C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots". Ce refrain rĂ©sume le souvenir que nous avons gardĂ© de la Bonne Duchesse. Une princesse populaire, proche de sa terre et fiĂšre de sa culture, qui lutta hĂ©roĂŻquement pour prĂ©server l’indĂ©pendance de sa chĂšre Bretagne. Cette image n'est pourtant qu'une lĂ©gende bien Ă©loignĂ©e de la rĂ©alitĂ© historique. Pubblicato il 26 Mar 2001 C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, bis Revenant de ses domaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, avec des sabots, bis EntourĂ©e de chĂątelaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! EntourĂ©e de chĂątelaines, avec des sabots, bis VoilĂ  qu’aux portes de Rennes, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! VoilĂ  qu’aux portes de Rennes, avec des sabots, bis L’on vit trois beaux capitaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! L’on vit trois beaux capitaines, avec des sabots, bis Offrir Ă  leur souveraine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Offrir Ă  leur souveraine, avec des sabots, bis Un joli pied de verveine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, avec des sabots, bis “S’il fleurit, tu seras reine”, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! “S’il fleurit, tu seras reine”, avec des sabots, bis Elle a fleurit la verveine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Elle a fleurit la verveine, avec des sabots, bis Anne de France fut reine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Anne de France fut reine, avec des sabots, bis Les Bretons sont dans la peine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Stampa Precedente Successivo » ♫ C'Ă©tait Anne de Bretagne, duchesse en sabots♫ bon anniversaire Annette ! Bistro complet rafraĂźchi Ajouter un message: Les articles du jour. Actuellement, WikipĂ©dia compte 2 440 267 entrĂ©es encyclopĂ©diques, dont 2 052 articles ayant obtenu le label « Article de QualitĂ© » et 3 723 articles ayant obtenu celui de « Bon Article ». Pour amĂ©liorer le contenu de WikipĂ©dia, nous En ce jour ou nous chantons "Scimus Christum surrexisse" nous savons que le Christ est ressuscitĂ©, comme le chantaient les catholiques avant la pĂ©riode affreuse de la rĂ©volution anti religieuse, en 1794 le silence empli les Ă©glises vides. En ce jour de PĂąques 1794 la Terreur bat son exĂ©cutions, place de la rĂ©volution ancienne place Louis XV, dont les victimes sont d'anciens membres du Parlement royal. Parmi eux, 6 Conseillers au Parlement de Toulouse mais aussi -Jean-Baptiste Gaspard Bochart de Saron, 64 ans, mathĂ©maticien et astronome, PrĂ©sident Ă  Mortier*, thĂ©oricien du mouvement elliptique de la Terre, -Louis Le Peletier de Rosanbo, 47 ans, PrĂ©sident Ă  Mortier au Parlement de Paris, -Armand Guillaume François de Gourgues, marquis de Vayres Gironde, -BarthĂ©lĂ©my Rolland de Chambaudouin d'Erceville, 64 ans, PrĂ©sident Ă  Mortier au Parlement de Paris, -Auguste Louis Zacharie Espiard-Humbert d'Allerey, 62 ans, et Le comte Edouard- François Mathieu MolĂ©, 34 ans, Conseiller au Parlement de Paris, emprisonnĂ© et condamnĂ© Ă  mort pour la simple raison d'avoir protestĂ©, comme ses collĂšgues Magistrats, contre la suppression du Parlement. Cette institution Ă©tait garante de la Justice ; elle n'Ă©tait donc pas dans l'air du temps. Monsieur MolĂ© est neveu de ChrĂ©tien Lamoignon de Malesherbes, dĂ©fenseur de Louis a la rĂ©putation d'un homme honnĂȘte et charitable. Avec son Ă©pouse, Marie-Louise Elisabeth de Lamoignon, ils auront cinq enfants dont deux seulement parviendront Ă  l'Ăąge adulte. Madame MolĂ© est fortement affectĂ©e par la perte, la mĂȘme annĂ©e, de son mari et de sa fille de quatre frĂšre est fusillĂ© aprĂšs Quiberon en fois les deux enfants survivants Ă©levĂ©s, elle viendra Ă  Vannes en 1803, pour y retrouver celui qui est devenu Monseigneur de Pancemont, Ă©vĂȘque de Vannes, le confesseur de sa jeunesse; elle va rĂ©aliser sa vocation d'adolescente ĂȘtre religieuse. Elle achĂšte un ancien couvent, qui a servi de prison-mouroir pour les prisonneirs de Quiberon, prĂšs du port de Vannes. Elle fonde la CongrĂ©gation des Soeurs de la CharitĂ© Saint Louis. Elle-mĂȘme prend le nom de soeur Saint de Pancemont, de la Compagnie de Saint Sulpice et ancien Ă©lĂšve de Monsieur Emery - SupĂ©rieur GĂ©nĂ©ral de ladite Compagnie - la nomme MĂšre SupĂ©rieure de la CongrĂ©gation. Elle dĂ©cĂšde le 4 mars 1825 Ă  l'Ăąge de 62 ans et est inhumĂ©e dans la chapelle de la CongrĂ©gation. Le DiocĂšse de Vannes entame la procĂ©dure en bĂ©atification en 1959. Elle est dĂ©clarĂ©e VĂ©nĂ©rable par le Pape Jean-Paul II en 1986 ; le dĂ©cret de BĂ©atification est signĂ© par le Pape BenoĂźt XVI en 2011. La cĂ©rĂ©monie, sous la prĂ©sidence du Cardinal Angelo Amato PrĂ©fet de la CongrĂ©gation pour la cause des saints et dĂ©lĂ©guĂ© par le Pape BenoĂźt XVI et du Cardinal Paul Poupard, s'est dĂ©roulĂ©e, selon le voeu de Monseigneur Raymond CentĂšne, EvĂȘque de Vannes, sur le port, Ă  proximitĂ© de la Maison mĂšre de la CongrĂ©gation, devant une formidable assemblĂ©e d'Ă©vĂȘques, de prĂȘtres et de fidĂšles, le dimanche 27 mai 2012. a rĂ©alisĂ© un excellent reportage de cette cĂ©rĂ©monie de bĂ©atification. *Magistrat de la plus haute instance de Justice, le distingue sa prééminence sur les autres magistrats par sa coiffe, en forme de mortier. D'oĂč son nom. PLACE DE LA REVOLUTION En ce dimanche des Rameaux 1794, pardon, Roquette 24 Germinal An II, les conflits d'intĂ©rĂȘt se soldent encore par son lot de sang rĂ©pandu aux pieds du dieu rĂ©volution. Population contrastĂ©e -Marie-Marguerite HĂ©bert, 38 ans, veuve de HĂ©bert du torchon "Le PĂšre Duchesne" guillotinĂ© le 24 mars dernier ; il semble que cette alliance soit le seul motif de condamnation de l'ancienne religieuse. -Lucile Desmoulins, 24 ans, veuve de Camille guillotinĂ© le 5 dernier, impliquĂ©e dans la pseudo "Conspiration des Prisons", forgerie de BarĂšre et du ComitĂ© de SĂ»retĂ© GĂ©nĂ©rale. -Arthur de Dillon, 43 ans, authentique noble, renĂ©gat, brillant officier gĂ©nĂ©ral d'infanterie, qui, pour contrer les menĂ©es du 1er ministre britannique Willian Pitt, prĂ©parait une attaque de l'Angletrerre par le sol irlandais. Ce qu'avait appris Pitt par son espion Somers. Une lettre anglaise "avait Ă©tĂ© perdue" par cette espion en 1793 et "gardĂ©e sous le coude" par BarĂšre. Cette lettre livrait, comme par hasard, plusieurs noms. Leurs porteurs avaient dĂ©jĂ  expiĂ© leur "faute", tel Danton. Dillon Ă©tait ami de ce dernier mais aussi du couple incita Ă  l'arrestation de Dillon. L'amalgame fut fait avec la bĂ©nĂ©diction de Robespierre ; Sanson trancha ! Le dernier cri d'Arthur de Dillon fut "Vive le Roi". -Philibert Simond, 39 ans, prĂȘtre dont il abandonnera l'Ă©tat, violent "diatribeur", il commettra l'erreur de s'en prendre Ă  Pitt ; il fut, comme par hasard enfermĂ© dans la prison du Luxembourg et ainsi inclus dans la "forgerie" de BarĂšre la Conspiration des Prisons. Il n'eut, hĂ©las !, pas le temps de dire tout le bien qu'il pensait de BarĂšre. On lui "coupa le clapet". -Pierre-Gaspard Chaumette, 31 ans moins 40 jours, Commune de Paris, Prise des Tuileries, Sans-culotte Montagnard, rĂ©gicide, accusĂ© d'avoir voulu supprimer toute divinitĂ© le dada agnostique de Robespierre, et par lĂ , la rĂ©volution. A mort le paĂŻen ! -Guillaume Nourry pĂšre, dit Grammont, 42 ans, compromis dans la "Conspiration des Prisons", cher Ă  BarĂšre, accusĂ© de conspiration contre la libertĂ©, la sĂ»retĂ© et la souverainetĂ© du Peuple et vouloir rĂ©tablir la monarchie !!!, -Alexandre Nourry, dit Grammont, 19 ans, fils du prĂ©cĂ©dent et mĂȘmes accusations. Eclairage sur ces deux lĂ  dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne de dĂ©cembre 2013 ...parue avec deux mois de retard, nous avons pu lire qu'ils dirigeaient l'escorte emmenant la Reine Marie-Antoinette vers son exĂ©cution-assassinat. Ils ouvraient le passage de la charrette tout en excitant la foule contre la Reine de France et en clamant des ordures dont le langage rĂ©volutionnaire Ă©tait particuliĂšrement riche. -Jean-Michel Beysser, 41 ans, ancien officier dans les armĂ©es royales puis gĂ©nĂ©ral des a participĂ© Ă  la dĂ©fense de Nantes le 29 juin 1793, a Ă©tĂ© battu par les VendĂ©ens Ă  la bataille de Montaigu en septembre. Cela aurait Ă©tĂ© le motif de son arrestation. En rĂ©alitĂ© son sort Ă©tait scellĂ© avant cette s'Ă©tait dressĂ© contre la Convention et la tyrannie exercĂ©e par le ComitĂ© de Salut Public et avait, Ă  Nantes, libĂ©rĂ© des opposants. Bref, un dossier chargĂ© de haines et l'esprit vengeur de BarĂšre firent le reste. - Jean-Baptiste Gobel, 67 ans, Ă©vĂȘque constitutionnel de Paris, sacrĂ© par Talleyrand. Il a, par la suite, abdiquĂ© sa fonction et rejetĂ© sa prĂȘtrise. Ne pouvant ĂȘtre aidĂ©, Ă  la Conciergerie, dans son ultime trajet qui risquait de le mettre en face de son Dieu qu'il avait reniĂ©, son ancien Vicaire-gĂ©nĂ©ral, l'abbĂ© Lothringer, aumĂŽnier des prisons, aumĂŽnier de la guillotine comme quelques autres courageux prĂȘtres Ă©tant absent, il lui adressa sa confession par Ă©crit. Par ce mĂȘme Ă©crit il rejetait son Serment Ă  la Constitution civile du ClergĂ© et demandait Ă  revenir dans l'Eglise, en pleine et entiĂšre obĂ©issance "Mon cher abbĂ©, je suis Ă  la veille de ma mort ; je vous envoie ma confession par Ă©crit. Dans peu de jours je vais expier, par la misĂ©ricorde de Dieu, tous mes crimes et mes scandales contre Sa Sainte religion. J'ai toujours applaudi, dans mon coeur, Ă  vos principes. Pardon, cher abbĂ©, si je vous ai enduit en erreur. Je vous prie de ne pas me refuser les derniers secours de votre ministĂšre, en vous transportant Ă  la porte de La Conciergerie, sans vous compromettre, et, Ă  ma sortie, de me donner l'absolution de mes pĂ©chĂ©s, sans oublier le prĂ©ambule "ab omni vinculo excommunicationis* ". Adieu, mon cher abbĂ©, priez Dieu pour mon Ăąme Ă  ce qu'elle trouve misĂ©ricorde devant Lui, Ă©vĂȘque de Lydda." *de tout lien d'excommunication. Jean-Baptiste, Joseph, Gobel, qui avait encouragĂ©, par son exemple, son clergĂ© parisien Ă  prĂȘter le Serment et Ă  abdiquer la prĂȘtrise, en signant cette ultime lettre de confession du titre d'Ă©vĂȘque d'un Ă©vĂȘchĂ© disparu en Palestine Ă©vĂȘque in Partibus titre reçu lors de son sacre comme Ă©vĂȘque auxiliaire de BĂąle, rĂ©pudiait ainsi le volet parisien et renĂ©gat de son sacerdoce. Mais son rejet de son Ă©tat episcopal et sacerdotal n'avait pas Ă©chappĂ© au regard acĂ©rĂ© de Robespierre qui vit lĂ  un signe d'athĂ©isme....donc un ennemi de sa nouvelle religion....donc une rebellion contre la rĂ©volution...donc la mort ! Neuf noms sur une liste de dix huit exĂ©cutĂ©s ; une journĂ©e rĂ©volutionnaire dans le droit fil du bonheur Ă  faire connaĂźtre. Ahurissant ! Sommations d'usage, comme lors d'une Ă©meute avec prise d'otages, on imagine Fort Chabrol Ă©vĂšnement politico-ridicule de 1899 ! Non. Une chouanne face Ă  la meute. Cliquez sur le coin de la photo pour lire la vidĂ©o. Remercions le Ciel que le ridicule ne soit plus mortifĂšre. Heureusement car il aurait fallu agrandir les cimetiĂšres depuis une trentaine d'annĂ©es et plus particuliĂšrement depuis la reprise des Vallseuses. Ce mini film montre que l'esprir frondeur de la Chouannerie est toujours de rigueur et qu'il y a dĂ©jĂ  Deux Cent Dix Ans les grands aĂźnĂ©s ont suivi le chemin des convictions qui n'est pas du tout aisĂ©. Car il y a exactement 210 ans Georges et ses compagnons sont confrontĂ©s Ă  l'arbitraire, dĂ©jĂ , politique. Ils sont emprisonnĂ©s au Temple. 