Cliquez sur un titre pour voir le dĂ©but de l'article! Balthazard Daurelle s'engage dans les armĂ©es du roi Faire des sabots Ă Usson au XVIIe siĂšcle Des dolmens sur la frontiĂšre Ă Usson Autres articles Archives Fernou une affaire judiciaire La nouvelle de l'enlĂšvement du roi RETOUR AU SOMMAIRE RETOUR AU SOMMAIRE Balthazard Daurelle s'engage dans les armĂ©es du roi Nous sommes sous le rĂšgne du roi Louis XIV. Le 3 fĂ©vrier 1684, un jeune homme d'Usson, Balthazard Daurelle, va signer son contrat d'engagement dans l'armĂ©e royale pour servir sous les ordres du seigneur d'Apinac . L'acte transcription Ă la fin de cet article est passĂ© au chĂąteau d'Apinac, et rĂ©digĂ© par un notaire de Saint-Pal, Me Cornet. S'il donne bien les conditions de ce service, en revanche, il amĂšne Ă se poser certaines questions pourquoi n'allait-il pas servir sous les ordres du seigneur d'Usson ?, et oĂč est-il allĂ© guerroyer ? Avant de tenter d'y rĂ©pondre, il nous faudra faire un peu plus connaissance avec Balthazard Daurelle et avec le seigneur d'Apinac. Balthazard Daurelle L'acte rĂ©vĂšle seulement qu'il est le fils de Me Pierre Daurelle, bourgeois d'Usson, mais des actes notariĂ©s et les registres paroissiaux d'Usson permettent de mieux connaĂźtre sa famille Il est le fils aĂźnĂ© de Me Pierre Daurelle et de demoiselle Blanche Chalancon qui habitent Ă Usson, cĂŽtĂ© d'Auvergne. La famille Chalancon est originaire de Marols oĂč l'oncle maternel de Balthazard, noble Guillaume Chalancon, est secrĂ©taire de la reine. Lorsqu'il fait cet engagement, Balthazard doit avoir vingt et un ans Les registres paroissiaux d'Usson ne commençant qu'en 1683, il n'est pas possible de retrouver la date exacte de sa naissance. en effet, dans son acte de dĂ©cĂšs, le 3 juillet 1726, il est dit avoir 63 ans, il serait nĂ© vers 1663. Le testament de son pĂšre, Pierre Daurelle, en 1689, permet de connaĂźtre ses frĂšres et sĆurs il a quatre sĆurs Claudine mariĂ©e Ă HiĂ©rosme Sapin, pharmacien, Marie qui Ă©pousera Jacques Paulzes, avocat en parlement, une autre Claudine qui Ă©pousera Antoine Bodet, greffier de Saint-Pal et Antoinette qui Ă©pousera Jean Caprais Pourrat, bourgeois de Craponne et deux frĂšres Michel dĂ©cĂ©dĂ© avant 1695 et Christophle qui entrera en religion. Le seigneur d'Apinac En 1684, il s'agit de Charles de Flachat. A cette Ă©poque, il a une cinquantaine d'annĂ©es. MariĂ© Ă Françoise Chappuis de la Goutte vers 1658, quand il va partir, en 1684, ses sept enfants ont entre 7 et 23 ans. Son fils aĂźnĂ©, qui lui succĂ©dera comme seigneur d'Apinac, a 18 ans, il est de la mĂȘme gĂ©nĂ©ration que Balthazard Daurelle. Depuis la fin du XVIe siĂšcle, la famille Flachat possĂšde la seigneurie d'Apinac, c'est le grand-pĂšre de Charles qui y est arrivĂ© en Ă©pousant Antoinette d'Apinac. Le seigneur d'Apinac, comme possesseur de fiefs, est astreint Ă l'obligation militaire envers le roi. Charles de Flachat est capitaine de cavalerie de mĂȘme que son frĂšre Joseph qui est capitaine de cavalerie au RĂ©giment de Saint-Aignan. Son petit-fils, BarthĂ©lemy Raymond, sera capitaine au RĂ©giment d'Auvergne, et, Ă la gĂ©nĂ©ration suivante, Laurent de Flachat sera officier au RĂ©giment des Dragons d'Apchon. La compagnie de cavalerie L'engagement est fait pour deux ans pendant lesquels Balthazard Daurelle servira en tant que cavalier et recevra la paye du roi » ... Faire des sabots, Ă Usson, au XVIIe siĂšcle C'est par un contrat passĂ© en 1677, entre l'un des notaires d'Usson, Me Jean Daurelle, et un laboureur de TeyssonniĂšres, SĂ©bastien Verdier, qu'on dĂ©couvre comment pouvait se dĂ©rouler la fabrication des sabots, Ă Usson, au milieu du XVIIe siĂšcle. En effet, SĂ©bastien Verdier est chargĂ© par le notaire Daurelle de lui faire, non pas quelques paires de sabots pour l'usage de sa famille, mais la quantitĂ© de 200 douzaines de sabots, c'est Ă dire 1200 paires de sabots. Le contrat transcription de l'acte Ă la fin de cet article, passĂ© le 1er mai 1677 devant un autre notaire d'Usson, Me Delamartine, donne des prĂ©cisions sur les conditions de la rĂ©alisation de ce travail. Les parties en prĂ©sence le laboureur et le notaire Il est Ă remarquer que, dans cet acte comme dans d'autres le concernant, SĂ©bastien Verdier n'est jamais prĂ©sentĂ© comme un sabotier mais toujours comme un laboureur peut-ĂȘtre cette activitĂ© n'Ă©tait-elle pas considĂ©rĂ©e