30Dieu, il est vrai, a fermé les yeux sur les temps d’une telle ignorance, mais il annonce maintenant aux humains qu’ils aient, tous et partout, à se repentir. 31 Car il a fixé un jour où il doit juger la terre habitée avec justice par un homme qu’il a établi, offrant à tous une garantie en le ressuscitant d’entre les morts.’”
Podcasts Les Contrariantes PODCAST. Peggy Sastre et Lætitia Strauch-Bonart discutent de la place de la science. Puis elles évoquent avec le philosophe Pascal Bruckner la figure du mâle blanc. Les Contrariantes reçoivent Pascal Bruckner. © DR La science est-elle instrumentalisée dans le débat public ? C'est le sujet qui agite la conversation de nos Contrariantes pour ce second opus de leur podcast. Avec la pandémie de Covid-19, la science a pris une place de choix dans les médias et la décision politique. Mais le fonctionnement de la méthode scientifique est-il bien compris ? N'avons-nous pas tendance à diviniser la science et les scientifiques et à refuser de voir combien la recherche peut être une entreprise chaotique ? Le gouvernement aurait-il davantage inspiré la confiance en admettant ses errements dans sa gestion de la pandémie ? Les médias n'ont-ils pas tendance à faire du deux poids deux mesures en conspuant les pseudo-médecines et les théories du complot, tout en valorisant des théories tout aussi farfelues mais plus complaisantes avec le politiquement correct ? Autant de questions auxquelles Lætitia Strauch-Bonart et Peggy Sastre ne répondent surtout pas de manière définitive en se plaçant sous le patronage de Michel de Montaigne La vraie science est une ignorance qui se sait. »Dans la seconde partie, elles reçoivent l'écrivain Pascal Bruckner, qui publie un nouvel essai chez Grasset, Un coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc. Un ouvrage analysant comment, sous le couvert du progressisme, l'obscurantisme est en train de faire son grand retour sous nos latitudes, avec l'homme, si ce n'est le mâle blanc quittant son archétype de persécuteur pour prendre celui de persécuté et devenir le bouc émissaire » portant tous les péchés du monde. Un retournement paradoxal dévoyant trois nobles causes nées en Occident – le féminisme, l'antiracisme et l'anticolonialisme – et qui ne fleure pas très bon pour notre civilisation, même sans pandémie dans les les podcasts du Point sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer et Google Podcasts. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Les Contrariantes 2 – Une ignorance qui se sait & Pascal Bruckner 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Օֆеտ ኗоγоγυ ዪմекубреՅፆчωдаճε ниրиτጭпуԵՒፍε хоղոг ቆዲխпοφէጊα
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Lapremière règle cartésienne est de « ne jamais recevoir une chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». Dans la science il n'y a pas de place pour l'évidence On sait qu'aujourd'hui les mathématiciens se méfient des évidences. Méfiance liée à l'apparition, dans la seconde moitié du XIX siècle, d'êtres mathématiques stupéfiants comme les Answers & Comments Odette Verified answer Là je n'y crois vraiment pas ! Serais c'est certain de l'avis de François Rabelais qui nous affirmait ,,,,,, Ignorance est mère de tous les maux. »Extrait de Cinquième Livre X-Librusse C' est probablement la question qui a amené Platon à opter pour la dictature en imaginant que la démocratie peut amener l'ignorance au pouvoir . Têtaclic Parce que... d'abord ...pourquoi ? j'en sais rien..!Tu avoueras que poser une question pareille dans une rubrique ou les connaissances et le savoir sont une force, c'est tout de même une gageure. un peu croquignolesque.....Veux tu que je te développe toute une série d'arguments afin de te convaincre à quel point mes connaissances en la matière sont dérisoires, vaines et stérile ..ouais quoi ...pourquoi et comment je suis un ignare faiblard et malgré tout heureux de l'être... heu...reux...un peu comme les simples d'esprit à qui le royaume des cieux appartient et qu'ils conservent si précieusement ..?..- ? Dans le chef d’œuvre d’Orwell 1984, un slogan du parti au pouvoir est L’ignorance, c’est la force. »Ce que ça signifie en fait, c’est que l’ignorance du peuple est la force du gouvernement si les gens ne connaissent pas les choses ou ne dispose pas de l’information pour prendre les bonnes décisions, alors ils sont des sujets et non pas des citoyens informés. ? Peut-être ...parce que l’ignorant ne sait pas, ce qu’il faut est censé de savoir. L'ignorance est une faute ! ? "L'indifférence est la meilleure des vengeances " "L'ignorance comme l'hypocrysie est le pire des mépris...le fait d'ignorer quelqu'un comme l'hypocrisie est le pire des mépris". ƒritz le KaT ☮ . Oui.... le savoir engendre la crainte et nous donne nos vraies limites .....! L 'inconscient ne craint personne ...! Par exemple dans un conflit ► L'ignorance savante, c'est celle de celui qui sait qu'il ne sait pas » Il ne mesure pas le danger à sa juste valeur . ► L'ignorance profonde c'est celle de celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas ». Il ne sait même pas qu'il y a un danger . .. Métanoïa c'est pas l'ignorance simulée qui est voulue ou même l'indifférence qui sont la force, la force vien du désir pédagogique de laisser son semblable régler des problématiques de la vie par lui-même; bonnes fêtes de fin d'année CheGuevara Pas la force, mais la brutalité, sinon la force par contre relève de l'intelligence et comme telle elle est douce. Anonyme Est-ce l'ignorance est une force? je ne le savais pas..Bonne année!
Citationfrançaise de Michel Eyquem de Montaigne « La vraie science est une ignorance qui se sait. » La Rochefoucauld 1680 à 67 ans Voltaire 1778 à 84 ans Nietzsche 1900 à 56 ans Joseph Joubert 1824 à 70 ans Balzac 1850 à 51 ans Shakespeare 1616 à 52 ans Oscar Wilde 1900 à 46 ans Alain 1951 à 83 ans Cioran 1995 à 84 ans Sacha Guitry 1957 à 72
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Citationde Michel de Montaigne - La vraie science est une ignorance qui se sait. Accueil; Auteurs; Thèmes; Citation de Michel de Montaigne “La vraie science est une ignorance qui se sait.” ― Michel de Montaigne. Facebook. Twitter. WhatsApp. Image. Citation en image: tumblr. Pinterest. Autres citations de Michel de Montaigne “Personne n'est exempt de
Les citations célèbres sur la science 2 Les citations, pensées et mots de célébrités Aucune science ne profite à celui qui n'y prend goût. Fernando de Rojas ; La Célestine - XVIe siècle. De tous les biens, la science est le plus grand, parce qu'on ne peut ni l'enlever à autrui, ni l'acheter, et qu'elle est impérissable. Gustave Le Bon ; Les civilisations de l'Inde 1893 En matière de vraie science il y a autant à désapprendre qu'à apprendre. Adolphe d'Houdetot ; Dix épines pour une fleur 1853 Il en est de la science comme de la santé dont on ne connaît jamais mieux le prix que lorsqu'on en a fait un mauvais usage. Adolphe d'Houdetot ; Dix épines pour une fleur 1853 La science, quand elle est bien digérée, n'est que du bon sens et de la raison. Stanislas Leszczynski ; Le philosophe bienfaisant 1764 La mémoire est la faculté qui retient les choses, c'est l'étui de la science. Michel de Montaigne ; Les essais 1580 Que peut le soleil des sciences sur les gens du monde et du bon ton ? Produire le même effet que l'autre soleil sur les glaces du pôle, les argenter et les dorer de ses rayons, mais non les pénétrer. Jean-Paul Richter ; Les pensées et réflexions 1829 La science de quiconque ne croit savoir que ce qu'il sait se réduit à bien peu de chose. Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation 1762 La science est une lanterne sourde, qui n'éclaire que celui la porte. Louis Joseph Mabire ; Le dictionnaire de maximes 1830 La plus belle de toutes les sciences est celle de l'éducation des hommes. Victor Cousin ; Les premiers essais de philosophie 1817 Les beaux-arts sont le langage des passions, les sciences celui de la vérité. Cécile Fée ; Les maximes et pensées 1832 L'étude des sciences positives développe la passion du vrai, comme l'étude des beaux-arts développe l'enthousiasme du beau. Cécile Fée ; Les maximes et pensées 1832 L'œil est l'emblème de la science. Quand il s'ouvre, il voit d'abord tout en lui ; le progrès de la vision consiste à reculer toujours plus l'objet, à allonger le rayon de sa sphère jusqu'aux étoiles fixes, jusqu'à l'infini. La science voit d'abord tout en Dieu ; son progrès est de reculer toujours plus la cause dernière, d'étendre la région des causes secondes, d'augmenter le diamètre de la sphère divine. Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 9 mars 1851. Dans les recherches essentielles de science, d'affaires ou de vertu, l'esprit est à la raison ce qu'est le fard à la beauté il flatte au premier coup d'œil, déplaît au second, et flétrit à la longue. François-Rodolphe Weiss ; Les principes philosophiques et moraux 1785 La vraie beauté ne consiste pas à s'orner le visage, mais à enrichir son âme de science. Thalès de Milet ; Les sentences et adages et maximes - VIe s. av. On peut comparer la science à une belle lampe qui n'éclaire qu'autant que la raison s'engage à l'allumer. Jean-Napoléon Vernier ; Les fables, pensées et poésies 1865 Si un peu de science éloigne de la poésie, beaucoup de science y ramène. Victor Cherbuliez ; Miss Rovel 1875 La science est vaste, la vie humaine est bien courte. Honoré de Balzac ; La peau de chagrin 1831 La science est un cadran qui marque l'heure du progrès accompli. Emile de Girardin ; Les questions de mon temps 1836-1846 La véritable science est celle qui est cachée dans le sein, et qu'on produit au dehors quand on veut. Citation persane ; Les sentences et pensées persanes 1793 Il n'y a qu'une science à enseigner aux enfants, c'est celle des devoirs de l'homme. Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation 1762 La science, aujourd'hui, cherchera une source d'inspiration au-dessus d'elle ou périra. Simone Weil ; La pesanteur et la grâce 1940-1942 L'œuf vient-il de la poule ou la poule de l'œuf ? Voilà toute la science. Honoré de Balzac ; La peau de chagrin 1831 II en est de la science comme de la beauté, qui doit plutôt se laisser deviner que se montrer. Simon de Bignicourt ; Les pensées et réflexions philosophiques 1755 Voulez-vous apprendre les sciences avec facilité ? Commencez par apprendre votre langue. Étienne Bonnot de Condillac ; Le traité des systèmes 1749 La science ne sert guère qu'à nous donner une idée de l'étendue de notre ignorance. Félicité Robert de Lamennais ; Les pensées diverses 1854 Qui cherche la science cherche la douleur ; il y a de grandes souffrances dans une grande intelligence. Érasme ; L'éloge de la folie 1521 Le doute est le commencement de la science. Jean-Baptiste de La Roche ; Les pensées et maximes 1843 Ce n'est pas des richesses, mais de la science que dépend le bonheur. Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser 1683 L'ignorance vaut mieux que cette fausse science qui fait que l'on s'imagine savoir ce qu'on ne sait pas. Antoine Arnauld ; La logique ou L'art de penser 1683 La science la plus nécessaire à la vie humaine, c'est de se connaître soi-même. Jacques-Bénigne Bossuet ; La charité fraternelle 1666 La science est comme la terre on n'en peut posséder qu'un peu. Voltaire ; Les pensées philosophiques 1862 On n'est jamais plus ignorant que par la science des choses inutiles. Jean-Jacques de Lingrée ; Les réflexions, pensées et maximes 1814 L'éducation ne donne pas la science, mais les instruments de la science. Nicolas Massias ; Le rapport de la nature à l'homme 1823 La science est le trésor de l'esprit, le discernement en est la clé. William de Britaine ; La prudence humaine 1689 Avec la science et l'amour, on fait le monde. Anatole France ; Le livre de mon ami 1885 Le philosophe donne à ses élèves sa propre science ; l'apôtre n'est que le témoin de celui qui sait tout. Adam Mickiewicz ; Les maximes et sentences 1798-1855 La science conduit au savoir ; l'opinion conduit à l'ignorance. Hippocrate ; La loi, IV - IVe s. av. La mort par maladie met la science en échec, elle a quelque chose d'absurde et d'injuste. Sacha Guitry ; Les pensées, maximes et anecdotes 1992 La science est la recherche de la connaissance exacte des phénomènes. Francis Parker Yockey ; Imperium 1948 Ledoute et la certitude sont engagés dans une altercation séculaire. Ils forment un vieux couple, turbulent mais inséparable : le partage entre ce que l’on sait et ce que l’on croit demeure l’une des grandes affaires des philosophes, et, de Socrate à Wittgenstein en passant par Pyrrhon et Descartes, les critères du vrai n’ont jamais cessé Les 62 citations et proverbes science. La tête est à la science ce qu'est le bocal aux cornichons. Citation de Jean-Louis-Auguste Commerson ; La petite encyclopédie bouffonne 1860 La science est le bec de gaz de l'humanité. Citation de Jean-Louis-Auguste Commerson ; La petite encyclopédie bouffonne 1860 L'hypothèse est le chemin qui conduit à la science. Citation de Victor Cherbuliez ; Samuel Brohl et compagnie 1877 Dans les arts comme dans les sciences, ceux qui pourraient tirer le plus grand parti des règles, sont précisément ceux qui en ont le moins besoin. Citation de Chauvot de Beauchêne ; Les maximes, réflexions et pensées diverses 1819 Aujourd'hui on doute de tout sauf de la chose la plus douteuse la Science. Citation de Jean Dutourd ; Le carnet d'un émigré 1973 L'école, c'est le creuset où fermentent toutes les imaginations que la science éclaire de sa flamme vive. Citation de Henri Rolland de Villarceaux ; L'écolier 1840 Il m'est arrivé dans les sciences la même chose qu'à l'homme qui se lève de grand matin, et qui, dans le crépuscule, attend l'aurore, puis le soleil, avec impatience, et, quand l'astre paraît, se trouve ébloui. Citation de Johann Wolfgang von Goethe ; Les maximes et réflexions 1749-1832 Le progrès des sciences est l'ouvrage du temps et de la hardiesse de l'esprit. Citation de Voltaire ; Le siècle de Louis XIV 1751 La science est une belle chose, mais rien n'est pire qu'une fausse science. Citation de Victor Cherbuliez ; Les pensées extraites de ses œuvres 1913 Les scientifiques sont des gens affligés par le besoin maladif de tout expliquer. Citation de Grégoire Lacroix ; Le penseur malgré lui 2012 Miracle de la science on vient enfin de mettre au point une hormone de croissance grâce à laquelle les bonsaïs pourront, en peu de temps, atteindre la taille d'un arbre normal. Citation de Grégoire Lacroix ; Le penseur malgré lui 2012 La science n'est rien dans l'ombre ensevelie En la communiquant, l'esprit la multiplie. Citation de Edward Young ; Les nuits 1742 Beaucoup de science découvre à l'homme sa vaste ignorance. Citation de Edward Young ; Les nuits 1742 Chaque jour a sa science qu'il t'offre. Citation de Anne Barratin ; De toutes les paroisses 1913 Les sciences naturelles ont tué la superstition et la crédulité. Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel 1800 La science donne en peu de temps l'expérience de plusieurs siècles. Citation de Antoine Claude Gabriel Jobert ; Le trésor de pensées 1852 Le plus noble prix de la science est le plaisir d'éclairer l'ignorance. Citation de Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre ; Les pensées de l'abbé de Saint-Pierre 1743 Les sciences psychologiques resteront où elles gisent, c'est-à-dire dans les ténèbres et la folie, tant qu'elles n'auront pas une nomenclature exacte, qu'il sera permis d'employer la même expression pour signifier les idées les plus diverses. Quand on embrouille les catégories, adieu la morale ! Citation de Gustave Flaubert ; Lettre à George Sand, le 29 septembre 1966. La science est encore la moins ennuyeuse des bêtises ; j'aime mieux un livre que le billard, mieux une bibliothèque qu'un café, c'est une gourmandise qui, si elle rend puant, ne fait jamais vomir. Citation de Gustave Flaubert ; Lettre à Ernest Chevalier, le 29 mars 1841. La science est un cadran qui marque l'heure du progrès accompli. Citation de Émile de Girardin ; Les pensées et maximes 1867 La science est un trésor dont l'usage fait le prix chaque fois que vous instruisez, celui qui vous interroge, vous augmentez votre science. Citation de Mocharrafoddin Saadi ; Le Gulistan, ou Le jardin des roses - XIIIe siècle. L'objet de la science est de connaître la vérité ; son occupation, de la chercher ; son caractère, de l'aimer ; les moyens de l'acquérir sont de renoncer aux passions, de fuir la dissipation et l'oisiveté. Citation de Jean-Jacques Rousseau ; Esprit, maximes et principes 1764 La science est le calcul fait au plus juste de ce qu'on croyait savoir, et qu'on ne sait pas. Citation de Joseph Michel Antoine Servan ; Extrait d'un portefeuille 1807 Il n'y a qu'une science à enseigner aux enfants, c'est celle des devoirs de l'homme. Citation de Jean-Jacques Rousseau ; Émile, ou De l'éducation 1762 La morale est la plus importante des sciences divines et humaines. Citation de Victor Cherbuliez ; Les hommes et les choses du temps présent 1883 La science est comme l'amour ; il en faut avoir beaucoup pour en connaître les plus douces jouissances. Citation de Chauvot de Beauchêne ; Les maximes, réflexions et pensées diverses 1819 La science humaine et le mystère se touchent néant de l'homme, grandeur de Dieu. Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Les pensées, mélanges et poésies 1845 Une demi-science est la pire des ignorances, car non seulement elle ne sait pas qu'elle ignore, mais elle veut encore très souvent savoir ce qu'elle ne sait pas. Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Les pensées, mélanges et poésies 1845 Quand la science est un danger, l'ignorance est une sauvegarde. Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Les pensées, mélanges et poésies 1845 Un peu de science rend présomptueux, beaucoup de science rend humble l'homme voit d'autant mieux son néant qu'il s'approche plus près de l'Être. Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Les pensées, mélanges et poésies 1845 Citationsfrançaises la vraie science est une ignorance qui se sait explication : La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau. Cherchez ici une citation ou un auteur Proverbes; Dictons; Auteurs; Thèmes; Thèmes voir tous; Toux; Plus; Tout; Vers; Homme; Hommes; être; Voix; Sens; Amour; Jour; Jours; Amis; Gens; Comme; Auteurs voir
Posts Archive recueil-sur-la-toile La vraie science est une ignorance qui se sait. More you might like jfgbd2 Votre temps est limité, donc, ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne vous laissez pas piéger par les dogmes, ce qui reviendrait à vivre selon les résultats de la pensée des autres. Ne permettez pas au bruit des opinions des autres d’étouffer votre propre voix intérieure. Et, surtout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. D’une certaine façon, ils savent déjà ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est Jobs infirmatur21 - j'ai tendance à croire qu'il y a des voix, des sourires, des rires, des mouvements, des regards, qui nous bouleversent plus que d'autres. jfgbd J'adore parler de rien, c'est le seul domaine où j'ai de vagues compétences orendil “Avant j'avais peur d'être pas normalQuand j'vois les gens normaux j'suis fier d'être pas normal.”Orelsan jfgbd Mon Dieu, est-ce que les parents ont idée du fatras qu’il y a dans la tête de leurs enfants ? jfgbd Le problème de l'espèce humaine c'est le manque d'empathie, ou plutôt une empathie limitée à notre cercle le plus proche. “Les animaux ne sont pas comestibles”, Martin Page, Robert Laffont, 2017, p. 30 via lesmotsquejauraisaimeecrire jfgbd Mais si le but poursuivi était, non de rester vivant, mais de rester humain. George Orwell 1984 jfgbd On se réfugie dans le médiocre par désespoir du beau qu'on a rêvé. Gustave Flaubert, l'Éducation Sentimentale. via maldoror6 jfgbd La mémoire assassine le Treuer, Comme un frère jfgbd Pour être irremplaçable, il faut être différente.
\n \n la vraie science est une ignorance qui se sait
Cest une manière de dire que c’est la cata absolue. Ça parle de notre époque, de la vitalité de la langue française, des expressions qui se
10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 1904 MMessage relayéResponsabilité vaccinaleun parlementaire états-unien met la pagaille"Enfin! un parlementaire américain, Bill Posey, a osé réclamer la vraie Science vaccinale, celle qui consiste à comparer des vaccinés à des non vaccinés 0 vaccins, en particulier au sujet de l’autisme. C’est ce que l’on a pu lire sur plusieurs sites anglophones dont celui d'Health Impact ainsi que le Congressman républicain a demandé au Dr Boyle du Centre de Contrôle des Maladies CDC s'ils avaient déjà fait effectuer la moindre étude comparative entre enfants vaccinés et enfants non vaccinés. La réponse du Dr Boyle a été que NON, ils n'ont jamais procédé à pareille étude bien sûr, ils n’ont pas intérêt à y avoir pensé!!!.Cela signifie donc en clair que les autorités américaines comme toutes les autres autorités vassales dans le monde recommandent depuis bientôt un siècle de façon non scientifique et non éthique la vaccination aveugle des enfants avec des vaccins - par définition - expérimentaux!Nota Le CDC américain est une institution qui fait malheureusement "la pluie et le beau temps" partout dans le monde en matière d'épidémiologie, de vaccination, fausses assurances des autorités et autres pseudo-experts, selon lesquelles les vaccins ne causent pas l'autisme, risquent de se retrouver privées de leur voile de virginité, annulant toute valeur scientifique basique à leurs irresponsables allégations!La Vraie Science, ce n'est pas de présenter des études se contentant de cultiver la peur et de ce qui pourrait être en défaveur de gros intérêts partisans, c'est d'observer honnêtement des faits comparatifs et oser en tirer les conclusions en toute sûr, comme les études honnêtes de la vraie Science effraient autant Big Pharma et les officiels que l'ail effraie un vampire, il leur faut trouver des prétextes pour "noyer le poisson", et c'est ainsi qu'ils invoquent "l'éthique" pour tenter de cacher leur pitoyable machination! Ils prétendent, en effet, qu'il ne serait soi-disant "pas éthique" de comparer des enfants vaccinés à des enfants vierges de tout vaccin, ce qui revient donc à considérer de façon purement dogmatique et idéologique, que les vaccins font de toute évidence plus de bien que de dictature de menteurs qui brandit à tout bout de champ, pour casser la contestation, le magique "scientifiquement prouvé" se trouve donc prise d’une façon incontournable en flagrant délit de fonctionnement vraiment à cela, Bill Posey a donc eu la bonne initiative d'introduire une proposition de loi imposant au Ministère de la Santé la responsabilité de mener des études réellement comparatives, dans le but d'étudier notamment la prévalence de l'autisme mais aussi d'autres paramètres et d'autres maladies dans les deux types de groupes vaccinés et non vaccinés.Aïe, çà fait très mal! Le Secrétaire des Services de Santé devra chercher à inclure dans l’étude visée les populations qui traditionnellement sont restées non vaccinées, pour des raisons religieuses ou populations comprennent l’ancien Ordre des Amish et des membres de pratiques cliniques telles que la pratique "Home-first" à Chicago qui choisissent des pratiques médicales alternatives, les adeptes des modes de vie anthroposophiques et d’autres qui refusent la le Dr Mayer Eisenstein, médecin dans la communauté Home-first à Chicago, qui a eu l'occasion de suivre plus de enfants, n'a pas le souvenir d'avoir vu le moindre cas d'autisme chez les enfants non vaccinés qu'il a accouchés et suivis. Pour lui, il est donc vraiment nécessaire et légitime qu'une telle proposition de loi puisse aboutir, et c'est pourquoi il apporte tout son soutien et tous ses encouragements au député Bill Posey bravo Dr Mayer Eisenstein!.En France, faisant suite au vaccin ROR rougeole-oreillons-rubéole communément incriminé, il y a plus de cas d'autisme dont une majorité de cas d'autisme régressif, c'est-à-dire la forme d'autisme qui se manifeste après une période de développement tout à fait normale de l' de ces plus de autistes doivent la destruction de leur vie et de leur avenir aux vaccins que leurs parents leur ont fait faire par ignorance, en croyant bien faire, sur la chaude recommandation des médias, des médecins et l’ignorante bénédiction des politiciens?Mais cette écrasante responsabilité criminelle du trust Big Pharma n’entame en aucune façon son moral, puiqu’il rebondit déjà sur l’étude d’un futur vaccin... contre l'autisme!!! Un horrible cercle vicieux absurde… mais tellement lucratif!"Michel Dogna L'Art de Vivre Sain Art de Vivre Sain - dans Combats pour la Santé

On est semble-t-il amené logiquement à la conclusion que Socrate cherchait à établir : en effet, ce n'est pas en la présence de ce qui est considéré comme la science au sens propre que se produit la passion dont il s'agit, pas plus que ce n'est la vraie science qui est tiraillée par la passion, mais c'est lorsqu'est présente la connaissance sensible.

