Providedto YouTube by The Orchard EnterprisesDieu Que L'amour Est Triste — KaraokĂ© Avec Chant TĂ©moin — Rendu CĂ©lĂšbre Par Daniel Balavoine · KaraokĂ© Playback 22 aoĂ»t 2010 7 22 /08 /aoĂ»t /2010 2211 sous titre CONFIANCE Salut mon Paolo, Je suis triste ce soir ! et pourtant un petit bout de chou est entrain de prendre forme dans le ventre de CĂ©cile. Je t'imagine heureux avec Caroline Ă  cette annonce et pour illustrer mon article j'ai choisi cette photo. J'espĂšre que tu es heureux pour nous, peut ĂȘtre mĂȘme que, auprĂšs de Dieu, tu as des informations sur notre avenir... A ya A ya A ya... Je me souviens de ton premier balbutiement de nourisson lorsque tu avais besoin de te nourrir. Mais celĂ  pouvait peut ĂȘtre dire aussi "Dieu que c'est beau !" Oui, mĂȘme triste, je ne me lasse pas de dire que c'est beau !!! Je suis fiĂšre du courage de CĂ©cile, si tu savais, le nombre de tes cousines oĂč amies qui ont peur de l'avenir ! Et pourtant, la peur n'Ă©vite jamais le danger ! L'amour donne le courage et lorsque l'on est "deux' il faut rechercher cet Amour qui nous transporte vers le bonheur .... Aides nous, penses Ă  nous qui t'aimons et qui recherchons toujours la force que tu avais et que tu nous transmettais lorsque nous Ă©tions dans tes bras... J'ai besoin de toi mon fils et je demande souvent Ă  Dieu de nous envoyer des fous ou plutĂŽt de t'envoyer en mission auprĂšs de moi car tu m'as laissĂ© pour hĂ©ritage une jolie bande de fous Ă  qui j'aimerai faire comprendre que l'AMOUR n'est jamais un pĂ©chĂ©. {A-ya a-ya a-ya} {A-ya a-ya a-ya, a-ya a-ya} La muraille Tremble et se fend Comme un cƓur qui Ă©clate en deux Et la femme Entre dans l'histoire Comme arrive l'Ɠuvre d'un Dieu L'homme nĂ© sans mĂ©moire ReconnaĂźt l'Ève qu'il veut Brise l'avenir Et nous fait monter aux yeux Les sanglots Le pĂ©chĂ© leur fait chaud Dieu que c'est beau {A-ya a-ya a-ya} Oh que c'est beau {A-ya a-ya a-ya, a-ya a-ya} La muraille Penche et se tord Pour faire un toit aux amoureux Et la femme Au ventre arrondi Se remplit d'un nouveau feu L'homme sur l'avenir Met ses mains et fait un vƓux Ève doit souffrir Pour faire naĂźtre sous nos yeux Le hĂ©ros Qui sort sous les bravos Dieu que c'est beau {A-ya a-ya a-ya} Oh que c'est beau {A-ya a-ya a-ya, a-ya a-ya} C'est de l'amour Et le fruit du pĂ©chĂ© est trĂšs beau L'enfant crie Tue le serpent L'ordre est nouveau LĂšve la foule Et admire l'enfant sorti des eaux La terre tourne Oh Dieu que c'est beau {A-ya a-ya a-ya} Oh que c'est beau {A-ya a-ya a-ya} Oh que c'est beau {A-ya a-ya a-ya} Oh que c'est beau Published by vilo - dans CONFIANCE
Providedto YouTube by Believe SASDieu que l'amour est triste · Sabine PaturelAtmosphĂšres℗ 2014 exclusive licence of Harp'sReleased on:
Testo e traduzione della canzone Daniel Balavoine - Dieu Que L'Amour Est Triste Tutti Originale Traduzione Baisers d'amoureux baisers langoureuxKissing amanti baci languidiQue le monde est malheureuxChe il mondo Ăš infeliceJ'avais rĂȘvĂ© si fortHo sognato cosĂŹ difficileD'un autre dĂ©cor pour ma mortL'altro arredamento per la mia morteJ'ai voulu t'emmenerVolevo prendere voiPour une lune de mielPer una luna di mieleAu San SalvadorA San SalvadorEt te faire l'amourE fare l'amore con teEn parlant libertĂ©parlando di libertĂ Au milieu des mortsTra i mortiEn comptant les corpsCompreso il corpoMais Dieu que l'amour est tristeMa l'amore di Dio Ăš tristeOh que l'amour est tristeOh l'amore Ăš tristeDepuis que le monde existeDal momento che il mondo Ăš mondoJe dis que l'amour est tristeIo dico che l'amore Ăš tristeOh que l'amour est tristeOh l'amore Ăš tristeMais Dieu que l'amour est tristeMa l'amore di Dio Ăš tristeOh oh...Oh oh ...Ne jamais miser en fermant les yeuxMai scommettere chiudendo gli occhiTous les jeux sont dangereuxTutti i giochi sono pericolosiQuand le rĂȘve s'endortQuando il sogno si addormentaIl n'y a plus de conquistadorCi sono piĂč di conquistadorOn n'a jamais raisonNon Ăš mai giustoDe vouloir parler trop hautvoglio parlare troppo forteSurtout quand on a tortSoprattutto quando si Ăš sbagliatoNe pas dire que l'amourNon dire amoreEst ce qu'il y a de plus fortE 'piĂč forte lĂŹCar la vie bouge encorePerchĂ© la vita Ăš ancora in movimentoQuand un amour est mortQuando l'amore Ăš mortoMais Dieu que l'amour est tristeMa l'amore di Dio Ăš tristeOh que l'amour est tristeOh l'amore Ăš tristeDepuis que le monde existeDal momento che il mondo Ăš mondoJe dis que l'amour est tristeIo dico che l'amore Ăš tristeOh que l'amour est tristeOh l'amore Ăš tristeOh oh...Oh oh ...Et quand le taureau brisĂ© par l'effortE quando il toro sfondato sforzoA compris quel est son sortPer capire quale fosse il suo destinoPour cesser de souffrirPer interrompere la sofferenzaIl va donner sa vie au matadorEgli darĂ  la sua vita al matadorDans ses yeux on voit plusNei suoi occhi vediamo piĂčDe pardon pour le tueurIl perdono per l'assassinoQue pour les picadorsPer i picadoresCelui qui se fait gloireColui che glorieDe supporter le malsopportare il maleEst beaucoup moins fortÈ molto piĂč deboleQue celui qui s'en sortColui che sta facendoMais Dieu que l'amour est tristeMa l'amore di Dio Ăš tristeOh que l'amour est tristeOh l'amore Ăš tristeDepuis que le monde existeDal momento che il mondo Ăš mondoJe dis que l'amour est tristeIo dico che l'amore Ăš tristeMais Dieu que l'amour est tristeMa l'amore di Dio Ăš tristeOh que l'amour est tristeOh l'amore Ăš triste Tradotto da Anonimo Aggiungi / modifica traduzione Email

DIEUQUE L'AMOUR EST TRISTE Auteur : Daniel BALAVOINE Compositeur : Daniel BALAVOINE InterprĂšte : Daniel BALAVOINE Partition pour Piano, chant et accords . DĂ©tails du produit. Éditeur WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE: Partager. Partager; Tweet; Artiste BALAVOINE Daniel. RĂ©fĂ©rence WAR-015. Date de disponibilitĂ©: 2021-07-22. Avis. Soyez le premier Ă  donner votre

La Maria c’est la biĂšre au whisky qu’on marie Qui fait chanter les airs de Hambourg Ă  Paris Qui fait chanter l’amour aux amours qu’on se dit Qu’on se dit dans les bars de Hambourg Ă  Paris La Maria, tu sais bien c’est celle qu’on marie pas C’est celle qui vous sourit avec des airs d’opĂ©ra Comme Hambourg et Paris soudain qui se marient Comme un AllĂ©luia aux airs d’Ave Maria Oh non toi la Maria, toi tu la connais pas Si tu la connaissais tu pleurerais je crois De voir tant de beautĂ© mariĂ©e dans les draps À vous en faire chialer des ocĂ©ans je crois On s’était rencontrĂ© sur la place d’Hambourg On s’était rencontrĂ© tous les deux triste jour De ces jours-lĂ  de pluie nous deux qu’on s’était dit Qu’on y passerait nos vies qu’à se parler d’amour Maria m’avait dit qu’elle voulait voir Paris Loin des larmes d’Hambourg Maria m’avait dit Qu’elle partirait loin du port de ces marins sans port S’en aller avec moi pour aller voir Paris Alors, j’ai attendu, au matin, sur le port Avec mes fleurs Ă  la main, avec le diable au corps Alors, j’ai attendu, la Maria elle est pas venue Elle m’avait dit qu’elle viendrait puis moi j’y avais cru La Maria, c’est la servante de mes biĂšres, la Maria La Maria, quand elle danse un tango, la Maria Quand elle montre ses seins Ă  tous les bars du port La Maria je crois qu’elle sait que moi je l’aime encore Alors moi je fais semblant qu’elle me plaĂźt plus, la Maria Je lui dis que je suis amoureux d’une autre fille de joie Mais je crois bien que la Maria non elle ne me croit pas Elle sait bien la Maria que je l’aime encore je crois Mais c’est pas moi qui l’aime c’est mon cƓur qui veut pas C’est mon cƓur qui veut pas l’oublier la Maria Faut pas croire qu’on est cons de bĂȘtise mon cƓur et moi On est juste cons d’amour, d’amour pour la Maria Puis mon cƓur qui sait pas et puis qui sait qu’elle lui refera Qu’elle lui refera les horreurs qu’elle vous fait la Maria Moi j’crois juste qu’on aime bien un peu trop souffrir parfois Alors c’est pour ça qu’on en redemande, qu’on en redemande de la Maria La Maria dans les ports c’est celle qui se marie Qu’à des marins sans port ouais c’est celle qui vous dit Qui vous dit de l’opĂ©ra avec une douce voix Ouais qu’on croirait entendre le bon dieu, la Maria Mais ma Maria Ă  moi elle a pas fait de JĂ©sus-Christ À moins que si la Maria elle doit tenir de Marie Quand on lui sortira des reins l’avenir de la Terre Quand elle fera un gamin on connaĂźtra pas le pĂšre Et puis te voilĂ , toi qui ressembles Ă  la Maria Avec ton cƓur en croix ton cƓur de Traviata Avec ton cƓur tatouĂ© aux amours sous la croix Pour un soir pourquoi pas toi tu seras ma Maria On s’était rencontrĂ© la Maria et moi Sur un air de tristesse sur un air d’opĂ©ra Alors prends garde Ă  toi alors prends garde Ă  moi Prends garde Ă  ces sourires qu’elle vous fait la Maria Terrible dieu qui vous parle et puis c’est l’opĂ©ra De Wagner qui marie Schubert, la Maria La Maria elle ressemble Ă  ces vierges Marie La Maria elle aime bien faire la putain aussi Quand elle montre ses seins dans les bars la Maria C’est quand l’AllĂ©luia devient l’Ave Maria C’est le bon dieu qui vous parle Ă  faire pleurer les reins De tous les porcs du monde, de toutes les putains Et puis si c’est pas toi si t’es pas la Maria Et puis si t’es pas d’Hambourg si toi t’es juste lĂ  Dans le bar avec moi dessous le ciel en croix Aux mots d’amour qu’on se dit qui sait qu’on s’aimera Comme on s’aime Ă  Hambourg, comme on s’aime Ă  Paris Comme on s’aime tout court sous le ciel qui vous dit Que l’on soit de Hambourg, que l’on soit de Paris Que c’est toujours l’amour qui fait le ciel en pluie La Maria c’est ma blonde puis c’est ma brune aussi La Maria c’est de la biĂšre pour les marins sans le port De Berlin ou d’Hambourg la Maria c’est de l’amour C’est mettre du tango au cƓur des gens du Nord La Maria avec ses airs de putain d’Ave Maria La Maria elle a pas voulu se marier avec moi Elle, elle veut juste qu’on couche des Maria-couche-toi-lĂ  Pour faire pleurer mon cƓur oui d’amour la Maria Que les putains d’Hambourg, de Paris ou d’ailleurs Qu’elles viennent boire avec nous pour Ă©ponger le cƓur De ces marins perdus dans les bars de ce port À nos amours perdus oui moi je trinque encore À la santĂ© des amours, Ă  la santĂ© de la biĂšre Des filles montrant leurs seins qui gardent le cƓur ouvert Moi je trinque Ă  toi putain qui m’a fendu le cƓur Et tant pis pour Lennon si c’est Hambourg qui pleure Si ça devient Varsovie quand se perdent les cƓurs Moi je veux de l’amour, je veux de l’amour et tant pis si j’en meurs Dans les bras des putains d’Hambourg ou bien d’ailleurs Dans tes bras mon amour c’est toujours moi qui pleure Avec mes yeux d’Hambourg, avec mes yeux maudits Par tous ces mots d’amour qu’elle m’a dit sous la pluie Sous les pluies des amours, sous les pluies de Paris De Cherbourg ou d’ailleurs, de Hambourg Ă  Paris De Paris, de Cherbourg ou de Saint-PĂ©tersbourg Toutes les pluies du monde ressemblent Ă  la Maria Ressemblent au ciel d’Hambourg quand je pleure mes amours Mais si la Terre est ronde on se retrouvera À Paris, Ă  Cherbourg ou Ă  Saint-PĂ©tersbourg Toutes les filles du monde s’appellent Maria Alors tant pis bon dieu si t’es pas la Maria Si tu veux bien te marier pour un soir avec moi © Damien Saez MĂȘmesi c'est que des thons Dieu que c'est con. Mon corps est sur le pont qui coule au fond. Tu n'es pas que beau, mon amour. Tu n'es pas que beau, pas toujours. Tu n'es pas si fort, mais encore. Mon chant des sirĂšnes emportera mĂȘme, alors. Je sais c'est clichĂ©, c'est bateau mais. Tu n'es pas que beau, mon amour.
Paroles et musique Daniel Balavoine Cette chanson provient de l'album Vendeurs de larmes Baisers d'amoureux baisers langoureux Que le monde est malheureux J'avais rĂȘvĂ© si fort D'un autre dĂ©cor pour ma mort J'ai voulu t'emmener Pour une lune de miel Au San Salvador Et te faire l'amour En parlant libertĂ© Au milieu des morts En comptant les corps Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh oh... Ne jamais miser en fermant les yeux Tous les jeux sont dangereux Quand le rĂȘve s'endort Il n'y a plus de conquistador On n'a jamais raison De vouloir parler trop haut Surtout quand on a tort Ne pas dire que l'amour Est ce qu'il y a de plus fort Car la vie bouge encore Quand un amour est mort Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Oh oh... Et quand le taureau brisĂ© par l'effort A compris quel est son sort Pour cesser de souffrir Il va donner sa vie au matador Dans ses yeux on voit plus De pardon pour le tueur Que pour les picadors Celui qui se fait gloire De supporter le mal Est beaucoup moins fort Que celui qui s'en sort Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Oh oh... © Éditions Barclay-Morris / RougeagĂšvre.