comme un vrai mĂ©tier dans l'ouvrage Introduction aux civilisations traditionnelles de l'Auvergne » CDDP de Clermont-Ferrand, l'auteur fait remarquer que Dans le systĂšme d 'Ă©conomie fermĂ©e de l'ancienne Auvergne, presque toutes les familles de paysans possĂ©daient l'outillage nĂ©cessaire pour confectionner des sabots d'usage. Ou bien il y avait un sabotier par village ou groupe de villages, un voisin Ă qui on portait des quartiers de bois, un sabotier qui travaillait Ă façon en morte saison agricole, lui-mĂȘme Ă©tant paysan. Mais il y avait aussi les sabotiers qui travaillaient dans la forĂȘt oĂč ils avaient installĂ© un atelier de fortune.» Quant Ă Jean Daurelle, qu'allait-il faire de cette quantitĂ© de sabots? Avait-il, Ă cĂŽtĂ© de son activitĂ© de notaire, celle de marchand ? Mais jamais il n'est fait mention de cela dans les documents oĂč il est nommĂ©. Ou bien avait-il plutĂŽt un rĂŽle d'intermĂ©diaire entre le sabotier et un marchand d'une ville plus ou moins proche ? Qu'est-ce qu'un sabot ? Marcel Lachiver, dans le Dictionnaire du Monde rural, le dĂ©finit comme une chaussure faite d'un seul morceau de bois creusĂ© en forme de pied. D'aprĂšs lui, les sabots seraient apparus Ă la fin du Moyen-Age et leur utilisation se serait dĂ©veloppĂ©e au XVIe siĂšcle. Ils auraient Ă©tĂ© popularisĂ©s par Anne de Bretagne, femme de Charles VIII, qu'on appelait la Duchesse en sabots ». Par contre, Jean NoĂ«l Mouret, dans Les outils de nos ancĂȘtres », fait remonter l'utilisation des sabots dĂšs l'Ă©poque gallo-romaine oĂč ils seraient reprĂ©sentĂ©s sur des stĂšles funĂ©raires. La matiĂšre premiĂšre le bois Dans ce contrat passĂ© avec le notaire Daurelle, il est dit que SĂ©bastien Verdier aura tout d'abord Ă faire le mĂ©tier de bĂ»cheron il devra, Ă ses frais, couper des arbres dans un bois appartenant au notaire, le bois d'Ecorchevache, alors plantĂ© de hĂȘtres. C'est en effet le hĂȘtre qui Ă©tait parmi les bois les plus couramment utilisĂ©s en Auvergne mais les sabots Ă©taient assez lourds et cassants. Les meilleurs bois Ă©taient plutĂŽt le noyer, dur et lĂ©ger, utilisĂ© pour les sabots de luxe, le pommier, le poirier, le cerisier, le bouleau qui servait pour les sabots d'intĂ©rieur, le peuplier, utilisĂ© pour faire des sabots pour des lieux humides car il Ă©vitait de glisser ... Des dolmens sur la frontiĂšre Ă Usson En 1844, l'ordre du jour du CongrĂšs ArchĂ©ologique de France SĂ©ances gĂ©nĂ©rales tenues par la SociĂ©tĂ© Française pour la conservation des Monuments Historiques. PremiĂšre sĂ©ance du 16 juin 1844. appelait les remarques et la question suivantes Les dolmens semblent se rallier avec symĂ©trie. Ils sont pour la plupart sur les anciennes voies. Que peut-on infĂ©rer de cette disposition? De nombreux participants venant de plusieurs rĂ©gions de France Ă©changĂšrent sur le sujet. Les voies romaines qui sont prĂšs des lignes de dolmens ont remplacĂ© les voies gauloises qui comme nos routes devaient ĂȘtre aux frontiĂšres des territoires. Les dolmens s'y trouvaient aussi dans le mĂȘme but de dĂ©marcation ». Telle pourrait ĂȘtre leur conclusion. Quelques annĂ©es aprĂšs, M. de Longuemar Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Antiquaires de l'Ouest, 1859 estimait que la restitution de ces chaĂźnes de pierres sur nos cartes pourrait amener la reconstruction de la plus ancienne carte nationale ». L'hypothĂšse fut plus tard battue en brĂšche et finalement invalidĂ©e par la Commission de la Topographie des Gaules qui reconnaissait cependant que certains menhirs Ă©taient des bornes limitantes. Il avait Ă©tudiĂ© un exemple de deux lignes de dolmens, PrĂšs de Saint-Martial, se trouve un dolmen qui appartenait Ă la ligne poitevine faisant face Ă celle de la Gartempe... », et supposait que le pays compris entre ces lignes Ă©tait un terrain vague servant de zone neutre et indĂ©cise entre les LĂ©movices, les Pictons et les Bituriges. Rougerie exprimait les mĂȘmes idĂ©es dans Recherches sur les limites des peuplades gauloises » Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique et Historique du Limousin, 1862 Chaque frontiĂšre Ă©tait double et entre les lignes de dĂ©limitation, il existait une zone plus ou moins large de terrain neutre et probablement inoccupĂ© ». La situation d'Usson dont la paroisse et le bourg mĂȘme Ă©taient partagĂ©s entre Forez et Auvergne sous l'Ancien RĂ©gime, nous