Cette semaine, on a appris qu’au Québec, un naturopathe a conseillé à une maman, sur Facebook, d’insérer une poire rectale dans l’anus de son bébé de trois semaines et demi pour lui faire un lavement. La raison ? La maman en question pensait qu’il avait mal au ventre parce qu’elle l’allaitait en suivant un régime détox. Procéder à un lavement sur un bébé aussi jeune est potentiellement très dangereux. C’est aussi illégal pour un naturopathe de proposer un tel traitement, comme comme l’ont reconnu le fautif et son employeur, la comédienne Jacynthe René. J’invite le Collège des médecins à visiter le site de l’Association des naturopathes agréés du Québec où figure la définition suivante La naturopathie est l’art et la science visant à promouvoir un niveau de santé optimal par le recours à des moyens naturels et écologiques. Le naturopathe agréé perçoit l’individu dans sa globalité. Pour lui, les symptômes de la maladie sont des signaux d’alarme d’un dysfonctionnement dont il devra identifier la ou les origines. Il soigne en s’opposant aux causes véritables d’un déséquilibre interne, sans réprimer ou entraver les réactions de défense et d’autorégulation de l’organisme. » Oui, vous avez bien lu. Il identifie des symptômes » et Il soigne » … même si c’est illégal de le faire. Pourquoi laisse-t-on passer cette infraction évidente à la Loi médicale ? Parce que la naturopathie est une béquille bien pratique pour calmer la grogne populaire liée au manque d’accessibilité du système de santé ? Parce que les moyens naturels », ce n’est pas si dangereux que ça ? Parce que laisser la population se faire berner par des charlatans, ce n’est pas grave ? Faux. Un problème d’honnêteté Soigner par la nature, c’est comme la tarte aux pommes difficile d’être contre. Mais procéder à un lavement ou suivre une cure détox, ce n’est pas naturel. Nos intestins ne sont pas conçus pour qu’on y injecte quoi que ce soit, et notre corps n’a pas besoin d’un régime pour éliminer de quelconques toxines. Avaler des vitamines – qui sont pour la plupart produites par de grands industriels de la chimie comme BASF, soit dit en passant – ou prendre des comprimés homéopathiques, ce n’est pas naturel non plus. C’est faire preuve d’une incroyable naïveté ou d’aveuglement volontaire que de croire que les entreprises et les individus qui œuvrent dans l’industrie des produits naturels sont nécessairement vertueux. Il suffit d’ailleurs de visiter leurs sites web pour constater que la transparence sur leurs sources d’approvisionnements, les procédés de production, les preuves de l’efficacité des traitements et la gouvernance n’est pas une vertu répandue. Juste depuis le début de cette année, Santé Canada a trouvé dans des magasins au pays des herbes médicinales contenant du Viagra, plusieurs autres bourrés de bactéries salmonelles, pseumonia et des multivitamines non homologuées dont l’étiquette invitait à consommer des doses dangereuses de vitamines A et K et un autre produit ne contenant pas la dose indiquée. Dans la nature » que l’on nous vend, il y a aussi des plantes cultivées à l’échelle industrielle avec moult engrais et pesticides, il y a des procédés d’extraction énergivores utilisant des solvants, il y a des récoltes illégales de plantes menacées et beaucoup, beaucoup, d’agents de remplissage comme du sucre, de l’amidon et de l’eau. Certes, il y a sans doute aussi de bons produits. Mais les exigences légales sont tellement minces pour les producteurs, et ce qu’ils doivent inscrire sur les étiquettes de leurs produits est tellement peu détaillé, qu’on ne peut juger de la qualité qu’en faisant confiance… les yeux fermés. Les naturopathes prétendent souvent savoir distinguer les bons produits des mauvais, mais quelles preuves avons-nous de leur compétence? La naturopathie n’est pas une discipline encadrée par un ordre professionnel, contrairement à la médecine, la pharmacie, la physiothérapie ou la psychologie. Il existe de multiples associations de naturopathes, qui sélectionnent leurs membres de toutes sortes de manières et reconnaissent des pelletées de formations dont on ne sait pas trop ce qu’elles valent car elles sont données par des organisations pour la plupart privées. Le seul moyen dont on dispose aujourd’hui pour juger de la qualification et de l’honnêteté de tous ces gens, c’est de leur poser des questions et de faire ses propres recherches pour vérifier si ce qu’ils nous disent semble sensé. La première question à poser, c’est celle de l’efficacité et de la sécurité des traitements. Un problème d’efficacité Une toute petite fraction des traitements promus par les naturopathes ont réellement fait les preuves de leur efficacité. La plupart du temps, on profite de la crédulité des clients pour leur servir en guise de preuve des témoignages de gens satisfaits, l’endossement par des pseudo-sommités multipliant les titres scientifiques ronflants et pas toujours véridiques, ou alors de rares études à la méthodologie douteuse. Quant aux études qui montrent que ces traitements ne sont pas plus efficaces que des placébos, on préfère généralement les balayer sous le tapis ou agiter une quelconque théorie du complot pour les discréditer. C’est vrai, la nature est remplie de plantes aux vertus médicinales qui peuvent avoir des effets sur l’organisme humain. Mais comment faut-il les utiliser pour qu’elles soient réellement bénéfiques et avec quelles précautions? Ni l’industrie des produits naturels, ni les compagnies pharmaceutiques ne font beaucoup d’efforts pour qu’on y voie plus clair, avec de solides études à grandes échelle qui risqueraient de mettre en péril leurs affaires respectives. On manque cruellement de preuve. Un problème de sécurité Dans le livre Principles and Practices of Phytotherapy, une bible du traitement par les plantes écrite par deux chercheurs spécialistes, un chapitre entier est consacré aux questions de sécurité. En médecine, explique les auteurs, on considère qu’il est impossible qu’une substance qui agit véritablement sur l’organisme puisse ne pas avoir d’effets secondaires potentiellement indésirables. Les naturopathes, eux, considèrent que, même s’il faut se méfier des effets secondaires des traitements, la très longue histoire du traitement par les plantes a permis de faire la preuve qu’il est possible qu’un extrait de plante puisse agir sans nuire. Voilà une idée très séduisante… mais qui n’est absolument pas prouvée, préviennent les auteurs. En effet, on sait que, pour diverses raisons, les effets indésirables des produits naturels ont rarement été rapportés à travers l’histoire, et qu’ils continuent à être sous-déclarés. Et que jusqu’à présent, à chaque fois qu’on a sérieusement étudié l’effet d’une plante, on a trouvé que si elle peut être efficace pour soulager quelque chose, elle peut engendrer des effets indésirables. Ces effets peuvent être tout aussi sérieux que ceux que l’on attribue à des médicaments, quand les plantes contiennent des molécules très actives. Oui, on connait des plantes médicinales qui ont causé des cancers, des insuffisantes rénales sévères et de sérieux problèmes au foie. Elles ne sont pas à prendre à la légère! Le jour où les naturopathes proposeront des traitements éprouvés, dont on maîtrisera la sécurité, et qu’ils administreront dans un cadre réglementé, on pourra leur faire confiance. On pourra même rembourser les traitements grâce à l’assurance maladie. Mais en attendant, la plus grande prudence s’impose.

