Ă  la concentration, le bien-ĂȘtre et la performance de votre Ă©quidĂ©. Le bonnet HorseCom a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par un comitĂ© scientifique afin de dĂ©terminer le volume et les frĂ©quences adĂ©quates pour proposer un son adaptĂ© et respectueux de l’audition des chevaux. Le volume sonore est donc bridĂ©, le rĂ©cepteur Bluetooth a Ă©tĂ© travaillĂ© de façon Ă  ce qu’il soit lĂ©ger et le bonnet a Ă©tĂ© conçu avec une maille haut de gamme et anti-ondes pour garantir le maximum de confort au cheval. L’oreillette quant Ă  elle est faite pour se fixer Ă  tous les types de casques et laisse l’une de vos oreilles libre afin de rester vigilant et attentif aux bruits extĂ©rieurs. Egalement connectĂ©e Ă  votre tĂ©lĂ©phone, elle vous permet d’écouter de la musique, de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone mais aussi de communiquer avec votre cheval grĂące au micro intĂ©grĂ©. Plus besoin de sortir votre tĂ©lĂ©phone pour cela, les commandes y sont intĂ©grĂ©es et restent donc Ă  portĂ©e de main. L’application vous propose une bibliothĂšque de contenus musicaux travaillĂ©s par des compositeurs accompagnĂ©s par un comitĂ© scientifique et pĂ©dagogique et vous donne accĂšs Ă  une banque de programme d’entraĂźnements pour vous aider Ă  progresser. Kavale by Kephyre Elu TrophĂ©e de l’Innovation 2017 par le public du Salon du Cheval de Paris 2017, Kephyre est l’objet connectĂ© au service de votre sĂ©curitĂ© et celle de votre cheval grĂące au capteur Kavale ». A cheval, Kavale vous permet de gĂ©rer les chutes lorsque vous montez seul oĂč que vous partez en extĂ©rieur. Le principe de fonctionnement est simple, une fois Ă  cheval, reliez-vous au capteur via le cordon de sĂ©curitĂ© fixĂ© par un aimant Ă  son boitier, lui-mĂȘme sur le troussequin de la selle ou attachĂ© au collier de chasse. En cas de chute, l’aimant se dĂ©solidarise du boitier ce qui permet Ă  vos proches de recevoir une alerte comportant les coordonnĂ©es de la chute et qui suit le mouvement de votre cheval dans le cas oĂč il prendrait la fuite, pour le retrouver facilement. Une application mobile dĂ©diĂ©e vous permet d’enregistrer les contacts Ă  prĂ©venir en cas d’urgence et de dĂ©terminer un temps de sĂ©curitĂ© avant d’envoyer une alerte. GrĂące au mode balade » de l’application, vous ĂȘtre en mesure d’ĂȘtre gĂ©olocalisĂ© en temps rĂ©el. Le capteur Kavale peut Ă©galement ĂȘtre utile au prĂ©, lorsque vous laisser votre cheval sans surveillance. FixĂ© au cheval grĂące Ă  des attaches pratiques, ergonomiques et pensĂ©es par des professionnels du milieu Ă©quin et des vĂ©tĂ©rinaires, le capteur vous prĂ©viendra via le mode surveillance » de l’application si votre cheval franchit sa zone de clĂŽture ou qu’il reste anormalement immobile. Kavale by Kephire vous permet donc d’ĂȘtre serein quand vous laissez votre cheval et rassure vos proches quand vous ĂȘtes Ă  cheval. Le pack est actuellement en prĂ©vente et les premiers kits devraient ĂȘtre livrĂ©s pour l’automne 2018. Seaver Avec la volontĂ© de dĂ©velopper les objets connectĂ©s du milieu Ă©questre, Seaver s’illustre aujourd’hui avec ses sangles connectĂ©es qui permettent de suivre la condition physique et l’état de santĂ© de son cheval Ă  l’entraĂźnement comme en concours. Que vous penchiez pour la sangle- courte, anatomique, bavette ou simplement le protĂšge sangle qui s’adapte Ă  votre sangle actuelle, de nombreuses fonctionnalitĂ©s s’offrent Ă  vous. Vous pouvez notamment Ă©tudier la prĂ©cision mĂ©dicale du rythme cardiaque de votre cheval, le nombre de calories brĂ»lĂ©es, les intervalles d’intensitĂ© et ainsi savoir quand vous rentrez dans une zone de surentraĂźnement. Lors du travail sur le plat, obtenez les informations relatives Ă  