semble vĂ©rifier ces assertions. Son nom ancien Ă©tait Icidmago sur la table itinĂ©raire de Peutinger et ce nom en -magus indique qu'il s'agit d'un marchĂ© datant de la pĂ©riode gauloise, le marchĂ© gaulois devenant une station routiĂšre gallo-romaine. Une caractĂ©ristique de magus champ, lieu plat apte au marchĂ©, a Ă©tĂ© mise en valeur par Camille Jullian ce type de marchĂ© est le plus souvent un marchĂ© frontiĂšre. De partout dans le monde et Ă toutes les Ă©poques, les villes ou villages de frontiĂšres doivent leur dĂ©veloppement aux marchĂ©s. Ils jouent Ă la fois un rĂŽle d'Ă©changes entre peuples ou territoires et un rĂŽle d'entrepĂŽts. Au X Ăšme siĂšcle un castrum est dĂ©jĂ attestĂ© Ă Usson Cartulaire de ChamaliĂšres, 100 et au XI Ăšme siĂšcle, une charte nous apprend que Guillaume de Baffie transfĂ©ra un marchĂ© d'Usson Ă Viverols Cartulaire de Sauxillanges, 958, ce qui appuie son anciennetĂ© et sa continuitĂ©. Hermes, termes, bornes HermĂšs chez les Grecs Ă©tait la divinitĂ© homogĂšne de Mercure et du Dieu Terme. Son nom signifie borne et cette divinitĂ© n'est, comme Terme et Mercure, qu'une pierre limitante et adorĂ©e Histoire abrĂ©gĂ©e des diffĂ©rents cultes , J. A. Dulaure, 1825. Les piliers de bois ou de pierre qui servaient de bornes et de poteaux indicateurs portaient le nom d'hermĂšs et Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des images du Dieu Mythologie figurĂ©e de la GrĂšce, M. Collignon, 1885. Les terres hermes appartenaient au seigneur justicier. Ce sont des terres en friche qui ne sont pas occupĂ©es. Le mot est Ă rapprocher du ...
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1477-1514 Jean PerrĂ©al, Portrait prĂ©sumĂ© d'Anne de Bretagne vers 1492-1495 BibliothĂšque nationale de France Paris Ce visage juvĂ©nile d'une jeune fille de 15 ou 18 ans est touchant et sans doute assez ressemblant car tous les portraits d'elles donnent les mĂȘmes caractĂ©ristiques. C'est un visage de jeune-fille doux, dont le traits ne sont pas trĂšs fins, ni "aristocratiques". Est-ce la douceur de ce visage qui est Ă l'origine de la lĂ©gende de la "Duchesse en sabots", jeune femme certainement Ă l'Ă©coute des malheureux de son temps par son dĂ©sir de proximitĂ© avec tous et de faire le bien. I. Etude morphologique succincte Jean Bourdichon, l'auteur offrant son livre Ă Anne de Bretagne. Miniature du Voyage de GĂȘnes de Jean Marot, vers 1508. Paris, BibliothĂšque Nationale Jean Bourdichon, Anne de Bretagne en priĂšre avec ses siantes patronnes, sainte Anne, sainte HĂ©lĂšne et sainte Ursule. Miniature des Grandes Heures d'Anne de Bretagne, vers 1505-1508, BibliothĂšque Nationale de France, Paris Dans les autres portraits ou sculptures que l'on a d'elle, est repris le grand front trĂšs rond, les yeux peu abritĂ©s, le nez important et qui se retrousse en un bout charnu. Il y a peu ou pas de verticalisation-rĂ©traction frontale la bouche, le nez et les yeux sont sur une protubĂ©rance. La chair est douce, pas trĂšs tonique. Ces caractĂ©ristiques morphologiques sont en corrĂ©lation avec un caractĂšre adaptable, trĂšs rĂ©ceptif et influençable, un besoin de faire plaisir pour ĂȘtre aimĂ©e. La flĂšche verte montre que le profil est peu avancĂ© devant les oreilles On voit peu d'aĂ©rodynamisme- rĂ©traction latĂ©rale, la seule indication que l'on a de son profil en voyant son oreille, est son gisant, le transi de la reine[1] » . Ce n'est pas une femme d'action, elle ne prend pas d'initiatives, ne s'impose pas. Nous pouvons remarquer une nette expansion affective, un nez important, Ă la concavitĂ© charnue Ă©mouvante. Avec les autres Ă©lĂ©ments que nous venons de dĂ©crire, elle est mue par les sentiments de façon assez enfantine, le besoin d'ĂȘtre aimĂ©e et d'ĂȘtre prise en charge dans une atmosphĂšre de douceur familiale. MĂ©daille Ă l'effigie d'Anne de Bretagne par Jean et Colin LepĂšre, sur un modĂšle de Nicolas Le Clerc et Jean Saint-Priest, exĂ©cutĂ©e pour l'entrĂ©e royale Ă Lyon en 1500. Bronze. MusĂ©e du chĂąteau royal de Blois L'Ă©tage cĂ©rĂ©bral, qui monte plus haut sur l'os frontal, est peut-ĂȘtre un peu Ă©pilĂ© pour suivre la mode du temps, est aussi expansif, suivi par un Ă©tage instinctif plus Ă©troit, Ă la bouche enfantine, douce et peu tenue et au modelĂ© tendre et lĂ©gĂšrement atone. C'est une grande rĂȘveuse idĂ©aliste et romantique. L'action est motivĂ©e par le besoin de faire