Tonamour est si rĂ©el. Tu me tiens compagnie quand je suis chĂątiĂ©e. Ton cƓur souffre d'amour quand Tu m'Ă©pures. Suis-je triste ? Tu es lĂ . Tu me donnes ce qu'il me manque. Devant Ton amour, mon cƓur veut se briser. Ton amour a fait fondre mon cƓur glacĂ©, mon cƓur est maintenant transformĂ©. II. Pour qui T'es-Tu fait chair et humiliĂ© ? Baisers d'amoureux baisers langoureuxQue le monde est malheureuxJ'avais rĂȘvĂ© si fortD'un autre dĂ©cor pour ma mortJ'ai voulu t'emmenerPour une lune de mielAu san salvadorEt te faire l'amourEn parlant libertĂ©Au milieu des mortsEn comptant les corpsMais dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeMais dieu que l'amour est tristeOh oh...Ne jamais miser en fermant les yeuxTous les jeux sont dangereuxQuand le rĂȘve s'endortIl n'y a plus de conquistadorOn n'a jamais raisonDe vouloir parler trop hautSurtout quand on a tortNe pas dire que l'amourEst ce qu'il y a de plus fortCar la vie bouge encoreQuand un amour est mortMais dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeOh oh...Et quand le taureau brisĂ© par l'effortA compris quel est son sortPour cesser de souffrirIl va donner sa vie au matadorDans ses yeux on voit plusDe pardon pour le tueurQue pour les picadorsCelui qui se fait gloireDe supporter le malEst beaucoup moins fortQue celui qui s'en sortMais dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeMais dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeOh oh... Etj'y croirai toujours. Ça sert Ă  ça, l'amour. Mais toi, t'es le dernier. Mais toi, t'es le premier. Avant toi, y avait rien. Avec toi je suis bien. C'est toi que je voulais. C'est toi qu'il me fallait. Toi que j'aimerai toujours. ï»żBaisers d'amoureux baisers langoureuxQue le monde est malheureuxJ'avais rĂȘvĂ© si fortD'un autre dĂ©cors pour ma mortJ'ai voulu t'emmenerPour une lune de mielAu San SalvadorEt te faire l'amourEn parlant libertĂ©Au milieu des mortsEn comptant les corps Mais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeMais Dieu que l'amour est tristeOh oh... Ne jamais miser en fermant les yeuxTous les jeux sont dangereuxQuand le rĂȘve s'endortIl n'y a plus de conquistadorOn n'a jamais raisonDe vouloir parler trop hautSurtout quand on a tortNe pas dire que l'amourEst ce qu'il y a de plus fortCar la vie bouge encoreQuand un amour est mort Mais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeOh oh... Et quand le taureau brisĂ© par l'effortA compris quel est son sortPour cesser de souffrirIl va donner sa vie au matadorDans ses yeux on voit plusDe pardon pour le tueurQue pour les picadorsCelui qui se fait gloireDe supporter le malEst beaucoup moins fortQue celui qui s'en sortMais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeMais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeOh oh... Pour prolonger le plaisir musical Voir la vidĂ©o de Dieu Que L'amour Est Triste » Chanson: Dieu que l'amour est triste, Artiste : Daniel Balavoine, Type document : Partitions (paroles et accords) Par Meixiang, Taiwan DĂšs l’enfance, j’ai suivi mes parents dans la croyance au Seigneur et j’ai poursuivi ma croyance avec zĂšle. J’ai participĂ© activement Ă  toutes les activitĂ©s de l’Église, quelles qu’elles soient. Je donnais la dĂźme – un dixiĂšme de mes revenus, et je participais toujours au ministĂšre de l’Église. Du fait de mon zĂšle, je suis devenue une diaconesse de l’Église, puis, Ă  30 ans, une ancienne de l’Église. Mais mĂȘme aprĂšs de nombreuses annĂ©es de croyance, quelque chose me perturbait encore. J’avais lu ces paroles du Seigneur JĂ©sus Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-lĂ  seul qui fait la volontĂ© de mon PĂšre qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-lĂ  Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophĂ©tisĂ© par ton nom ? n’avons-nous pas chassĂ© des dĂ©mons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquitĂ© » Matthieu 7 21-23. Ces paroles m’avaient troublĂ©e. N’étions-nous pas les gens qui prĂȘchaient et travaillaient au nom du Seigneur et qui appelaient Seigneur, Seigneur » ? Pourquoi le Seigneur disait-Il qu’Il ne connaissait pas ces gens et qu’ils Ă©taient des malfaiteurs ? Qu’on travaille pour Lui de cette maniĂšre n’était-il pas ce qu’Il voulait ? Alors quelle Ă©tait la volontĂ© du Seigneur ? Je n’avais jamais trouvĂ© de rĂ©ponse. En mars 2020, un jour, une sƓur m’a invitĂ©e Ă  Ă©couter un sermon sur Internet. J’ai pensĂ© Puisqu’on ne peut pas aller Ă  l’église pendant la pandĂ©mie, c’est une bonne idĂ©e. » J’ai acceptĂ© avec joie. Pendant cette rĂ©union en ligne, SƓur Weiwei a Ă©changĂ© sur la signification des vierges sages et des vierges folles, ce qu’était Christ, la question de savoir si le royaume des cieux Ă©tait au ciel ou sur la terre, et plus encore. J’ai trouvĂ© qu’elle parlait trĂšs bien de ces choses. C’étaient des problĂšmes sur lesquels je n’arrivais pas Ă  Ă©changer clairement dans mes sermons, alors son Ă©change m’a beaucoup intĂ©ressĂ©e. Elle a aussi dit Nous autres croyants au Seigneur espĂ©rons tous entrer dans le royaume des cieux, mais quel genre de personne peut entrer dans le royaume des cieux ? » Puis elle a lu ces versets de la Bible Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-lĂ  seul qui fait la volontĂ© de mon PĂšre qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-lĂ  Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophĂ©tisĂ© par ton nom ? n’avons-nous pas chassĂ© des dĂ©mons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquitĂ© » Matthieu 7 21-23. Elle a ajoutĂ© Le Seigneur dit que les croyants ne peuvent pas tous entrer dans le royaume des cieux. Seuls ceux qui accomplissent la volontĂ© de Dieu peuvent y entrer. Alors que signifie accomplir la volontĂ© de Dieu ? Beaucoup de gens pensent que tant qu’ils accomplissent leur ministĂšre, lisent la Bible, prient et font beaucoup de bonnes actions, ils accomplissent la volontĂ© de Dieu et que, lorsque le Seigneur reviendra, ils entreront dans le royaume. Ce point de vue est-il correct ? S’accorde-t-il avec la volontĂ© de Dieu ? Les pharisiens du judaĂŻsme avaient beaucoup de bons comportements, mais quand le Seigneur JĂ©sus est venu et a exprimĂ© de nombreuses vĂ©ritĂ©s, ils n’ont pas reconnu le Seigneur, ils Lui ont rĂ©sistĂ© frĂ©nĂ©tiquement et L’ont condamnĂ©, ils ont mĂȘme clouĂ© le Seigneur JĂ©sus sur la croix et ils ont fini par devenir des malfaiteurs. Nous pouvons en dĂ©duire qu’accomplir la volontĂ© du PĂšre n’est pas seulement, comme nous l’imaginons, prĂȘcher l’Évangile, lire la Bible, prier et faire de bonnes actions. Ce n’est qu’un aspect de ce qu’un chrĂ©tien doit faire. Alors que signifie accomplir la volontĂ© du PĂšre, au juste ? La Bible dit “Vous soyez saints ; car je suis saint” LĂ©vitique 11 45. “Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur” HĂ©breux 12 14. Cela nous montre que ce que Dieu exige des gens, c’est qu’ils atteignent la saintetĂ© et se libĂšrent du pĂ©chĂ©, c’est-Ă -dire qu’ils soient capables d’obĂ©ir Ă  Dieu, d’écouter Ses paroles, de ne plus pĂ©cher ni rĂ©sister Ă  Dieu, de ne plus trahir Dieu, et d’accepter l’Ɠuvre de Dieu et d’y obĂ©ir, mĂȘme quand elle ne s’accorde pas avec les notions humaines. Seules de telles personnes accomplissent la volontĂ© de Dieu, et resteront dans le royaume de Dieu. MĂȘme si nous croyons au Seigneur, renonçons Ă  des choses et nous dĂ©pensons pour Lui, il nous arrive souvent de mentir et de pĂ©cher, il y a souvent de la jalousie et des querelles entre collaborateurs et, quand nous sommes confrontĂ©s Ă  des dĂ©sastres et des maladies, nous pouvons encore nous plaindre de Dieu, Le juger et mĂȘme Le trahir. Est-ce vraiment accomplir la volontĂ© de Dieu ? » AprĂšs son Ă©change, j’ai eu une prise de conscience soudaine accomplir la volontĂ© de Dieu ne dĂ©pend pas de ce que nous faisons en apparence, mais de notre capacitĂ© Ă  Ă©couter les paroles de Dieu, Ă  obĂ©ir Ă  Dieu, et Ă  arrĂȘter de pĂ©cher et de Lui rĂ©sister. Mais on pĂšche encore souvent, on vit dans un cycle de pĂ©chĂ©s et de confessions, on n’a pas Ă©chappĂ© au pĂ©chĂ©, on ne pratique pas la parole de Dieu et, quand il se passe quelque chose qui ne nous satisfait pas, on en veut au Seigneur et on se plaint de Lui. Comment peut-on dire qu’on accomplit la volontĂ© de Dieu ? Ensuite, Ă  chaque rĂ©union, SƓur Weiwei a Ă©changĂ© quelques mots avec moi. Je trouvais que ce qu’elle disait Ă©tait bon, nouveau et trĂšs brillant. Peu Ă  peu, j’ai commencĂ© Ă  adorer ces rĂ©unions et Ă  attendre la suivante avec impatience. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai dĂ©couvert que les sermons que je prĂȘchais, ainsi que ceux de nombreux pasteurs, n’étaient que des paroles de doctrine dont on se servait pour encourager les gens. Pour ĂȘtre honnĂȘte, on n’avait aucune comprĂ©hension de Dieu ni de la vĂ©ritĂ©. Mais quand je rencontrais des frĂšres et sƓurs sur Internet et Ă©coutais leur Ă©change, je sentais trĂšs profondĂ©ment que j’étais nourrie et je me sentais libĂ©rĂ©e. Je pouvais poser des questions si je ne comprenais pas les Écritures ou si j’ignorais certaines choses, et on me donnait toujours des rĂ©ponses. Je n’avais jamais gagnĂ© autant dans les rĂ©unions de mon Ă©glise. Au cours d’une rĂ©union, SƓur Weiwei m’a envoyĂ© un passage Ă  lire. J’étais autrefois connu comme l’Éternel. J’ai aussi Ă©tĂ© appelĂ© le Messie, et les gens M’ont dĂ©jĂ  appelĂ© JĂ©sus le Sauveur, avec amour et estime. Aujourd’hui, cependant, Je ne suis plus l’Éternel ou JĂ©sus que les gens ont connu dans le passĂ© ; Je suis le Dieu qui est revenu dans les derniers jours, le Dieu qui mettra fin Ă  l’ùre. Je suis le Dieu Lui-mĂȘme qui Se lĂšve des extrĂ©mitĂ©s de la terre, rempli de tout Mon tempĂ©rament et plein d’autoritĂ©, d’honneur et de gloire. Les gens ne sont jamais entrĂ©s en relation avec Moi, ne M’ont jamais connu et ont toujours ignorĂ© Mon tempĂ©rament. Depuis la crĂ©ation du monde jusqu’à aujourd’hui, personne ne M’a vu. C’est le Dieu qui apparaĂźt Ă  l’homme dans les derniers jours, mais qui est cachĂ© parmi les hommes. Il vit parmi les hommes, vrai et rĂ©el, comme le soleil brĂ»lant et la flamme vive, rempli de pouvoir et dĂ©bordant d’autoritĂ©. Il n’y a pas une seule personne ou chose qui ne sera pas jugĂ©e par Mes paroles, et pas une seule personne ou chose qui ne sera pas purifiĂ©e par le feu ardent. Finalement, toutes les nations seront bĂ©nies grĂące Ă  Mes paroles et aussi brisĂ©es en piĂšces Ă  cause de Mes paroles. De cette façon, tous les peuples au cours des derniers jours verront que Je suis le Sauveur revenu et que Je suis le Dieu Tout-Puissant qui conquiert toute l’humanitĂ©. Et tous verront que J’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© le sacrifice d’expiation pour l’homme, mais que dans les derniers jours Je deviens aussi les flammes du soleil qui incinĂšre toutes choses, ainsi que le Soleil de justice qui rĂ©vĂšle toutes choses. Telle est Mon Ɠuvre dans les derniers jours. J’ai pris ce nom et J’ai ce tempĂ©rament afin que tous les gens puissent voir que Je suis un Dieu juste, le Soleil brĂ»lant et la flamme vive, et afin que tous M’adorent, l’unique vrai Dieu, et afin qu’ils voient Ma vraie face Je ne suis pas seulement le Dieu des IsraĂ©lites, et Je ne suis pas seulement le RĂ©dempteur ; Je suis le Dieu de toutes les crĂ©atures dans les cieux, sur la terre et dans les mers » Le Sauveur est dĂ©jĂ  revenu sur une “nuĂ©e blanche” », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. AprĂšs m’avoir fait lire ce passage, SƓur Weiwei m’a demandĂ© Qui a dit ça, Ă  ton avis ? » Je me suis empressĂ©e de relire le passage. Je sentais que ces paroles avaient de l’autoritĂ© et du pouvoir, et dans les mots Je suis le Dieu Tout-Puissant qui conquiert toute l’humanitĂ© », je percevais la majestĂ© de Dieu. J’étais sĂ»re que Dieu avait prononcĂ© ces paroles, parce qu’aucun humain ne pourrait dire ces choses. Aucune cĂ©lĂ©britĂ©, aucun grand homme ni aucun dirigeant religieux ne pourrait prononcer ces mots. J’ai rĂ©pondu Ă  SƓur Weiwei Clairement, c’est Dieu qui a dit ça, parce que seul Dieu Lui-mĂȘme sait ce que Dieu fera et qu’aucune personne n’oserait dire “J’étais autrefois connu comme l’Éternel. J’ai aussi Ă©tĂ© appelĂ© le Messie, et les gens M'ont dĂ©jĂ  appelĂ© JĂ©sus le Sauveur, avec amour et estime.” » Alors elle s’est Ă©criĂ©e avec enthousiasme Amen ! C’est la voix de Dieu ! Dieu bĂ©nit ceux qui peuvent reconnaĂźtre Sa voix. » Comme je n’avais jamais lu ces paroles dans la Bible, je me suis demandĂ© d’oĂč elles venaient. C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’elle m’a dit que le Seigneur JĂ©sus Ă©tait revenu en tant que Dieu Tout-Puissant, le Sauveur. Dieu Tout-Puissant avait dĂ©jĂ  ouvert le rouleau et rompu les sept sceaux, ces paroles venaient du rouleau et elles Ă©taient la vĂ©ritĂ© exprimĂ©e par Dieu dans les derniers jours. Cette nouvelle m’a emplie de joie et j’ai pensĂ© Le rouleau a Ă©tĂ© ouvert ? Alors je dois me dĂ©pĂȘcher de lire la parole de Dieu ! » Elle a poursuivi son Ă©change en disant Le Seigneur JĂ©sus revient dans les derniers jours. Il apparaĂźt et Ɠuvre sous le nom de “Dieu Tout-Puissant”. Il a exprimĂ© de nombreuses vĂ©ritĂ©s et Il accomplit l’Ɠuvre du jugement en commençant par la maison de Dieu, qui consiste Ă  purifier et sauver complĂštement les gens. Ce n’est qu’en acceptant le jugement dans la parole de Dieu qu’on peut se dĂ©barrasser du pĂ©chĂ© et de la corruption, ĂȘtre purifiĂ©s, ĂȘtre sauvĂ©s et entrer dans le royaume des cieux. Le nouveau nom de Dieu dans les derniers jours, Dieu Tout-Puissant, accomplit la prophĂ©tie de l’Apocalypse “Je suis l’alpha et l’omĂ©ga, [