Pourles intellectuels napolitains, la « sagesse moderne » doit devenir une science, mais une science qui ne doit pas se passer des idéaux et des savoirs de la philosophie pratique classico-humaniste. C’est la tâche de Doria et de Vico,

“Qu’est-ce que c’est que ça la philosophie” question définitionnelle posée par Martin Heidegger invitant donc à la première recherche eidétique eidos idée, essence de l’année Étymologie philo–sophie [philein-sophia] l’amour de la sagesse La sagesse c’est soit la connaissance savant, c’est la connaissance théorique ou les savoir-faire, la connaissance technique ; soit le savoir-vivre, la prudence, la sérénité, l’aspect pratique et éthique le sage. L’amour c’est un sentiment, affectif, non choisi, dimension passionnée qui corrompt le jugement et ne semble pas compatible avec la sagesse. Sagesse et passion semble s’opposer. Donc l’amour signifie sans doute plutôt amitié » le philosophe serait donc l’ami de la sagesse, celui qui désire la sagesse. Or un désir présuppose un manque on ne désire pas ce qu’on a ou est déjà. Donc si le philosophe désire la sagesse, c’est qu’il ne la possède pas déjà. Un savant ne peut pas être philosophe ; un ignorant pur et dur » non plus car non seulement il ne sait pas, mais il ne sait pas qu’il ne sait pas, donc il croit qu’il sait, et n’a pas de désir de savoir. Le philosophe est entre le savant et l’ignorant Il tient aussi le milieu entre la sagesse et l’ignorance car aucun dieu ne philosophe ni ne désire devenir sage, puisque la sagesse est le propre de la nature divine ; et, en général, quiconque est sage ne philosophe pas. Il en est de même des ignorants, aucun d’eux ne philosophe ni ne désire devenir sage ; car l’ignorance a précisément le fâcheux effet de persuader à ceux qui ne sont ni beaux, ni bons, ni sages, qu’ils possèdent ces qualités or nul ne désire les choses dont il ne se croit point dépourvu. – Mais, Diotime, qui sont donc ceux qui philosophent, si ce ne sont ni les sages ni les ignorants ? – Il est évident, même pour un enfant, dit-elle, que ce sont ceux qui tiennent le milieu entre les ignorants et les sages, et l’Amour est de ce nombre. La sagesse est une des plus belles choses du monde ; or l’Amour aime ce qui est beau ; en sorte qu’il faut conclure que l’Amour est amant de la sagesse, c’est-à-dire philosophe, et, comme tel, il tient le milieu entre le sage et l’ignorant. C’est à sa naissance qu’il le doit car il est le fils d’un père sage et riche et d’une mère qui n’est ni riche ni sage. Telle est, mon cher Socrate, la nature de ce démon. » Le Banquet, Platon discours de Diotime rapporté par Socrate Le philosophe est donc entre les deux, comme le souligne PLATON dans Le banquet, dialogue sur Eros, l’amour. D’où le célèbre Je sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien » de SOCRATE - 469/-399, condamné à mort par la cité d’ Athènes pour impiété et corruption de la jeunesse il a bu de la cigüe, considéré comme le père de la philosophie occidentale Socrate Platon Mais il ne suffit pas d’être conscient d’un manque pour avoir envie de le combler, il faut que ce manque soit vécu comme un vide et que l’on se représente ce vide disparu dans le futur comme un état plus satisfaisant que l’état présent de vide. Ce qui signifie qu’en plus de la conscience de son ignorance, le philosophe a le souci de la connaissance et de la vérité. Tout homme a ce souci, nous n’aimons pas naturellement le faux et l’illusion, mais nous avons aussi d’autres soucis le souci de survivre le souci de la vérité peut alors apparaître comme le souci de nantis, un luxe – d’ailleurs dans l’antiquité, si certains pouvaient s’adonner à la politique, à la philosophie,… c’est parce que d’autres les esclaves s’occuper des nécessités quotidiennes; le souci de réussir socialement, le souci d’être heureux et parfois l’illusion est plus confortable que la connaissance de la vérité; voir ici le conte du Bon Bramin de Voltaire; Donc le philosophe placerait le souci de la vérité et de la connaissance au dessus de tous les autres. Transition ce n’est pas parce qu’on sait qu’on ne sait pas que pour autant on a envie de savoir. Donc le philosophe aurait en plus de la conscience de son ignorance le seul souci de la vérité et une prédisposition à la chercher qui pourrait être la capacité à s’étonner ou une sorte de savoir confus que les choses ne sont pas nécessairement ce qu’elles semblent être, qu’il n’y a rien d’évident. Il est vrai que nous avons d’autres soucis que celui de la vérité, ce qui expliquerait que nous ne sommes pas tous philosophes. Mais nous avons semble-t-il toutes les qualités pour le devenir, nous aussi nous nous étonnons, nous nous méfions, nous nous interrogeons, nous sommes doués de raison, ce qui fait qu’on s’oppose fatalement en plus de la question du comment, la question du pourquoi et celle du pour quoi ? Mais ce qui fait qu’on ne veut pas le devenir et par là exploiter ces facultés, c’est qu’on croit l’être déjà ou en faire déjà usage puisqu’on pense. Alors serait-il possible que quand on pense on ne pense pas ? Peut-on ne pas penser? 1. “Peut-on” signifie d’abord avoir la possibilité, la capacité de.. – si par penser, on entend ” avoir une activité mentale consciente”, on ne peut pas ne pas penser. Nous pensons dès que nous sommes éveillé mémoire, anticipation, sensation, perceptions, être là…. – mais si par penser, on entend ” ré-fléchir”, “juger”. Comme juger, c’est porter un jugement, mettre en relation des choses, des idées dans une assertion, cela présuppose des connaissances établies, vérifiées, des concepts et un raisonnement pour pouvoir ensuite rendre son jugement. Or bien souvent, on rend un jugement sans avoir jugé, on est alors dans le “pré-jugé”, dans une “première flexion de l’esprit”, non dans une “ré-flexion”, c’est-à-dire un retour réflexif sur ce qu’on pense spontanément, sans avoir justement réfléchi, jugé. Du coup, on croit penser et être dans la pensée, alors que nous ne sommes que dans l’opinion, la “DOXA” en grec. Et dans ce cas, l’éducation, l’enseignement philosophique va consister non pas à transmettre un savoir et à conduire dans ce savoir, mais à “conduire hors de soi“ ex-ducere et de l’opinion pour entrer dans la pensée et se rapprocher de soi penser par soi-même. C’est la situation dans l’opinion qu’illustre l’allégorie de la caverne de Platon au livre VII de la République texte p74. Dans cette allégorie, chaque élément est un symbole • les chaines qui maintiennent le corps au sol, ce sont celles de notre propre corps qui peut nous tenir prisonnier de ses sensations et de la connaissance sensible via les sens; si on croit que voir, c’est savoir. Si on n’interroge pas ce que nous dit le corps, on en reste à une connaissance par les sens partielle, relative et parfois illusoire. Les sens nous disent comment les choses nous apparaissent non ce qu’elles sont. Si je me fie au sens, c’est le soleil qui tourne autour de la terre et la pleine lune est une sphère de 1 m de diamètre, le bâton se brise en entrant dans l’eau, les ombres sur le fonds de la caverne n’en sont pas, si je n’ai jamais rien vu d’autre.• les chaines qui font qu’on ne peut regarder ailleurs ni autrement, ce sont aussi celles de notre état d’enfant condamnés à recevoir des autres nos connaissances, valeurs,…, de nos habitudes et de la vie collective. En société, nous sommes enchaînés les uns aux autres. Cela permet l’apparition d’une opinion commune, à laquelle on va adhérer par confort, par souci d’intégration, par conformisme, mais aussi par paresse, par intérêt, par désir. Tout ceci n’a pas été jugé, n’est que du pré-jugé, un ensemble d’idées reçues avant même d’être examinées donc sans examen ni jugement. • les chaines peuvent aussi être celles d’un conditionnement que représente dans l’allégorie le feu. Ce feu qui est à l’origine de l’ombre et de l’erreur pour les prisonniers, c’est un feu allumé et entretenu par des hommes. Ces hommes manipulent ceux qui sont dans la caverne en leur donnant à voir ce qu’ils ont décidé de leur faire voir le muret empêche de voir des ombres d’hommes que sont les porteurs, les prisonniers ne peuvent voir que des ombres d’objets et que des ombres d’ombres d’hommes que seraient des statuettes d’hommes par exemple on ne se porte pas les uns les autres sur les épaules dans l’allégorie !. Dans le cas d’une statuette d’homme, la situation des prisonniers est même plus grave que ce qu’on pouvait penser car les prisonniers sont éloignés de deux degrés de la réalité et vérité en prenant l’ombre avec la réalité, ils confondent une ombre d’ombre la statuette étant déjà un double, une copie ! avec la réalité. [• les chaines sont aussi celles d’une vie collective dominée par les valeurs techniques et le paraître. Dans l’allégorie, les prisonniers n’ont pas le souci du vrai, ils ne se battent que pour les honneurs, c’est à celui qui sera le plus habile, le plus rapide à reconnaître les ombres, non