ce qu'on lui demande pour ĂȘtre aimĂ©e, sans ambition ou affirmation personnelle. II. Vie relationnelle Nous pouvons faire l'hypothĂšse que câĂ©tait une femme douce et adaptative. Elle Ă©tait mue par le dĂ©sir dâĂȘtre aimĂ©e, elle faisait sans doute tout ce quâelle pouvait pour lâĂȘtre. Jeune fille tendre et cĂąline comme une enfant qui veut faire plaisir, elle se pliait au dĂ©sir de lâautre sans en avoir de sien propre, son corps et son cĆur Ă©taient trop immatures pour cela bouche et nez enfantin, pas suffisamment de verticalisation-rĂ©traction frontale pour lui donner du recul et un jugement personnel rĂ©flĂ©chi. Par sa dominance affective, son moteur principal Ă©tait lâaffectivitĂ©. C'Ă©tait dâabord une femme qui vivait au milieu des autres, Ă©changeait beaucoup quand elle se sentait en sĂ©curitĂ©, joyeuse et bavarde quand elle Ă©tait avec des familiers grand triangle de communication, peu de verticalisation, timide et craintive en milieu inconnu. Sa recherche permanente dâĂȘtre acceptĂ©e besoin d'appartenance prioritaire devait la rendre trĂšs aimable et chaleureuse, maternelle avec ceux qui sont faibles, malades ou solitaires, faisant le bien avec naturel et chaleur de cĆur. Ce quâelle aimait, c'Ă©tait crĂ©er du lien entre les personnes, aider ceux qui en ont besoin, plaire Ă tous ceux qui lâapprochaient, naturellement, sans sâen rendre compte. Elle avait autant besoin de recevoir de lâamour que dâen besoin dâappartenance devait lui faire rechercher les personnes qui faisaient clan autour dâelle, la protĂ©geant et la rassurant. Elle Ă©tait gĂ©nĂ©reuse avec eux, cherchant toujours Ă faire plaisir. Elle Ă©tait certainement humble par manque dâaffirmation personnelle et sereine dans sa foi estime dâelle-mĂȘme dĂ©pendait du retour positif qu'on lui faisait et en particulier de celui de sa famille. Elle faisait tout son possible pour avoir bonne conscience en obĂ©issant aux injonctions de son Ă©ducation religieuse. Elle devait ĂȘtre soumise Ă son mari, Ă ses ainĂ©s et aux religieux qui lâentouraient, vivant dans un monde idĂ©al nourri par la vision de lâimaginaire merveilleux de son Ă©poque, dont rendent compte les miniatures magnifiques par leurs enluminures des livres dâheure quâelle affectionnait. III. TempĂ©rament et volontĂ© La douceur des chairs et des communicateurs alliĂ©es Ă ce peu dâaĂ©rodynamisme du profil vont avec un rythme tranquille, elle suivait gentiment les directives que les personnes dont elle voulait ĂȘtre aimĂ©e lui donnaient, ce que son Ă©ducation lui avait enseignĂ©, sans remettre en question leurs biens fondĂ©s. Ce nâest pas sa volontĂ© propre, son Ă©lan explorateur qui lui donne du dynamisme, mais son besoin de plaire Ă tous. Elle nâavait pas dâambition, supportait trĂšs mal le conflit et voulait quâun consensus de fraternitĂ© et de charitĂ© chrĂ©tienne lâentoure. Pas dâautre dĂ©fi que de suivre ses obligations et ses dĂ©votions le mieux possible. Elle avait certainement peur devant lâinconnu, un trĂšs grand besoin de sĂ©curitĂ© affective, dâĂȘtre entourĂ©e et rassurĂ©e, la religion y contribuant Ă©normĂ©ment. Quelles que soient les contraintes de sa position, elle sây adaptait avec grĂące et souplesse, jouait le rĂŽle pour lequel on la prĂ©parait. Quel dĂ©lice pour ses guides et son confesseur. Elle nâosait pas prendre dâinitiatives sauf pour plaire, donner des cadeaux. Sa grande gĂ©nĂ©rositĂ© vient de lĂ , de lâobservance des enseignements de son Ă©ducation, surtout religieuse. Elle les a appliquĂ©s avec une dĂ©votion filiale soumise, une grande simplicitĂ©. Elle devait cependant ĂȘtre capable de grandes choses, de dĂ©passer ses limites pour accomplir ce quâelle pensait ĂȘtre son devoir, faire le bien autour d'elle et avoir la conscience tranquille. Elle recherchait une reconnaissance pour sa valeur de femme de foi et dâobĂ©issance. IV. Vie intellectuelle Son intelligence, trĂšs intuitive, Ă©tait participative, les rĂȘves et la rĂ©alitĂ© se mĂ©langeant un peu. Elle Ă©tait dans la beautĂ© du monde, participant mystiquement avec lâenvironnement par son sens esthĂ©tique qui l'a faisait adhĂ©rer Ă ce quâelle voyait, et ressentait dilatation gĂ©nĂ©rale, front uniformĂ©ment rond, grands yeux Ă fleur de visage, bombĂ© sous le sourcil. Elle devait avoir une conversation trĂšs primesautiĂšre, sautant dâun sujet Ă lautre, comme les idĂ©es ou plutĂŽt les images se prĂ©sentent, sa