2014 est le Cinq CentiĂšme anniversaire de la mort de la Duchesse souveraine de Bretagne, Anne de Bretagne, Anne la bretonne, fille de François II et de Marguerite de Foix. La Bretagne organise beaucoup de rencontres et cet article constitue une mise Ă  jour du programme des festivitĂ©s publiĂ© dans La Lettre du Souvenir Chouan de Bretagne de Mars au chĂąteau de Blois le 9 janvier 1514, dans sa 37Ăšme annĂ©e, Anne de Bretagne est inhumĂ©e en la basilique Saint Denis ; son second mari, Louis XII de France la rejoindra un an plus tard. Son coeur, selon son souhait, sera mis dans un reliquaire et dĂ©posĂ© dans le tombeau de ses parents, Ă  reste d'elle une devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" plutĂŽt la mort que la souillure, le monument qu'elle avait fait rĂ©aliser pour accueillir ses parents en la chapelle ducale du couvent des Carmes Ă  Nantes, le reliquaire ayant protĂ©gĂ© son cƓur jusqu'Ă  1792 et une couronne de mariĂ©e qu'elle a offerte Ă  la paroisse de Trescalan. Au mois de juillet 1505 elle quitte Blois et son mari malade pour une visite dans son duchĂ© de sans aucun doute, vers le 20 juillet qu'elle passa Ă  GuĂ©rande et offrit une couronne en or, Ă  SaillĂ© une couronne en argent et Ă  Trescalan une couronne en bronze dorĂ©. Ces couronnes Ă©taient destinĂ©es Ă  ĂȘtre posĂ©es sur la tĂȘte des de Saint Aubin de GuĂ©rande et de SaillĂ© ont disparu Ă  la rĂ©volution. Ne subsiste que celle de Trescalan entreposĂ©e dans un coffre-fort de la mairie de La Turballe d'oĂč elle a Ă©tĂ© sortie pour que je puisse la reliquaire d'Anne fut trouvĂ© Ă  cĂŽtĂ© des cercueils de ses parents lorsque les malfrats rĂ©volutionnaires vinrent en 1792 en aoĂ»t-septembre comme Ă  Saint Denis ? vider les tombeaux de leur contenu. Le reliquaire fut vidĂ© du cƓur qu'il contenait et envoyĂ© Ă  La Monnaie ou, par miracle, une main le sauva de la fonte. Les ossements furent dĂ©truits par le feu, ainsi que ceux de Gilles de Retz et ceux des autres occupants des lieux. Heureusement en fĂ©vrier-mars 1792, Mathurin Crucy, architecte nantais, ayant sans aucun doute la prĂ©monition de ce qui allait advenir et pressentant la dĂ©molition du couvent des Carmes et de sa chapelle ducale, avait dĂ©montĂ© les gisants et leurs quatre gardes et les avait enterrĂ©s dans le Jardin des Plantes de l' fois dĂ©terrĂ©s en 1814, il fallut les laisser dehors de longs mois afin qu'ils soient nettoyĂ©s par la gisants furent ensuite installĂ©s dans le transept sud de la cathĂ©drale de Nantes en 1817 oĂč l'on peut admirer actuellement le chef d'oeuvre de Michel Colombe, le sculpteur, grĂące Ă  Mathurin est possible d'admirer, Ă  la cathĂ©drale du Mans, cette trĂšs belle statue d'Anne de Bretagne jouant de l'orgue portatif XVIĂšme siĂšcle.La couronne de Trescalan, inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du Patrimoine culturel, est en bronze dorĂ© et non en cuivre comme Ă©crit par certains d'une quinzaine de centimĂštres de diamĂštre, fin assemblage par 11 charniĂšres de 11 Ă©lĂ©ments dont six fleurdelysĂ©s ce qui explique la disparition de l'objet en 1830 avec Louis-Philippe. Les cabochons ont Ă©tĂ© mis au XIXĂšme siĂšcle pour remplacer les pierres prĂ©cieuses disparues. Seules subsistent deux sur 11 dans une poche plastique. Elle est d'un poids trĂšs supportable. C'est une piĂšce trĂšs Ă  la chanson "C'Ă©tait Anne de Bretagne, Duchesse en sabots" il serait peut-ĂȘtre temps de mettre fin Ă  ces sottises, Ă  moins de ramener l'Ă©poque aux chars Ă  boeufs mĂ©rovingiens alors que la Cour de Bretagne fut riche d'arts et de culture ; encore une maniĂšre d'inculturer la Bretagne ; une culture BĂ©cassine ? Nous ne sommes pas encore dĂ©barrassĂ©s de Michelet, jacobins et consorts. ANIMATIONS -8 avril / 18 mai, Nantes, chĂąteau des Ducs Autour du reliquaire du coeur d'Anne de Bretagne. -11 avril / 31 dĂ©cembre, Langeais 37 ChĂąteau oĂč fut cĂ©lĂ©brĂ© le mariage d'Anne de Bretagne et de Charles VIII Mode, arts, enluminures. -1 mai, Saint Malo CathĂ©drale, concert "Les funĂ©railles d'Anne de Bretagne". -10 et 11 mai, Vannes CĂŽtĂ© jardin Gwened Tu all Liorzh, sous les remparts. -15 juin / 15 septembre, Vannes Dans le cadre majestueux de Chateau-Gaillard, exposition du reliquaire et du Livre d'Heures d'Anne de Bretagne. Production Dihunerien Membre du Souvenir Chouan de Bretagne.Gratuit -20 Ă  22 juin, Vannes Le Salon littĂ©raire honore Anne de Bretagne. -13 juillet Ă  fin aoĂ»t, Theix Manoir du Plessis-Josso sortie Sulniac-Surzur sur la voie expresse Nantes-Vannes Exposition Anne de Bretagne rĂ©alisĂ©e par l'Association IdentitĂ© Bretonne. Gratuit. -13 septembre, Vannes Palais des Arts et des CongrĂšs, crĂ©ation de l'Oratorio "Anne de Bretagne renaissante" composĂ© par Roland Becker, interprĂ©tĂ© par l'ensemble baroque "Bretagne Armoricaine". Production Dihunerien. -19 septembre, Vannes Palais des Arts et des CongrĂšs, OpĂ©ra rock "Anne de Bretagne" d'Alan Simon. Production Dihunerien. Ce matin, 6 avril 1804 vendredi de PĂąques, Charles Pichegru est retrouvĂ© mort dans sa cellule. La version officielle parle de suicide. Grand soldat, brillant gĂ©nĂ©ral, d'une force quasi herculĂ©enne, cet homme qui a bravĂ© tous les dangers, sans craindre la mort, aurait craint son procĂšs et la guillotine au point de s'entourer le cou de sa cravate de soie noire, d'y glisser un morceau de bois d'en faire un garrot et d'avoir, par un long mouvement de tourniquet, mis fin Ă  ses jours. Un suicide par auto-strangulation ? Il y a des doutes, mĂȘme aujourd'hui encore, tellement tout semblerait accabler le Premier Consul, Bonaparte pas encore NapolĂ©on 1er, d'avoir fait assassiner son ancien professeur de gĂ©omĂ©trie et d'arithmĂ©tique Ă  l'Ecole Militaire de Brienne. Pourtant tous les tĂ©moignages de l'Ă©poque concordent pour conforter la thĂšse du suicide. L'ancien GĂ©nĂ©ral avait confiĂ© Ă  RĂ©al son dĂ©sir fatal lors de son arrestation le 28 fĂ©vrier. Bonaparte n'avait aucun intĂ©rĂȘt Ă  le faire assassiner avant son procĂšs, il savait bien que cela semblerait suspect. Le Juge Rigault, lui-mĂȘme un des juges d'instruction, trĂšs critique vis Ă  vis de Bonaparte, est sĂ»r qu'il s'agit d'un suicide. NapolĂ©on avait dĂ©clarĂ© au Conseiller d'Etat, RĂ©al "Avant de commettre une faute, Pichegru a bien et honorablement servi son pays. Je n'ai pas besoin de son sang ; dites-lui qu'il faut regarder tout ceci comme une bataille perdue. Il ne pourrait rester en pour Cayenne. Il connaĂźt le pays Pichegru y avait Ă©tĂ© dĂ©portĂ© en 1797 sous le Directoire ; on pourrait lui faire lĂ  une belle position". HĂ©las, RĂ©al ne reparut pas assez vite et Pichegru aurait perdu tout espoir. Eviter un procĂšs qui n'aurait pas Ă©pargnĂ© sa vie glorieuse, qui aurait rĂ©vĂ©lĂ© ses compromissions avec les EmigrĂ©s de Coblence - les mĂȘmes qui l'avaient dĂ©daigneusement Ă©cartĂ© d'un revers de main alors que, adjudant sous-officier, il leur offrait, dĂšs 1789, ses services - incapables dans leur incurie de pressentir le talent militaire de ce futur officier. Quoique l'on pense de lui, il restera dans l'Histoire militaire de la France le seul militaire qui a pris la Flotte royale hollandaise avec un escadron de cavalerie. Le GĂ©nĂ©ral Pichegru avait appris que la Flotte Hollandaise Ă©tait bloquĂ©e par les glaces sur les cĂŽtes du Helder, dans le golfe du Zuiderzee. Il envoya aussitĂŽt le lieutenant-colonel Louis-Joseph Lahure et un escadron du 1er RĂ©giment de Hussards. Bilan 15 vaisseaux et 850 canons pris Ă  l'ennemi, sans aucune perte ! A-t-il Ă©tĂ© jaloux de la rĂ©ussite de Bonaparte qui Ă©tait moins douĂ© que lui pour l'art militaire, jalousie qui se serait tranformĂ© en haine ? Rien n'apparaĂźt rĂ©ellement dans ses interrogatoires. Il a emmenĂ© son secret dans la tombe. Dictant ses MĂ©moires Ă  Las Cases lors de son sĂ©jour forcĂ© sur l'Ăźle de Sainte HĂ©lĂšne NapolĂ©on dit " Tout bonnement Pichegru se vit dans une situation sans ressources, son Ăąme forte ne put envisager l'infĂąmie du supplice ; il dĂ©sespĂ©ra de ma clĂ©mence ou la dĂ©daigna et il se donna la mort". Georges Cadoudal - son complice dans le complot contre le Premier Consul - dont la cellule Ă©tait Ă  quelques pas de celle de Pichegru, n'a rien signalĂ©, donc n'a rien entendu ; si, en effet, notre Breton avait entendu des bruits suspects, on est certain qu'il ne serait pas restĂ© inerte ! L'autopsie, qui durera plusieurs heures, ne dĂ©montrera aucun hĂ©matome signant une lutte, aucune lĂ©sion en dehors de celles causĂ©es par le garrot Ă  hauteur du larynx, du cou, la face infĂ©rieure du cerveau et les deux lobes du poumon gorgĂ©s de une Ă©gratignure sur la joue, lĂ  oĂč le garrot s'Ă©tait bloquĂ©. Le 7 avril, au soir tombant, il est inhumĂ© dans le cimetiĂšre Sainte Catherine aujourd'hui disparu dans le carrĂ© des suppliciĂ©s. Il sera exhumĂ© en aoĂ»t 1865 pour ĂȘtre inhumĂ© dans son village natal d'Arbois qu'il avait quittĂ©, aprĂšs ses Ă©tudes au collĂšge, pour l'Ecole de Brienne, Ă  l'Ăąge de 18 paraĂźt que ces restes ne sont pas les siens, Ă  cause de la diffĂ©rence de chevelure retrouvĂ©e sur le squelette. Allez savoir ! Etrange destinĂ©e que celle de cette homme, issu de la paysannerie comme Murat, mort Ă  43 ans Son nom est gravĂ© sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Sale temps pour les inconditionnels de la RĂ©volution, de ses mĂ©thodes Ă©nergiques - contre ses opposants - mais dans ces pĂ©riodes plutĂŽt folles un opposant l'est toujours d'un autre. Et cela se termine en purge, comme cela se passera, 140 ans plus tard avec le "dĂ©mocrate" Staline. En ce Laitue 16 Germinal an II - ci devant samedi 5 avril 1794, deux charrettes sont chargĂ©es de 15 chantres de la guillotine qu'ils vont expĂ©rimenter Ă  leur tour. Que ne l'ont-ils pas fait plus tĂŽt, Ă©pargnant ainsi la vie de centaines d'innocents. - Fabre dit d'Eglantine, RĂ©gicide, 43 ans, natif de Carcassonne, montĂ© Ă  Paris, trafiquant, agioteur mouillĂ© dans diffĂ©rents scandales Les Joyaux de la Couronne, la liquidation de La Compagnie des Indes de Lorient, accapareur de tout entr'autres paires de chaussures qu'il a vendues Ă  des Volontaires - elles duraient moins d'un jour - pour lesquelles il avait reçu du Ministre de la Guerre etc... - François Chabot, RĂ©gicide, 38 ans, capucin dĂ©froquĂ©, mari de la soeur des frĂšres Frey, vĂ©nal nĂ©gociateur de la vie d'accusĂ©s contre indemnitĂ©s, trafic d'influence, agioteur ; Ă  notre Ă©poque on dirait un parfait pourri. -HĂ©rault de SĂ©chelles, RĂ©gicide, 34 ans, -Claude Basire, RĂ©gicide, 29 ans, a proposĂ© la loi qui ordonne le tutoiement, a