à celui qui sera le plus sage, le plus savant.] Toutes ces chaînes expliquent leur ignorance ignorée, que les prisonniers croient savoir et ne savent pas, qu’ils ne sont que dans la doxa, l’opinion commune. Ils croient penser alors qu’ils ne sont que l’opinion. Ils ne s’interrogent pas, ne doutent pas, ce qui explique que seuls ils ne peuvent sortir de la caverne et de son obscurité qui symbolise le manque de clarté et de distinction de ce qu’ils appellent leur pensée. D’où aussi la difficulté de les en sortir pour d’affronter la lumière pour remonter jusqu’au principe, le soleil, par accéder à la claire et distincte connaissance. D’où l’idée que le prisonnier doit faire seul le chemin comprendre le mécanisme de l’ombre, voir la statuette, puis la réalité elle-même un homme. Le philosophe qui est venu le libérer se contente de l’extraire par la contrainte et dans la souffrance de la caverne par ses questions, ses doutes, il fait prendre conscience que nous ne savons pas, que nous sommes dans l’opinion Mais le rapport entre la statuette et l’homme réel copie/modèle symbolise le rapport entre le monde sensible notre monde et le monde intelligible le vrai monde, le monde des idées qui est éternel et que Dieu aurait pris pour modèle pour créer le monde. Si on veut bien penser ce monde, il faut retrouver par la pensée ce monde-modèle, remonter par la pensée à l’idée qui est la cause des apparences dans le monde sensible. Il faut passer d’une connaissance sensible à une connaissance discursive et dialectique. C’est ce qu’explique l’analogie de la ligne au livre VI de La république de Platon. Le monde sensible Le monde intelligible Ombres et images des objets sensibles Objets fabriqués et sensibles Réalités elles-mêmes ou objets hypothétiques mathématiques, originaux des choses Contemplation du soleil ou idées, principes non hypothétiques imagination/illusion Conviction/croyance/opinion Pensée/science hypothétique si… alors…CONNAISSANCE RATIONNELLE DISCURSIVE discours= parcours=raisonnement Accès aux idées elles-mêmes par l’intellect science dialectiqueCONNAISSANCE RATIONNELLE INTUITIVE connaissance sensible Connaissance rationnelle [Complément d’information la connaissance dialectique peut être – ascendante, anagogique l’anagogie, c’est la montée vers les Idées, on passe de l’opinion à la pensée, au savoir, de la philodoxie amour de la doxa à la philosophie. Les philodoxes sont ceux qui promènent leurs regards sur la multitude des choses belles mais n’aperçoivent pas les Idées et ne peuvent suivre celui qui les voudrait conduire à cette contemplation, qui voient la multitude des choses justes sans voir la justice même, et ainsi du reste, ceux là opinent sur tout mais ne connaissent rien de ce sur quoi il opinent ». L’opinion est donc irréfléchie, incertaine, elle se fie aux apparences et elle y adhère sans examen critique. L’opinion peut se trouver vrai mais c’est par hasard, elle ne voit jamais les raisons qui la font vrai. – contemplante la Noésis. C’est le sommet de la dialectique ascendante, où l’âme contemple in- tuitivement les Idées. Cela signifie évidemment que l’esprit perçoit immédiatement l’essentiel c’est l’intuition intellectuelle. – descendante la Diairésis C’est le mouvement par lequel la pensée partant des Idées revient jusqu’au monde sensible pour le dominer en y introduisant la rationalité, l’intelligible qui à été là-haut vu. Elle organise alors, en référence, à l’Idée de bien qu’elle a vu là-haut, la conduite de chaque individu et de la Cité. Sans adhérer à la théorie des Idées de Platon, à son Idéalisme, on doit admettre que cette allégorie explique bien la différence entre opinion et pensée, ignorance et savoir. Ceci dit, on peut penser que l’on peut aussi sortir seul de l’opinion texte d’Alain, penser c’est dire non » à soi-même en examinant ce qu’on nous dit, ce que l’on croit et voit OU qu’il peut y avoir d’autres guides que le philosophe, comme l’artiste, la religieux ou le scientifiques. Il convient donc d’analyser ce qui les différencie Art Religion Science de la nature Ce qu’on recherche ici comme dans la philosophie Une réponse au sentiment d’être étranger à soi désir d’être soi, aux autres désir de communier, à la nature désir de comprendre Une réponse au sentiment d’être étranger à soi, aux autres, à la société désir d’un monde commun et plus juste et à la nature désir de comprendre et maîtriser Une réponse au sentiment d’être étranger à la nature désir de comprendre et maîtriser, comme maîtres et possesseurs de la nature », Descartes Points communs avec la philosophie comme prise de conscience et sortie de l’opinion L’artiste est un oculiste » Proust; pouvoir de révélation de ce qui se dérobe sous la proximité de la possession » Merleau-Ponty; l’artiste lève le voile Bergson Les religions proposent une représentation en rupture avec notre rapport immédiat au monde par ex. condamnation ou dévaluation du monde terrestre et de ses valeurs L’attitude scientifique présuppose une véritable catharsis intellectuelle et affective » Bachelard; en science, les convictions n’ont pas droit de cité, voilà ce qu’on dit à juste titre » Nietzsche Caractéristiques Moyen une œuvre matérielle limites des mots, l’idée y apparaît de manière sensibleBut la beauté, émotion esthétique On touche l’esprit via les sens. Moyen un dogme révélé ou immémorial extérieur à nous; la foi; le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » Pascal les vérités de la foi sont au-delà des pouvoirs bien limités de la raison But répondre aux questions et angoisses, donner du sens, promettre un salut, organiser la vie en communauté Moyen la méthode expérimentale combinant expérience observation, expérimentation et vérification et raisonnement hypothèses, déductions…But ramener la nature à des lois permettant explication, prédiction et action ; rationaliser notre représentation du monde et rendre le monde disponible »; parvenir à la vérité et à la connaissance Limites Œuvre parfois difficile à comprendre; difficile de dire ce qu’on a ressenti, de le verbaliser; l’œuvre ne parle »pas à tous, ne dit » pas à chacun, la même chose; sa compréhension est relative. Multiplicité des religions, révélation lumière divine extérieure, dogmatisme, irrationalité de la foi, de ses objets et parfois des pratiques qu’elle implique; obscurantisme foi opposée à la raison et la science, jeux de pouvoirs des institutions religieuses… – les sciences ne répondent pas aux questions du pourquoi et du pour quoi , mais seulement à celle du comment loi des 3 états d’Auguste Comte– les sciences entraînent une mathématisation » , un arraisonnement » de la nature et des êtres, réduits à du mesurable, du quantifiable, à des faits » – l’expérience est toujours singulière, temporelle, contingente même si la science s’efforce de montrer qu’il y a un ordre nécessaire et ne s’arrête pas aux résultats, cherchant les causes Philosophie la philosophie est une activité qui par des discours et des raisonnements nous procure la vie heureuse » Epicure Moyen un discours des mots, signes de conceptsBut la vérité; compréhension par la raison; on s’adresse directement à la raison universalité et rationalité Moyen la lumière naturelle de la raison un discours = un parcours, un raisonnement que tout homme peut élaborer ou suivreBut parvenir à des réponses rationnelles universelles; penser par soi-même liberté Moyen la démonstration à partir de principes a priori ou a posteriori, clairs et distinct, donc la conclusion est nécessaire, universelle et éternelleBut parvenir à répondre rationnellement et de manière cohérente à toutes les questions pour trouver la vérité et du sens On peut donc emprunter différentes voies bien différentes! pour réfléchir et il semble que l’on puisse bouder aussi bien les musées, les églises que les discours scientifiques ou philosohiques et qu’il y ait même des arguments pour justifier la possibilté de ne pas emprunter la voie de la philosophie Ce choix entre réfléchir / ne pas réfléchir, ne pas penser est mis en scène dans le film Matrix , ici Alors a-t-on vraiment ce choix, le droit de se contenter d’être dans l’opinion? Peut-on ne pas philosopher? première approche de la méthode de dissertation I. oui, c’est possible car on ne sait pas que l’on est dans la caverne, dans l’opinion, pas de manque même si on le sait pas nécessairement le souci du vrai, d’autres soucis on peut emprunter les autres voies art, religion, science… pour penser, se questionner et répondre à nos questions on peut penser que philosopher, c’est un exercice stérile certes on se libère de l’opinion, on remet en question mais cela n’aboutit à rien et en plus on perd son temps, dans le sens où cela détourne d’occupation bien plus sérieuse. C’est l’argument de Calliclès personnage imaginaire dans le Gorgias de Platon Il est beau d’étudier la philosophie dans la mesure où elle sert à l’instruction et il n’y a pas de honte pour un jeune garçon à