grande mĂ©moire fonctionnant par associations successives, une image en appelant une autre. Elle devait Ă©couter avec bienveillance, disponible et trĂšs intĂ©ressĂ©e par lâautre. Elle devait avoir une excellente mĂ©moire, retenant intĂ©gralement ce qui se disait. Cela la rendait certainement encore plus attachante, car elle pouvait restituer les dĂ©tails dâune conversation ancienne, le contexte et mĂȘme Ă©ventuellement ce que portait la personne. Il nây a pas de logique et de raisonnement mais une pensĂ©e magique qui croit que les pensĂ©es et les priĂšres ont une vraie action sur les autres, que les superstitions sont effectives, il faut conjurer, prier sans cesse pour ne pas subir le mauvais sort. .Le problĂšme avec cette incapacitĂ© Ă prendre du recul et considĂ©rer objectivement ce qui se passe autour dâelle a dĂ» ĂȘtre trĂšs douloureuse en cas dâaccident ou de traumatisme, car elle nâavait pas de capacitĂ© Ă mettre la vision traumatisante Ă distance et donc de pouvoir la voir se dissoudre, petit Ă petit, dans lâoubli. Les visions et sensations traumatisantes continuaient Ă lâhabiter avec la mĂȘme force persistante. BombĂ© traduisant un sens esthĂ©tique de la forme Un sens esthĂ©tique trĂšs prononcĂ© et une grande imagination la rendaient trĂšs sensible Ă la beautĂ©, du monde ou des objets. On sait Ă quel point elle fut une mĂ©cĂšne, au goĂ»t trĂšs fin, et, bien sĂ»r, Ă la grande gĂ©nĂ©rositĂ©. Jean Pichore, scĂšne de dĂ©dicace Antoine Dufour offrant son livre Ă la Reine Anne de Bretagne. Miniature des Vies de femmes cĂ©lĂšbres, Nantes, MusĂ©e DobrĂ©e Hors SĂ©rie Histoire N°75 L'Objet d'Ar Je dĂ©duis de sa participation mystique au monde, une foi simple, pleine de merveilleux. Son imagination et son besoin dâaffiliation devaient se retrouver dans sa conception de la divinitĂ©, elle devait idĂ©aliser un couple parental. Un pĂšre sĂ©vĂšre mais bienveillant surveillant son obĂ©issance Ă ses lois et une mĂšre aimante la rassurant et la consolant du haut du ciel. C'est ce qu'on lui avait sans doute enseignĂ© et cela devait se mĂ©langer aux contes, aux superstitions qu'on lui racontait et aux images magnifiques de ses psautiers. Par contre, je la crois peu capable dâintrospection et donc dâune capacitĂ© Ă progresser et Ă Ă©voluer psychologiquement vers une plus grande maturitĂ© que cela soit dans le domaine relationnel ou d'une vision de la spiritualitĂ© V. Conclusion Orant d'Anne de Bretagne, DĂ©tail du tombeau d'Anne de Bretagne et Louis XII Antoine et Jean Juste ou Antoine Regnault. 1516-1520 Basilique Saint Denis Cette Duchesse que des militaires prirent pour une paysanne en sabot, comme le dit la chanson, doit certainement sa lĂ©gende Ă son caractĂšre doux et gĂ©nĂ©reux, Ă sa proximitĂ© non affectĂ©e avec les personnes et Ă sa foi "de cordonnier", proche de celle de son peuple Ă cette Ă©poque. Duchesse et deux fois reine, elle ne marqua pas son pouvoir par son autoritĂ© mais par sa bontĂ©, c'est assez rare pour qu'on la chante encore aprĂšs 500 ans. Toutes les photos sont extraites du trĂšs beau Hors SĂ©rie Histoire N°75 sur Anne de Bretagne L'Objet d'Art Dans le cadre de lâexposition Le CĆur dâAnne de Bretagne », Caroline Vrand anime mercredi 10 septembre une confĂ©rence Ă Nantes autour des collections dâart dâAnne de Bretagne. Ouest-France, 2 septembre 2014Dans le cadre de lâexposition Le CĆur dâAnne de Bretagne », Caroline Vrand, archiviste palĂ©ographe et conservatrice du patrimoine au service des musĂ©es de France, propose une confĂ©rence autour des collectionsdâart dâAnne de travers cette confĂ©rence, elle fera le point sur lâĂ©tat actuel des connaissances concernant les collections dâart constituĂ©es par Anne de Bretagne comment se sont-elles constituĂ©es ? Quelles sont les piĂšces qui les composaient ? Et quel usage en fit la reine? ConfĂ©rence gratuite, mercredi 10 septembre de 18 h 30 Ă 20 heures Passage Sainte-Croix â 9, rue de la BĂąclerie quartier Bouffay Ă Nantes. EntrĂ©e gratuite, dans la limite des places disponibles. Je vous conseille d'aller sur le site trĂšs documentĂ© qui donne toutes les festivitĂ©s autour de la cĂ©lĂ©bration des 500 ans de la mort d'Anne de Bretagne Et qui donne une biographie succincte d'Anne que je vous recopie ici. HĂ©ritiĂšre⊠Anne de Bretagne naĂźt le 25 janvier 1477 dans le chĂąteau de Nantes alors en pleins travaux. Fille aĂźnĂ©e de François