] celui qui est, qui Ă©tait, et qui vient, le Tout Puissant” Apocalypse 1 8. “AllĂ©luia ! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entrĂ© dans son rĂšgne” Apocalypse 19 6. L’Éternel, JĂ©sus et Dieu Tout-Puissant sont les noms de Dieu. MĂȘme si Dieu porte un nom diffĂ©rent Ă  chaque Ăšre, Il est un seul Dieu et un seul Esprit. » Je ne me suis rendu compte qu’aprĂšs avoir entendu cet Ă©change que le nouveau nom de Dieu dans les derniers jours avait Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ© dans l’Apocalypse il y a longtemps, ce que je n’avais pas remarquĂ©. Je savais juste que Dieu Ă©tait intrinsĂšquement tout-puissant. Il ne m’était jamais venu Ă  l’esprit que Dieu Tout-Puissant » serait le nom dont Dieu Se servirait quand Il reviendrait dans les derniers jours. J’étais ravie et enthousiaste. Dieu Ă©tait revenu et Il Ă©tait Dieu Tout-Puissant ! Elle m’a aussi dit Dieu Tout-Puissant est apparu et a commencĂ© Ă  Ɠuvrer en 1991, il y a trente ans. Dieu Tout-Puissant a exprimĂ© beaucoup de vĂ©ritĂ©s et des millions de paroles, qui sont toutes postĂ©es publiquement sur Internet. Aujourd’hui, Ses paroles se sont rĂ©pandues d’Est en Ouest, dans de nombreux pays Ă  travers le monde. De plus en plus de gens entendent la voix de Dieu et acceptent l’Ɠuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Cela accomplit pleinement la prophĂ©tie du Seigneur JĂ©sus “Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avĂšnement du Fils de l’homme” Matthieu 24 27. » J’ai Ă©tĂ© trĂšs surprise d’entendre ça. Il se trouvait que l’Éclair Oriental Ă©tait l’apparition et l’Ɠuvre de Dieu. Quelques annĂ©es plus tĂŽt, j’avais lu dans le journal que l’Éclair Oriental tĂ©moignait du retour du Seigneur. À l’époque, j’avais vu que la plupart des pasteurs et des anciens le condamnaient et ne laissaient pas les croyants Ă©couter ces prĂȘches, j’avais alors pensĂ© que ce n’était pas le vrai chemin, je n’avais ni cherchĂ© ni Ă©tudiĂ©, et je n’avais Ă©videmment pas lu la parole de Dieu Tout-Puissant. Je n’aurais jamais imaginĂ© que Dieu Tout-Puissant Ă©tait le Seigneur JĂ©sus revenu, qu’Il Ă©tait apparu trente ans plus tĂŽt et Ɠuvrait depuis lors. Ça m’a rendue nerveuse et je me suis sentie trĂšs en retard, et j’ai donc eu envie de lire davantage la parole de Dieu. AprĂšs quelque temps, grĂące aux rĂ©unions et aux Ă©changes sur la parole de Dieu avec ma sƓur, j’ai mieux compris pourquoi Dieu devait venir incarnĂ© pour Ɠuvrer dans les derniers jours, comment Il Se servait de Ses paroles pour accomplir l’Ɠuvre du jugement, comment on devait faire l’expĂ©rience du jugement pour ĂȘtre purifiĂ©s et entrer dans le royaume des cieux, et plus encore. Dieu Tout-Puissant a rĂ©vĂ©lĂ© tous ces mystĂšres et exprimĂ© beaucoup de vĂ©ritĂ©s, ce qui accomplit la prophĂ©tie du Seigneur JĂ©sus Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©ritĂ© » Jean 1613. J’ai Ă©tĂ© encore plus certaine que Dieu Tout-Puissant Ă©tait la seconde venue du Seigneur JĂ©sus. AprĂšs ça, cette sƓur m’a envoyĂ© un livre des paroles de Dieu. J’ai lu la parole de Dieu chaque jour et j’y ai trouvĂ© une nourriture spirituelle. Ensuite, j’ai participĂ© au plus de rĂ©unions possible. Mais j’assistais encore aux offices dans mon Ă©glise Je me suis demandĂ© Devrais-je quitter mon Ă©glise ? » Je me suis demandĂ© Devrais-je quitter mon Église ? » Sauf que j’étais une ancienne depuis dix-huit ans. C’étaient des mandats de quatre ans et mon mandat actuel devait encore durer plus d’un an. Que penseraient de moi mes frĂšres et sƓurs si je quittais l’église au milieu de mon mandat ? Penseraient-ils que je m’en allais avec dĂ©sinvolture et que je n’avais aucune loyautĂ© envers le Seigneur ? Mais alors je me suis demandĂ© si je devais rester dans la religion dĂšs lors que le Seigneur Ă©tait revenu. Je savais trĂšs bien que ce que les pasteurs disaient en chaire ne pouvait plus nourrir les croyants. Ils parlaient encore et encore des signes et des miracles du Seigneur JĂ©sus, et ils parlaient souvent d’imiter le Seigneur, d’aimer son prochain, de faire preuve de patience, et ainsi de suite. Les pasteurs prĂȘchaient depuis des dĂ©cennies ces vieilles paroles de doctrine usĂ©es. Ils Ă©taient pĂ©rimĂ©s et dessĂ©chĂ©s, et je ne pouvais pas non plus nourrir mes frĂšres et sƓurs. Je savais trĂšs bien que le monde religieux Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©vastĂ©. À ce moment-lĂ , j’ai beaucoup hĂ©sitĂ©, alors j’ai priĂ© Dieu Ô Dieu, je veux quitter l’église, mais j’ai encore des doutes et je m’inquiĂšte de ce que mes frĂšres et sƓurs diront de moi. Ô Dieu, que dois-je faire ? Guide-moi, s’il Te plaĂźt. » AprĂšs avoir priĂ©, j’ai pensĂ© Ă  ce que dit la Bible Voici, les jours viennent, [
] OĂč j’enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l’eau, Mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel » Amos 811. Et moi, je vous ai refusĂ© la pluie, Lorsqu’il y avait encore trois mois jusqu’à la moisson ; J’ai fait pleuvoir sur une ville, Et je n’ai pas fait pleuvoir sur une autre ville ; Un champ a reçu la pluie, Et un autre qui ne l’a pas reçue s’est dessĂ©chĂ© » Amos 47. J’ai pensĂ© aux sept ans de famine d’IsraĂ«l, quand il n’y avait rien Ă  manger et que les frĂšres de Joseph Ă©taient tous allĂ©s en Égypte pour lui demander de la nourriture. À prĂ©sent, le monde religieux tout entier souffrait de la famine, Ă©tait privĂ© de l’Ɠuvre du Saint-Esprit, mais ce que je mangeais et buvais dans l’Église de Dieu Tout-Puissant Ă©tait les paroles actuelles de Dieu, ce que je gagnais Ă©tait une vraie lumiĂšre et j’avais manifestement la direction du Saint-Esprit. Si je ne pouvais pas suivre, je serais chassĂ©e par l’Ɠuvre du Saint-Esprit. J’avais trouvĂ© l’Église qui avait l’Ɠuvre du Saint-Esprit, j’avais entendu la voix de Dieu et j’avais accueilli le Seigneur, alors je ne devais pas rester dans la dĂ©solation de la religion. AprĂšs ça, sauf quand l’église arrangeait du travail pour moi, je n’y suis plus allĂ©e mais, comme j’étais une ancienne, j’allais y faire mes dĂ©votions de temps Ă  autre. Un jour, six mois plus tard, j’ai regardĂ© une piĂšce de théùtre sur Internet, Un choix judicieux. L’histoire m’a profondĂ©ment Ă©mue. Le personnage principal, Li Mingzhi, Ă©tait un cadre municipal du gouvernement. AprĂšs avoir acceptĂ© l’Ɠuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours, il avait compris certaines vĂ©ritĂ©s. Il avait rĂ©flĂ©chi Ă  ses annĂ©es passĂ©es au service du PCC, et Ă  la maniĂšre dont il avait fait le mal en le suivant. Il s’était rendu compte qu’il suivait une voie menant Ă  la ruine, et avait clairement vu qu’il ne pouvait gagner la vĂ©ritĂ© et la vie qu’en suivant Christ et en se dĂ©pensant pour Dieu. Il avait alors priĂ© Dieu, en disant qu’il Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă  dĂ©missionner de son poste et Ă  se dĂ©vouer Ă  Lui. Quand sa femme l’avait dĂ©couvert, elle s’y Ă©tait fermement opposĂ©e, puis sa famille avait essayĂ© de le forcer Ă  arrĂȘter de croire en Dieu. AcculĂ© par sa famille, il n’avait cĂ©dĂ© en rien, il avait dĂ©battu avec ses proches et, finalement, il avait rĂ©solument dĂ©missionnĂ© de son poste et choisi de suivre Dieu. Alors j’ai pensĂ© Ă  ma situation. Si je restais dans la religion au lieu de suivre Dieu de tout mon cƓur, je ne gagnerais jamais la vĂ©ritĂ© et je serais chassĂ©e par Dieu. En outre, en Ă©changeant sur la vĂ©ritĂ©, je voyais de plus en plus clairement le fait certain que le monde religieux rĂ©sistait Ă  Dieu. Je sentais que Dieu me guidait et qu’il Ă©tait temps que je quitte la religion. AprĂšs avoir acceptĂ© l’Ɠuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, je me suis souvenue que quelques annĂ©es plus tĂŽt, l’Ɠuvre de Dieu des derniers jours s’était diffusĂ©e Ă  TaĂŻwan. À cette Ă©poque, les paroles de Dieu Tout-Puissant avaient Ă©tĂ© publiĂ©es dans les journaux, mais les cercles religieux de TaĂŻwan avaient dĂ©clarĂ© conjointement qu’ils boycottaient l’Éclair Oriental, et beaucoup de pasteurs avaient aussi signĂ© cette dĂ©claration. Ces pasteurs savaient depuis longtemps que le Seigneur Ă©tait revenu, mais ils n’avaient pas cherchĂ© ni Ă©tudiĂ©, et ils n’avaient pas annoncĂ© la nouvelle du retour du Seigneur Ă  leurs croyants. Ils s’étaient aussi alliĂ©s pour rĂ©sister Ă  Dieu et empĂȘcher la diffusion de l’Évangile du RĂšgne de Dieu Ă  TaĂŻwan. ÒȘa m’a rappelĂ© les grands prĂȘtres, les scribes et les pharisiens d’il y a deux mille ans. Ils avaient clairement vu que les paroles et l’Ɠuvre du Seigneur JĂ©sus avaient de l’autoritĂ© et du pouvoir, mais ils n’avaient pas admis que le Seigneur JĂ©sus Ă©tait le Messie, parce qu’ils avaient eu peur que tous les croyants suivent le Seigneur JĂ©sus, ce qui leur aurait fait perdre leur statut et leurs revenus. Par consĂ©quent, ils avaient inventĂ© de faux jugements et condamnĂ© le Seigneur JĂ©sus. Il se passe la mĂȘme chose dans le monde religieux d’aujourd’hui. Les pasteurs craignent que tout le monde croie en Dieu Tout-Puissant et arrĂȘte d’aller Ă  l’église, que plus personne ne donne d’offrandes et qu’ils n’aient plus de salaire. Alors, pour conserver leur statut et leurs revenus, ils condamnent l’Ɠuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours, tous ensemble, et y rĂ©sistent. ÒȘa m’a rappelĂ© ce que le Seigneur JĂ©sus a dit quand il a maudit les pharisiens Malheur Ă  vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mĂȘmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur Ă  vous, scribes et pharisiens hypocrites ! [
] Malheur Ă  vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosĂ©lyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la gĂ©henne deux fois plus que vous » Matthieu 2313-15. Ces pasteurs dans la religion savent clairement que le Seigneur est revenu et qu’Il a exprimĂ© de nombreuses vĂ©ritĂ©s, mais ils ne s’y intĂ©ressent pas, et ils trompent les autres, leur interdisent d’étudier la nouvelle Ɠuvre de Dieu et empĂȘchent les croyants d’accueillir le Seigneur. Ces dirigeants religieux sont si haĂŻssables ! Ce ne sont pas des gens qui suivent sincĂšrement le Seigneur, ce sont des pharisiens modernes. Au cours d’une rĂ©union, j’ai lu ces paroles de Dieu Tout-Puissant Certaines gens lisent la Bible dans des Ă©glises imposantes et la rĂ©citent toute la journĂ©e, mais pas un seul d’entre eux ne comprend le but de l’Ɠuvre de Dieu. Aucun d’entre eux n’est capable de connaĂźtre Dieu et encore moins capable d’ĂȘtre en accord avec la volontĂ© de Dieu. Ils sont tous des gens vils et inutiles, ils se placent en hauteur pour sermonner Dieu. Ils s’opposent Ă  Dieu volontairement mĂȘme en portant Son Ă©tendard. Affirmant qu’ils croient en Dieu, ils mangent tout de mĂȘme la chair de l’homme et boivent son sang. Tous ces gens sont des diables qui dĂ©vorent l’ñme de l’homme, des dĂ©mons dirigeants qui font intentionnellement obstacle Ă  ceux qui tentent d’emprunter la bonne voie, et des pierres d’achoppement qui entravent le chemin de ceux qui cherchent Dieu. Ils peuvent paraĂźtre de “bonne constitution”, mais comment leurs disciples sauront-ils qu’ils ne sont nul autre que des antĂ©christs qui mĂšnent l’homme Ă  s’opposer Ă  Dieu ? Comment leurs disciples sauront-ils qu’ils sont des dĂ©mons vivants qui se dĂ©vouent Ă  dĂ©vorer des Ăąmes humaines ? » Tous les gens qui ne connaissent pas Dieu s’opposent Ă  Dieu », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. En mĂ©ditant cette parole de Dieu, j’ai pris conscience que les pasteurs du monde religieux Ă©taient payĂ©s grĂące aux offrandes que les frĂšres et sƓurs font Ă  Dieu, mais qu’ils empĂȘchaient les gens de se tourner vers Dieu et, du coup, gĂąchaient leur chance d’accueillir le Seigneur et d’entrer dans le royaume des cieux. Ne sont-ils pas juste des diables qui dĂ©vorent les Ăąmes des gens ? J’ai aussi pensĂ© qu’à cause de la pandĂ©mie, les Ă©glises avaient suspendu tous les offices. Pendant une rĂ©union, les pasteurs avaient suggĂ©rĂ© de mettre les produits agricoles des frĂšres et sƓurs devant le bureau de notre comitĂ© pour les vendre, de maniĂšre Ă  augmenter les revenus des croyants. Comme ça, les frĂšres et sƓurs pourraient continuer Ă  payer leur dĂźme. Cette idĂ©e m’avait mise hors de moi et j’avais objectĂ© fermement. J’avais dit En tant que pasteurs, vous devriez vous soucier de la vie des gens. Comment pouvez-vous ne vous intĂ©resser qu’à l’argent ? » Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral m’avait rĂ©pondu Quand l’église suspend les rĂ©unions, les offrandes des frĂšres et sƓurs diminuent, ce qui rĂ©duit nettement le revenu de l’église. » J’ai vu que les pasteurs ne se souciaient que de leur salaire et de leur revenu, pas d’abreuver les frĂšres et sƓurs ni de renforcer leur foi. Ils Ă©taient les pharisiens hypocrites dont le Seigneur JĂ©sus a parlĂ©. Ils convoitaient les sacrifices que