la symĂ©trie, la cadence, le rebond et le temps que vous passez Ă  chaque main et chaque allure. A l’obstacle, Seaver vous permettra de connaĂźtre les hauteurs, paraboles et angles des sauts et pourra mĂȘme compter vos foulĂ©es. Enfin, sur le cross et en extĂ©rieur, vous aurez votre vitesse maximum et moyenne ainsi que les tracĂ©s de vos parcours. L’application mobile liĂ©e au capteur par Bluetooth vous donne accĂšs au calendrier d’entraĂźnement de chacun de vos chevaux pour Ă©valuer leur progression et vous conseiller via des exercices afin d’amĂ©liorer les performances physiques, la locomotion et le travail Ă  l’obstacle de vos Ă©quidĂ©s. Vous l’aurez compris, l’IOT du milieu du cheval nous propose un rĂ©el accompagnement dans notre quotidien Ă©questre Ă  l’écurie comme Ă  l’entraĂźnement. Le dĂ©veloppement des objets connectĂ©s est en pleine croissance et rĂ©volutionne petit Ă  petit notre sport nouvelles façons d’apprĂ©hender l’entraĂźnement et les soins tout en nous amenant vers plus de sĂ©curitĂ© dans la pratique et vers une possibilitĂ© d’amĂ©liorer le quotidien de nos chevaux. 8 Like Bookmark
Lastart-up Française IMInnov a imaginĂ© EequiSure, le 1er systĂšme d’alerte connectĂ© conçu pour le cavalier et son cheval. Ce systĂšme brevetĂ© permet d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des cavaliers en dĂ©tectant automatiquement la chute. EquiSure est composĂ© d’un boitier se fixe sur le cavalier (sans gĂȘner la libertĂ© de mouvements) et d
Obstacle le calcul des distances et des foulĂ©esJ'en ai dĂ©jĂ  parlĂ© dans un prĂ©cĂ©dent article, savoir calculer ses distances Ă  l'obstacle permet d'Ă©conomiser un cheval en l'amenant sur des foulĂ©es parfaites, sensĂ©es lui.5 ... Obstacle large composĂ© de 2 plans parallĂšles, dont la hauteur du second n'est jamais infĂ©rieure Ă  celle du enclos destinĂ© Ă  la dĂ©tente du cheval en libertĂ©, soit aire d'entraĂźnement sur un concours. Tous les obstacles sont numĂ©rotĂ©s. Ce sont des fanions qui indiquent dans quel sens on doit franchir les obstacles blanc pour la gauche et rouge pour la superviser, contrĂ”ler et classer le couple cavalier/cheval, on recourt ... Comment gagner en pariant sur une course d'~ ? Comment analyser la valeur handicap en ~ ?Les Ă©lĂ©ments Ă  examiner de prĂšs Dico Turf ... ~s il existe trois types de courses d'~s, les courses de haies, de steeple chase et de sur l' un cheval sur l'oeil est constamment sur le qui-vive. Ainsi est-il capable de rĂ©actions surprenantes car il peut avoir peur d'un objet que son partenaire juge banal. ~ Il existe diffĂ©rents types d'~s utilisĂ©s dans les courses de Steeple-chases aussi appelĂ©es courses d'~s. On peut par exemple citer les riviĂšres, les haies, les fossĂ©s, talus, buttes de terre, clĂ”tures en bois... ~s courses d' C'est l'une des 3 disciplines de courses hippiques. Il y a plusieurs sortes de courses Ă  ~s les courses de haies oĂč tous les ~s sont identiques ; les steeple-chases oĂč les chevaux doivent sauter des "riviĂšres", des "murs", ... ~s DifficultĂ©s que le cheval doit franchir. Ils peuvent avoir des formes trĂšs diffĂ©rentes des ~s artificielles et mobiles comme le droit, l'oxer, la spa,... et les ~s naturelles et fixes comme la riviĂšre, le bull-finch, la banquette, .... L'~Il existe trois types de courses d'~s les haies, le steeple-chase et le ces courses, le principe est le mĂȘme que les courses de plat partir au galop avec un certain poids attribuĂ© par le handicapeur, et franchir le poteau d'arrivĂ©e le premier. En ~, le dressage s'effectue par paliers. Le premier d'entre eux consiste Ă  enjamber, au trot, une simple barre posĂ©e au sol. Les futurs sauteurs dĂ©couvriront et apprendront ensuite Ă  franchir des haies au petit galop. ~s il