II, elle passe ses premiĂšres annĂ©es entre Nantes, Vannes et Clisson. Elle sâinitie au latin, Ă la littĂ©rature française et Ă lâhistoire. Elle reçoit Ă©galement une solide instruction religieuse. Le temps de lâenfance est bref pour Anne. TrĂšs tĂŽt, en effet, son destin est conditionnĂ© par les menaces qui pĂšsent sur le duchĂ© breton. Depuis le XIVĂšme siĂšcle, la Bretagne a cherchĂ© Ă sâĂ©manciper du royaume de France. Pour assurer lâavenir du duchĂ©, en lâabsence dâhĂ©ritier mĂąle, le mariage dâAnne devient une question essentielle. Duchesse Ă 11 ans 1488-1491 Anne se retrouve Ă lâĂąge de 11 ans Ă la tĂȘte du duchĂ©. Avant de mourir, son pĂšre a confiĂ© sa garde au marĂ©chal de Rieux et Ă Françoise de Dinan qui voudraient la marier Ă lâun de leurs parents, Alain dâAlbret, qui a menĂ© des mercenaires en Bretagne depuis 1487. Anne nâest pas dâaccord et le gouvernement breton divisĂ© doit faire face Ă la reprise des hostilitĂ©s avec Charles VIII. Pour sortir de son isolement, Anne doit trouver un Ă©poux qui puisse lâaider Ă dĂ©fendre ses droits. Reine de France pour la premiĂšre fois La construction du chĂąteau de Langeais dĂ©buta en 1465 Ă la demande de Louis XI. Jean BourrĂ©, capitaine de Langeais, en dirigea la construction et Jean Briçonnet, gĂ©nĂ©ral des finances et maire de Tours, fut commis au paiement des travaux de 1465 Ă 1467. Câest donc dans un monument mĂ©diĂ©val rĂ©cemment terminĂ© quâeut lieu le mariage de Charles VIII et dâAnne de Bretagne. Les jeunes Ă©poux avaient respectivement 21 et presque 15 ans. Cet Ă©vĂ©nement est un Ă©pisode important dans le processus qui devait aboutir au rattachement du duchĂ© de Bretagne au royaume de France. A la suite de jeux dâalliances complexes concernant les cours dâAngleterre et dâAutriche notamment, et sous la pression de leur entourage respectif, Anne et Charles VIII acceptent finalement un mariage de raison, qui est donc cĂ©lĂ©brĂ© Ă Langeais le 6 dĂ©cembre 1491. Le roi impose ses conditions Ă la duchesse dans le contrat signĂ© Ă lâoccasion du mariage tout est mis en place pour prĂ©parer une union de la Bretagne Ă la France. Lâunion avec Charles VIII 1492-1498 Le 8 fĂ©vrier 1492, Anne dĂ©crite alors comme petite, maigre de sa personne, boiteuse dâun pied et dâune façon sensible, brunette et jolie de visage, et pour son Ăąge fort rusĂ©e », est couronnĂ©e et sacrĂ©e dans la basilique Saint-Denis elle est la premiĂšre reine Ă bĂ©nĂ©ficier dâun tel traitement. Mais elle est soumise Ă la puissance de son mari, qui est seul habilitĂ© Ă administrer ses biens. Vivant entre Amboise principalement, Paris et Lyon, elle donne naissance Ă cinq enfants entre 1492 et 1496. Tous meurent en bas Ăąge. Quand Charles VIII dĂ©cĂšde au chĂąteau dâAmboise le 7 avril 1498, Anne, qui est alors ĂągĂ©e de 21 ans, est donc sans enfant et elle redevient pleinement duchesse. A nouveau pleinement Duchesse Elle rĂ©tablit la Chancellerie de Bretagne que Charles VIII avait supprimĂ© en 1493. Elle choisit de porter le deuil en noir selon lâusage breton alors que câest le blanc qui Ă©tait de tradition Ă la cour de France. Anne de Bretagne retrouve les revenus de son duchĂ© et le train de vie de sa maison » devient luxueux. Lors de sa venue en Bretagne Ă lâautomne 1498, elle fait don Ă la population du deuxiĂšme terme de lâimpĂŽt et fait battre monnaie dâor Ă son nom. Reine pour la seconde fois Ayant rĂ©affirmĂ© son autoritĂ© sur le duchĂ© de Bretagne aprĂšs le dĂ©cĂšs de Charles VIII, Anne peut nĂ©gocier les conditions de son mariage avec le nouveau roi de France, Louis XII. Lors de la cĂ©rĂ©monie qui est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă Nantes dans le chĂąteau qui lâa vue naĂźtre le 8 janvier 1499, elle obtient la rĂ©daction dâun contrat qui redĂ©finit les relations entre la Bretagne et la France. Elle sây rĂ©serve de son vivant la jouissance du duchĂ© et prĂ©voit quâaprĂšs sa mort, celui-ci reviendra Ă son second enfant mĂąle et non Ă lâaĂźnĂ©. Ă partir de 1499, Anne rĂ©side le plus souvent au chĂąteau de Blois, disposant dâune grande maison de 300 personnes, dâune garde personnelle de gentilshommes de Bretagne, donne de lâĂ©clat Ă son statut de reine. MĂ©cĂšne, elle est dĂ©peinte comme une reine vertueuse, modĂšle dâattachement conjugal. Duchesse, reine, mĂ©cĂšne, une femme dâexception Tout en Ă©tant reine de France, Anne assume ses fonctions de