trempĂ© dans la liquidation de La Compagnie des Indes. -Joseph Delaunay, RĂ©gicide, 42 ans, agioteur, a trempĂ© dans la liquidation de la Compagnie des Indes, -Georges Danton, RĂ©gicide, 34 ans, agioteur, n'a pas empĂȘchĂ© les Massacres de Septembre Ă  Versailles ; il aurait voulu arrĂȘter la Terreur qu'il avait contribuĂ©e Ă  mettre en place. Il laisse une veuve, Louise GĂ©ly, agĂ©e de 17 ans ; il a Ă©tĂ© mariĂ©, par un prĂȘtre rĂ©fractaire, 9 mois avec elle. Il laisse aussi cette rĂ©plique Ă  Fabre d'Eglantine se lamentant de n'avoir pas fini un poĂšme en vers "Ne te lamente pas, dans une semaine, des vers, tu en feras par milliers"!!! Dans la foule qui suivait la charrette, un prĂȘtre, l'abbĂ© Pierre Grayo de KĂ©ravenan, qui l'avait mariĂ© et lui donna l'ultime absolution. -Camille Desmoulins, RĂ©gicide, 34 ans, partisan de la fĂ©roce repression des contre-rĂ©volutionnaires, un des chantres de la Terreur, -Pierre Philippeaux, RĂ©gicide, 38 ans, s'est opposĂ© aux amis de BarĂšre, accusĂ© de modĂ©rantisme, -L'abbĂ© d'Espagnac, Marc RenĂ© Marie de Sahuguet d'Amarzit d'Espagnac 42 ans, trafiquant, agioteur, vend Ă  Dumouriez des chevaux et du matĂ©riel que le MinistĂšre de la Guerre lui a dĂ©jĂ  payĂ©. DĂ©froquĂ©, il parle contre le clergĂ© et pour la confiscation de ses biens. -Junius Frey, nĂ© Moses Dobruska, 41 ans, agioteur, prĂ©varicateur, -Emmanuel Frey, nĂ© Dobruska -AndrĂšs-Maria de Guzman, 41 ans, prĂ©varicateur et agitateur, un de ceux qui ont financĂ© les soulĂšvements "spontanĂ©s", -Westermann, 42 ans, le boucher du 10 aoĂ»t 1792 aux Tuileries puis au Mans, Ă  Savenay et dans la VendĂ©e, -Jean-François Delacroix, 41 ans, RĂ©gicide alors qu'il a essayĂ© se soutirer des fonds Ă  Louis XVI, agioteur, prĂ©varicateur, sans aucune moralitĂ©, un pourri ! -Diedericksen, Ăąge inconnu, ami de Danton, avocat suĂ©dois. Ces deux charrettes doivent leur composition hĂ©tĂ©roclite Ă  Robespierre et Ă  Saint Just ; ce dernier ayant eu l'audace de lancer le fameux mensonge de la Cnospiration des prisons, dans lesquelles les dĂ©tenus se seraient soulevĂ©s pour venir assassiner la Convention et restaurer la royautĂ© !!! Aimez-vous le style musical de SergueĂŻ PROKOFIEV ? Ou vous ne le connaissez pas et voulez le dĂ©couvrir ? Vous avez entendu, enfant ou adulte, on vous a racontĂ©, ou vous avez racontĂ© Ă  des enfants subjuguĂ©s un trĂšs beau conte musical dont ceux qui l'ont dĂ©couvert ont toujours en tĂȘte les entraĂźnantes premiĂšres notes ? Alors venez en famille, entendre pour le dĂ©couvrir ou le redĂ©couvrir DEMAIN SAMEDI A 16 HEURES EN L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES PIERRE ET LE LOUP de Serguéï Prokofiev InterprĂ©tĂ© dans une transcription Ă  quatre mains, sur les trois claviers de l'orgue de l'Ă©glise, par Jeanne Chicaud co-titulaire et Professeur d'orgue Ă  Strasbourg et Alberto Barbetta concertiste et Professeur Ă  l'AcadĂ©mie de musique de Schio -prĂšs de Vicence - Italie. Un rĂ©citant donne le texte. L'orgue DEBIERRE de l'Ă©glise Saint ClĂ©ment, magnifiquement restaurĂ© lors de travaux qui ont durĂ© plus de dix mois, par le facteur d'orgues Robert FrĂšres de La Chapelle sur Erdre, a Ă©tĂ© inaugurĂ©, il y aura un an dans 10 jours, lors d'un magnifique concert organisĂ© par l'Association qui couve cet instrument de ses pieds, de ses mains et de son zĂšle L'Association Jeux de Pieds, Jeux de Mains. L'organiste titulaire est Nicolas Daviaud, le deuxiĂšme co-titulaire Ă©tant Henry MĂ©nanteau, tous les deux rĂ©guliĂšrement sollicitĂ©s pour rĂ©aliser la partie musicale des Messes, d'autant que Jeanne est souvent du cĂŽtĂ© de la Lorraine ! Une participation de 2€ est demandĂ©e, pour les frais d'installation d'Ă©crans vidĂ©o, afin que, comme lors du concert inaugural le 14 avril 2013, les auditeurs puissent assister aux "Jeux de pieds, Jeux de mains". L'Ă©glise est chauffĂ©e. EntourĂ© des siens, de ses amis et de ceux qui le connaissaient et l'estimaient, Kadoc a Ă©tĂ© accompagnĂ© vers sa derniĂšre demeure dans le cimetiĂšre de Saint Nolff Morbihan. Fier d'ĂȘtre un Cadoudal, le Chouan de rĂ©fĂ©rence allĂ© au bout de ses convictions jusqu'Ă  en mourir, il y aura 210 ans le 25 juin, Kadoc entretenait le souvenir de ce modĂšle de la pensĂ©e non conformiste, de la vraie libertĂ© ; il avait accompagnĂ© le Souvenir Chouan de Bretagne dĂšs sa crĂ©ation il y a 20 ans. Aujourd'hui, dans l'Ă©glise de Saint Nolff pas assez grande pour accueillir sa famille et ses amis, plus de deux cents personnes, dont un certain nombre debout, ont manifestĂ© leur foi en l'EspĂ©rance de Dieu par leur participation Ă  la priĂšre, priĂšre chantĂ©e en particulier de façon rare, emplissant toute l'Ă©glise, pour bien montrer que la mort, pour un catholique, n'est pas une fin, pour bien accompagner Kadoc dans son chemin vers le PĂšre, pour soutenir sa famille dans une juste peine. Comme l'Ă©crivait Laurence, le Souvenir Chouan de Bretagne a perdu un combattant sur terre mais a gagnĂ© un alliĂ© dans le Ciel. Il y a dix ans, pour le 200Ăšme anniversaire de la mort de son ancĂȘtre collatĂ©ral, Ă  KerlĂ©ano, face Ă  l'opposition d'une personne, Kadoc avait mis tout son poids de "Cadoudal" pour que le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne soit prĂ©sent prĂšs de l'autel oĂč la messe Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  la mĂ©moire de Georges. Lui-mĂȘme l'avait mis Ă  la meilleure place. Aujourd'hui, le mĂȘme drapeau personnalisant les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne Ă©tait dans la procession d'entrĂ©e dans l'Ă©glise, prĂ©sent dans le choeur de l'Ă©glise, puis dans la procession, bien heureusement Ă  pied, de l'Ă©glise au cimetiĂšre. Madame Marie-JosĂ©e de Cadoudal a Ă©tĂ© trĂšs heureuse de la prĂ©sence de notre drapeau, nous en remerciant car "reprĂ©sentant tout ce Ă  quoi Ă©tait tant attachĂ© Kadoc". AprĂšs la longue procession de bĂ©nĂ©diction, par la nombreuse assemblĂ©e, du cercueil installĂ© devant le calvaire du cimetiĂšre, celui-ci fut dĂ©posĂ© devant le tombeau et recouvert par le drapeau de l'Association chĂšre au coeur de Kadoc, pendant le chant du "Salve Regina". Madame de Cadoudal avait organisĂ© une chaleureuse et simple rĂ©ception en leur maison Ă  la fin de cette journĂ©e. Qu'elle soit remerciĂ©e pour sa sĂ©rĂ©nitĂ© et son sourire, traits de belles convictions et d'une grande force. Le Souvenir Chouan de Bretagne renouvelle son amicale sympathie Ă  Madame Marie-JosĂ© de Cadoudal, Ă  ses trois garçons, Ă  leurs Ă©pouses et Ă  ses onze petits-enfants. A Dieu, Kadoc, Kenavo et Merci. ProtĂšge bien le Souvenir Chouan de Bretagne. Tristesse au Souvenir Chouan de Bretagne Descendant de Joseph Cadoudal, frĂšre de Georges le hĂ©ros Chouan, Kadoc, notre ami adhĂ©rent et Membre d'honneur du Souvenir Chouan de Bretagne est dĂ©cĂ©dĂ© samedi dernier au matin, d'une maladie respiratoire qui l'handicapait depuis des annĂ©es. NĂ© un mois de janvier, comme Georges, le 1er, comme Georges, Kadoc est parti rejoindre les Chouans dont il admirait et glorifiait le combat et le courage ; courage et combativitĂ© qu'il aura manifestĂ©s tout au long de sa maladie. Il rejoint la cohorte des RĂ©voltĂ©s juste en cette annĂ©e 2014 oĂč nous commĂ©morons le 210Ăšme anniversaire de la mort de Georges Cadoudal place de GrĂšve Ă  Paris, le 25 juin 1804. Le Souvenir Chouan de Bretagne assure son Ă©pouse Marie-JosĂ©e, nĂ©e de Jacquelot du Boisrouvray, de son amicale sympathie en ces longs moments difficiles de sĂ©paration et lui souhaite le courage nĂ©cessaire pour cette nouvelle page de sa vie. Le Souvenir Chouan de Bretagne prĂ©sente aux enfants et petits-enfants de Kadoc de Cadoudal ses sincĂšres condolĂ©ances. La cĂ©rĂ©monie de funĂ©railles sera cĂ©lĂ©brĂ©e en l'Ă©glise de Saint Nolff Morbihan MERCREDI 2 AVRIL A 14 H 30. 18 H place de la RĂ©volution Ă  Paris, ex place Louis XV, les thĂ©oriciens du "Jeu de la main chaude" - comme ils appelaient la guillotine - vont expĂ©rimenter "In vivo" dans le vrai leur thĂ©orie sur la rĂ©gĂ©nĂ©ration du peuple. En tĂȘte façon de parler pour leurs quelques derniers instants ! HĂ©bert, crĂ©ateur du "PĂšre Duchesne", organe vitupĂ©rant contre les opposants, ou soi-disant opposants Ă  la "bienheureuse" rĂ©volution, torchon journalistique ancĂȘtre des Charlie-Hebdo et autres Hara-Kiri qui est devenu tellement outrancier qu'il en est devenu une honte pour Robespierre. C'est dire !!! A La Conciergerie, Jacques-RenĂ© Hebert a passĂ© sa derniĂšre nuit Ă  hurler et vitupĂ©rer contre le sort qui l'accable. Dur, dur! d'avoir Ă©tĂ© un bonimenteur de la guillotine et de devoir l'expĂ©rimentĂ©e ! Plus facile d'ĂȘtre le thĂ©oricien que d'ĂȘtre l'expĂ©rimentateur ! Dieu sait s'il a ri et moquĂ© ceux qu'il dirigeait, par ses imprĂ©cations, vers la sinistre lunette. Ce soir, il est aux premiĂšres loges pour essayer, briĂšvement, le sinistre collier de bois. Il a Ă©tĂ© un des premiers journaleux Ă  se distinguer par son langage ordurier et le fameux "Foutre" lui doit tout dans son expansion. A-t-il eu le temps de l'exprimer lorsqu'il a entendu le glissement du mouton dans sa rainure poussanr la lame fatale ? MĂ©lenchon avant l'heure insultant les victimes du ComitĂ© de Salut Public, tant le Roi de France que la malheureuse Marie-Antoinette. Le pire outrage pour la Famille Royale est qu'il va ĂȘtre mis en terre dans le mĂȘme enclos mortuaire qu'elle, au cimetiĂšre de La Madeleine. Quel insulte pour l'ancienne dynastie royale ! Ce malade n'est pas seul pour cette derniĂšre "balade pour un guillotinĂ©". Il est en fort bonne compagnie Momoro l'imprimeur des pamphlets contre la Famille royale et co-inventeur de la devise "LibertĂ©,EgalitĂ©, FraternitĂ© ou la mort!" dĂ©christianisateur forcenĂ©, le prĂ©varicateur GĂ©nĂ©ral Ronsin, Anarchasis Cloots prussien d'origine et ennemi personnel de JĂ©sus-Christ, Jean-Nicolas Vincent qui a eu le tort de s'opposer Ă  Robespierre, Berthold Proly prĂ©varicateur affaire de la Compagnie des Indes, Jacob Pereira des EnragĂ©s, Michel Laumur, Konrad Kock, François Desfieux, Jean-Antoine Florent Armand, Jean-Baptiste Ancard, Frederic Ducroquet, Armand-Hubert Leclerc, Jean-Charles Bourgeois, AndrĂ© Descombes, Albert Mazuel, Pierre Dubuisson. Ils sont classĂ©s comme "EnragĂ©s" et il faut les supprimer. Ils ont eu le tort de comploter contre Robespierre, le Chef encore puissant pour quatre mois encore mais il ne le sait pas. Dix huit exĂ©cutions de condamnĂ©s par Fouquier-Tinville au titre de prĂ©varication, agents de l'Angleterre, parricides de la rĂ©volution etc... Voir les dĂ©tails dans la prochaine Revue du Souvenir Chouan de Betagne. Et ce n'est que le dĂ©but de l'Ă©puration de 1794, comme d'autres rĂ©gimes en appliqueront la mĂ©thode, un peu plus de cent ans plus tard. Comme le dit si bien Reynald Secher la rĂ©volution-dite française-a Ă©tĂ© la matrice de la Terreur exterminatrice. Et comme le dit aussi trĂšs bien l'excellent Philippe de Villiers La Terreur est dans les gĂšnes de la rĂ©volution. Sont-ce lĂ  les valeurs de la rĂ©publique ? Que de sang a coulĂ© en France en quelques mois !!!