s'agit des courses oĂč les chevaux doivent franchir des ~s pendant la course. Ce sont uniquement des courses de galop. Elles se dintinguent en 3 types les courses de steeple-chase, de cross-country et de haies. Les diffĂ©rences se portent sur le type d'~s, leur nature et leur distance. ~ de steeple-chase formĂ© d'une haie vive placĂ©e sur une butte, encadrĂ©e par deux plus petites de steeple-chase ou de cross-country consistant en une butte en terre. ~ de steeple formĂ© d'une haie vive placĂ©e sur une butte, encadrĂ©e par deux petites Butte en terre, ~ de steeple ou de cross. ~ barriĂšre amovible que peuvent franchir les cavaliers, composĂ© de chandeliers sur lesquels reposent des barres. ~ formĂ© par un tronc suspendu au-dessus d'un trou, autrement dit un fossĂ© barrĂ©. Souvent impressionnant, il fait partie des profils d'~s spĂ©cifiques au concours complet. Trotteur Français ... ~s Courses d' = La course d'~s se subdivise en trois sous-catĂ©gories distinctes au degrĂ© de difficultĂ© variable les haies, le steeple-chase et le cross-country. Le parcours est jalonnĂ© d'~s tous plus divers que variĂ©s haies, barriĂšres, riviĂšres, bassins, douves .. ~Construction fixe ou mobile composĂ©e d'Ă©lĂ©ments sur un ou plusieurs plans inclinĂ©s ou verticaux limitĂ©e Ă  droite par un fanion rouge et Ă  gauche par un fanion blanc entre lesquels le couple cheval cavalier doit les doigts ... ~Dans les steeple-chases, il y a plu­sieurs sortes d'~s la riviĂšre, le brook, le, mur, la banquette, la barriĂšre fixe, le bull-finch, etc., etc. " L'~, le dressage. Tout ça ne m'attirait pas. Rien d'autre ne m'intĂ©ressait que l'endurance ". Laetitia Goncalves, 28 ans, serait-elle tombĂ©e dans la marmite de cette belle discipline d'extĂ©rieur Ă  sa naissance ? À l'~, le Westphalien se rĂ©vĂšle puissant et maniable[11]. Fire est champion du monde de saut d'~s en 1978[38]. D'autres champions westphaliens sont Priamos, montĂ© par D. en ~ avec les magnifiques rĂ©sultats de Novilhero ; en horseball oĂč les Lusitaniens ont Ă©tĂ© classĂ©s vice champion europĂ©en de la discipline en 1993, 1994, 1995 et classĂ©s 3Ăšme en 1996. Petit ~ d'entraĂźnement formĂ© d'un qui monte Ă  cheval. Saut d'~s suiteStroller Ă©tait un champion poney de sport irlandais Pur-sang anglais croisĂ© Connemara de saut d'~ ToulonSelle-FrançaisBaloubet du Rouet, nĂ© en 1989, est un Ă©talon alezan selle français de saut d'~s. Oxer ~ constituĂ© de deux barres en hauteurP/Q/R P Pansage soins donnĂ©s rĂ©guliĂšrement au cheval brossage et etrillage de la robe, entretien des crins, etc... ... * Droit ~ vertical.* EmphysĂšme Dilatation excessive des alvĂ©oles pulmonaires* Engager On dit qu'un cheval s'engage quand ses postĂ©rieur se posent nettement sous son corps. Type d'~. ~ large, qui comprend deux PaddockCarriĂšre d' de nettoyer son cheval, afin de le rendre beau mais surtout d'Ă©viter toutes blessures Ă  cause du matĂ©riel ou Passage de sangle ... Les courses de galop peuvent ĂȘtre divisĂ©es en deux Ă©preuves il existe des courses de plat et des courses d'~.Sur l'hippodrome de Pornichet, vous pourrez voir des courses de galop sur piste en sable fibrĂ©e, la plus moderne du courses de trot montĂ©es ou attelĂ©es ... polyvalent, il excelle par sa maniabilitĂ© et son courage devant le taureau, mais aussi dans les disciplines olympiques en dressage par exemple avec OrphĂ©e prĂ©sentĂ© dans l'Ă©quipe de France de dressage Ă  Barcelone ; en attelage Ă  4 menĂ© par FĂ©lix Brasseur classĂ© champion du monde en 1996 ; en ~ ... Le TREC Pratique ~ naturelle comme des troncs d'arbres des grandes pentes etc. Le Dressage une discipline qui apprend, Ă  diriger son cheval, Ă  le faire avancer avec son impulsion. Le dressage permet de faire de nombreuses figures