duchesse. Elle nomme les officiers, gĂšre le domaine et intervient pour maintenir les institutions en activitĂ©, quâil sâagisse de la chancellerie ou de la chambre des comptes. Elle dispose dâune grande partie des revenus du duchĂ© et fait Ă©difier par Michel Colombe dans lâĂ©glise des Carmes de Nantes un tombeau pour son pĂšre François II et sa mĂšre Marguerite de Foix. Elle accomplit, de juin Ă septembre 1505, un tour du duchĂ© de Bretagne qui est lâoccasion dâune rencontre avec ses sujets et constitue le dernier acte politique de son rĂšgne. Anne meurt le 9 janvier 1514 Ă lâĂąge de 37 ans ; son corps est inhumĂ© Ă Saint-Denis alors que son cĆur est dĂ©posĂ© Ă lâĂ©glise des Carmes de Nantes. Cette double sĂ©pulture, qui Ă©tait ordinaire pour les princes de lâĂ©poque, devient, avec le temps, le symbole dâune vie partagĂ©e entre la Bretagne et la France. [1] il a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© entre un an et cinq ans aprĂšs sa mort, mais apparemment d'aprĂšs le moulage en cire de son cadavre, la reprĂ©sentant Ă ses funĂ©railles. Le vĂ©risme est particuliĂšrement cru et sĂ©vĂšre. De plus ont participĂ© Ă ces statues Michel Colombe et ses collaborateurs dont guillaume Regnault, disciple de Colombe qui avait Ă©tĂ© le sculpteur et le valet de chambre d'Anne. Il connaissait donc ses traits particuliĂšrement bien.78histoire. par FĂ©lix Lorin. "L'histoire de St LĂ©ger en Yvelines est intimement mĂȘlĂ©e Ă l'histoire de France, les dates de sĂ©jour des rois de France Ă St LĂ©ger, ses divers possesseurs Ă travers les Ăąges. Les divers Ă©vĂšnements qui s'y sont dĂ©roulĂ©s font mieux connaĂźtre l'histoire gĂ©nĂ©rale de notre pays que toute autre source.
Attention, Ă ne pas confondre ! Pour les sujets ou articles dits homonymes, voir sabot. Une paire de sabots ici en saule Le sabot est une chaussure en bois. Il est fabriquĂ© par un sabotier. Jusqu'au milieu du XXe siĂšcle, en milieu rural presque toute la population portait des sabots en bois. Une paire de sabots en bois, en fonction du travail effectuĂ©, mais aussi des soins du porteur, ne durait souvent qu'environ quatre mois. Sommaire 1 Les bois du sabot 2 Porter les sabots 3 La fin du sabot 4 Autour des sabots Chansons populaires Danse des sabots Expressions 5 Source Les bois du sabot[modifier modifier le wikicode] Les modĂšles courant de sabot Ă©taient fabriquĂ©s en bois local. On utilisait l'acacia, l'aulne, le bouleau, le chĂątaignier, le frĂȘne, le hĂȘtre, l'orme, le pin, le sapin, le saule, le tremble. Le saule Ă©tait destinĂ© aux utilisateurs travaillant dans un milieu humide. Le peuplier convenait aux personnes travaillant dans les terrains glissants car les semelles des sabots faits en ce bois tendre Ă©taient vite incrustĂ©es par des petits cailloux qui les rendaient antidĂ©rapantes. Dans certaines rĂ©gions on fabriquait des sabots avec du bois d'arbres fruitiers ; cerisier, pommier, poirier. Les modĂšles destinĂ©s aux jours de fĂȘte ou au dimanche Ă©taient fabriquĂ©s avec du merisier ou du noyer. Le dessus Ă©tait dĂ©corĂ© par gravure. Le bois Ă©tait teintĂ© en se servant du noir de fumĂ©e ou du jus d'airelle. Ils pouvaient ĂȘtre enduits de cire. GĂ©nĂ©ralement les sabots des hommes et des garçons Ă©taient noirs ; ceux des femmes Ă©taient peints en rouge, rose ou jaune. Porter les sabots[modifier modifier le wikicode] Certains pouvaient ĂȘtre munis d'une laniĂšre de cuir ce qui rendait la marche plus confortable. Pour ceux qui travaillaient dans des terres collantes, on fixait sur le sabot des tiges en cuir qui remontaient sur la jambe comme une sorte de guĂȘtre et Ă©vitait de laisser son sabot dans la boue. Il Ă©tait conseillĂ© de prendre un sabot de la pointure supĂ©rieure Ă celle du pied, car en sĂ©chant le sabot rĂ©trĂ©cissait. Le sabot ne s'adapte pas Ă la morphologie du pied contrairement aux chaussures en cuir. Il faut donc trouver le sabot qui convient Ă son cou-de-pied. Un bon sabot ne doit pas provoquer des durillons. Un Ă©colier en sabot. Allemagne 1948 Pendant la belle saison » le sabot est utilisĂ© pieds nus. En hiver, l'utilisateur glissait une poignĂ©e de paille d'avoine plutĂŽt que de blĂ© cette derniĂšre Ă©tant plus dure et moins chaude. On tressait une poignĂ©e de paille quelques entrelacs seulement puis on glissait la paille dans le sabot. La partie tressĂ©e Ă©tait situĂ©e au niveau du talon. La partie non