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Listento C’était Anne de Bretagne on the French music album Coucou les Boutchoo (Les meilleures chansons pour enfants) by Choeur & Musiciens de Mlle de Guise, Laurence Pottier, only on JioSaavn. Play online or download to listen offline free - in HD audio, only on JioSaavn. La force d’ñme avec laquelle elle supporta, Ă  la mort de son pĂšre, les plus grands revers, son habiletĂ© dans la direction de son duchĂ©, sa sage et prudente rĂ©gence pendant la guerre d’Italie, la protection qu’elle accorda aux arts, aux sciences et Ă  toutes les entreprises utiles, l’ont placĂ©e au rang des femmes les plus illustres. Si quelquefois son esprit d’indĂ©pendance bretonne revĂȘtit un caractĂšre dominateur et orgueilleux, on doit pardonner cette faiblesse humaine Ă  une intelligence qui, presque toujours, comprit si dignement la mission de la reine et celle de la femme. Fille unique de François II, duc de Bretagne, Anne, toute jeune encore, succĂ©da Ă  son pĂšre dans un moment oĂč les prĂ©tentions de la France sur le duchĂ© de Bretagne prĂ©tentions qui s’appuyaient dĂ©jĂ  sur plusieurs victoires rendaient la conversion de cette province Ă  peu prĂšs impossible. Anne de Bretagne en priĂšre A la mort de François II, des dissensions, fondĂ©es sur des intĂ©rĂȘts individuels, Ă©clatĂšrent dans le conseil de la jeune duchesse, et lui rendirent l’administration souveraine encore plus difficile. Ceux mĂȘmes Ă  qui leur position faisait une inviolable obligation de la protĂ©ger se soulevĂšrent contre elle. Son tuteur, le marĂ©chal de Rieux, mĂ©content de ce qu’elle refusait la main d’Alain d’Albret, protĂ©gĂ© par lui, lui fit fermer les portes de Nantes, au moment oĂč elle se rĂ©fugiait dans cette ville pour Ă©chapper Ă  un parti de l’armĂ©e française qui avait voulu l’enlever Ă  Redon. Avertie Ă  temps de cette lĂąche trahison, et indignĂ©e d’une semblable dĂ©loyautĂ©, Anne monte Ă  cheval l’épĂ©e Ă  la main, et, suivie de Dunois et de ses principaux officiers, elle se prĂ©sente aux porte de la ville, ordonne qu’on lui ouvre, et impose tellement aux rebelles que les ponts-levis s’abaissent devant elle. Mais cette gĂ©nĂ©reuse fermetĂ©, qui suffisait Ă  arrĂȘter des rĂ©voltes intestines, Ă©tait impuissante contre le roi de France et ses armĂ©es ; la duchesse comprit qu’il fallait chercher un protecteur qui pĂ»t la dĂ©fendre, elle et son peuple. Dans un Ăąge oĂč les intĂ©rĂȘts de cƓur dominent tous les autres, elle n ’écouta que la raison, et, sacrifiant son affection pour le duc d’OrlĂ©ans depuis Louis XII, elle se dĂ©cida Ă  accepter la main de Maximilien d’Autriche. Mais ce dĂ©vouement Ă  la cause publique n’eut point l ’effet que la duchesse en espĂ©rait. Maximilien n’envoya pas les secours sur lesquels elle avait comptĂ©. L’armĂ©e française s’était dĂ©jĂ  emparĂ©e des principales places de la Bretagne, et Anne se vit forcĂ©e, aprĂšs quelques triomphes sans importance et de rudes dĂ©faites, Ă  demander la paix. On la lui accorda, mais Ă  des conditions qui rendaient la France maĂźtresse d’une grande parti du duchĂ©. Charles VIII, pour consolider les droits que la guerre venait de lui donner sur cette belle province, demanda la main de la duchesse, qui l’accorda. Devenue reine d’une des premiĂšres nations de l’Europe, Anne se montra en tout digne d’occuper le trĂŽne sur lequel elle Ă©tait montĂ©e. Pendant les guerres d’Italie, Charles VIII, qui ne quittait point le commandement de ses armĂ©es, la nomma rĂ©gente du royaume, et elle l’administra avec un talent et une prudence remarquables. A la mort de Charles VIII, Anne se rendit Ă  Nantes pour reprendre possession, aux termes de son contrat de mariage, du duchĂ© de Bretagne. Ce fut la premiĂšre reine de France qui porta le deuil de son Ă©poux en noir ; jusque-lĂ , elles l’avaient portĂ© en blanc ; de lĂ , sans doute, le surnom de Blanche donnĂ© Ă  plusieurs veuves de nos rois. Les mĂȘmes causes politiques qui l’avaient dĂ©cidĂ©e Ă  accepter la main de Charles VIII se rĂ©unirent Ă  ses sentiments personnels pour lui faire accepter celle du Duc d’OrlĂ©ans, devenu roi de France sous le nom de Louis XII. Mais en contractant cette nouvelle union, elle n’oublia point les intĂ©rĂȘts de son peuple, et elle obtint, par un traitĂ© particulier, que la Bretagne serait gouvernĂ©e comme elle l’avait Ă©tĂ© sous les ducs, et que ses droits et privilĂšges lui seraient maintenus. La reine contribua immensĂ©ment aux progrĂšs de la marine française. Douze vaisseaux de ligne furent construits et Ă©quipĂ©s par ses ordres lors de l’expĂ©dition des princes chrĂ©tiens contre l’empire turc. Du reste, elle ne fut pas seulement remarquable par ses talents politiques et par son Ă©nergie, ce fut encore une des femmes les plus lettrĂ©es de son Ă©poque. ÉlevĂ©e par Françoise de Dinan, Anne fut de bonne heure initiĂ©e Ă  des connaissances Ă©trangĂšres Ă  la plupart des femmes. Elle composa sur les principaux Ă©vĂ©nements de sa vie et sur la bataille de Saint-Aubin, qui valut Ă  l’armĂ©e française un si mĂ©morable triomphe sur le duc François II, des mĂ©moires fort curieux. Elle se montra toujours protectrice Ă©clairĂ©e des arts et des sciences ; on peut mĂȘme dire qu’elle prĂ©para grandement cette Ă©poque de la Renaissance, qui valut Ă  François Ier le glorieux surnom de Restaurateur des lettres. On conserve encore un grand nombre de lettres en vers latins qu’Anne de Bretagne et Louis XII s’écrivaient pendant cette malheureuse guerre du Milanais entreprise contre la volontĂ© de la premiĂšre. On voit par cette correspondance, qui tĂ©moigne de la vive affection des deux Ă©poux, que, malgrĂ© l’opposition qu’Anne avait mise Ă  cette expĂ©dition, elle fit tous ces efforts pour en assurer le succĂšs. Ces lettres sont ornĂ©es de miniatures relatives au sujet traitĂ© dans chacune d’elles. Anne profita du retour de Louis XII en France pour venir visiter la Bretagne. Elle fut reçue avec de grands honneurs dans toutes les villes de cette provinces, et particuliĂšrement Ă  Brest, Saint-Pol-de-LĂ©on et Morlaix. Le dessin qui accompagne cet article reprĂ©sente son entrĂ©e dans cette derniĂšre ville, avec toutes les circonstances qui s’y attachent. EntrĂ©e d’Anne de Bretagne Ă  Morlaix Sur la droite du tableau, on voit la reine accompagnĂ©e d’un de ses pages qui caresse une levrette. Elle reçoit les fĂ©licitations des notables de Morlaix, qui lui prĂ©sentent Ă  genoux une hermine apprivoisĂ©e et un petit bĂątiment d’or enrichi de pierreries. Anne ayant reçu l’hermine, rapporte un historien du temps, le gentil animal la caressa fort, puis se cacha prĂ©cipitamment dans sa collerette, ce qui mit la reine en Ă©moi ; mais le vicomte de Rohan, qui Ă©tait prĂšs d’elle, lui dit "Que craignez-vous, Madame ? ce sont vos armes." » On sait, en effet, que les hermines avaient Ă©tĂ© prises pour armes par les ducs de Bretagne, Ă  cause de leur blancheur, et qu’ils avaient joint la fameuse devise Potius mori quam foedari. Le dessin qui accompagne cet article reproduit l’ancien Morlaix ; le groupe de paysans qui se trouve Ă  gauche est adossĂ© aux Ă©cluses du moulin du Duc. Dans le fond, des cavaliers sortent de l’ancienne porte Notre-Dame, qui donnait entrĂ©e au PavĂ©, vieux quartier encore existant. Au loin, Ă©galement dans le fond, apparaissent la porte Bourette et la vieille Ă©glise de Notre-Dame du Mur. La reine mourut dans sa trente-sixiĂšme annĂ©e. Elle avait demandĂ© par son testament que son cƓur fĂ»t envoyĂ© Ă  ses premiers sujets. RenfermĂ© dans une boĂźte d’or, il fut placĂ© dans le monument funĂšbre Ă©levĂ© par ses soins Ă  François II et Ă  Marguerite de Foix, Ă  Nantes. Les vers suivants Ă©taient gravĂ©s sur le couvercle de la boĂźte En ce petit vaisseau de fin or pur et munde Repose un plus grand cueur que oncque dame eut au monde ; Anne fust le nom d’elle, en France deux fois reyne, Duchesse des Bretons royale et souveraine. Ce cueur fut si trĂšs hault, que de la terre aux cieux Sa vertu libĂ©ralle accroissoit mieulx et mieulx. Mais Dieux en a repris sa portion meilleure, Et cette part terrestre en grand deuil nous demeure.
Annede Bretagne. LE FUR (Didier). Duchesse de Bretagne parce qu'elle fut deux fois reine de France, l'on ne peut évoquer son nom sans que revienne en mémoire la chanson créée à la fin du XIXe siÚcle : "C'était Anne de Bretagne, avec ses sabots". Pourquoi et comment cette image folklorique de duchesse paysanne s'est-elle imposée ? Quels
Anne de Bretagne, la duchesse deux fois reine de France 003417 Femme la plus puissante de son Ă©poque, Anne de Bretagne, duchesse indĂ©pendante est couronnĂ©e deux fois reine de France, ce qui sera unique dans l’histoire de notre pays. Au dĂ©but de l’annĂ©e 1488, quelques mois avant sa mort, François II de Bretagne a perdu une bataille militaire fatale pour la Bretagne Ă  Saint-Aubin-du-Cormier contre Louis XI. DĂ©sormais, il n’aura pas le droit de marier sa fille sans l’accord du roi de France. Il est bien Ă©vident que la Bretagne perdra tĂŽt ou tard son indĂ©pendance. À 11 ans, juste aprĂšs la mort de son pĂšre, Anne orpheline et duchesse de Bretagne, entre de plein pied dans le jeu diplomatique. Mais dans sa cour, personne ne la prend au sĂ©rieux. Anne a une trĂšs haute conscience de son rang et elle a promis Ă  son pĂšre sur son lit de mort qu’elle ne se laisserait jamais assujettir par le royaume de Ă  12 ans lorsque la France dĂ©clare la guerre au duchĂ© de Bretagne. Elle dĂ©couvre que de nombreux seigneurs l'ont trahie en se rangeant du cĂŽtĂ© Français, mais elle ne se laisse pas faire. Elle condamne les traĂźtres pour crime de lĂšse-majestĂ© et envoie une lettre Ă  Maximilien Ier, empereur du Saint-Empire, pour lui accorder sa main en Ă©change d’une armĂ©e. Et pour sceller leur accord, Maximilien 1er envoie Wolfgang de Polheim pour Ă©pouser Anne par procuration. Épouser le roi de France pour sauver son duchĂ© Le problĂšme c’est que Maximilien Ier n’enverra jamais les troupes escomptĂ©es et que les Français, qui ne reconnaissent pas cette union, grignotent peu Ă  peu le territoire Breton acculant Anne dans la ville de Rennes oĂč elle est assiĂ©gĂ©e. Dans l’intervalle, Louis XI est mort et Charles VIII, son fils, a bien l’intention d'Ă©pouser Anne de Bretagne, de grĂ© ou de force. Si Anne n’épouse pas Charles VIII, elle perdra la Bretagne qui sera mise Ă  feu et Ă  sang. Si elle consent Ă  se marier, elle sauvera au moins son peuple. Consciente qu’elle n’a aucune marge de manƓuvre aprĂšs deux mois de siĂšge, Anne se rĂ©signe et signe un contrat de mariage avec Charles VIII. La Bretagne devient donc la propriĂ©tĂ© du roi de France. Un contrat de mariage qui ne lui laisse pas le choixAprĂšs avoir perdu plusieurs enfants en bas Ăąge, Anne de Bretagne se retrouve veuve Ă  21 ans et de nouveau duchesse de la Bretagne. En effet, le contrat de mariage prĂ©voit que la reine hĂ©rite du duchĂ© de Bretagne Ă  la mort de son mari. Elle retourne Ă  Nantes et maintenant, c’est elle la le mĂȘme contrat de mariage oblige Anne Ă  Ă©pouser le successeur de Charles VIII. Louis d’OrlĂ©ans, issu de la branche des Valois est reconnu comme le nouveau souverain lĂ©gitime sous le nom de Louis XII. Mais, cette fois, Anne garde sa fonction de duchesse, on ne va pas lui faire deux fois le coup ! Si la Bretagne est bien rattachĂ©e Ă  la France, c’est elle qui administre son territoire et en tire les revenus pour entretenir sa maison. Son coeur repose Ă  Nantes et son corps Ă  Saint-DenisEn 1505, Anne part plusieurs mois faire le tour de son duchĂ©. Elle va se montrer et dĂ©couvrir un territoire qu’elle n’a jamais eu le temps de visiter. Les seigneurs doivent lui renouveler leur allĂ©geance et elle en profite pour faire un grand audit du duchĂ©. Elle veut ĂȘtre certaine que tout le monde paye bien ses impĂŽts parce que les impĂŽts tombent directement dans son aumĂŽniĂšre. Les annĂ©es passent et la santĂ© d’Anne se dĂ©grade. À 36 ans, elle souffre de problĂšmes rĂ©naux abominables qui la clouent au lit tant la douleur est insupportable. Elle meurt Ă  Blois en 1514. Louis XII entre dans un deuil inconsolable. Il lui organise les plus grandes funĂ©railles jamais vues pour une reine 40 jours de cĂ©rĂ©monie, jusqu’à son inhumation Ă  Saint-Denis. Le cƓur de la reine est quant Ă  lui placĂ© dans un reliquaire en or et dĂ©posĂ© dans le tombeau de ses parents inhumĂ©s aux Carmes de Nantes. La duchesse Anne avait stipulĂ© par testament que cet organe reviendrait Ă  la Bretagne. Corps de française, cƓur de bretonne, on ne se refait pas. Son cƓur sera rĂ©duit en poussiĂšre par les rĂ©volutionnaires qui pilleront les Carmes de Nantes. Il faudra attendre le XIXe siĂšcle pour que son image soit reprise par les Bretons comme un symbole de leur identitĂ© rĂ©gionale. La Duchesse devient alors une sorte de mythe. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