de manĂšge, comme les serpentines, diagonales etc... restĂ© au poteau Cheval ayant refusĂ© de s'Ă©lancer aprĂšs l'ouverture des stalles Plat ou le lĂącher des Ă©lastiques ~.Raccourcir un cheval Courir un cheval sur une distance infĂ©rieure Ă  ses aptitudes. Radio Balances Podcast des courses hippiques ... Barre de Spa ~ composĂ© de trois barres Ă©tagĂ©es BĂ©taillĂšre Remorque destinĂ©e au transport des bestiaux et chevaux Bouchonner Frotter le poil du cheval avec un bouchon de foin ou de paille Boulet Articulation infĂ©rieure des membres d'un cheval Bricole Courroie passant sur le poitrail ... La diversitĂ© des origines explique que les modĂšles de SF sont trĂšs variĂ©s sans vĂ©ritables standarts mais avec des caractĂ©ristiques de base liĂ©es Ă  l'orientation sportive de l'Ă©levage cheval Ă©lĂ©gant, docile, vif et Ă©nergique, bon sauteur, courageux et intelligent Ă  l'~ ; souvent de grande taille 1,60 m Ă  1, ... Cross Discipline Ă©questre dont le but est de franchir des ~s naturels et le plus souvent fixes sur un terrain Concours de Saut d'~s. Discipline Ă©questre qui consiste Ă  franchir des haies en carriĂšre ou en manĂšge dans le temps imparti. Le Pur-sang est le cheval d'hippodrome par excellence, dont la qualitĂ© essentielle est la vitesse dans les courses de galop plat ou ~s. Les jours oĂč nous ne pratiquons pas le dressage pur, la gymnastique peut continuer avec des petits parcours d'~s. Rien d'ambitieux, simplement une activitĂ© amusante pour le cheval Ă  base de cavalettis ou une sĂ©ance en libertĂ© dans le manĂšge. À l'~, il fait preuve d'adresse et de courage. Il faut par contre faire attention Ă  son rééquilibrage Ă  l'abord d'un saut il peut lui arriver de faire une ou deux foulĂ©es de trot avant de se lancer, mais si le cavalier se montre sobre dans ses gestes et calme, le saut se dĂ©roulera sans problĂšme. PrĂ©sent dans toutes les disciplines Ă©questres saut d'~, dressage, concours complet, attelage, jeux Ă©questres, randonnĂ©e, promenade. Nous avons profitĂ© d'une balade rythmĂ©e par un parcours de saut d'~. Je faisais aussi connaissance avec mon nouveau cheval, RedBill. AprĂšs cette premiĂšre Ă©motion, nous avons eu droit Ă  un deuxiĂšme tour d'adrĂ©naline. Sa silhouette, souple et musclĂ©e est parfaitement adaptĂ©e aux courses et Ă  l'~, oĂč il possĂšde de bonnes aptitudes. Sa tĂȘte est assez lĂ©gĂšre, son encolure est bien proportionnĂ©e, ses Ă©paules sont longues et bien inclinĂ©es. Son garrot n'est pas trop saillant mais le dos est long et rectiligne. Les disciplines pratiquĂ©es Ă  la FFE FĂ©dĂ©ration française d'Ă©quitation sont le saut d'~, le cross, le dressage, les balades, le pony game, le horse-ball, l'endurance, l'attelage, le polo, la voltige Ă©questre, la monte en amazone, le hunter le trec et le CCE concours complet d'Ă©quitation qui comprends dressage, ... Avec un nombre de Le cavaliercavaliers en constante augmentation, le pays est trĂšs amateurs de Le saut d'~ssaut d'~s, de compĂ©tition de Le dressagedressage, de Le concours completconcours complet, d'L'attelageattelage mais Ă©galement d'L'Ă©quitation westernĂ©quitation western, ... donc, le meilleur moyen consiste Ă  poser un petit ~ 20 cmsuffisent au centre d'un "huit de chiffre" tangeante des deux cercles, lĂ oĂč l'incurvation change. En sautant l'~, le cheval soulĂšve toutel'avant-main et est plus disponible pour changer de pied il suffit de ... Tous les fermiers de Basse-Normandie se mirent Ă  cheval et se lancĂšrent sur des parcours de saut d'~s. Ainsi, ils donnaient une nouvelle orientation, une nouvelle raison de vivre mĂȘme, Ă  leur Ă©levage devenu obsolĂšte avec le dĂ©veloppement de la mĂ©canisation ? Les premiĂšres sont les meilleures et les moins nombreuses 36 en tout en France, et