philosopher ; mais, lorsqu’on continue à philosopher dans un âge avancé, la chose devient ridicule, Socrate, et, pour ma part, j’éprouve à l’égard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment très voisin de celui que m’ins­pirent les gens qui balbutient et font les enfants. Quand je vois un petit enfant, à qui cela convient encore, bal­butier et jouer, cela m’amuse et me paraît charmant, digne d’un homme libre et séant à cet âge, tandis que, si j’entends un bambin causer avec netteté, cela me paraît choquant, me blesse l’oreille et j’y vois quelque chose de servile. Mais si c’est un homme fait qu’on entend ainsi balbutier et qu’on voit jouer, cela semble ridicule, indigne d’un homme, et mérite le juste le même sentiment que j’éprouve à l’égard de ceux qui s’adonnent à la philosophie. J’aime la philo­sophie chez un adolescent, cela me paraît séant et dénote à mes yeux un homme libre. Celui qui la néglige me paraît au contraire avoir une âme basse, qui ne se croira jamais capable d’une action belle et généreuse. Mais quand je vois un homme déjà vieux qui philosophe encore et ne renonce pas à cette étude, je tiens, Socrate, qu’il mérite le fouet. Comme je le disais tout à l’heure, un tel homme, si parfaitement doué qu’il soit, se condamne à n’être plus un homme, en fuyant le cœur de la cité et les assemblées où, comme dit le poète , les hommes se distinguent, et passant toute sa vie dans la retraite à chuchoter dans un coin avec trois ou quatre jeunes garçons, sans que jamais il sorte de sa bouche aucun discours libre, grand et géné­reux. » […]En ce moment même, si l’on t’arrêtait, toi ou tout autre de tes pareils, et si l’on te traînait en prison, en t’accusant d’un crime que tu n’aurais pas commis, tu sais bien que tu serais fort embarrassé de ta personne, que tu perdrais la tête et resterais bouche bée sans savoir que dire, et que, lorsque tu serais monté au tribunal, quelque vil et méprisable que fût ton accusateur, tu serais mis à mort, s’il lui plaisait de réclamer cette peine. Or qu’y a t il de sage, Socrate, dans un art qui prenant un homme bien doué le rend pire », impuissant à se défendre et à sauver des plus grands dangers, soit lui-même, soit tout autre, qui l’expose à être dépouillé de tous ses biens par ses ennemis et à vivre absolument sans honneur dans sa patrie ? Un tel homme, si l’on peut user de cette expression un peu rude, on a le droit de le souffleter impu­ moi donc, mon bon ami, renonce à tes arguties, cultive la belle science des affaires, exerce toi à ce qui te donnera la réputation d’un habile homme ; laisse à d’autres ces gentillesses », de quelque nom, radotages ou niaiseries, qu’il faille les appeler, qui te réduiront à habiter une maison vide. Prends pour modèle non pas des gens qui ergotent sur ces bagatelles, mais ceux qui ont du bien, de la réputation et mille autres avantages. » Gorgias, Platon Le cas de Socrate semble confirmer cela condamné à mort en 399 pour impiété et corruption de la jeunesse. c’est un exercice sans conséquence, même si les philosophes vantent les suites de la vérité » comme Epicure qui prétend que la philosophie rend heureux, la désillusion, la lucidité peut être douloureuse, notre bonheur ne dépend pas que de nous, et il y a d’autres moyens plus sûrs de l’améliorer les applications techniques de la science santé, exploitation de la nature, allégement du travail, télécommunications,… ou le divertissement par l’art ou la consolation par la religion. La philosophie détourne de l’action, paralyse d’où l’idée de Descartes d’une morale provisoire pour répondre à l’urgence de l’action, en attendant une morale appuyée sur des fondements rationnels, clairs et distincts à découvrir. II. mais on n’ en a pas le droit, car 1. la pilule bleue n’existe pas on ne peut pas faire comme si on ne savait pas, 2. on ne peut pas vouloir le mal en sachant que c’est mal or selon Hannah Arendt ne pas penser entraîne une “extraordinaire superficialité” qui peut conduire à faire le mal cas Eichmann 3. avoir le choix présuppose la liberté, or il peut apparaître que nous n’ayons pas la liberté de renoncer à notre humanité qui pour les philosophes consistent dans la pensée Pascal “roseau pensant”, Descartes”la puissance de bien juger est la seule chose qui nous rend hommee et nous distingue de la nature”, … 4. différence entre utilitaire et utile; agréable et bon. On peut ici faire référence à la définition de l’Utile propre de Spinoza dans L’éthique 4, PROPOSITION XX Plus chacun s’efforce et plus il est capable de chercher ce qui lui est utile, c’est-à-dire de conserver son être, plus il a de vertu ; au contraire, en tant qu’il néglige de conserver ce qui lui est utile, c’est-à-dire son être, il marque son impuissance. » Donc ce qui est utile, c’est ce qui est en accord avec notre nature. J’aurais voulu premièrement y expliquer ce que c’est que la philosophie, en commençant par les choses les plus vulgaires, comme sont que ce mot de philosophie signifie l’étude de la sagesse, et que par la sagesse on n’entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l’homme peut savoir tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santé et l’invention de tous les arts ; et qu’afin que cette connaissance soit telle, il est nécessaire qu’elle soit déduite des premières causes, en sorte que pour étudier à l’acquérir, ce qui se nomme proprement philosopher, il faut commencer par la recherche de ces premières causes, c’est-à-dire des principes; et que ces principes doivent avoir deux conditions l’une, qu’ils soient si clairs et si évidents que l’esprit humain ne puisse douter de leur vérité, lorsqu’il s’applique avec attention à les considérer; l’autre, que ce soit d’eux que dépende la connaissance des autres choses, en sorte qu’ils puissent être connus sans elles, mais non pas réciproquement elles sans eux; et qu’après cela il faut tâcher de déduire tellement de ces principes la connaissance des choses qui en dépendent, qu’il n’y ait rien dans la suite des déductions qu’on en fait qui ne soit très manifeste. … J’aurais ensuite fait considérer l’utilité de cette philosophie, et montré que, puisqu’elle s’étend à tout ce que l’esprit humain peut savoir, on doit croire que c’est elle seule qui nous distingue des plus sauvages et barbares, et que chaque nation est d’autant plus civilisée et polie que les hommes y philosophent mieux; et ainsi que c’est le plus grand bien qui puisse être dans un État que d’avoir de vrais philosophes. Et outre cela que, pour chaque homme en particulier, il n’est pas seulement utile de vivre avec ceux qui s’appliquent à cette étude, mais qu’il est incomparablement meilleur de s’y appliquer soi-même; comme sans doute il vaut beaucoup mieux se servir de ses propres yeux pour se conduire, et jouir par même moyen de la beauté des couleurs et de la lumière, que non pas de les avoir fermés et suivre la conduite d’un autre; mais ce dernier est encore meilleur que les tenir fermés et n’avoir que soi pour se conduire. Or, c’est proprement les veux fermés sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue découvre n’est point comparable à la satisfaction que donne la connaissance celles qu’on trouve par la philosophie; et, enfin, cette étude est plus nécessaire pour régler nos mœurs et nous conduire en cette vie, que n’est l’usage de nos yeux pour guider nos pas. Les bêtes brutes, qui n’ont que leur corps à conserver, s’occupent continuellement à chercher de quoi le nourrir; mais les hommes, dont la principale partie est l’esprit, devraient employer leurs principaux soins à la recherche de la sagesse, qui en est la vraie nourriture.. » Principes de la philosophie, Descartes, 1644 Nous nous définissons humainement par ce superflu qui, selon la formule connue, est plus nécessaire que le nécessaire, et qui n’est autre chose que l’esprit. Non que l’on ne puisse vivre sans penser, mais par définition même, une telle vie est, humainement parlant, dénuée de sens. Car c’est l’esprit qui, chez l’homme, donne un sens à la vie. La vie n’a de sens que pour l’homme spirituel qui est en chacun de nous, mais souvent en sommeil. Et la dignité de l’homme consiste en cela seul qu’il peut concevoir qu’une certaine dignité est de son essence. Par quoi l’homme est tout autre chose qu’un animal il est un animal conscient de transcender l’animalité; il est un animal métaphysique». Initiation à la philosophie, Marcel Deschoux