\n\n \n c était anne de bretagne duchesse en sabots
Cétait, vous voulez, vers l'an qumze cent-six. Autour de ses Bretons les Anglais faisaient rage. La Reine Anne accourut pour relever l'outrage, (1) En Cornouailles. Rimodel veut dire conte, récit ; Rimodeller-, conteur, Le séjour de la Reine Anne au Folgoët, son voyage Morlaix, plein de détails
Montreuillon, un village millĂ©naire au cƓur de l'Europe VariĂ©tĂ© de sabotsLa vie du villageAlexis et Michel Perrin, sabotiers de pĂšre en fils Ă  Montreuillon Tranche de vieTĂ©moignage de Michel Perrin Michel PerrinAutrefois Ă  Montreuillon, comme dans la majoritĂ© des villages de la rĂ©gion, vivaient et travaillaient de nombreux artisans. Il y avait entre autres un sabotier, Alexis Perrin, pĂšre de Michel qui exerçait lĂ  oĂč habite toujours son fils. Alexis Perrin Ă©tait originaire de Blismes. NĂ© en 1894, il fut mobilisĂ© lors de la premiĂšre guerre mondiale et fut gravement blessĂ© dĂšs le dĂ©but des combats, le 19 aoĂ»t 1914, une balle dans chaque poumon et un Ă©clat d'obus qui nĂ©cessita l'amputation d'une jambe ! Son courage lui valut la lĂ©gion d'honneur A son retour, il partit Ă  Saint-Etienne pour apprendre l'horlogerie et rencontra lĂ -bas Honorine, une savoyarde, qu'il Ă©pousa. Mais les mĂ©decins lui dirent que l'horlogerie n'Ă©tait pas assez "physique", qu'il fallait qu'il "se dĂ©pense", alors il revint Ă  Montreuillon pour reprendre son mĂ©tier de sabotier, d'abord sur la place de l'Ă©glise dans l'actuelle maison Bondat celle oĂč habita Jean Severin. puis dans le bĂątiment oĂč vivent actuellement Michel et Marguerite Perrin. Honorine, quant Ă  elle, ouvrit une mercerie en face de la saboterie. Michel se souvient avoir travaillĂ© avec son pĂšre et nous explique la fabrication des sabots Des bois divers Ă©taient employĂ©s bouleau, hĂȘtre, verne aulne, noyer et mĂȘme merisier. Les troncs entiers Ă©taient livrĂ©s par les forestiers Blandin-Bezille-Bongard-Bazot. Ils Ă©taient sciĂ©s en billots Ă  la longueur voulue puis Ă©bauchĂ©s avec la scie Ă  ruban. Deux machines Ă©taient utilisĂ©es L'une pour la forme, suivant le positionnement du guide, elle dĂ©grossissait les sabots couverts, les sabots Ă  bride ou les claques. L' autre servait Ă  creuser, pied droit ou gauche. Ensuite, Ă  l'aide du paroir, l'artisan terminait le talon et la pointe du sabot. Le travail de finition de l'intĂ©rieur s'effectuait avec une cuillĂšre et des rabots. Enfin, les sabots Ă©taient dĂ©corĂ©s et vernis. Les clients Ă©taient des particuliers mais la saboterie Perrin fournissait aussi les aciĂ©ries d'Imphy. En effet, le sabot servait de chaussure de sĂ©curitĂ© et Michel se souvient des grosses livraisons en voiture. Alexis Perrin dĂ©cĂ©da en janvier 1967. Michel continua une dizaine d'annĂ©es mais avec le progrĂšs bottes- chaussures de marche et de sĂ©curitĂ©, etc. l'activitĂ© de la saboterie dĂ©clina et Michel dut fermer son atelier. Une page de l'histoire de Montreuillon se tournait ! Historique et traditions Avant le xvie siĂšcle, on ne portait pas de sabot ou trĂšs peu et seulement dans les pays du Nord de la France. Jusqu'Ă  ce qu'Anne de Bretagne Ă©pouse des derniers rois Valois, Charles VIII et Louis XII et s'impose Ă  la cour et aux quolibets de ces dames qui la surnommaient "la Duchesse en sabots". Ce n'est pourtant qu'Ă  la fin du xixe siĂšcle que les sabotiers quittĂšrent les forĂȘt oĂč il demeuraient avec leur famille dans de petites cabanes en bois pour s'installer comme artisans de plein droit dans les bourgs. Avec leurs Ă©pouses ils tenaient en complĂ©ment d'activitĂ©, qui un cafĂ©, qui une mercerie comme le fĂźt Honorine Perrin Ă  Montreuillon. Dans ces sociĂ©tĂ©s rurales oĂč, hormis quelques notables qui entendaient marquer leur diffĂ©rence en portant des souliers de cuir, "mĂȘme en semaine" !, la grande majoritĂ© des habitants portaient des sabots et l'homme de l'art Ă©tait une personnalitĂ© incontournable les chemins caillouteux du Morvan Ă©taient redoutables pour le bois tendre, le bouleau ou le verne tous ne pouvaient pas se payer du hĂȘtre !; ils devaient ĂȘtre changĂ©s tous les 2 Ă  3 mois et mettaient 4 Ă  5 mois Ă  sĂ©cher d'oĂč une nĂ©cessitĂ© de gestion des stocks. Les anciens se souviennent bien de ces Ă©tagĂšre qui supportaient la collection correspondant Ă  chaque client de l'Alexis Perrin quand une piĂšce Ă©tait bien rĂ©ussie, elle servait de modĂšle pour les fois suivantes. Sans compter ce qui Ă©tait au sĂ©chage. Le sabotier ne manquait pas d'imagination, il y avait le solide sabot "couvert" tout en bois dur, pour le travail aux champs ou recouvert d'un dessus de cuir pour le confort, scultĂ©, teint ou vernis pour le dimanche, les jours de fĂȘte et ... la danse ! En hiver on portait dedans les grosses chausettes de laine tricotĂ©e Ă  la main, bien sĂ»r qui parfois n'Ă©taient plus que reprise sur reprises ou de la paille quand elle devenaient vraiment irrĂ©cupĂ©rables dans ces sociĂ©tĂ©s paysannes pas bien riches, on ne jetait rien qui puisse encore servir ! De l'arbre au sabot La coupe du bois Selon l'usage que l'on voulait en faire, l'espĂšce de bois utilisĂ©e Ă©tait diffĂ©rente sabots lĂ©gers en bois tendre bouleau, peuplier, saule, aulne , tilleul; sabots lourds et solides pour les travaux des champs hĂȘtre, frĂȘne, et les plus jolis, vernis et dĂ©corĂ©s pour les fĂȘtes orme, noyer, fruitiers. Le bois Ă©tait coupĂ© au passe-partout Ă  la longueur demandĂ©e selon la pointure recherchĂ©e. Le bĂ»chage Les rondins Ă©taient fendus avec des coins de fer, l'Ă©corce retirĂ©e au doloire Ă©paule de mouton et l'Ă©bauche de la forme Ă©tait travaillĂ©e au doloire et Ă  l'asseau erminette. Le bois Ă©tait travaillĂ© immĂ©diatement, encore vert Le façonnage L'extĂ©rieur du sabot Ă©tait façonnĂ© ensuite Ă  l'aide du paroir, grande lame attachĂ©e Ă  une extrĂȘmitĂ© par un crochet. Le creusage En alternant le travail Ă  l'amorçoir, la tarriĂšre et les cuillĂšres, le sabotier creusait des trous qu'il agrandissait jusqu'Ă  obtenir la cavitĂ© convenable. Il terminait le creusage avec le "boutoir" pour le talon et la "rouanne" pour atteindre la pointe . La pointure Ă©tait mesurĂ©e Ă  la "pige" une sorte de rĂšgle graduĂ©e. La dĂ©coration Les plus artistes dĂ©coraient leurs Ɠuvres fort joliement Ă  l'aide d'une "reinette", mais souvent c'Ă©tait les femmes qui Ă©taient les plus habiles Ă  cela. Le sĂ©chage Les sabots sĂ©chaient lentement pendant 4 Ă  5 mois. Ils durcissaient, mais perdaient en masse et en dimension, ce qui Ă©tait bien entendu prĂ©vu par l'artisan Michel Partiot ‑ septembre 2017 En savoir plus Eulglod - Les sabotiersParc naturel rĂ©gional du MorvanSite web de Gens du MorvanSite web de Sylvain Delporte, sabotierSite web de Michel Simonet, sabotier-
Unsabot est Ă  l'origine une chaussure rĂ©alisĂ©e en creusant un morceau de bois pour que le pied puisse s'y glisser. Il est fait d'un seul tenant. La discipline s’appelle le sabotage, et le mĂ©tier, le sabotier.. Dans ses conceptions modernes, bien des matĂ©riaux remplacent en partie ou en totalitĂ© le bois, avec une grande variĂ©tĂ© de sabots, des plus luxueux aux plus simples, des plus
Cliquez sur un titre pour voir le dĂ©but de l'article! Balthazard Daurelle s'engage dans les armĂ©es du roi Faire des sabots Ă  Usson au XVIIe siĂšcle Des dolmens sur la frontiĂšre Ă  Usson Autres articles Archives Fernou une affaire judiciaire La nouvelle de l'enlĂšvement du roi RETOUR AU SOMMAIRE RETOUR AU SOMMAIRE Balthazard Daurelle s'engage dans les armĂ©es du roi Nous sommes sous le rĂšgne du roi Louis XIV. Le 3 fĂ©vrier 1684, un jeune homme d'Usson, Balthazard Daurelle, va signer son contrat d'engagement dans l'armĂ©e royale pour servir sous les ordres du seigneur d'Apinac . L'acte transcription Ă  la fin de cet article est passĂ© au chĂąteau d'Apinac, et rĂ©digĂ© par un notaire de Saint-Pal, Me Cornet. S'il donne bien les conditions de ce service, en revanche, il amĂšne Ă  se poser certaines questions pourquoi n'allait-il pas servir sous les ordres du seigneur d'Usson ?, et oĂč est-il allĂ© guerroyer ? Avant de tenter d'y rĂ©pondre, il nous faudra faire un peu plus connaissance avec Balthazard Daurelle et avec le seigneur d'Apinac. Balthazard Daurelle L'acte rĂ©vĂšle seulement qu'il est le fils de Me Pierre Daurelle, bourgeois d'Usson, mais des actes notariĂ©s et les registres paroissiaux d'Usson permettent de mieux connaĂźtre sa famille Il est le fils aĂźnĂ© de Me Pierre Daurelle et de demoiselle Blanche Chalancon qui habitent Ă  Usson, cĂŽtĂ© d'Auvergne. La famille Chalancon est originaire de Marols oĂč l'oncle maternel de Balthazard, noble Guillaume Chalancon, est secrĂ©taire de la reine. Lorsqu'il fait cet engagement, Balthazard doit avoir vingt et un ans Les registres paroissiaux d'Usson ne commençant qu'en 1683, il n'est pas possible de retrouver la date exacte de sa naissance. en effet, dans son acte de dĂ©cĂšs, le 3 juillet 1726, il est dit avoir 63 ans, il serait nĂ© vers 1663. Le testament de son pĂšre, Pierre Daurelle, en 1689, permet de connaĂźtre ses frĂšres et sƓurs il a quatre sƓurs Claudine mariĂ©e Ă  HiĂ©rosme Sapin, pharmacien, Marie qui Ă©pousera Jacques Paulzes, avocat en parlement, une autre Claudine qui Ă©pousera Antoine Bodet, greffier de Saint-Pal et Antoinette qui Ă©pousera Jean Caprais Pourrat, bourgeois de Craponne et deux frĂšres Michel dĂ©cĂ©dĂ© avant 1695 et Christophle qui entrera en religion. Le seigneur d'Apinac En 1684, il s'agit de Charles de Flachat. A cette Ă©poque, il a une cinquantaine d'annĂ©es. MariĂ© Ă  Françoise Chappuis de la Goutte vers 1658, quand il va partir, en 1684, ses sept enfants ont entre 7 et 23 ans. Son fils aĂźnĂ©, qui lui succĂ©dera comme seigneur d'Apinac, a 18 ans, il est de la mĂȘme gĂ©nĂ©ration que Balthazard Daurelle. Depuis la fin du XVIe siĂšcle, la famille Flachat possĂšde la seigneurie d'Apinac, c'est le grand-pĂšre de Charles qui y est arrivĂ© en Ă©pousant Antoinette d'Apinac. Le seigneur d'Apinac, comme possesseur de fiefs, est astreint Ă  l'obligation militaire envers le roi. Charles de Flachat est capitaine de cavalerie de mĂȘme que son frĂšre Joseph qui est capitaine de cavalerie au RĂ©giment de Saint-Aignan. Son petit-fils, BarthĂ©lemy Raymond, sera capitaine au RĂ©giment d'Auvergne, et, Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante, Laurent de Flachat sera officier au RĂ©giment des Dragons d'Apchon. La compagnie de cavalerie L'engagement est fait pour deux ans pendant lesquels Balthazard Daurelle servira en tant que cavalier et recevra la paye du roi » ... Faire des sabots, Ă  Usson, au XVIIe siĂšcle C'est par un contrat passĂ© en 1677, entre l'un des notaires d'Usson, Me Jean Daurelle, et un laboureur de TeyssonniĂšres, SĂ©bastien Verdier, qu'on dĂ©couvre comment pouvait se dĂ©rouler la fabrication des sabots, Ă  Usson, au milieu du XVIIe siĂšcle. En effet, SĂ©bastien Verdier est chargĂ© par le notaire Daurelle de lui faire, non pas quelques paires de sabots pour l'usage de sa famille, mais la quantitĂ© de 200 douzaines de sabots, c'est Ă  dire 1200 paires de sabots. Le contrat transcription de l'acte Ă  la fin de cet article, passĂ© le 1er mai 1677 devant un autre notaire d'Usson, Me Delamartine, donne des prĂ©cisions sur les conditions de la rĂ©alisation de ce travail. Les parties en prĂ©sence le laboureur et le