gĂ©nĂ©ralement les plus dotĂ©es, en plat comme en ~. Pour qu'une course devienne ou demeure une Ă©preuve de Groupe 1, il faut que les trois premiers atteignent une valeur, ou rating, minimum. Cavalettis les cavalettis sont des ~s formĂ©es par une barre au sol, parfois lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ©s, qui permettent d'Ă©chauffer un cheval ou d'entraĂźner un cavalier dĂ©butant au saut d'~s. Ils peuvent ĂȘtre franchis Ă  cru, pour dĂ©velopper son assiette. C'est le cheval allemand de concours de sauts d'~s et de dressage le plus performant. Il fut au dĂ©part Ă©levĂ© pour les travaux de la ferme tout en Ă©tant assez Ă©lĂ©gant pour les carrosses de nobles. AllĂ©gĂ©s au fil des ans, certains participent encore Ă  des Ă©preuves d' por admin en 1435 ... Jappeloup de Luze, mĂ©daillĂ© d'or de saut d'~s aux Jeux Olympiques de SĂ©oul en 1988 sous la selle de Pierre Durand ; Milton, cheval de John Whitaker, au palmarĂšs exceptionnel et considĂ©rĂ© par beaucoup comme le meilleur cheval de saut d'~s de tous les de spectacle et autres ... On note qu'un Ă©quidĂ© qui est Ă  ses dĂ©buts dans les compĂ©titions coĂ»tera moins cher qu'un cheval expĂ©rimentĂ© dans les sauts d'~s. Pour les Frisons la situation est un peu plus spĂ©ciale. En raison du degrĂ© de sĂ©lection dont il bĂ©nĂ©ficie, sa raretĂ© impacte sur son prix. Initiales pour concours de saut d'~s. Il s'agit de l'une des trois disciplines olympiques d'Ă©quitation, les deux autres Ă©tant le dressage et le concours ... Il est Ă©galement le stud-book le plus reprĂ©sentĂ© sur la scĂšne internationale, notamment en CSO saut d'~s et en dressage, avec deux grands champions, Hickstead en CSO et Moorlands Totilas en est Ă©galement trĂšs utilisĂ© Ă  haut niveau en CCE concours complet et en attelage. Les aptitudes allures, sauts d'~s Le modĂ©le taille, la conformation et la beautĂ©Plusieurs mĂ©thodes de sĂ©lection coexistent ... Utilisation Saut d'~ et concours ou Pur-sang anglais PSOrigine Angleterre. C'est un cheval de taille moyenne qui est trĂšs calme mais avec un certain caractĂšre. Le Paint Horse est souvent utilisĂ© pour le dressage, l'attelage, l'~ et la voltige. Il est trĂšs apprĂ©ciĂ© pour son intelligence et son caractĂšre L'Anglo-arabe ... Informations supplĂ©mentaires. L'Akhal TekĂ© fait parti des plus anciennes races de chevaux domestiques dans le monde. C'est un excellent cheval de compĂ©tition ~ ou dressage, il s'agit Ă©galement d'une race trĂšs LUSITANIEN ... Il y a diffĂ©rentes aptitudes. Au terrain bon, souple, collant, lourd, Ă  la distance, Ă  la corde gauche ou droite, Ă  l'~. ou Einsiedler Schweizer Warmblut, Demi-Sang suisse, cheval de Schwytz - SuisseL'Einsiedler est une race suisse type demi-sang destinĂ©e au sport, et plus principalement au saut d'~s. Originaire d'Einsiedeln, cette race est dĂ©sormais prise en charge par le haras national d' de l'Est ... un type "intermĂ©diaire", Ă  la croupe oblique, l'Ă©paule inclinĂ©e mais le dos assez court, il est apte aux courses d'~ Description. Une race standard pour la troupe le remonta, littĂ©ralement de remonte et plus proche du pur-sang anglais pour les officiers. C'est une race de chevaux d'~ et de concours complet Ă©quivalente aux standards europĂ©ens d'aujourd'hui. Un cheval trĂšs physique de 1,70 au garrot. Il impressionne souvent par sa stature. L'Akhal-TĂ©kĂ© peut ĂȘtre aussi un Ă©tonnant cheval d'~s, bien que d'un style contestable car il ne bascule pas. Exceptionnellement vigoureux et endurant, il peut rĂ©aliser des courses de fond. Ainsi un cheval a naguĂšre parcouru 4152 km de Ashkabad Ă  Moscou en 84 jours. Voir aussi Pas, Race, Selle, Saut, Équestre
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  • objet que l on franchit Ă  cheval