Accueil Inspirations> La vraie science est une ignorance qui se Inspirations avoir raison Deux manières de se tromper Acceptation et changement Émerveillement Attention Souffrir Ce qui dépend de nous Pensée et mémoire Ce que l’homme fait de lui même Un jour une vie Information et expérience Même encore jeune, on s’aperçoit que la vie passe vite et qu’elle dépend de nos choix. Qu’il nous appartient d’être heureux et que, selon notre rapport aux autres, nous en apprécions le goût ou nous le perdons. Que l’argent participe au bonheur, mais qu’il est le pire poison lorsque nous nous en servons pour remplacer » l’autre, pour nous mettre à l’abri de lui ou ne pas en dépendre, pour nous en protéger ou le fuir, nous le savons tous par expérience. La source d’une sagesse ou d’une morale ? En racontant une histoire à ses disciples Il était une fois… », celle de l’homme riche et du pauvre Lazare, Jésus va plus chemins des deux protagonistes se croisent à leur mort ; parfois, il nous arrive de le constater dans d’autres existences, bien avant. Nous pouvons être ainsi, de notre vivant, les témoins de renversements de destins et de cette opposition riche-pauvre qui marque tellement nos histoires. Nous apprenons ainsi à nous méfier du désir de tout faire pour être riches et à connaître le prix du ou d’un récit que propose Jésus à notre réflexion est fort, car réaliste. Dans son principe de fonctionnement, d’accumuler toujours plus de la richesse et de la garder, le riche » – il n’a pas de nom, c’est un archétype, c’est nous dans notre désir de toute-puissance par le biais de l’argent – résiste ; il ne s’avoue pas vaincu, discute, essaie de négocier jusqu’au bout. Son problème n’est peut-être pas d’être riche, mais de l’être dans l’excès en témoignent son attitude hautaine et sa manière ostentatoire de manifester sa richesse par le luxe de ses vêtements il était vêtu de pourpre et de lin fin ». À aucun moment ne se manifeste chez lui le moindre sentiment de la richesse de Lazare, c’est son nom, qui définit son identité, sa façon d’être au monde et aux autres en hébreu, Dieu vient à mon aide ». Sa pauvreté à l’origine de sa maladie et la conscience de son manque » face à l’existence, il les connaît, les éprouve, mais, surtout, ils lui permettent de comprendre que, pour vivre, on a absolument besoin des autres. Sa richesse, c’est de savoir ce que le mot détresse veut dire ; sa cruelle situation le rend sensible à la fragilité de l’existence, à l’espoir de l’échange et du partage avec l’ la bouche de Jésus, le récit est plus qu’un simple avertissement face aux incertitudes de la vie et aux bouleversements qui peuvent s’opérer dans notre vie, lorsque l’on se prend au piège du désir d’être riche pour être riche. Pour lui, la vraie vie est celle qui se construit avec les autres, dans une solidarité qui est une fraternité sans frontières. Deux actualités parmi d’ première, c’est la tentation des pays riches de se protéger des migrants qui veulent échapper à la terreur de la guerre ou à la misère de leur pays. Même si toute politique nécessite une prise en compte des réalités dans leur complexité, la redistribution mondiale des richesses et les bouleversements entraînés par les nouveaux rapports de force imposent aux plus riches de secourir les plus pauvres. Un chiffre on compte aujourd’hui 50 millions d’enfants déracinés. Nous sommes tous des citoyens du monde ; nous avons une responsabilité. L’année électorale qui s’ouvre en France va nous obliger à réagir aux propositions des candidats, à leur vision du monde et de l’avenir de la seconde actualité, c’est l’attitude de l’Église face aux détresses de notre temps. Des Pères de l’Église ont vu en Lazare une raison de s’interroger quant à l’implication de l’institution. Que diraient-ils aujourd’hui ? Il y a bien sûr la situation internationale, mais il y a aussi les situations individuelles de détresses, ici ou là, à l’image des ulcères sur le pauvre corps de Lazare, qu’il s’agit d’entendre et de secourir. Et, parmi elles, tous ceux ou toutes celles qui sont condamnés à cause des préjugés tenaces, des ignorances entretenues ou des replis moraux au nom d’une bonne monde, à commencer par l’Église avocate de l’humanité dans ce monde, est face à un défi majeur les nouvelles pauvretés, collectives ou individuelles. La réponse, à la hauteur de celui de l’homme riche dans le récit de Jésus, c’est un véritable saut à opérer, celui de l’amour de l’autre. Pas seulement une question de sagesse ou de moralité. Ou de politique. Mais une question de foi, dans celle de l’amour qui trouve sa source dans celui d’un Dieu Père. Voilà la parole » de JésusFils, comme une graine plantée dans la terre de notre être vivant, qui ne demande qu’à grandir.
Lavraie science est une ignorance qui se sait. Montaigne . Psychologie et Santé Intégratives. Accompagnements individuels et formations. Accueil > Inspirations > La vraie science est une ignorance qui se Inspirations avoir raison Deux manières de se tromper Acceptation et changement Émerveillement Attention Souffrir Ce qui dépend de nous
Introduction Nous allons étudier dans le cadre de notre définition de la philosophie, les modèles de réflexion philosophique, nous nous concentrerons sur les modèles proposés par Platon, comme l’étonnement, Descartes, comme le doute et par Socrate, l’ironie et la dialectique permettant le passage de l’ignorance qui s’ignore à la l’ignorance qui se sait ignorante, nous avons ainsi l’illustration du passage du pseudo savoir au savoir. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiLes modèles de la réflexion philosophique Nous entendons par réflexion, le retour de l’esprit sur lui-même, c’est le fait pour la pensée de revenir sur elle-même, dans ce cas de figure, nous avons à faire à une conscience réflexive, un degré supplémentaire à la conscience spontanée. La réflexion philosophique admet des modèles et des points de départ. Nous savons que le point de départ de la philosophie platonicienne est l’étonnement, il faut savoir s’étonner pour s’ouvrir aux choses. C’est le cas pour l’ensemble de ses dialogues, ses trente deux écrits, tous aporétiques, c’est-à-dire, n’ayant pas de conclusion, ils se terminent en fait par une question qui s’ouvre sur un nouveau dialogue. La philosophie devient un véritable questionnement. Il met en scène un certain nombre d'interlocuteurs en face de Socrate. Ainsi, une question apporte des éléments de réponse qui soulèvent à leur tour d'autres questions. Chaque affirmation d'un interlocuteur donne lieu grâce à l'interrogation socratique, à une autre interrogation. Socrate pose l'ironie comme point de départ philosophique; Il est l'incarnation de l'humilité philosophique au sens où il affirme, je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien». L'attitude des interlocuteurs qui croient savoir s'oppose à celle d'un Socrate qui avoue qu'il sait qu'il ne sait pas. Nous sommes ainsi confronté à un Socrate qui nous enseigne que l’ignorance s’ignore et qui par le biais de la dialectique, nous fait passer d’une ignorance qui s’ignore à un ignorance qui se sait. Nous pouvons citer comme autre modèle le doute cartésien qui est exposé dans les méditations. Nous savons que le doute est le point de départ de la réflexion philosophique qui nous amène au cogito ergo sum, il est à la base d'une longue réflexion et a pour caractéristiques d'être tant méthodique hyperbolique. Son ignorance est une ignorance qui se sait, qui se connait. Elle entre en contradiction avec l'ignorance qui s'ignore de ses interlocuteurs; Nous sommes ici en présence d'un pseudo savoir, d'un faux savoir. Ce cheminement socratique de la pensée est rendu possible grâce à la dialectique; nous entendons par dialectique, la confrontation de deux thèses opposées, une thèse et une antithèse. Ainsi que nous l'affirme Platon dans son dialogue intitulé Le Théétète. Socrate est comme sa mère qui était sage-femme, il accouche les esprits en les aidant à mettre au jour les contradictions qu'ils portent en eux-mêmes. Il fait accoucher les esprits de leur pseudo savoir. La méthode socratique la dialectique L'ironie L'ironie reflète l'aptitude de celui qui interroge en feignant l'ignorance afin de faire en sorte que l'interrogé se remette en question. Nous avons en premier lieu, La maïeutique qui se définit par l'art d'accoucher les esprits du vide dont ils sont pleins. Il s'agit de montrer le vide de celui qui croyait savoir. Il faut pour cela souligner les contradictions de celui qui croit savoir et qui ignore son ignorance. Socrate accouche les esprits comme sa mère, sage femme accouchait les corps. L'élenctique, terme scolastique qui signifie, réfutatio, réfutation. Il faut à ce niveau second, montrer les contradictions dans l'art cathartique, technique libératrice de la pseudo connaissance. L'anatreptique, cette dernière étape correspond au renversement opéré par le respect des trois étapes de la méthode, tout se ramène en fait à la maïeutique Découvrez comment trouver un philo cours. La valeur de la méthode La méthode socratique permet de passer du vrai au faux, nous sommes renvoyés à la nécessité de passer du sensible à l’intelligible qui était le souci premier de Platon ainsi que le suggère le mythe de la caverne ». Il s’agit pour l’homme de saisir l’idée en soi des choses, c’est-à-dire l’essence. Il nous faut sortir du monde empirique et celui des opinions pour un monde philosophique d’idées.
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