notaire Il est Ă  remarquer que, dans cet acte comme dans d'autres le concernant, SĂ©bastien Verdier n'est jamais prĂ©sentĂ© comme un sabotier mais toujours comme un laboureur peut-ĂȘtre cette activitĂ© n'Ă©tait-elle pas considĂ©rĂ©e comme un vrai mĂ©tier dans l'ouvrage Introduction aux civilisations traditionnelles de l'Auvergne » CDDP de Clermont-Ferrand, l'auteur fait remarquer que Dans le systĂšme d 'Ă©conomie fermĂ©e de l'ancienne Auvergne, presque toutes les familles de paysans possĂ©daient l'outillage nĂ©cessaire pour confectionner des sabots d'usage. Ou bien il y avait un sabotier par village ou groupe de villages, un voisin Ă  qui on portait des quartiers de bois, un sabotier qui travaillait Ă  façon en morte saison agricole, lui-mĂȘme Ă©tant paysan. Mais il y avait aussi les sabotiers qui travaillaient dans la forĂȘt oĂč ils avaient installĂ© un atelier de fortune.» Quant Ă  Jean Daurelle, qu'allait-il faire de cette quantitĂ© de sabots? Avait-il, Ă  cĂŽtĂ© de son activitĂ© de notaire, celle de marchand ? Mais jamais il n'est fait mention de cela dans les documents oĂč il est nommĂ©. Ou bien avait-il plutĂŽt un rĂŽle d'intermĂ©diaire entre le sabotier et un marchand d'une ville plus ou moins proche ? Qu'est-ce qu'un sabot ? Marcel Lachiver, dans le Dictionnaire du Monde rural, le dĂ©finit comme une chaussure faite d'un seul morceau de bois creusĂ© en forme de pied. D'aprĂšs lui, les sabots seraient apparus Ă  la fin du Moyen-Age et leur utilisation se serait dĂ©veloppĂ©e au XVIe siĂšcle. Ils auraient Ă©tĂ© popularisĂ©s par Anne de Bretagne, femme de Charles VIII, qu'on appelait la Duchesse en sabots ». Par contre, Jean NoĂ«l Mouret, dans Les outils de nos ancĂȘtres », fait remonter l'utilisation des sabots dĂšs l'Ă©poque gallo-romaine oĂč ils seraient reprĂ©sentĂ©s sur des stĂšles funĂ©raires. La matiĂšre premiĂšre le bois Dans ce contrat passĂ© avec le notaire Daurelle, il est dit que SĂ©bastien Verdier aura tout d'abord Ă  faire le mĂ©tier de bĂ»cheron il devra, Ă  ses frais, couper des arbres dans un bois appartenant au notaire, le bois d'Ecorchevache, alors plantĂ© de hĂȘtres. C'est en effet le hĂȘtre qui Ă©tait parmi les bois les plus couramment utilisĂ©s en Auvergne mais les sabots Ă©taient assez lourds et cassants. Les meilleurs bois Ă©taient plutĂŽt le noyer, dur et lĂ©ger, utilisĂ© pour les sabots de luxe, le pommier, le poirier, le cerisier, le bouleau qui servait pour les sabots d'intĂ©rieur, le peuplier, utilisĂ© pour faire des sabots pour des lieux humides car il Ă©vitait de glisser ... Des dolmens sur la frontiĂšre Ă  Usson En 1844, l'ordre du jour du CongrĂšs ArchĂ©ologique de France SĂ©ances gĂ©nĂ©rales tenues par la SociĂ©tĂ© Française pour la conservation des Monuments Historiques. PremiĂšre sĂ©ance du 16 juin 1844. appelait les remarques et la question suivantes Les dolmens semblent se rallier avec symĂ©trie. Ils sont pour la plupart sur les anciennes voies. Que peut-on infĂ©rer de cette disposition? De nombreux participants venant de plusieurs rĂ©gions de France Ă©changĂšrent sur le sujet. Les voies romaines qui sont prĂšs des lignes de dolmens ont remplacĂ© les voies gauloises qui comme nos routes devaient ĂȘtre aux frontiĂšres des territoires. Les dolmens s'y trouvaient aussi dans le mĂȘme but de dĂ©marcation ». Telle pourrait ĂȘtre leur conclusion. Quelques annĂ©es aprĂšs, M. de Longuemar Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Antiquaires de l'Ouest, 1859 estimait que la restitution de ces chaĂźnes de pierres sur nos cartes pourrait amener la reconstruction de la plus ancienne carte nationale ». L'hypothĂšse fut plus tard battue en brĂšche et finalement invalidĂ©e par la Commission de la Topographie des Gaules qui reconnaissait cependant que certains menhirs Ă©taient des bornes limitantes. Il avait Ă©tudiĂ© un exemple de deux lignes de dolmens, PrĂšs de Saint-Martial, se trouve un dolmen qui appartenait Ă  la ligne poitevine faisant face Ă  celle de la Gartempe... », et supposait que le pays compris entre ces lignes Ă©tait un terrain vague servant de zone neutre et indĂ©cise entre les LĂ©movices, les Pictons et les Bituriges. Rougerie exprimait les mĂȘmes idĂ©es dans Recherches sur les limites des peuplades gauloises » Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique et Historique du Limousin, 1862 Chaque frontiĂšre Ă©tait double et entre les lignes de dĂ©limitation, il existait une zone plus ou moins large de terrain neutre et probablement inoccupĂ© ». La situation d'Usson dont la paroisse et le bourg mĂȘme Ă©taient partagĂ©s entre Forez et Auvergne sous l'Ancien RĂ©gime, nous semble vĂ©rifier ces assertions. Son nom ancien Ă©tait Icidmago sur la table itinĂ©raire de Peutinger et ce nom en -magus indique qu'il s'agit d'un marchĂ© datant de la pĂ©riode gauloise, le marchĂ© gaulois devenant une station routiĂšre gallo-romaine. Une caractĂ©ristique de magus champ, lieu plat apte au marchĂ©, a Ă©tĂ© mise en valeur par Camille Jullian ce type de marchĂ© est le plus souvent un marchĂ© frontiĂšre. De partout dans le monde et Ă  toutes les Ă©poques, les villes ou villages de frontiĂšres doivent leur dĂ©veloppement aux marchĂ©s. Ils jouent Ă  la fois un rĂŽle d'Ă©changes entre peuples ou territoires et un rĂŽle d'entrepĂŽts. Au X Ăšme siĂšcle un castrum est dĂ©jĂ  attestĂ© Ă  Usson Cartulaire de ChamaliĂšres, 100 et au XI Ăšme siĂšcle, une charte nous apprend que Guillaume de Baffie transfĂ©ra un marchĂ© d'Usson Ă  Viverols Cartulaire de Sauxillanges, 958, ce qui appuie son anciennetĂ© et sa continuitĂ©. Hermes, termes, bornes HermĂšs chez les Grecs Ă©tait la divinitĂ© homogĂšne de Mercure et du Dieu Terme. Son nom signifie borne et cette divinitĂ© n'est, comme Terme et Mercure, qu'une pierre limitante et adorĂ©e Histoire abrĂ©gĂ©e des diffĂ©rents cultes , J. A. Dulaure, 1825. Les piliers de bois ou de pierre qui servaient de bornes et de poteaux indicateurs portaient le nom d'hermĂšs et Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des images du Dieu Mythologie figurĂ©e de la GrĂšce, M. Collignon, 1885. Les terres hermes appartenaient au seigneur justicier. Ce sont des terres en friche qui ne sont pas occupĂ©es. Le mot est Ă  rapprocher du ...
NotreDuchesse Anne. La Duchesse Anne est une des derniĂšres dames du canal de Nantes Ă  Brest en Bretagne. Avant de porter le titre de Duchesse, la pĂ©niche Ă©tait un bateau affectĂ© au transport de marchandises qui portait le nom d’IdĂ©al. Elle fut construite en 1929 en Loire Atlantique et fut mise Ă  flot le 21 novembre 1929.
1477-1514 Jean PerrĂ©al, Portrait prĂ©sumĂ© d'Anne de Bretagne vers 1492-1495 BibliothĂšque nationale de France Paris Ce visage juvĂ©nile d'une jeune fille de 15 ou 18 ans est touchant et sans doute assez ressemblant car tous les portraits d'elles donnent les mĂȘmes caractĂ©ristiques. C'est un visage de jeune-fille doux, dont le traits ne sont pas trĂšs fins, ni "aristocratiques". Est-ce la douceur de ce visage qui est Ă  l'origine de la lĂ©gende de la "Duchesse en sabots", jeune femme certainement Ă  l'Ă©coute des malheureux de son temps par son dĂ©sir de proximitĂ© avec tous et de faire le bien. I. Etude morphologique succincte Jean Bourdichon, l'auteur offrant son livre Ă  Anne de Bretagne. Miniature du Voyage de GĂȘnes de Jean Marot, vers 1508. Paris, BibliothĂšque Nationale Jean Bourdichon, Anne de Bretagne en priĂšre avec ses siantes patronnes, sainte Anne, sainte HĂ©lĂšne et sainte Ursule. Miniature des Grandes Heures d'Anne de Bretagne, vers 1505-1508, BibliothĂšque Nationale de France, Paris Dans les autres portraits ou sculptures que l'on a d'elle, est repris le grand front trĂšs rond, les yeux peu abritĂ©s, le nez important et qui se retrousse en un bout charnu. Il y a peu ou pas de verticalisation-rĂ©traction frontale la bouche, le nez et les yeux sont sur une protubĂ©rance. La chair est douce, pas trĂšs tonique. Ces caractĂ©ristiques morphologiques sont en corrĂ©lation avec un caractĂšre adaptable, trĂšs rĂ©ceptif et influençable, un besoin de faire plaisir pour ĂȘtre aimĂ©e. La flĂšche verte montre que le profil est peu avancĂ© devant les oreilles On voit peu d'aĂ©rodynamisme- rĂ©traction latĂ©rale, la seule indication que l'on a de son profil en voyant son oreille, est son gisant, le transi de la reine[1] » . Ce n'est pas une femme d'action, elle ne prend pas d'initiatives, ne s'impose pas. Nous pouvons remarquer une nette expansion affective, un nez important, Ă  la concavitĂ© charnue Ă©mouvante. Avec les autres Ă©lĂ©ments que nous venons de dĂ©crire, elle est mue par les sentiments de façon assez enfantine, le besoin d'ĂȘtre aimĂ©e et d'ĂȘtre prise en charge dans une atmosphĂšre de douceur familiale. MĂ©daille Ă  l'effigie d'Anne de Bretagne par Jean et Colin LepĂšre, sur un modĂšle de Nicolas Le Clerc et Jean Saint-Priest, exĂ©cutĂ©e pour l'entrĂ©e royale Ă  Lyon en 1500. Bronze. MusĂ©e du chĂąteau royal de Blois L'Ă©tage cĂ©rĂ©bral, qui monte plus haut sur l'os frontal, est peut-ĂȘtre un peu Ă©pilĂ© pour suivre la mode du temps, est aussi expansif, suivi par un Ă©tage instinctif plus Ă©troit, Ă  la bouche enfantine, douce et peu tenue et au modelĂ© tendre et lĂ©gĂšrement atone. C'est une grande rĂȘveuse idĂ©aliste et romantique. L'action est motivĂ©e par le besoin de faire ce qu'on lui demande pour ĂȘtre aimĂ©e, sans ambition ou affirmation personnelle. II. Vie relationnelle Nous pouvons faire l'hypothĂšse que c’était une femme douce et adaptative. Elle Ă©tait mue par le dĂ©sir d’ĂȘtre aimĂ©e, elle faisait sans doute tout ce qu’elle pouvait pour l’ĂȘtre. Jeune fille tendre et cĂąline comme une enfant qui veut faire plaisir, elle se pliait au dĂ©sir de l’autre sans en avoir de sien propre, son corps et son cƓur Ă©taient trop immatures pour cela bouche et nez enfantin, pas suffisamment de verticalisation-rĂ©traction frontale pour lui donner du recul et un jugement personnel rĂ©flĂ©chi. Par sa dominance affective, son moteur principal Ă©tait l’affectivitĂ©. C'Ă©tait d’abord une femme qui vivait au milieu des autres, Ă©changeait beaucoup quand elle se sentait en sĂ©curitĂ©, joyeuse et bavarde quand elle Ă©tait avec des familiers grand triangle de communication, peu de verticalisation, timide et craintive en milieu inconnu. Sa recherche permanente d’ĂȘtre acceptĂ©e besoin d'appartenance prioritaire devait la rendre trĂšs aimable et chaleureuse, maternelle avec ceux qui sont faibles, malades ou solitaires, faisant le bien avec naturel et chaleur de cƓur. Ce qu’elle aimait, c'Ă©tait crĂ©er du lien entre les personnes, aider ceux qui en ont besoin, plaire Ă  tous ceux qui l’approchaient, naturellement, sans s’en rendre compte. Elle avait autant besoin de recevoir de l’amour que d’en besoin d’appartenance devait lui faire rechercher les personnes qui faisaient clan autour d’elle, la protĂ©geant et la rassurant. Elle Ă©tait gĂ©nĂ©reuse avec eux, cherchant toujours Ă  faire plaisir. Elle Ă©tait certainement humble par manque d’affirmation personnelle et sereine dans sa foi estime d’elle-mĂȘme dĂ©pendait du retour positif qu'on lui faisait et en particulier de celui de sa famille. Elle faisait tout son possible pour avoir bonne conscience en obĂ©issant aux injonctions de son Ă©ducation religieuse. Elle devait ĂȘtre soumise Ă  son mari, Ă  ses ainĂ©s et aux religieux qui l’entouraient, vivant dans un monde idĂ©al nourri par la vision de l’imaginaire merveilleux de son Ă©poque, dont rendent compte les miniatures magnifiques par leurs enluminures des livres d’heure qu’elle affectionnait. III. TempĂ©rament et volontĂ© La douceur des chairs et des communicateurs alliĂ©es Ă  ce peu d’aĂ©rodynamisme du profil vont avec un rythme tranquille, elle suivait gentiment les directives que les personnes dont elle voulait ĂȘtre aimĂ©e lui donnaient, ce que son Ă©ducation lui avait enseignĂ©, sans remettre en question leurs biens fondĂ©s. Ce n’est pas sa volontĂ© propre, son Ă©lan explorateur qui lui donne du dynamisme, mais son besoin de plaire Ă  tous. Elle n’avait pas d’ambition, supportait trĂšs mal le conflit et voulait qu’un consensus de