tressĂ©e Ă©tait recoupĂ©e pour s'ajuster Ă l'espace interne du sabot. On pouvait aussi utiliser des chiffons. Cela gardait la chaleur corporelle et Ă©vitait l'entrĂ©e d'air froid. Notons que le bois est un bon isolant. La fin du sabot[modifier modifier le wikicode] L'emploi du sabot par les agriculteurs a fortement diminuĂ© aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Les soldats, pour la plus grande partie des ruraux, avaient pris l'habitude de porter dans les tranchĂ©es des godillots en cuir. Les premiĂšres bottes en caoutchouc sont dues Ă l'industriel Hiram Hutchinson, qui en 1853, fonde Ă Montargis une usine qui produit des bottes sous la marque Ă l'aigle ». Notons qu'il existe toujours des sabots en caoutchouc. Aujourd'hui les sabotiers travaillent surtout pour fabriquer des objets en bois vendus aux touristes. Pour la fabrication des sabots voir sabotier. Autour des sabots[modifier modifier le wikicode] Chansons populaires[modifier modifier le wikicode] La duchesse en sabot, faisant allusion Ă Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne et deux fois reine de France. En passant par la Lorraine, une vilaine c'est-Ă -dire une paysanne porte des sabots et rencontre trois capitaines qui la mĂ©prisent mais elle sera Ă©pousĂ©e par le fils du roi. Danse des sabots[modifier modifier le wikicode] Bolchoi, La fille mal gardĂ©e Expressions[modifier modifier le wikicode] Dormir comme un sabot Avoir le sommeil profond. Avoir du foin dans ses sabots ĂȘtre comparĂ© Ă un paysan riche Voir venir quelqu'un avec ses gros sabots Deviner les intentions d'une personnes peu maligne Ne pas mettre ses deux pieds dans le mĂȘme sabot Ătre dĂ©brouillard Source[modifier modifier le wikicode] La France en hĂ©ritage. GĂ©rard Boutet. Omnibus. 2012 Les chaussures âą Tous les articles de Vikidia
Cétait Anne de Bretagne / Duchesse en sabots (bis) Revenant de ses domaines / Avec ses sabots dondaine Ah ! Ah ! Ah ! / Vivent les sabots de bois ! 1. 11.. 1. En t'aidant de ceEn t'aidant de ceEn t'aidant de ce modÚle, dmodÚle, dmodÚle, dessine d essine dessine d'autres 'autres'autres hermines autour de la Bretagne ! hermines autour de la
Duchesse bretonne, deux fois reine de France, Anne de Bretagne est le personnage le plus emblĂ©matique du chĂąteau de Nantes. Son destin est Ă©troitement liĂ© Ă celui du chĂąteau mais, plus encore, il symbolise le rapprochement entre la France et la Bretagne. HĂ©ritiĂšre du duchĂ© Ă onze ans, Anne de Bretagne se voit contrainte dâĂ©pouser le roi de France Charles VIII Ă lâĂąge de 14 ans afin dâapaiser les tensions entre la France et la Bretagne. Son Ă©poux meurt de façon soudaine et la voilĂ obligĂ©e de sâunir Ă lâhĂ©ritier du trĂŽne, le roi Louis XII. Cette Bretonne de sang et de cĆur tiendra son rĂŽle de reine de France avec beaucoup de dignitĂ©, câĂ©tait une femme que lâon disait intelligente, cultivĂ©e, et esthĂšte. Elle poursuivra dâailleurs les travaux dâembellissement du chĂąteau initiĂ©s par son pĂšre, le duc François II. Elle fit surmonter la Tour de la Couronne dâOr par des loggias qui montrent Ă quel point Anne avait du goĂ»t et de la suite dans les idĂ©es. DĂ©cĂ©dĂ©e Ă lâĂąge 37 ans, aprĂšs avoir vu mourir sept de ses neuf enfants, Anne de Bretagne reste un symbole fort dans lâunion pacifiĂ©e entre la Bretagne et la France. Une salle du musĂ©e lui est entiĂšrement consacrĂ©e. On dĂ©couvre sa vie grĂące Ă un film dâanimation mais Ă©galement une copie du reliquaire en or de son cĆur. Il Ă©tait courant Ă cette Ă©poque que les rois et les reines de France prĂ©servent leurs cĆurs et leurs entrailles dans une sĂ©pulture diffĂ©rente de celle du corps. Ainsi, si celui-ci est inhumĂ© en lâabbatiale de Saint-Denis, nĂ©cropole royale, son cĆur a rejoint la sĂ©pulture de ses parents Ă Nantes, selon ses derniĂšres volontĂ©s. Les hĂ©bergements Ă proximitĂ© Vous ĂȘtes plutĂŽt hĂŽtel, chambre d'hĂŽtes, camping, gĂźte, roulotte...? DĂ©couvrez toutes nos idĂ©es dâhĂ©bergements pour votre sĂ©jour en Val de Loire.
Ilsn'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Vidéo recommandée par un internaute (si disponible) Texte lu 4386 fois ! Recommander cette page à un(e) ami(e) Commentaires sur cette comptine : --> Pas de commentaires actuellement ! Vous avez un commentaire sur cette
Hebdo France 3 Bretagne S3Published on Jan 8, 2014No descriptionCommunication France 3 BretagneMAql.