fraternitĂ© et de charitĂ© chrĂ©tienne l’entoure. Pas d’autre dĂ©fi que de suivre ses obligations et ses dĂ©votions le mieux possible. Elle avait certainement peur devant l’inconnu, un trĂšs grand besoin de sĂ©curitĂ© affective, d’ĂȘtre entourĂ©e et rassurĂ©e, la religion y contribuant Ă©normĂ©ment. Quelles que soient les contraintes de sa position, elle s’y adaptait avec grĂące et souplesse, jouait le rĂŽle pour lequel on la prĂ©parait. Quel dĂ©lice pour ses guides et son confesseur. Elle n’osait pas prendre d’initiatives sauf pour plaire, donner des cadeaux. Sa grande gĂ©nĂ©rositĂ© vient de lĂ , de l’observance des enseignements de son Ă©ducation, surtout religieuse. Elle les a appliquĂ©s avec une dĂ©votion filiale soumise, une grande simplicitĂ©. Elle devait cependant ĂȘtre capable de grandes choses, de dĂ©passer ses limites pour accomplir ce qu’elle pensait ĂȘtre son devoir, faire le bien autour d'elle et avoir la conscience tranquille. Elle recherchait une reconnaissance pour sa valeur de femme de foi et d’obĂ©issance. IV. Vie intellectuelle Son intelligence, trĂšs intuitive, Ă©tait participative, les rĂȘves et la rĂ©alitĂ© se mĂ©langeant un peu. Elle Ă©tait dans la beautĂ© du monde, participant mystiquement avec l’environnement par son sens esthĂ©tique qui l'a faisait adhĂ©rer Ă  ce qu’elle voyait, et ressentait dilatation gĂ©nĂ©rale, front uniformĂ©ment rond, grands yeux Ă  fleur de visage, bombĂ© sous le sourcil. Elle devait avoir une conversation trĂšs primesautiĂšre, sautant d’un sujet Ă  lautre, comme les idĂ©es ou plutĂŽt les images se prĂ©sentent, sa grande mĂ©moire fonctionnant par associations successives, une image en appelant une autre. Elle devait Ă©couter avec bienveillance, disponible et trĂšs intĂ©ressĂ©e par l’autre. Elle devait avoir une excellente mĂ©moire, retenant intĂ©gralement ce qui se disait. Cela la rendait certainement encore plus attachante, car elle pouvait restituer les dĂ©tails d’une conversation ancienne, le contexte et mĂȘme Ă©ventuellement ce que portait la personne. Il n’y a pas de logique et de raisonnement mais une pensĂ©e magique qui croit que les pensĂ©es et les priĂšres ont une vraie action sur les autres, que les superstitions sont effectives, il faut conjurer, prier sans cesse pour ne pas subir le mauvais sort. .Le problĂšme avec cette incapacitĂ© Ă  prendre du recul et considĂ©rer objectivement ce qui se passe autour d’elle a dĂ» ĂȘtre trĂšs douloureuse en cas d’accident ou de traumatisme, car elle n’avait pas de capacitĂ© Ă  mettre la vision traumatisante Ă  distance et donc de pouvoir la voir se dissoudre, petit Ă  petit, dans l’oubli. Les visions et sensations traumatisantes continuaient Ă  l’habiter avec la mĂȘme force persistante. BombĂ© traduisant un sens esthĂ©tique de la forme Un sens esthĂ©tique trĂšs prononcĂ© et une grande imagination la rendaient trĂšs sensible Ă  la beautĂ©, du monde ou des objets. On sait Ă  quel point elle fut une mĂ©cĂšne, au goĂ»t trĂšs fin, et, bien sĂ»r, Ă  la grande gĂ©nĂ©rositĂ©. Jean Pichore, scĂšne de dĂ©dicace Antoine Dufour offrant son livre Ă  la Reine Anne de Bretagne. Miniature des Vies de femmes cĂ©lĂšbres, Nantes, MusĂ©e DobrĂ©e Hors SĂ©rie Histoire N°75 L'Objet d'Ar Je dĂ©duis de sa participation mystique au monde, une foi simple, pleine de merveilleux. Son imagination et son besoin d’affiliation devaient se retrouver dans sa conception de la divinitĂ©, elle devait idĂ©aliser un couple parental. Un pĂšre sĂ©vĂšre mais bienveillant surveillant son obĂ©issance Ă  ses lois et une mĂšre aimante la rassurant et la consolant du haut du ciel. C'est ce qu'on lui avait sans doute enseignĂ© et cela devait se mĂ©langer aux contes, aux superstitions qu'on lui racontait et aux images magnifiques de ses psautiers. Par contre, je la crois peu capable d’introspection et donc d’une capacitĂ© Ă  progresser et Ă  Ă©voluer psychologiquement vers une plus grande maturitĂ© que cela soit dans le domaine relationnel ou d'une vision de la spiritualitĂ© V. Conclusion Orant d'Anne de Bretagne, DĂ©tail du tombeau d'Anne de Bretagne et Louis XII Antoine et Jean Juste ou Antoine Regnault. 1516-1520 Basilique Saint Denis Cette Duchesse que des militaires prirent pour une paysanne en sabot, comme le dit la chanson, doit certainement sa lĂ©gende Ă  son caractĂšre doux et gĂ©nĂ©reux, Ă  sa proximitĂ© non affectĂ©e avec les personnes et Ă  sa foi "de cordonnier", proche de celle de son peuple Ă  cette Ă©poque. Duchesse et deux fois reine, elle ne marqua pas son pouvoir par son autoritĂ© mais par sa bontĂ©, c'est assez rare pour qu'on la chante encore aprĂšs 500 ans. Toutes les photos sont extraites du trĂšs beau Hors SĂ©rie Histoire N°75 sur Anne de Bretagne L'Objet d'Art Dans le cadre de l’exposition Le CƓur d’Anne de Bretagne », Caroline Vrand anime mercredi 10 septembre une confĂ©rence Ă  Nantes autour des collections d’art d’Anne de Bretagne. Ouest-France, 2 septembre 2014Dans le cadre de l’exposition Le CƓur d’Anne de Bretagne », Caroline Vrand, archiviste palĂ©ographe et conservatrice du patrimoine au service des musĂ©es de France, propose une confĂ©rence autour des collectionsd’art d’Anne de travers cette confĂ©rence, elle fera le point sur l’état actuel des connaissances concernant les collections d’art constituĂ©es par Anne de Bretagne comment se sont-elles constituĂ©es ? Quelles sont les piĂšces qui les composaient ? Et quel usage en fit la reine? ConfĂ©rence gratuite, mercredi 10 septembre de 18 h 30 Ă  20 heures Passage Sainte-Croix – 9, rue de la BĂąclerie quartier Bouffay Ă  Nantes. EntrĂ©e gratuite, dans la limite des places disponibles. Je vous conseille d'aller sur le site trĂšs documentĂ© qui donne toutes les festivitĂ©s autour de la cĂ©lĂ©bration des 500 ans de la mort d'Anne de Bretagne Et qui donne une biographie succincte d'Anne que je vous recopie ici. HĂ©ritiĂšre
 Anne de Bretagne naĂźt le 25 janvier 1477 dans le chĂąteau de Nantes alors en pleins travaux. Fille aĂźnĂ©e de François II, elle passe ses premiĂšres annĂ©es entre Nantes, Vannes et Clisson. Elle s’initie au latin, Ă  la littĂ©rature française et Ă  l’histoire. Elle reçoit Ă©galement une solide instruction religieuse. Le temps de l’enfance est bref pour Anne. TrĂšs tĂŽt, en effet, son destin est conditionnĂ© par les menaces qui pĂšsent sur le duchĂ© breton. Depuis le XIVĂšme siĂšcle, la Bretagne a cherchĂ© Ă  s’émanciper du royaume de France. Pour assurer l’avenir du duchĂ©, en l’absence d’hĂ©ritier mĂąle, le mariage d’Anne devient une question essentielle. Duchesse Ă  11 ans 1488-1491 Anne se retrouve Ă  l’ñge de 11 ans Ă  la tĂȘte du duchĂ©. Avant de mourir, son pĂšre a confiĂ© sa garde au marĂ©chal de Rieux et Ă  Françoise de Dinan qui voudraient la marier Ă  l’un de leurs parents, Alain d’Albret, qui a menĂ© des mercenaires en Bretagne depuis 1487. Anne n’est pas d’accord et le gouvernement breton divisĂ© doit faire face Ă  la reprise des hostilitĂ©s avec Charles VIII. Pour sortir de son isolement, Anne doit trouver un Ă©poux qui puisse l’aider Ă  dĂ©fendre ses droits. Reine de France pour la premiĂšre fois La construction du chĂąteau de Langeais dĂ©buta en 1465 Ă  la demande de Louis XI. Jean BourrĂ©, capitaine de Langeais, en dirigea la construction et Jean Briçonnet, gĂ©nĂ©ral des finances et maire de Tours, fut commis au paiement des travaux de 1465 Ă  1467. C’est donc dans un monument mĂ©diĂ©val rĂ©cemment terminĂ© qu’eut lieu le mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne. Les jeunes Ă©poux avaient respectivement 21 et presque 15 ans. Cet Ă©vĂ©nement est un Ă©pisode important dans le processus qui devait aboutir au rattachement du duchĂ© de Bretagne au royaume de France. A la suite de jeux d’alliances complexes concernant les cours d’Angleterre et d’Autriche notamment, et sous la pression de leur entourage respectif, Anne et Charles VIII acceptent finalement un mariage de raison, qui est donc cĂ©lĂ©brĂ© Ă  Langeais le 6 dĂ©cembre 1491. Le roi impose ses conditions Ă  la duchesse dans le contrat signĂ© Ă  l’occasion du mariage tout est mis en place pour prĂ©parer une union de la Bretagne Ă  la France. L’union avec Charles VIII 1492-1498 Le 8 fĂ©vrier 1492, Anne dĂ©crite alors comme petite, maigre de sa personne, boiteuse d’un pied et d’une façon sensible, brunette et jolie de visage, et pour son Ăąge fort rusĂ©e », est couronnĂ©e et sacrĂ©e dans la basilique Saint-Denis elle est la premiĂšre reine Ă  bĂ©nĂ©ficier d’un tel traitement. Mais elle est soumise Ă  la puissance de son mari, qui est seul habilitĂ© Ă  administrer ses biens. Vivant entre Amboise principalement, Paris et Lyon, elle donne naissance Ă  cinq enfants entre 1492 et 1496. Tous meurent en bas Ăąge. Quand Charles VIII dĂ©cĂšde au chĂąteau d’Amboise le 7 avril 1498, Anne, qui est alors ĂągĂ©e de 21 ans, est donc sans enfant et elle redevient pleinement duchesse. A nouveau pleinement Duchesse Elle rĂ©tablit la Chancellerie de Bretagne que Charles VIII avait supprimĂ© en 1493. Elle choisit de porter le deuil en noir selon l’usage breton alors que c’est le blanc qui Ă©tait de tradition Ă  la cour de France. Anne de Bretagne retrouve les revenus de son duchĂ© et le train de vie de sa maison » devient luxueux. Lors de sa venue en Bretagne Ă  l’automne 1498, elle fait don Ă  la population du deuxiĂšme terme de l’impĂŽt et fait battre monnaie d’or Ă  son nom. Reine pour la seconde fois Ayant rĂ©affirmĂ© son autoritĂ© sur le duchĂ© de Bretagne aprĂšs le dĂ©cĂšs de Charles VIII, Anne peut nĂ©gocier les conditions de son mariage avec le nouveau roi de France, Louis XII. Lors de la cĂ©rĂ©monie qui est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  Nantes dans le chĂąteau qui l’a vue naĂźtre le 8 janvier 1499, elle obtient la rĂ©daction d’un contrat qui redĂ©finit les relations entre la Bretagne et la France. Elle s’y rĂ©serve de son vivant la jouissance du duchĂ© et prĂ©voit qu’aprĂšs sa mort, celui-ci reviendra Ă  son second enfant mĂąle et non Ă  l’aĂźnĂ©. À partir de 1499, Anne rĂ©side le plus souvent au chĂąteau de Blois, disposant d’une grande maison de 300 personnes, d’une garde personnelle de gentilshommes de Bretagne, donne de l’éclat Ă  son statut de reine. MĂ©cĂšne, elle est dĂ©peinte comme une reine vertueuse, modĂšle d’attachement conjugal. Duchesse, reine, mĂ©cĂšne, une femme d’exception Tout en Ă©tant reine de France, Anne assume ses fonctions de duchesse. Elle nomme les officiers, gĂšre le domaine et intervient pour maintenir les institutions en activitĂ©, qu’il s’agisse de la chancellerie ou de la chambre des comptes. Elle dispose d’une grande partie des revenus du duchĂ© et fait Ă©difier par Michel Colombe dans l’église des Carmes de Nantes un tombeau pour son pĂšre François II et sa mĂšre Marguerite de Foix. Elle accomplit, de juin Ă  septembre 1505, un tour du duchĂ© de Bretagne qui est l’occasion d’une rencontre avec ses sujets et constitue le dernier acte politique de son rĂšgne. Anne meurt le 9 janvier 1514 Ă  l’ñge de 37 ans ; son corps est inhumĂ© Ă  Saint-Denis alors que son cƓur est dĂ©posĂ© Ă  l’église des Carmes de Nantes. Cette double sĂ©pulture, qui Ă©tait ordinaire pour les princes de l’époque, devient, avec le temps, le symbole d’une vie partagĂ©e entre la Bretagne et la France. [1] il a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© entre un an et cinq ans aprĂšs sa mort, mais apparemment d'aprĂšs le moulage en cire de son cadavre, la reprĂ©sentant Ă  ses funĂ©railles. Le vĂ©risme est particuliĂšrement cru et sĂ©vĂšre. De plus ont participĂ© Ă  ces statues Michel Colombe et ses collaborateurs dont guillaume Regnault, disciple de Colombe qui avait Ă©tĂ© le sculpteur et le valet de chambre d'Anne. Il connaissait donc ses traits particuliĂšrement bien.
78histoire. par FĂ©lix Lorin. "L'histoire de St LĂ©ger en Yvelines est intimement mĂȘlĂ©e Ă  l'histoire de France, les dates de sĂ©jour des rois de France Ă  St LĂ©ger, ses divers possesseurs Ă  travers les Ăąges. Les divers Ă©vĂšnements qui s'y sont dĂ©roulĂ©s font mieux connaĂźtre l'histoire gĂ©nĂ©rale de notre pays que toute autre source.
L’Ergot Ça y est. Je suis sĂ»r que vous y avez cru. Vous pensiez naĂŻvement que j’allais vous livrer gratuitement le nom du Bressan ou de la Bressanne de l’annĂ©e 2021. Et puis quoi encore ? Vous le saurez le 31 mars, comme tout le monde. Non mais ! Alors pourquoi parler de ça si c’est pour dire que je n’ai rien Ă  dire ? Comme je n’ai pas l’habitude de parler pour ne rien dire – en tout cas j’essaie – je vais donc vous rĂ©vĂ©ler l’objet de cette introduction. Outre le “teasing” – comme disent les communicants – pour la prochaine soirĂ©e des Bressans de l’annĂ©e, cette entrĂ©e en matiĂšre me permet de parler d’un personnage qui a participĂ© grandement Ă  la notoriĂ©tĂ© de notre rĂ©gion. Quelques indices pour vous permettre de deviner de qui je vais vous parler ? Allez, je sens que vous ĂȘtes joueurs ou joueuses ! Elle Bravo, c’est bien une femme n’est pas nĂ©e en Bresse. Elle n’aurait d’ailleurs jamais dĂ» y mettre les pieds, ni mĂȘme les sabots de son cheval, si le sort lui avait Ă©tĂ© plus favorable. Sa vie ressemble Ă  un vaudeville, si l’on considĂšre le caractĂšre tragicomique de sa vie maritale. Imaginez une jeune fille, promise Ă  un beau parti, et qui se fait voler son mari, plus exactement celui Ă  qui elle Ă©tait promise, par celle qui devait devenir sa belle-mĂšre. Un bon dĂ©but d’intrigue pour un Feydeau d’hier ou d’aujourd’hui, non ? La petite fille arriva dans le royaume de France, directement de sa Belgique natale, qui n’était encore qu’une province bourguignonne. Elle passa sa prime jeunesse au chĂąteau d’Amboise, oĂč elle reçut l’éducation nĂ©cessaire Ă  une future reine de France. Mais c’était sans compter avec la gĂ©opolitique de l’époque. Et sans les ambitions de papa. Maximilien – c’est lui le pĂšre – comptait bien abrĂ©ger son veuvage en Ă©pousant la belle Anne, de surcroĂźt duchesse de Bretagne, ce qui est toujours bon Ă  prendre. Le problĂšme, c’est que Maximilien Ă©tait RĂ©gent de Bourgogne, Archiduc d’Autriche, et futur Empereur du Saint Empire Romain Germanique. Pas de loi sur le cumul des mandats Ă  l’époque. Max – je me permets cette familiaritĂ© puisque c’est presque un intime maintenant – allait Ă©galement se retrouver par mariage Ă  la tĂȘte d’un duchĂ© Ă  l’ouest du royaume de France. Le Charles du moment, roi de France donc, se retrouvait pris en Ă©tau par les possessions de l’un de ses ennemis intimes, tout beau-pĂšre putatif qu’il Ă©tait. C’en Ă©tait trop pour notre Charles qui amassa des troupes Ă  la frontiĂšre bretonne, tel Poutine en Ukraine, pour exiger de la duchesse qu’elle renonce Ă  convoler avec Max. Et, pour faire bonne mesure, qu’elle l’épouse lui, et non cet Autrichien belliqueux. Anne ne put que s’exĂ©cuter devant les arguments sans appel de Charles. Et notre princesse dans tout ça ? Eh bien la voilĂ  supplantĂ©e par Anne de Bretagne. Et pour couronner le tout otage de celui qui Ă©tait censĂ© l’épouser. Charles dut quand mĂȘme se rĂ©soudre Ă  la laisser regagner sa bonne ville de Gand. Retour Ă  la case dĂ©part. Max – le papa – remis de ses propres affaires matrimoniales se dit que sa fifille, encore jeune adolescente, devait trouver promptement un mari. Suffisamment prestigieux pour effacer l’affront du roi de France. C’est l’infant d’Espagne qui remporta la mise. Et voilĂ  notre jeune fille en route pour la pĂ©ninsule ibĂ©rique, accueillie par Ferdinand, le papa du promis. Mariage, voyage de noces dans le royaume. Mais l’infant, de santĂ© fragile, succomba pendant le pĂ©riple. Et retour en Belgique pour notre princesse. Il fallait de nouveau trouver un Ă©poux convenable Ă  cette femme qui avait Ă  peine dix-huit ans. AprĂšs deux expĂ©riences malheureuses, il y a longtemps que l’idĂ©e du mariage ne la faisait plus rĂȘver. Elle accepta tout de mĂȘme – papa Ă©tait persuasif – de convoler en justes noces avec Philibert, duc de Savoie, dont les possessions appartenaient au Saint Empire. Vous commencez Ă  cerner notre personnage, je suis sĂ»r. Allez, cessons ce suspense insoutenable ?. C’est bien Marguerite, dite d’Autriche, dont je vous parle. Qui Ă©pousa dans un monastĂšre du pays vaudois, alors propriĂ©tĂ© savoyarde, le souverain de ce duchĂ©, avec qui il fallait compter Ă  l’époque. Et c’est dans notre Bresse que Marguerite se plaisait Ă  rĂ©sider, au chĂąteau de Pont-d’Ain, pour y vivre son histoire d’amour avec le beau Philibert. A la mort de son Ă©poux lors d’une chasse dans les bois entourant le domaine, Marguerite dĂ©cida d’honorer le vƓu de sa belle-mĂšre – la vraie – et de bĂątir un monument qui fait la fiertĂ© des Bessans, l’église de Brou. Dans laquelle on retrouve la patte flamande de son maĂźtre d’ouvrage, notre Marguerite d’Autriche, de Bourgogne et de Savoie. Au-delĂ  de ce personnage de roman, ce fut une femme politique avisĂ©e, qui dut pallier la relative inconsistance de son duc de mari et assura ensuite l’éducation de son neveu, le futur Charles Quint. Mais c’est une autre histoire. Alors, c’est Ă  l’unanimitĂ©, et en parfait accord avec moi-mĂȘme, que je souhaitais dĂ©signer Marguerite Bressanne de l’annĂ©e
 1501, annĂ©e de ses noces savoyardes qui marquĂšrent son entrĂ©e dans notre histoire. Mais l’AcadĂ©mie a dĂ©jĂ  honorĂ© le MonastĂšre de Brou en 2014. Et par lĂ -mĂȘme, tous ceux qui, depuis le XVIe siĂšcle ont contribuĂ© Ă  son Ă©dification puis Ă  sa conservation. Marguerite sera donc mon coup de cƓur. N’est-ce pas tout indiquĂ© pour cette grande amoureuse ? J’ai Ă©tĂ© bien long aujourd’hui. Alors, je vous quitte. Et Ă  trĂšs bientĂŽt sur notre site.
Grognechez des éditeurs, en particulier bretons, dont les ouvrages ne peuvent accéder à la librairie du chùteau des Ducs de Bretagne.
Attention, Ă  ne pas confondre ! Pour les sujets ou articles dits homonymes, voir sabot. Une paire de sabots ici en saule Le sabot est une chaussure en bois. Il est fabriquĂ© par un sabotier. Jusqu'au milieu du XXe siĂšcle, en milieu rural presque toute la population portait des sabots en bois. Une paire de sabots en bois, en fonction du travail effectuĂ©, mais aussi des soins du porteur, ne durait souvent qu'environ quatre mois. Sommaire 1 Les bois du sabot 2 Porter les sabots 3 La fin du sabot 4 Autour des sabots Chansons populaires Danse des sabots Expressions 5 Source Les bois du sabot[modifier modifier le wikicode] Les modĂšles courant de sabot Ă©taient fabriquĂ©s en bois local. On utilisait l'acacia, l'aulne, le bouleau, le chĂątaignier, le frĂȘne, le hĂȘtre, l'orme, le pin, le sapin, le saule, le tremble. Le saule Ă©tait destinĂ© aux utilisateurs travaillant dans un milieu humide. Le peuplier convenait aux personnes travaillant dans les terrains glissants car les semelles des sabots faits en ce bois tendre Ă©taient vite incrustĂ©es par des petits cailloux qui les rendaient antidĂ©rapantes. Dans certaines rĂ©gions on fabriquait des sabots avec du bois d'arbres fruitiers ; cerisier, pommier, poirier. Les modĂšles destinĂ©s aux jours de fĂȘte ou au dimanche Ă©taient fabriquĂ©s avec du merisier ou du noyer. Le dessus Ă©tait dĂ©corĂ© par gravure. Le bois Ă©tait teintĂ© en se servant du noir de fumĂ©e ou du jus d'airelle. Ils pouvaient ĂȘtre enduits de cire. GĂ©nĂ©ralement les sabots des hommes et des garçons Ă©taient noirs ; ceux des femmes Ă©taient peints en rouge, rose ou jaune. Porter les sabots[modifier modifier le wikicode] Certains pouvaient ĂȘtre munis d'une laniĂšre de cuir ce qui rendait la marche plus confortable. Pour ceux qui travaillaient dans des terres collantes, on fixait sur le sabot des tiges en cuir qui remontaient sur la jambe comme une sorte de guĂȘtre et Ă©vitait de laisser son sabot dans la boue. Il Ă©tait conseillĂ© de prendre un sabot de la pointure supĂ©rieure Ă  celle du pied, car en sĂ©chant le sabot rĂ©trĂ©cissait. Le sabot ne s'adapte pas Ă  la morphologie du pied contrairement aux chaussures en cuir. Il faut donc trouver le sabot qui convient Ă  son cou-de-pied. Un bon sabot ne doit pas provoquer des durillons. Un Ă©colier en sabot. Allemagne 1948 Pendant la belle saison » le sabot est utilisĂ© pieds nus. En hiver, l'utilisateur glissait une poignĂ©e de paille d'avoine plutĂŽt que de blĂ© cette derniĂšre Ă©tant plus dure et moins chaude. On tressait une poignĂ©e de paille quelques entrelacs seulement puis on glissait la paille dans le sabot. La partie tressĂ©e Ă©tait situĂ©e au niveau du talon. La partie non tressĂ©e Ă©tait recoupĂ©e pour s'ajuster Ă  l'espace interne du sabot. On pouvait aussi utiliser des chiffons. Cela gardait la chaleur corporelle et Ă©vitait l'entrĂ©e d'air froid. Notons que le bois est un bon isolant. La fin du sabot[modifier modifier le wikicode] L'emploi du sabot par les agriculteurs a fortement diminuĂ© aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Les soldats, pour la plus grande partie des ruraux, avaient pris l'habitude de porter dans les tranchĂ©es des godillots en cuir. Les premiĂšres bottes en caoutchouc sont dues Ă  l'industriel Hiram Hutchinson, qui en 1853, fonde Ă  Montargis une usine qui produit des bottes sous la marque À l'aigle ». Notons qu'il existe toujours des sabots en caoutchouc. Aujourd'hui les sabotiers travaillent surtout pour fabriquer des objets en bois vendus aux touristes. Pour la fabrication des sabots voir sabotier. Autour des sabots[modifier modifier le wikicode] Chansons populaires[modifier modifier le wikicode] La duchesse en sabot, faisant allusion Ă  Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne et deux fois reine de France. En passant par la Lorraine, une vilaine c'est-Ă -dire une paysanne porte des sabots et rencontre trois capitaines qui la mĂ©prisent mais elle sera Ă©pousĂ©e par le fils du roi. Danse des sabots[modifier modifier le wikicode] Bolchoi, La fille mal gardĂ©e Expressions[modifier modifier le wikicode] Dormir comme un sabot Avoir le sommeil profond. Avoir du foin dans ses sabots ĂȘtre comparĂ© Ă  un paysan riche Voir venir quelqu'un avec ses gros sabots Deviner les intentions d'une personnes peu maligne Ne pas mettre ses deux pieds dans le mĂȘme sabot Être dĂ©brouillard Source[modifier modifier le wikicode] La France en hĂ©ritage. GĂ©rard Boutet. Omnibus. 2012 Les chaussures ‱ Tous les articles de Vikidia
CĂ©tait Anne de Bretagne / Duchesse en sabots (bis) Revenant de ses domaines / Avec ses sabots dondaine Ah ! Ah ! Ah ! / Vivent les sabots de bois ! 1. 11.. 1. En t'aidant de ceEn t'aidant de ceEn t'aidant de ce modĂšle, dmodĂšle, dmodĂšle, dessine d essine dessine d'autres 'autres'autres hermines autour de la Bretagne ! hermines autour de la Duchesse bretonne, deux fois reine de France, Anne de Bretagne est le personnage le plus emblĂ©matique du chĂąteau de Nantes. Son destin est Ă©troitement liĂ© Ă  celui du chĂąteau mais, plus encore, il symbolise le rapprochement entre la France et la Bretagne. HĂ©ritiĂšre du duchĂ© Ă  onze ans, Anne de Bretagne se voit contrainte d’épouser le roi de France Charles VIII Ă  l’ñge de 14 ans afin d’apaiser les tensions entre la France et la Bretagne. Son Ă©poux meurt de façon soudaine et la voilĂ  obligĂ©e de s’unir Ă  l’hĂ©ritier du trĂŽne, le roi Louis XII. Cette Bretonne de sang et de cƓur tiendra son rĂŽle de reine de France avec beaucoup de dignitĂ©, c’était une femme que l’on disait intelligente, cultivĂ©e, et esthĂšte. Elle poursuivra d’ailleurs les travaux d’embellissement du chĂąteau initiĂ©s par son pĂšre, le duc François II. Elle fit surmonter la Tour de la Couronne d’Or par des loggias qui montrent Ă  quel point Anne avait du goĂ»t et de la suite dans les idĂ©es. DĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l’ñge 37 ans, aprĂšs avoir vu mourir sept de ses neuf enfants, Anne de Bretagne reste un symbole fort dans l’union pacifiĂ©e entre la Bretagne et la France. Une salle du musĂ©e lui est entiĂšrement consacrĂ©e. On dĂ©couvre sa vie grĂące Ă  un film d’animation mais Ă©galement une copie du reliquaire en or de son cƓur. Il Ă©tait courant Ă  cette Ă©poque que les rois et les reines de France prĂ©servent leurs cƓurs et leurs entrailles dans une sĂ©pulture diffĂ©rente de celle du corps. Ainsi, si celui-ci est inhumĂ© en l’abbatiale de Saint-Denis, nĂ©cropole royale, son cƓur a rejoint la sĂ©pulture de ses parents Ă  Nantes, selon ses derniĂšres volontĂ©s. Les hĂ©bergements Ă  proximitĂ© Vous ĂȘtes plutĂŽt hĂŽtel, chambre d'hĂŽtes, camping, gĂźte, roulotte...? DĂ©couvrez toutes nos idĂ©es d’hĂ©bergements pour votre sĂ©jour en Val de Loire. Ilsn'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'Ă©tait Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! VidĂ©o recommandĂ©e par un internaute (si disponible) Texte lu 4386 fois ! Recommander cette page Ă  un(e) ami(e) Commentaires sur cette comptine : --> Pas de commentaires actuellement ! Vous avez un commentaire sur cette
Hebdo France 3 Bretagne S3Published on Jan 8, 2014No descriptionCommunication France 3 Bretagne
MAql.
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