les frĂšres et sƓurs offraient Ă  Dieu. Ils ne se souciaient pas de la vie de leurs croyants, ils empĂȘchaient les gens d’accueillir le Seigneur et ils essayaient de conserver une emprise sur leurs croyants. J’ai vu plus clairement le vrai visage des pasteurs. Ces pasteurs religieux n’étaient que des antĂ©christs qui reniaient Dieu et Lui rĂ©sistaient. AprĂšs de nombreuses annĂ©es de croyance au Seigneur, je les avais enfin discernĂ©s. Je m’étais enfin rĂ©veillĂ©e. J’ai remerciĂ© Dieu pour Sa misĂ©ricorde et pour m’avoir offert la chance d’entendre Sa voix et d’accepter Son Ɠuvre dans les derniers jours. Sans ça, j’aurais fait le mal et rĂ©sistĂ© Ă  Dieu avec les pasteurs, et j’aurais perdu ma chance de salut. Plus tard, j’ai vu une vidĂ©o de lecture de la parole de Dieu Tout-Puissant. À l’heure actuelle, comprenez-vous vraiment ce que sont la foi en la religion et la foi en Dieu ? Y a-t-il une diffĂ©rence entre la foi en la religion et la foi en Dieu ? Vous ĂȘtes-vous posĂ© la question ? Saisissez-vous ces questions ? À quoi ressemblent habituellement les croyants en la religion ? Qu’est-ce qui est important pour eux ? Comment la foi en la religion peut-elle ĂȘtre dĂ©finie ? Quand les gens croient en la religion, ils reconnaissent l’existence d’un Dieu, et ils apportent quelques changements Ă  leur comportement ils ne frappent pas et n’insultent pas, ils ne font pas de mauvaises choses qui pourraient nuire aux gens, et ils ne commettent pas de crimes, quels qu’ils soient, et n’enfreignent pas la loi. Le dimanche, ils assistent aux offices. VoilĂ  comment se comportent les gens qui croient en la religion. Bien se conduire et assister souvent aux offices est alors la preuve que l’on croit en la religion. Quand quelqu’un croit en la religion, il reconnaĂźt qu’il y a un Dieu, et il pense que croire en Dieu, c’est ĂȘtre une bonne personne. Tant qu’il ne pĂšche pas et n’agit pas mal, il ira au ciel aprĂšs sa mort, il aura une bonne fin. Sa foi constitue pour lui une nourriture spirituelle. En tant que telle, la foi en la religion peut aussi ĂȘtre dĂ©finie ainsi avoir la foi en la religion, c’est reconnaĂźtre, dans ton cƓur, qu’il existe un Dieu, c’est croire que tu iras au ciel aprĂšs la mort, cela signifie avoir un soutien affectif dans ton cƓur, ainsi que changer un peu ton comportement ĂȘtre bon, et rien de plus. Quant Ă  savoir si le Dieu auquel cette personne croit existe ou non, ce que ce Dieu est en train de faire maintenant, ce que ce Dieu exige, cette personne n’en a aucune idĂ©e, elle suppose et imagine tout cela en se basant sur les doctrines de la Bible. C’est cela, la foi en la religion. La foi en la religion est principalement la recherche des changements comportementaux et de la nourriture spirituelle. Mais le chemin que ces gens suivent – le chemin de la poursuite des bĂ©nĂ©dictions – n’a pas changĂ©. Il n’y a pas eu de modifications dans leurs points de vue, leurs notions et leur imagination erronĂ©s au sujet de la foi en Dieu. Le fondement de leur existence, les buts et la direction qu’ils poursuivent dans leur vie, sont basĂ©s sur les idĂ©es et les opinions de la culture traditionnelle, et ils n’ont absolument pas changĂ©. C’est ainsi que sont tous ceux qui croient en la religion. Mais alors, qu’est-ce que la foi en Dieu ? Comment Dieu dĂ©finit-Il la foi en Dieu ? La confiance en la souverainetĂ© de Dieu. C’est la confiance en l’existence de Dieu, et la confiance en la souverainetĂ© de Dieu. C’est cela qui est primordial. Croire en Dieu, c’est Ă©couter les paroles de Dieu, c’est exister, vivre, accomplir son devoir, et se livrer Ă  toutes les activitĂ©s d’une humanitĂ© normale, comme les paroles de Dieu l’exigent. Cela implique que croire en Dieu, c’est suivre Dieu, faire ce que Dieu demande, vivre selon les exigences de Dieu. Croire en Dieu, c’est suivre la voie de Dieu. Les buts et la direction que poursuivent dans leur vie les gens qui croient en Dieu ne sont-ils pas complĂštement diffĂ©rents des buts et de la direction de ceux qui croient en la religion ? [
] la foi en Dieu doit ĂȘtre conforme aux paroles et aux exigences de Dieu. Les gens doivent pratiquer conformĂ©ment aux exigences de Dieu. C’est ceci, la vraie foi en Dieu aller au fond de la question. Pratiquer la vĂ©ritĂ©, suivre les paroles de Dieu, et vivre selon les paroles de Dieu c’est cela, le vrai chemin de la vie humaine. La foi en Dieu se rapporte au chemin de la vie humaine. La foi en Dieu se rapporte Ă  tant de vĂ©ritĂ©s, et les fidĂšles de Dieu doivent comprendre ces vĂ©ritĂ©s ; comment peuvent-ils suivre Dieu s’ils ne les comprennent pas ni ne les acceptent ? Les gens qui ont foi en la religion reconnaissent seulement l’existence de Dieu, et ils croient en l’existence d’un Dieu, mais ils ne comprennent pas ces vĂ©ritĂ©s, ni ne les acceptent, et donc, les gens qui croient en la religion ne sont pas des fidĂšles de Dieu » La croyance en la religion ne conduira jamais au salut », dans Sermons de Christ des derniers jours. Ces paroles de Dieu sont si vraies ! J’ai pensĂ© Ă  moi, dans la religion, sans l’Ɠuvre du Saint-Esprit ni la provision des paroles actuelles de Dieu. Je n’avais pu que me conformer Ă  des rĂšgles et des rites religieux, et faire quelques bonnes actions superficielles. Quand je voyais qu’un frĂšre ou une sƓur Ă©taient nĂ©gatifs, je les soutenais. J’apposais souvent les mains sur eux, je priais et participais activement au ministĂšre, et j’avais cru que c’était conforme Ă  la volontĂ© de Dieu. Je n’ai compris qu’aprĂšs avoir lu les paroles de Dieu que c’était croire en la religion, et non croire en Dieu. Ce n’étaient que de bonnes actions apparentes, ce n’était pas pratiquer la parole de Dieu ni obĂ©ir Ă  Dieu, et ça ne changerait pas mon tempĂ©rament. Notre labeur n’est qu’une douce illusion. Il ne s’accorde pas avec la volontĂ© de Dieu. Je me suis aussi souvenue que j’avais souvent dit Ă  mes frĂšres et sƓurs de poursuivre et de travailler dur pour le Seigneur. Quand ils iraient au ciel, ils gĂ©reraient cinq ou dix villes. AprĂšs avoir lu la parole de Dieu, j’ai compris que mes prĂȘches Ă©taient absurdes et irrĂ©alistes. Aucun de nous n’avait Ă©prouvĂ© le jugement de Dieu dans les derniers jours, nous n’avions pas Ă©tĂ© purifiĂ©s de nos tempĂ©raments corrompus et nous n’étions pas du tout qualifiĂ©s pour entrer dans le royaume de Dieu. Les bonnes actions apparentes ne suffisent pas dans la croyance en Dieu. La clĂ©, c’est de faire l’expĂ©rience de l’Ɠuvre et des paroles de Dieu, de changer notre tempĂ©rament, d’obĂ©ir Ă  Dieu et de Le vĂ©nĂ©rer. VoilĂ  ce qui s’accorde avec la volontĂ© de Dieu. J’ai compris que ma croyance au Seigneur, au sein de la religion, n’avait Ă©tĂ© qu’une croyance confuse, pas quelque chose que Dieu louerait. Si je continuais Ă  croire en Dieu et Ă  participer Ă  des rĂ©unions dans la religion, je ne gagnerais jamais la vĂ©ritĂ©. Mais alors j’ai pensĂ© que j’avais toujours un travail en tant qu’ancienne, que je devais donc toujours aller Ă  l’église. Si je quittais l’église, je serais sĂ»rement rejetĂ©e et mĂ©prisĂ©e, les autres me manqueraient de respect et penseraient que j’étais infidĂšle au Seigneur. Cette pensĂ©e m’a fait hĂ©siter. J’ai aussi songĂ© Ă  leur dire que j’avais accueilli le Seigneur et acceptĂ© Dieu Tout-Puissant, mais je savais que dĂšs que je le dirais, je serais persĂ©cutĂ©e et entravĂ©e par le pasteur et les autres collaborateurs. Mon cƓur a beaucoup balancĂ©. Je savais que je quitterais la religion tĂŽt ou tard, mais je ne savais pas comment prĂ©senter ma dĂ©mission. J’ai souvent priĂ© et cherchĂ© avec Dieu Ă  ce sujet. Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu Tout-Puissant Dieu cherche ceux qui attendent qu’Il apparaisse. Il cherche ceux qui sont capables d’entendre Ses paroles, ceux qui n’ont pas oubliĂ© Son mandat et Lui offrent leur cƓur et leur corps. Il cherche ceux qui sont aussi obĂ©issants que des enfants devant Lui et ne Lui rĂ©sistent pas. Si tu te consacres Ă  Dieu sans en ĂȘtre empĂȘchĂ© par aucune puissance ni aucune force, alors Dieu te regardera avec faveur et t’accordera Ses bĂ©nĂ©dictions. Si tu as une haute position, une rĂ©putation honorable, possĂ©dant de grandes connaissances, dĂ©tenteur d’actifs abondants et soutenu par beaucoup de gens, ces choses ne t’empĂȘchent pas pour autant de venir devant Dieu pour accepter Son appel et Son mandat, ni de faire ce qu’Il te demande, alors tout ce que tu feras relĂšvera de la cause la plus significative sur terre et de l’entreprise la plus juste de toute l’humanitĂ©. Si tu rejettes l’appel de Dieu pour ton statut et tes propres objectifs, tout ce que tu fais sera maudit et mĂȘme mĂ©prisĂ© par Lui » Dieu prĂ©side au destin de toute l’humanitĂ© », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. GrĂące Ă  cette parole de Dieu, j’ai compris que j’avais hĂ©sitĂ© plusieurs fois Ă  quitter l’église parce que je n’arrivais pas Ă  renoncer Ă  ma position d’ancienne. GrĂące Ă  mon statut, mes frĂšres et sƓurs m’admiraient et me respectaient. Ils me traitaient diffĂ©remment et ils pensaient toujours Ă  moi quand il y avait des bĂ©nĂ©fices. L’idĂ©e de perdre tout ça en quittant l’église m’inquiĂ©tait. Je dĂ©sirais le statut et convoitais ses bĂ©nĂ©fices. Ce n’était pas le bon chemin et ça dĂ©plaisait Ă  Dieu. J’ai clairement compris que je devais me dĂ©livrer des chaĂźnes du statut. Si je ne changeais pas les choses, j’emprunterais le chemin de la rĂ©sistance Ă  Dieu. Ce n’était pas le rĂ©sultat que je voulais. Je ne devais plus me soucier de l’estime de mes frĂšres et sƓurs. Que les autres aient une haute opinion de moi ne comptait pas. Ce qui comptait, c’était que je puisse gagner l’approbation de Dieu. Je devais ĂȘtre loyale envers Dieu, pas envers le statut. Cette prise de conscience a renforcĂ© ma dĂ©termination Ă  quitter l’église. Un dimanche, je suis allĂ©e Ă  l’église comme d’habitude et, aprĂšs l’office, j’ai dit Ă  tout le monde que je quittais mon poste d’ancienne. Tous ont Ă©tĂ© surpris et ont essayĂ© de me convaincre de rester. AprĂšs ça, certains pasteurs m’ont appelĂ©e, et dit qu’ĂȘtre une ancienne Ă©tait un engagement auprĂšs de Dieu qui ne pouvait ĂȘtre rompu. J’ai pensĂ© Le Seigneur est revenu, Il a exprimĂ© de nombreuses vĂ©ritĂ©s et accompli une nouvelle Ɠuvre. Dois-je quand mĂȘme respecter cet engagement et ne pas accueillir le Seigneur ? » Je me suis souvenue que les grands prĂȘtres, les scribes et les pharisiens servaient Dieu au temple toute l’annĂ©e, mais quand le Seigneur JĂ©sus Ă©tait venu Ɠuvrer, ils L’avaient condamnĂ©, Lui avaient rĂ©sistĂ© et L’avaient clouĂ© sur la croix. Était-ce lĂ  de la loyautĂ© envers Dieu ? Ces gens n’étaient pas du tout loyaux envers Dieu. Ils Lui rĂ©sistaient. Aujourd’hui, le Seigneur JĂ©sus est revenu et a exprimĂ© de nouvelles paroles. Si je respectais ce soi-disant engagement » et restais dans l’église, si je ne suivais pas l’Ɠuvre et les paroles actuelles de Dieu, alors je ne serais pas loyale envers Dieu ! J’ai pensĂ© Ă  cette parole du Seigneur JĂ©sus Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent » Jean 1027. Les brebis de Dieu doivent Ă©couter Ses paroles et Le suivre sans hĂ©siter. Alors, les pasteurs ont eu beau essayer de me convaincre, je n’ai pas vacillĂ©. Je suis trĂšs reconnaissante Ă  Dieu de m’avoir guidĂ©e hors de la religion, de m’avoir laissĂ©e manger et boire Ses paroles concrĂštes et de m’avoir accordĂ© l’Ɠuvre du Saint-Esprit, ce qui m’a permis d’éprouver un bien-ĂȘtre et un soulagement sans prĂ©cĂ©dent. DĂ©livrĂ©e de mon statut d’ancienne, j’ai cessĂ© de prononcer des paroles de doctrine creuses depuis la chaire. À la place, je me suis concentrĂ©e sur le fait de m’équiper de la parole de Dieu Tout-Puissant, et j’ai trouvĂ© chaque journĂ©e Ă©panouissante et joyeuse. La nouvelle que j’avais quittĂ© l’église s’est vite rĂ©pandue. Deux mois plus tard, j’ai appris qu’une sƓur avait postĂ© une vidĂ©o de l’Église de Dieu Tout-Puissant dans un groupe en ligne, alors les pasteurs avaient commencĂ© Ă  boucler l’église et diffusĂ© un message disant que parce que quelqu’un avait quittĂ© l’église, cette derniĂšre devait prendre des prĂ©cautions contre l’Éclair Oriental. J’ai Ă©tĂ© triste de l’apprendre et triste pour les pasteurs, mais j’ai Ă©tĂ© plus certaine que jamais que la plupart des pasteurs, dans la religion, n’aimaient pas la vĂ©ritĂ©. Par nature, ils sont dĂ©goĂ»tĂ©s par la vĂ©ritĂ© et la haĂŻssent. Ils croient connaĂźtre la Bible et Dieu mais, en rĂ©alitĂ©, ils sont les aveugles qui conduisent les aveugles dans le fossĂ©. Il y a encore beaucoup de brebis de Dieu qui errent et n’accueillent pas le retour du Seigneur. Je devais leur prĂȘcher l’Évangile du RĂšgne, remplir mes responsabilitĂ©s et rendre Ă  Dieu Son amour. Alors j’ai commencĂ© Ă  prĂȘcher l’Évangile de Dieu des derniers jours et j’ai vu que ceux qui croyaient vraiment en Dieu retournaient vers Lui l’un aprĂšs l’autre, ce qui m’a rendue trĂšs heureuse et enthousiaste. Je sens aussi que chaque journĂ©e est riche et pleine de sens. Je remercie Dieu de m’avoir guidĂ©e hors de la religion, de m’avoir laissĂ©e suivre Ses pas et faire l’expĂ©rience de Son Ɠuvre dans les derniers jours. Pour ça, je me sens vraiment bĂ©nie.
MaisDieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh oh Ne jamais miser en fermant les yeux Tous les jeux sont dangereux Quand le rĂȘve s'endort Il n'y a plus de conquistador On n'a jamais raison De vouloir parler trop
L'Amour du Christ est inconditionnel rayonnant total respectueux amour du cƓur fortifiant, exaltant joyeux Inconditionnel JĂ©sus ne demande pas aux personnes qui viennent le voir quelle est leur religion, s'ils ont commis des fautes. Non, il les guĂ©rit! JĂ©sus ne demande Ă  personne de rentrer dans une Ă©glise, d'adhĂ©rer une confession ou de subir une condition quelconque. Quel que soit le personnage qui est en face de lui, il agit. MĂšre TĂ©rĂ©sa n'a jamais demandĂ© Ă  une personne qu'elle soignait quelle Ă©tait sa religion. Ton prĂȘtre,ton pasteur, ton rabbin, ton gourou ou autre t'imposent-ils des conditions? Rayonnant De son vivant, les gens ont suivi JĂ©sus car l'Amour de Dieu s'exprimait en lui, par lui et travers lui. Il en est de mĂȘme aujourd'hui, mais il nĂ©cessaire de reconnaĂźtre que l'Ă©tat de Christ est un Ă©tat d'Amour et rien d'autre. C'est l'expression de l'Amour vivant Ă  travers un ĂȘtre. Et l'Amour ne peut faire autrement que rayonner. Rencontres-tu des ĂȘtres rayonnants? Es-tu un ĂȘtre rayonnant? Total JĂ©sus ne se donne pas qu'Ă  moitiĂ©, mais entiĂšrement. Il ne demande pas de condition, de droit d'entrer, il ne sĂ©lectionne pas. JĂ©sus ne soigne pas un malade, il le guĂ©rit. Et toi, comment te donnes-tu? Respectueux JĂ©sus respecte le jeune homme riche, il ne condamne pas sa richesse, mais il lui dit que ce n'est pas cela l'essentiel. JĂ©sus n'impose pas la guĂ©rison, il demande au malade s'il veut ĂȘtre guĂ©ri. Respectes-tu celui qui pense diffĂ©remment de toi ou penses-tu que tu es le seul qui pense juste? Amour du cƓur Ce qui caractĂ©rise JĂ©sus, c'est la compassion, la misĂ©ricorde, l'acte d'Amour. Cela n'empĂȘchait pas JĂ©sus de dormir et de manger, mais tous les actes qu'il faisait envers les autres Ă©taient des actes d'Amour. Quand tu agis, est-ce que tu penses Ă  toi ou est-ce que tu penses aussi Ă  l'autre? Ton Dieu passe-t-il par ta tĂȘte ou par ton cƓur? Est-ce le raisonnement ou l'Amour qui te guide? Fortifiant, exaltant Il n'est personne, qui ayant fait un vĂ©ritable rencontre avec JĂ©sus, se soit senti plus faible, au contraire. l'Amour du Christ est un Amour qui nous fait grandir de l'intĂ©rieur. Te sens-tu soumis par les contraintes matĂ©rielles, religieuses ou confiant dans la puissance d'Amour de Dieu? Joyeux Imagines-tu que Dieu est triste? Certains le disent. Dans ce cas, je ne suis pas Ă©tonnĂ© si tu n’as pas envie de le connaĂźtre. Personne n'a envie de connaĂźtre quelqu'un de triste. Mais c'est peut-ĂȘtre ce que l'on t'a appris? Si tu rencontres un chrĂ©tien triste, ce n'est probablement pas un vrai chrĂ©tien![1] LĂ  oĂč est la prĂ©sence effective de Dieu, c'est la joie qui s'exprime. [1] Sauf situation exceptionnelle.
Parolesde DIEU QUE L'AMOUR EST TRISTE par Jeanne Mas: Baisers d'amoureux baisers langoureux, Que le monde est malheureux, J'avais rĂȘvĂ© si fort, D'un autre alpha D artiste Daniel Balavoine titre Dieu que l'amour est triste Les paroles de la chanson Dieu que l'amour est triste »Daniel Balavoine Baisers d’amoureux baisers langoureuxQue le monde est malheureuxJ’avais rĂȘvĂ© si fortD’un autre dĂ©cor pour ma mortJ’ai voulu t’emmenerPour une lune de mielAu San SalvadorEt te faire l’amourEn parlant libertĂ©Au milieu des mortsEn comptant les corpsMais Dieu que l’amour est tristeOh que l’amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l’amour est tristeOh que l’amour est tristeMais Dieu que l’amour est tristeOh oh...Ne jamais miser en fermant les yeuxTous les jeux sont dangereuxQuand le rĂȘve s’endortIl n’y a plus de conquistadorOn n’a jamais raisonDe vouloir parler trop hautSurtout quand on a tortNe pas dire que l’amourEst ce qu’il y a de plus fortCar la vie bouge encoreQuand un amour est mortMais Dieu que l’amour est tristeOh que l’amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l’amour est tristeOh que l’amour est tristeOh oh...Et quand le taureau brisĂ© par l’effortA compris quel est son sortPour cesser de souffrirIl va donner sa vie au matadorDans ses yeux on voit plusDe pardon pour le tueurQue pour les picadorsCelui qui se fait gloireDe supporter le malEst beaucoup moins fortQue celui qui s’en sortMais Dieu que l’amour est tristeOh que l’amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l’amour est tristeMais Dieu que l’amour est tristeOh que l’amour est tristeOh oh... Quandun amour est mort Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Depuis que le monde existe Je dis que l'amour est triste Mais Dieu que l'amour est triste Oh que l'amour est triste Oh oh Oh oh oh oh oh Et quand le taureau brisĂ© par l'effort a compris quel est son sort Pour cesser de souffrir il va donner sa vie au matador
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Voir le deal € Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. Vivre avec notre Seigneur et sa mĂšre FORMATION Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 13 DĂ©c - 2341 Rappel du premier message DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUIntroductionÀ la Vierge fidĂšle Souveraine reine des anges et des hommes, abĂźmĂ© dans mon nĂ©ant, et me reconnaissant entiĂšrement indigne de paraĂźtre en votre sainte prĂ©sence, j'ose nĂ©anmoins, appuyĂ© sur vos maternelles bontĂ©s, le sujet ordinaire de mes plus douces espĂ©rances, vous consacrer cet ouvrage qui ne respire que votre honneur et votre gloire, pour la seule gloire et le seul honneur de Dieu seul, qui est l'unique chose que je dĂ©sire, et que je veux rechercher en toutes entiĂšre et irrĂ©vocable que je vous ai faite il y a longtemps de tout ce que je suis en l'ĂȘtre et en l'ordre de la nature, et de la grĂące et de tout ce qui en dĂ©pend, de toutes les actions naturelles, indiffĂ©rentes et bonnes que j'opĂ©rerai Ă  jamais, m'ĂŽte tout le pouvoir d'en user autrement. Ma vie, tant intĂ©rieure qu'extĂ©rieure, et gĂ©nĂ©ralement tout ce qui est mien, est plus Ă  vous qu'Ă  moi-mĂȘme, et mĂȘme, ĂŽ ma divine princesse ! n'ayant plus rien Ă  moi, tout ce que j'ai vous appartient par mon Ă©tat et condition de servitude, et je veux et dĂ©sire de tout mon coeur aujourd'hui, dans un jour tout dĂ©diĂ© en l'honneur du glorieux archange saint Michel et de tous les anges, en prĂ©sence de tous ces esprits bienheureux que j'invoque avec les soumissions les plus respectueuses Ă  mon secours, vous parlant avec l'un de vos plus vĂ©ritables esclaves, et m'unissant Ă  la saintetĂ© de ses intentions, que vous ayez une puissance spĂ©ciale sur mon Ăąme, sur mon Ă©tat, sur ma vie, sur mes actions, comme sur des choses qui vous appartiennent tout de nouveau par un droit particulier, en vertu de l'Ă©lection que je renouvelle de dĂ©pendre entiĂšrement de votre maternitĂ© et souverainetĂ©, m'abandonnant Ă  tous vos vouloirs, me livrant Ă  tous vos pouvoirs et Ă  tous les effets de votre souverainetĂ©. Tout mon regret est de n'avoir qu'un coeur et une vie pour vous donner. Mais, s'il m'est permis de donner quelque libertĂ© Ă  mes dĂ©sirs, je voudrais avoir autant de coeurs et de vies qu'il y a d'Ă©toiles au ciel, de gouttes d'eau dans la mer, d'Ă©tincelles au feu, de brins d'herbes sur la terre, pour vous les donner, pour vous les consacrer dans l'ordre de votre Fils bien-aimĂ© et pour sa pure gloire. Mais au moins, puisque cela n'est pas en mon pouvoir, je ferai tout et je n'oublierai rien en la vertu de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, votre Fils adorable, pour vous gagner des coeurs et vous acquĂ©rir des esclaves. Aimable Vierge, il est vrai que mon coeur se sent plus pressĂ© que jamais de vous aimer, et, si je l'ose dire, il me semble qu'il vous aime, et il me paraĂźt qu'il voudrait disputer avec tous les coeurs de votre amour. Mais, hĂ©las ! que peut faire un misĂ©rable et chĂ©tif coeur comme il est ? Il appelle donc Ă  son secours tous les neuf choeurs des anges, tous les coeurs des saints, et veut vous aimer par tous leurs amours ; et, comme tout cela ne le contente pas, il veut vous aimer par le divin coeur de JĂ©sus. Je conjure ce coeur trĂšs aimable d'anĂ©antir, par sa puissance et MisĂ©ricorde, tout ce qui est contraire dans tous les coeurs Ă  l'Ă©tablissement de son rĂšgne, toutes les oppositions que les hommes y forment, tous les obstacles qu'ils y apportent, toute la force et les ruses des dĂ©mons qui le combattent, pour y Ă©tablir l'empire de son amour, afin que les hommes Ă©tant parfĂ€itement assujettis Ă  ses lois, vivant dans un Ă©tat de servitude perpĂ©tuelle, ils soient, ĂŽ glorieuse Vierge, ses vĂ©ritables esclaves et les vĂŽtres. ...Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 24 Jan - 2133 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ...Toute la terre est remplie de ses MisĂ©ricordes, et tous les hommes sont obligĂ©s Ă  ses amoureuses bontĂ©s. Son prĂ©cieux coeur, qu'un pieux auteur considĂšre comme une vive flamme du pur amour façonnĂ©e en coeur ; ce coeur, fournaise sacrĂ©e de ce pur amour, la merveille des merveilles et le miracle incomparable des curs ; ce oecur, aprĂšs le coeur de JĂ©sus, le plus doux, le plus tendre, le plus obligeant et le plus charitable de tous les coeurs, non-seulement surpasse en sa charitĂ© tout l'amour des sĂ©raphins et des saints les plus Ă©minents en la gloire, mais il a plus d'amour lui seul que tous les anges et les saints ensemble. Et il est vrai de dire que quand l'on renfermerait dans un coeur tout l'amour de tous les coeurs qui ont Ă©tĂ©, qui sont et qui seront jamais, ce coeur n'aurait pas ni tant d'amour, ni tant de tendresse, ni tant de douces inclinations pour le bien des hommes, comme le coeur seul de l'incomparable Marie. Il ne faut donc pas s'Ă©tonner si ce coeur trĂšs MisĂ©ricordieux est comme une fontaine sacrĂ©e d'oĂč dĂ©coulent continuellement, sur toutes les crĂ©atures, une multitude presque infinie de toutes sortes de biens. Le savant cardinal Bellarmin, qui a si bien mĂ©ritĂ© de toute l'Église par ses doctes et pieux Ă©crits, et l'un des plus zĂ©lĂ©s serviteurs de la trĂšs pure Vierge, avait coutume d'appeler les biens temporels, des maux temporels. II n'y a pas Ă  s'Ă©tonner si un homme si Ă©clairĂ© dans les voies du christianisme parle de la Aristote, au milieu des tĂ©nĂšbres de l'infidĂ©litĂ©, n'a pas laissĂ© de soutenir que les biens temporels n'Ă©taient pas de vĂ©ritables biens, parce que, disait-il, s'ils Ă©taient des biens vĂ©ritables, ils rendraient bons ceux qui les possĂšdent, et c'est ce qu'ils ne font pas. AprĂšs l'exemple du Fils de Dieu, qui les a si mĂ©prisĂ©s, je ne comprends pas l'aveuglement des ChrĂ©tiens qui en ont de l'estime, et je ne puis pas concevoir comme un fidĂšle qui croit par article de foi que les riches sont malheureux, que ceux qui ont leurs consolations en la vie prĂ©sente sont misĂ©rables, que les pauvres d'esprit sont bienheureux, que l'on est bienheureux lorsque les hommes nous haĂŻsent, nous chassent et nous Ă©loignent, lorsque non-seulement ils mĂ©disent de nous, mais qu'ils en disent toute sorte de mal ; je ne puis pas, dis-je, concevoir comme l'on fait Ă©tat de l'honneur du monde, de l'estime et de l'amitiĂ© des crĂ©atures, des richesses et plaisirs de la terre. Je vois bien que presque tous les hommes marchent dans les tĂ©nĂšbres, et qu'une si nombreuse multitude est comme un torrent qui entraĂźne et emporte avec soi tout ce qu'il rencontre. Mais n'est-ce pas une chose bien Ă©trange de marcher dans l'obscuritĂ© en plein midi, et de ne pas voir lorsque le soleil nous Ă©claire de ses plus brillantes lumiĂšres ? Il est vrai, et cela soit dit avec larmes, l'on parle presque partout en infidĂšle, et l'on vit en paĂŻen. Il arrive souvent mĂȘme que l'on est plus attachĂ© aux biens sensibles que ces pauvres et au redoutable jour du jugement l'on en verra plusieurs s'Ă©lever contre nous, dont les actions serviront Ă  notre condamnation mais faut-il que les enfants de lumiĂšre soient des enfants de tĂ©nĂšbres ?Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 26 Jan - 822 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Pourquoi dans une famille chrĂ©tienne les pĂšres et les mĂšres, les maĂźtres et maĂźtresses, ne s'entretenant qu'avec estime des grandes naissances, des richesses et des honneurs de cette vie, portent-ils la corruption dans l'esprit de leurs enfants, de leurs serviteurs, de ceux qui vivent avec eux ? Pourquoi les pasteurs des Ăąmes, les religieux, et ceux qui sont dans les dignitĂ©s de l'Église, qui doivent ĂȘtre les soleils du monde, en deviennent-ils les tĂ©nĂšbres, entretenant, et mĂȘme quelquefois augmentant l'amour des choses de la terre, par l'Ă©tat qu'ils font de ces choses pĂ©rissables, ce qu'ils font voir par leurs discours et par leurs actions ? Oh ! Qu'il y a peu de conversations, peu de familles, peu de maisons oĂč l'on ne parle, comme dit l'Écriture, que des discours de Dieu, oĂč l'on entende faire estime de la pauvretĂ©, de l'abjection, du mĂ©pris, des douleurs, selon les maximes de l'Évangile ! Tout notre bien, selon ces maximes indubitables, aussi bien que notre honneur et notre gloire, se rencontrent dans les voies de la croix. Cependant tous les ChrĂ©tiens, Ă©tant appelĂ©s au dĂ©tachement des biens temporels et Ă  la connaissance de leur rien, et ne devant tenir en aucune façon au monde, puisqu'ils y sont morts avec leur MaĂźtre qui y a Ă©tĂ© crucifiĂ©, n'ont pas tous l'honneur d'ĂȘtre dans une actuelle pauvretĂ©, et privation des biens de pourquoi dans cet Ă©tat, la MĂšre de MisĂ©ricorde ne laisse pas de leur accorder sa charitable protection, soit Ă  raison de la nĂ©cessitĂ© qui s'y retrouve, soit parce que quelquefois Dieu veut faire paraĂźtre aux personnes du monde, que les dĂ©vots de sa bienheureuse MĂšre ne perdent rien au mĂ©pris qu'ils font de ce qu'ils estiment, et possĂšdent avec plus d'avantage et moins de peine ,ce qu'ils recherchent avec bien de l'empressement et de l'inquiĂ©tude. Si c'est le propre de l'amour d'ĂȘtre libĂ©ral, jamais il n'y a eu crĂ©ature plus aimante que la trĂšs-sainte Vierge, car jamais il n'y en a eu de plus libĂ©rale elle a fait servir au bienheureux Henri de Suso des mets cĂ©lestes, et tout pleins de dĂ©lices, pendant que le monde le nourrissait d'opprobres, et l'abĂźmait dans les plus noires calomnies. Mais que n'a pas fait cette aimable princesse Ă  son cher Herman, religieux de l'ordre de PrĂ©montrĂ© ? Elle lui donna le nom de Joseph, et voulut de plus lui accorder la qualitĂ© glorieuse de son Ă©poux, toute triomphante qu'elle est dans le ciel, et cela en prĂ©sence des saints anges pour rendre l'action plus solennelle. Si ces faveurs ne jettent l'Ă©tonnement dans l'empyrĂ©e, je ne sais ce qui y peut causer de l'admiration des choses qui se passent sur la terre. Mais quand le ciel commence une fois Ă  honorer quelqu'un de ses dons, ce n'est pas sitĂŽt fait. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 27 Jan - 750 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Quand Herman avait besoin d'argent, pendant qu'il Ă©tait Ă©colier, sa divine maĂźtresse lui en donnait, elle le caressait amoureusement dĂšs son bas Ăąge, et le rĂ©crĂ©ait avec le saint enfant JĂ©sus et saint Jean l'ÉvangĂ©liste ; elle lui remit une dent qu'il avait perdue, et Ă©tant sur le point de perdre son sang aprĂšs une saignĂ©e, les bandes dont on lui avait liĂ© le bras s'Ă©tant dĂ©faites, elle a voulu elle-mĂȘme les lui raccommoder. Elle a quelquefois invitĂ© les religieuses oĂč ce cher favori devait aller, de se prĂ©parer Ă  dignement le recevoir. AprĂšs ces bontĂ©s, il faut avoir le cur bien dur pour n'ĂȘtre pas vivement touchĂ© de l'amour de Marie et quand nous serions tous convertis en langues et en curs, jamais nous ne pourrions assez hautement les louer, jamais nous ne pourrions assez fortement les aimer. Mais Herman Joseph n'a pas Ă©tĂ© le seul qu'elle a pourvu d'argent en ses besoins, saint Boniface Ă©vĂȘque a reçu le mĂȘme secours. L'illustre vierge EuphĂ©mie s'Ă©tant toute consacrĂ©e Ă  Dieu par le vu de virginitĂ© dĂšs le commencement de sa vie, son pĂšre qui regardait en sa fille plutĂŽt ses intĂ©rĂȘts que la gloire du PĂšre cĂ©leste, l'Ă©pousa malgrĂ© elle Ă  un grand seigneur ce que ne pouvant souffrir cette fidĂšle Ă©pouse de JĂ©sus-Christ, aprĂšs avoir invoquĂ© le secours de la Vierge des vierges, elle se coupa le nez et les lĂšvres, se rendant difforme aux yeux des hommes, pour ĂȘtre belle aux yeux de Dieu. Cette action gĂ©nĂ©reuse irrita tellement l'esprit de son pĂšre, qu'il la mit entre les mains d'un paysan, qui la faisait servir comme une chĂ©tive servante, et l'accablait de travail, et quelquefois mĂȘme de coups. Elle passa sept ans en cet Ă©tat, et ensuite en une nuit de NoĂ«l pendant que ce paysan et sa famille Ă©taient occupĂ©s Ă  manger, s'Ă©tant retirĂ©e en une Ă©table pour chanter les louanges de Dieu, la digne MĂšre du saint enfant JĂ©sus venant la trouver accompagnĂ©e des anges, elle lui redonna miraculeusement son nez et ses lĂšvres, et la remit en sa premiĂšre beautĂ©. Ce qu'ayant su son pĂšre, il lui fit bĂątir un monastĂšre pour y passer le reste de ses jours. C'est ainsi que la virginitĂ© est honorĂ©e de la Reine des vierges et cet exemple doit apprendre aux personnes qui possĂšdent un si prĂ©cieux trĂ©sor, qu'il n'y a rien qu'elles ne doivent souffrir pour conserver un don si prĂ©cieux ; ceux qui en ont connu la valeur, ont mieux aimĂ© perdre leurs empires que de la perdre mĂȘme par des voies lĂ©gitimes, comme le mariage ; ont aimĂ© mieux perdre la vie, et dans le temps de leurs plus belles annĂ©es, comme les Casimir, ont choisi plutĂŽt de souffrir toute sorte de tourments oĂč la rage des dĂ©mons et des hommes les a exposĂ©s, comme nous le lisons en tant d'exemples de l'Histoire ecclĂ©siastique. Ô virginitĂ©, qui changez heureusement les hommes en anges, et qui faites mener ici-bas sur la terre la vie des bienheureux du paradis ! Ô vertu toute cĂ©leste, toute divine, vertu si chĂ©rie de l'Ă©poux de nos Ăąmes et de la Reine des anges ! ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 27 Jan - 2148 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Mais ce qui est admirable, c'est que pour les moindres choses elle fait paraĂźtre des bontĂ©s excessives. Un gentilhomme de Portugal, qui prenait ordinairement son divertissement Ă  la pĂȘche, demandant la ligne dont il se servait en cet exercice, et son laquais l'ayant rompue, la demoiselle sa femme craignant l'humeur de son mari qui Ă©tait Ă©trangement colĂšre, eĂ»t tout simplement recours Ă  la mĂšre de misĂ©ricorde, et en mĂȘme temps cette mĂȘme ligne qui avait Ă©tĂ© rompue en deux piĂšces, parut tout entiĂšre avec une petite marque blanche Ă  l'endroit de sa rupture. Le P. de Grenade rapporte cet exemple, et assure que la ligne lui fut mise entre les mains, qui Ă©tait une marque de la charitĂ© de la MĂšre d'amour, d'autant plus admirable, que le sujet en Ă©tait plus rabaissĂ©. Nous lisons dans l'Histoire de la rĂ©forme de l'ordre du Carmel par sainte ThĂ©rĂšse, qu'une bonne sur n'ayant personne pour lui aider Ă  porter des plats qu'elle Ă©tait pressĂ©e de servir au rĂ©fectoire, et s'Ă©criant Ah ! Sainte Vierge, qui m'aidera ? À mĂȘme temps cette reine de toutes les douceurs de paradis parut, et l'aida avec des bontĂ©s capables de consommer saintement les curs de son amour. Nous avons dit ci-devant que Vaultier de Birbach, cavalier, servait la MĂšre de Dieu en qualitĂ© d'esclave mais remarquons en sa personne, que les esclaves de la sainte Vierge sont par trop honorĂ©s, n'y ayant presque point de faveur dont elle ne l'ait gratifiĂ© sa dĂ©votion le rendait considĂ©rable auprĂšs des rois et des reines ; et pendant qu'il Ă©tait occupĂ© Ă  en exercer avec fidĂ©litĂ© les pratiques, on le voyait paraĂźtre en des lieux oĂč il n'Ă©tait pas, y faisant des actions grandes et gĂ©nĂ©reuses par le moyen des anges qui prenaient sa forme par le commandement de leur glorieuse reine ; elle lui a changĂ© l'eau en vin, et lui fit prĂ©sent d'une croix d'or trouvĂ©e au pied du calice par un prĂȘtre dont il entendait la messe, avec ces paroles Donnez cette croix de ma part Ă  mon ami Vaultier. Saint Jean DamascĂšne ayant Ă©crit pour soutenir l'honneur dĂ» aux images de la sainte Vierge, l'empereur LĂ©on qui leur avait dĂ©clarĂ© la guerre, ayant fait contrefaire son Écriture, et supposer ses lettres comme si elles lui eussent Ă©tĂ© Ă©crites par le saint contre le prince de Damas, dont il Ă©tait chef du conseil, ce prince lui fit couper la main comme Ă  un traĂźtre ; mais la sainte Vierge qui ne peut se laisser vaincre en amour, lui remit cette main coupĂ©e Ă  son bras, lui laissant une petite ligne rouge pour marque du miracle. Qu'on aille par toute la terre, et l'on y verra en tous les endroits du monde grand nombre de tableaux et de vux qui prouvent assez ses charitables secours en toutes sortes d'infirmitĂ©s corporelles. Je ne puis omettre ici un exemple qui, en vĂ©ritĂ©, est plus que suffisant pour donner de l'ardeur pour la dĂ©votion de la sainte Vierge aux coeurs les plus glacĂ©s. Il est rapportĂ© par le grand cardinal Baronius, l'un de ses plus dĂ©vots serviteurs. Ce grand homme donc Ă©crit que saint Fulbert Ă©vĂȘque de Chartres Ă©tant fort tourmentĂ© d'une maladie qui le mettait tout en feu, Notre Dame lui apparut, le consola mais, ĂŽ bontĂ© prodigieuse de la MĂšre d'amour ! elle voulut bien lui donner de son lait sacrĂ© pour ĂŽter de son corps les ardeurs qui lui causaient tant de peines. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 28 Jan - 2127 CHAPITRE IX La dĂ©votion de la trĂšs sacrĂ©e Vierge est une source de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions et de grĂąces ... Les richesses de l'esprit sont encore plus dangereuses que tous les autres biens temporels car si l'on n'est parfaitement humble, elles engagent dans une superbe qui est d'autant plus Ă  craindre que souvent elle est moins connue. C'est le propre de ce vice d'aveugler ceux qui en sont possĂ©dĂ©s, en sorte qu'ils ignorent le mal oĂč ils sont, qu'ils y vivent, et presque toujours y meurent. On en voit trĂšs peu revenir car quel moyen de se faire quitte d'un pĂ©chĂ© que l'on ne pense pas avoir, ou si l'on en connaĂźt quelque chose, c'est d'une maniĂšre si faible, que jamais l'on en conçoit l'aversion qu'on en doit ? Ce vice ordinairement est incurable, aussi est-ce le pĂ©chĂ© des dĂ©mons et ce qui fait trembler, c'est qu'il se glisse imperceptiblement dans des Ăąmes qui d'autre part sont trĂšs ! combien en a-t-il fait perdre qui avaient triomphĂ© heureusement de tous les autres ! Or, les grands esprits, les gens savants tombent facilement dans ce pĂ©chĂ©, s'appuyant sur leurs lumiĂšres, sur leurs petits raisonnements, sur leurs sciences ; ce qui les rend incapables de la science de JĂ©sus crucifiĂ©, aussi bien que des voies de pauvretĂ©, de mĂ©pris et de douleur par lesquelles il conduit ses favoris ; c'est pourquoi ce dĂ©bonnaire Sauveur dit un jour a sainte ThĂ©rĂšse, qu'il avait peine Ă  trouver quelque place dans l'esprit des docteurs. Cependant, lorsque la science est accompagnĂ©e d'un profond mĂ©pris de soi-mĂȘme, et du dĂ©tachement du propre jugement, elle sert beaucoup Ă  l'Ă©tablissement de l'intĂ©rĂȘt de Dieu. C'est ce qui fait que notre glorieuse maĂźtresse en a favorisĂ© plusieurs de ses dĂ©vots, les ayant rendus des prodiges de science, tant il est vrai de dire que toutes sortes de biens sont donnĂ©s Ă  ceux qui le servent. Albert le Grand et plusieurs autres trĂšs doctes personnages, sont d'illustres tĂ©moins de cette vĂ©ritĂ©. CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© Mais entre toutes les faveurs que cette grande et libĂ©rale princesse accorde Ă  ses serviteurs, il n'y en a point de comparables Ă  celles qui sont donnĂ©es pour la pratique de la pure vertu ; ce sont aussi les faveurs qu'elle accorde le plus souvent, et dont elle fait bonne part Ă  ses dĂ©vots, les faisant exceller dans la puretĂ© de la foi, de l'espĂ©rance et de la charitĂ©, les conduisant par les voies les plus saintes du christianisme, les enrichissant des plus prĂ©cieuses grĂąces, les soutenant en toutes leurs difficultĂ©s, les faisant triompher de tous leurs ennemis, et enfin leur procurant des couronnes immortelles dans la possession d'un royaume qui n'aura jamais de fin. Il n'est point besoin de preuves pour convaincre d'une vĂ©ritĂ© qui est si claire ; il ne faut que lire les Vies des saints, et particuliĂšrement de ceux qui ont le plus excellĂ© en son amour, pour en ĂȘtre entiĂšrement persuadĂ©. Je rapporterai seulement ici ce que j'ai appris de tĂ©moins oculaires, qui en plusieurs villes de diffĂ©rentes provinces ont remarquĂ© une abondance prodigieuse de grĂąces sur les dĂ©vots de la trĂšs sainte Vierge. Il y en avait qui, dĂšs leur bas Ăąge, ne respiraient que son pur amour, et qui, ne faisant que commencer leurs Ă©tudes dans les basses classes, excellaient en la science des saints. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 29 Jan - 2200 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ...Ils demeuraient ensemble en une maison oĂč ils Ă©taient pensionnaires, pour pouvoir aller au collĂšge, et ils y avaient un petit oratoire oĂč tous les jours ils s'assemblaient pour y rendre leurs respects Ă  leur bonne maĂźtresse, employant le peu d'argent que leurs parents leur donnaient Ă  orner ses images, Ă  y mettre des fleurs, Ă  faire brĂ»ler de l'encens et quantitĂ© de cierges en son honneur ; ils disputaient saintement Ă  qui lui donnerait de plus magnifiques Ă©loges, et souvent cĂ©tait ce qui faisait tout leur entretien pendant leur repas ; c'Ă©tait le sujet de leurs rĂ©crĂ©ations, et, quelquefois au milieu de ces discours, leurs coeurs se sentaient si embrasĂ©s de l'amour de la divine Marie, que le temps des repas et des rĂ©crĂ©ations leur semblait trop court pour parler Ă  leur aise de ses louanges, ils y employaient une partie de la nuit ; ils faisaient un saint dĂ©fi Ă  qui lui rendrait plus d'honneur, et passaient des temps considĂ©rables Ă  faire des gĂ©nuflexions, s'humiliant devant cette souveraine du firmament. Leurs plus chĂšres dĂ©lices Ă©taient les jours de congĂ©, d'aller visiter les Ă©glises et chapelles consacrĂ©es Ă  Dieu sous son nom, et, en des rencontres, ils faisaient mĂȘme ces pĂšlerinages nu-jambes et nu-pieds ; ils se prĂ©paraient Ă  ses fĂȘtes par des jeĂ»nes et autres mortifications ; ils jeĂ»naient sept jours, auparavant, ne mangeant presque que du pain et un peu de beurre, et il y en avait qui, la veille de ses fĂȘtes, passaient toute la nuit en la mĂ©ditation de ses excellences incomparables. Comme ils Ă©taient plusieurs logĂ©s en une mĂȘme chambre, ils se rĂ©veillaient les nuits, hors le temps mĂȘme de ses fĂȘtes, pour psalmodier et rĂ©citer des hymnes en son honneur ; enfin ils exerçaient toutes les pratiques de dĂ©votion qui se peuvent faire par de jeunes Ă©coliers qui sont occupĂ©s dans l'Ă©tude des lettres. Mais pendant que ces jeunes gens, dont il y en avait qui n'Ă©taient pas ĂągĂ©s d'environ plus de treize ou quatorze ans, forçaient d'honorer de la sorte cette reine de toutes les vertus, elle prenait plaisir Ă  les combler de ses plus amoureuses bĂ©nĂ©dictions. Elle leur avait obtenu des mouvements si puissants pour l'oraison, qu'on les a vus passer les nuits tout entiĂšres en cet exercice, et le soleil qui, en se couchant, les avait laissĂ©s prosternĂ©s devant la divine majestĂ©, les trouvait encore dans le mĂȘme Ă©tat lorsque tout de nouveau il commençait Ă  se faire voir sur notre horizon. Ils Ă©taient dans la solide pratique de la mortification intĂ©rieure et de fois ont-ils essuyĂ© avec une douceur non pareille les railleries que l'on faisait de leurs dĂ©votions ? Et en combien de rencontres ont-ils fait paraĂźtre avec hardiesse qu'ils ne rougissaient pas de l'Évangile ? Il y en avait qui Ă©taient crucifiĂ©s de peines d'esprit qui leur causaient des souffrances terribles ; ils marchaient en une terre dĂ©serte, sans chemin et sans eau, au milieu d'une nuit obscure, oĂč Ă  chaque pas ils pensaient tomber en quelque prĂ©cipice. Ils se voyaient privĂ©s des consolations du ciel et de la terre ; et de quelque cĂŽtĂ© qu'ils jetassent les yeux, ils ne dĂ©couvraient aucun secours. Pour lors ils pouvaient bien dire avec un prophĂšte Thren. III, 9, que toutes leurs voies Ă©taient bouchĂ©es par des pierres carrĂ©es. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 30 Jan - 2207 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Le Seigneur les nourrissait d'un pain de larmes, et il Ă©tait pour eux un Dieu cachĂ© dans la nuĂ©e. Si, en de certains moments, le ciel leur donnait quelque petite lumiĂšre, ce n'Ă©tait que comme l'Ă©clair qui disparait en mĂȘme temps qu'il se fait voir ; il ne leur envoyait sa clartĂ© que, comme dit le Psalmiste, par petites bouchĂ©es.Psal.. CXLVII, 17 Leur pauvre coeur leur semblait ĂȘtre comme ces montagnes de GelboĂ©, oĂč la pluie et la rosĂ©e ne tombent le dire en un mot, ils Ă©taient conduits par les voies de toutes sortes de peines intĂ©rieures, et cela pendant bien des annĂ©es, dans un Ăąge bien jeune, et Ă©tant obligĂ©s d'Ă©tudier ; ce qu'ils faisaient avec un secours si puissant de la MĂšre de MisĂ©ricorde, que n'ayant presque pas le loisir de penser Ă  autre chose qu'Ă  leurs peines, ils ne laissaient pas d'ĂȘtre des premiers de leurs classes. Il y en avait qui, aprĂšs avoir lavĂ© les pieds aux pauvres, buvaient quelque petite partie de l'eau qui avait servi Ă  leur nettoyer les pieds, qui Ă©taient tout remplis de fange et de boue, malgrĂ© la rĂ©sistance que la nature donne Ă  de telles mortifications. Ils se privaient de leur dĂ©jeuner pour le donner aux nĂ©cessiteux, qu'ils allaient instruire des voies de Notre-Seigneur jusqu'aux portes des Ă©glises, et, lorsqu'ils n'Ă©taient pas dans le public, ils se prosternaient Ă  leurs pieds, les baisant avec tendresse et une cordialitĂ© non pareille ; ils se levaient quelquefois la nuit pour aller les prendre dans la rue et les coucher dans leur chambre, avec une si grande bĂ©nĂ©diction, que les personnes chez qui ils Ă©taient en pension les souffraient sans leur en faire du bruit. Tout jeunes qu'ils Ă©taient, leur piĂ©tĂ© leur donnait une telle autoritĂ© qu'on osait faire rien qui choquĂąt la modestie en leur prĂ©sence, et on avait une telle confiance en eux, que j'ai su que de grands pĂ©cheurs leur dĂ©couvraient des crimes Ă©normes qu'ils avaient commis, pour y trouver le remĂšde, et cela Ă  des gens de treize ou quatorze ans. Ils Ă©taient tellement appliquĂ©s au trĂšs saint Sacrement, qu'il s'en rencontrait qui demandaient Ă  leurs directeurs permission, pendant l'hiver mĂȘme, de veiller les nuits aux portes des Ă©glises. J'ai appris certainement que d'autres Ă©coliers, brĂ»lant des mĂȘmes flammes de l'amour virginal de Marie, participaient aux mĂȘmes bĂ©nĂ©dictions. C'Ă©tait un plaisir de les voir disputer avec ferveur Ă  qui se rendrait le premier devant la porte d'un collĂšge de la Compagnie de JĂ©sus, pour ensuite se rendre Ă  la chapelle de la CongrĂ©gation de Notre-Dame ; ils y Ă©taient dĂšs trois ou quatre heures du matin, attendant que la porte fĂ»t ouverte, se souvenant de ce qui est Ă©crit de la sainte Vierge, selon l'application qui lui en faite par l'Église Bienheureux celui qui veille Ă  mes portes. Ils Ă©taient dans un saint oubli de leurs intĂ©rĂȘts mĂȘme spirituels, pour ne se souvenir que des intĂ©rĂȘts de celle qui, en JĂ©sus et pour JĂ©sus, faisait leur tout. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 31 Jan - 2146 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Devant les classes et aprĂšs les classes, et presque tous les jours aprĂšs souper, ils s'assemblaient pour traiter de ses grandeurs ; et les jours de congĂ©, allant faire des pĂšlerinages en son honneur, ils faisaient retentir les airs, dans les campagnes et sur les montagnes, des hymnes et cantiques qu'ils chantaient Ă  sa gloire. Ils faisaient cĂ©lĂ©brer le trĂšs saint sacrifice de la messe, pour remercier Dieu des grandes grĂąces qu'il lui a faites, et pour demander l'Ă©tablissement et l'augmentation de son amour. À la fin de l'annĂ©e, ils faisaient des dĂ©votions en action de grĂąces des MisĂ©ricordes que la MĂšre de Dieu avait reçues en pareille annĂ©e de sa vie que celle oĂč ils Ă©taient ; car l'amour qu'ils portaient Ă  cette mĂšre de la belle dilection les occupait si fortement de tout ce qui la regardait qu'ils n'avaient pas le loisir de penser Ă  eux-mĂȘmes. Ô heureux oubli de ce que l'on est, pour ne songer qu'Ă  l'objet qui fait le sujet des plus douces complaisances de Dieu ! Ô mon Ăąme ! Ô mon Ăąme ! Puisses-tu Ă  jamais ĂȘtre perdue dans un oubli si avantageux ! Tirons-nous Ă  l'Ă©cart du monde et des crĂ©atures du monde ; perdons une bonne fois la terre de vue, et aimons chĂšrement les humiliations qui nous y anĂ©antissent. Ô Dieu seul, Dieu seul, Dieu seul par sa trĂšs chĂšre MĂšre, la divine gouvernante de mon coeur, Ă  qui je veux plus ĂȘtre un million de fois qu'Ă  moi-mĂȘme ! Je reviens Ă  ces fidĂšles dĂ©vots de notre maĂźtresse ils avaient un cahier de parchemin dans lequel ils avaient signĂ©, et plusieurs mĂȘme de leur sang, qu'ils Ă©taient ses esclaves, et lui avaient donnĂ© en sa disposition la valeur de leurs bonnes y en avait qui avaient signĂ© qu'ils dĂ©fendraient jusqu'Ă  la mort l'ImmaculĂ©e Conception, et s'y Ă©taient obligĂ©s par vu, autant que les ordres de l'Église leur pourrait permettre. Mais, nous l'avons dĂ©jĂ  dit, le coeur de Marie, le plus obligeant de tous les coeurs des pures crĂ©atures, ne se laisse pas vaincre en amour. Il me semble lui disait un jour le saint homme Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de JĂ©sus, ma trĂšs bonne mĂšre, que je vous aime plus que vous ne m'aimez. Et en mĂȘme temps il entendit la voix de cette mĂšre de toute bontĂ© qui lui rĂ©pondit Vous vous trompez, Alphonse ; sachez que je vous aime davantage. Elle fit bien voir cette vĂ©ritĂ© Ă  ces personnes dont nous parlons, embellissant leurs Ăąmes, et les favorisant des plus pures vertus. J'en ai rencontrĂ© en d'autres provinces qui Ă©taient animĂ©s du mĂȘme zĂšle, et qui en ressentaient les mĂȘmes grĂąces. Ils Ă©taient logĂ©s en un mĂȘme lieu, et faisaient tous les jours en commun cent gĂ©nuflexion en l'honneur de leur glorieuse dame, et la priaient tous ensemble trois fois par jour. Toutes les fois qu'ils entraient en leur chambre, ils disaient ces paroles LouĂ© soit Ă  jamais le trĂšs-saint Sacrement de l'autel. Et ceux qui Ă©taient en la chambre rĂ©pondaient Et l'ImmaculĂ©e Conception de la trĂšs sacrĂ©e Vierge, avec les saints anges ; ils frĂ©quentaient les congrĂ©gations Ă©tablies aux collĂšges de la Compagnie de JĂ©sus avec une piĂ©tĂ© merveilleuse ; et ils y recevaient une si grande force pour la pratique des plus hĂ©roĂŻques vertus que je puis assurer qu'il ne m'est pas possible de l'exprimer. La grĂące les faisait tellement mourir Ă  eux-mĂȘmes qu'il leur semblait abonder en richesses parmi une pauvretĂ© fort rigoureuse ; et la confiance qu'ils avaient en la Providence est une chose incroyable, aussi bien que les secours extraordinaires qu'ils en avaient qu'on auraient bien de la peine Ă  s'imaginer parmi des crĂ©atures qui ont presque tout leur appui sur la terre et les hommes de la terre. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 2 FĂ©v - 015 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Ô mon Seigneur, quel Ă©trange aveuglement ! Ô que les hommes ont peu de foi, et qu'ils savent peu combien vous ĂȘtes bon Ă  ceux qui mettent toutes leurs espĂ©rances en vous ! Je me trouvai un jour en la chambre de ces personnes, oĂč je fus tĂ©moin d'une insigne mortification que pratiqua quelqu'un d'entre eux, disant tout haut des choses fort secrĂštes qu'il avait en l'esprit, et qui pouvaient lui causer une grande honte et bien de l'humiliation que tout ce qui se fait par le mouvement de l'esprit de Dieu est bien fait !Une si grande mortification, au lieu de produire le mĂ©pris qui en devait naturellement arriver, toucha si vivement les curs de tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents qu'ils commencĂšrent Ă  rĂ©pandre quantitĂ© de larmes, magnifiant le Seigneur qui opĂšre de telles grĂąces dans l'Ăąme des serviteurs de sa trĂšs digne MĂšre. Ils se souciaient si peu de l'estime du monde, qu'ils prenaient quelque chose de fort ridicule en leurs habits pour se faire moquer par les allaient avec des cruches aux fontaines, pour y ĂȘtre raillĂ©s des crocheteurs et porteurs d'eau qui les chargeaient d'injures et de moqueries, et ils Ă©taient en disposition d'aller faire les fous dans les places publiques, si on leur eĂ»t dit que Dieu tout bon en eĂ»t Ă©tĂ© glorifiĂ©. Il ya bien d'autres choses plus grandes Ă  dire ; mais ce que je viens de rapporter suffira pour faire connaĂźtre les soins amoureux de la MĂšre de Dieu Ă  l'Ă©gard de ses dĂ©vots, pour les faire avancer en la vertu. À sa seule voix, dit saint Ambroise, lĂąme de saint Jean-Baptiste fut dĂ©livrĂ©e du pĂ©chĂ© originel, elle fut sanctifiĂ©e, et ce saint devint un grand prophĂšte mĂȘme avant sa naissance. Mais nous avons besoin d'un puissant secours, non-seulement pour surmonter les difficultĂ©s qui se rencontrent en la pratique de la vertu, mais encore pour triompher des ennemis terribles qui s'y opposent, et par leurs forces qui sont redoutables, et par leurs ruses qui sont trĂšs-dangereuses. Si Dieu disait un jour un de ces malheureux au divin PacĂŽme, l'honneur des dĂ©serts nous laissait tenter les hommes de toutes nos forces, nous en viendrions bientĂŽt Ă  bout, et ils ne rĂ©sisteraient jamais Ă  nos attaques. Mais qui pourrait expliquer toutes les ruses dont ils se servent ? AssurĂ©ment il faut avoir l'esprit Ă©clairĂ© des plus pures lumiĂšres du ciel pour les dĂ©couvrir. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 2 FĂ©v - 2333 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Ce sont des ennemis qui ont toute la rage que l'on peut avoir contre les hommes, qui sont terribles en leur malice, qui nous font la guerre sans aucune trĂȘve, dont les combats durent autant que la vie, qui ne se lassent jamais de nous poursuivre, qui, Ă©tant vaincus, reprennent de nouvelles forces pour nous attaquer avec plus de vigueur, et ces ennemis sont invisibles, qui entrent sans difficultĂ© dans les chambres les mieux fermĂ©es, qui nous suivent de tous cĂŽtĂ©s, et dans les villes et dans les campagnes, qui ne dorment jamais, qui veillent tout le long des jours et des nuits Ă  notre ruine, qui souvent mĂȘme nous font la plus cruelle guerre, lorsque nous pensons ĂȘtre dans la plus grande paix ; dont les embĂ»ches sont si cachĂ©es que, quelquefois oĂč nous pensons trouver plus de sĂ»retĂ©, c'est oĂč il y a plus de pĂ©ril. Ils se glissent imperceptiblement dans les choses qui d'elles-mĂȘmes nous peuvent servir davantage pour les vaincre, ils se servent de nos armes pour nous dĂ©faire, ils empoisonnent nos mĂ©decines, ils tournent contre nous les secours qui nous sont donnĂ©s pour les combattre, et enfin il y a bien peu de personnes qui ne cĂšdent Ă  leurs tentations, et ne succombent Ă  leurs attaques. Malheur Ă  nous, qui vivons au milieu de tous ces dangers comme les gens qui sont en assurance. L'on a vu des Ă©toiles du ciel tomber, l'on a vu ceux qui conversaient avec les anges, Ă©loignĂ©s dans leurs solitudes des occasions fĂącheuses qui nous environnent, remplis des dons de Dieu, et admirables en toutes sortes de vertus, hommes excellents et illustres en saintetĂ©, se perdre et se damner, abattus et terrassĂ©s par ces esprits apostats et nous qui sommes tout plongĂ©s dans les sens, qui marchons toujours sur le bord du prĂ©cipice, il semble que nous n'ayons rien Ă  craindre. Ô qu'il est vrai que notre aveuglement est une chose surprenante ! Quel moyen donc de se sauver des piĂ©ges que nous tendent des ennemis si puissants ? Le moyen le plus assurĂ© est la dĂ©votion Ă  la MĂšre de Dieu, qui est terrible comme une armĂ©e rangĂ©e en bataille Ă  nos adversaires de l'enfer. À la vĂ©ritĂ©, les dĂ©mons craignent grandement les jeĂ»nes, les veilles, les austĂ©ritĂ©s et pĂ©nitences, les priĂšres ; mais ils n'ont pas laissĂ© de perdre plusieurs Ăąmes qui avaient excellĂ© en ces choses ; mais jamais il n'a Ă©tĂ© dit ni ouĂŻ qu'une personne vĂ©ritablement dĂ©vote Ă  la trĂšs-sainte Vierge, ait Ă©tĂ© perdue. De lĂ  vient qu'il n'y a rien qu'ils redoutent davantage que le culte de la MĂšre de Dieu. Aussi voyons-nous qu'ils portent Ă©trangement leurs suppĂŽts, comme les hĂ©rĂ©tiques ou les mauvais catholiques, Ă  le dĂ©truire, soit ouvertement, ou indirectement par des prĂ©textes spĂ©cieux. Ils savent qu'il est aisĂ© de jeter de la corruption dans l'intĂ©rieur de ceux qui Ă©clatent le plus par les oeuvres extĂ©rieures, comme par les aumĂŽnes, assistance des malades, austĂ©ritĂ©s corporelles, et choses semblables ; ils n'ignorent pas que les Ăąmes les plus solidement Ă©tablies en la vertu, sont sujettes Ă  l'inconstance ; et l'expĂ©rience ne les rend que trop savants sur ce sujet. Mais ils connaissent que la protection de la MĂšre de Dieu ne manquera jamais Ă  ceux qui implorent ses MisĂ©ricordes, retirant du vice ceux qui y sont plongĂ©s, et augmentant les grĂąces Ă  ceux qui vivent dans l'observance des commandements de son Fils, impĂ©trant Ă  tous la grĂące finale et le don d'une prĂ©cieuse mort. Ne sais-tu pas, disait Notre-Seigneur Ă  un dĂ©mon qui se plaignait Ă  lui de ce que les plus grands pĂ©cheurs lui Ă©taient ravis par le crĂ©dit de la sacrĂ©e Vierge, que ma mĂšre peut tout en mon empire, et que tout ce qu'elle veut est fait ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 3 FĂ©v - 2123 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... Ceci est rapportĂ© dans les RĂ©vĂ©lations de sainte Brigitte. Les PĂšres du second concile de NicĂ©e ont jugĂ© Ă  propos d'instruire tous les fidĂšles de l'Église du grand pouvoir de la MĂšre de Dieu sur les dĂ©mons, par les exemples qu'ils ont fait insĂ©rer dans les actes du concile. Il est donc rapportĂ© dans l'action quatriĂšme, qu'un solitaire, Ă©tant extraordinairement tourmentĂ© des tentations du malin esprit, comme un jour il Ă©tait accablĂ© d'ennui, le dĂ©mon lui apparut, et lui promit qu'il cesserait de le tenter, pourvu qu'il dĂ©sistĂąt d'honorer, et de faire quelques dĂ©votions devant une image de Marie, mĂšre de JĂ©sus. Il est Ă  remarquer qu'il fit promettre inconsidĂ©rĂ©ment, par serment, Ă  l'ermite de tenir la chose secrĂšte ce qui marque assez qu'il avait peur que l'on connĂ»t une chose trĂšs vĂ©ritable, que les diables redoutent plus la confiance sincĂšre Ă  la sainte Vierge, que toutes les autres choses dont ils pourraient mĂȘme espĂ©rer plus d'avantage. En la mĂȘme action, il est Ă©crit qu'un homme possĂ©dĂ© du diable depuis plusieurs annĂ©es, fut dĂ©livrĂ© Ă  l'occasion d'une image de la reine du ciel, qui fut mise dans le lieu oĂč il demeurait ; le dĂ©mon, jetant divers hurlements contre cette image, et avouant qu'il Ă©tait contraint de sortir par sa vertu, ne pouvant demeurer dans un lieu oĂč serait honorĂ©e de Marie vierge, et mĂšre de le moment de la mort est celui duquel dĂ©pend lĂ©ternitĂ© de notre salut, ou de notre perte ; cest en ce temps que la reine de MisĂ©ricorde fait ressortir principalement les effets de sa charitĂ©. Le docteur sĂ©raphique assure quelle envoie saint Michel, archange, pour dĂ©fendre et assister ses dĂ©vots Ă  la mort et aprĂšs la mort. Or, il serait bien difficile d'exprimer ici combien est douce et puissante, Ă  cet instant terrible, la protection des saints anges, et particuliĂšrement de saint Michel, le prince de ces glorieux esprits. C'est un de nos malheurs de voir tant de glaces dans la plupart des coeurs pour ces grands de l'empirĂ©e, qui ne sont animĂ©s et qui ne vivent que des plus vives flammes de l'amour divin. Je tiendrais ma vie bien employĂ©e si je pouvais contribuer Ă  Ă©tablir et rĂ©veiller la dĂ©votion de ces aimables esprits, et je m'estimerais heureux de pouvoir mourir plusieurs fois pour leur gloire. Notre bonne maĂźtresse ne se contente pas de nous dĂ©fendre et soutenir en ce passage, oĂč se doit dĂ©cider l'affaire de notre bonheur ou malheur Ă©ternel, mais elle fait mille faveurs Ă  ses favoris. Un des premiers religieux Servites Ă©tant sur le point de mourir, on entendit la voix cĂ©leste de cette reine du ciel qui lui dit Ô mon enfant ! Parce que vous avez tout quittĂ© pour l'amour de mon Fils, et avez suivi ses conseils, vous possĂ©derez tout en jouissant de la vie Ă©ternelle. » À ces paroles, qui furent ouĂŻes de tous les religieux, dont les esprits furent saisis d'une sainte frayeur, toute la compagnie gardant un grand silence, ce fidĂšle serviteur de Marie expira, et pour lors on entendit derechef la voix miraculeuse de la bienheureuse Vierge, qui disait Venez, ĂŽ les saints bien-aimĂ©s de mon fils, allez au-devant, glorieux esprits du ciel, tenez compagnie, par honneur, Ă  l'Ăąme de celui qui m'a servie avec tant de fidĂ©litĂ© pendant les jours de soir pĂšlerinage ; et vous, ĂŽ mes trĂšs chers amis et serviteurs, recevez les dĂ©pouilles de son corps qu'il vous laisse, et ayez soin de l'ensevelir avec tous les respects qu'il mĂ©rite. » ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 4 FĂ©v - 2128 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... C'est ainsi que sont honorĂ©s les serviteurs de cette grande reine ; c'est ainsi qu'elle rend leur mort prĂ©cieuse aux yeux de Dieu, des anges et des hommes. Le bienheureux Marin, dont la mĂ©moire sera Ă  jamais glorieuse pour la qualitĂ© d'esclave de la souveraine du ciel et de la terre, qu'il a portĂ© avec la ferveur d'un zĂšle non pareil, Ă©tant rĂ©duit Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'une maladie de poitrine et de poumon, fut vu un matin parler Ă  quelque personne que l'on ne voyait pas, dont la prĂ©sence le comblait d'une joie extraordinaire, puis se tournant vers les assistants, il leur dit Levez-vous, voici la reine du ciel, rendez vos respects Ă  ma bonne maitresse ; et adressant la parole Ă  la sainte Vierge, il s'Ă©cria Ô ma bonne dame, d'oĂč vient que vous voulez bien visiter votre pauvre serviteur ? BĂ©nissez-moi et ne permettez pas que celui-lĂ  aille dans les tĂ©nĂšbres de l'Ă©ternitĂ©, que vous avez honorĂ© des lumiĂšres de votre douce prĂ©sence. »En ce temps-lĂ  son frĂšre Damien, revenant de l'Ă©glise, oĂč il avait rĂ©citĂ© les heures canoniales de la nuit, et lui demandant l'Ă©tat de sa santĂ©, il lui rĂ©pondit qu'il Ă©tait certain de sa mort, et dit ensuite Ô mon cher frĂšre, nous avons ici des domestiques bien peu civils. » Et se plaignant Ă  un homme de considĂ©ration, qui Ă©tait prĂ©sent, de la mĂȘme incivilitĂ©, Ă  raison qu'il ne s'Ă©tait pas levĂ© Ă  l'arrivĂ©e de la reine du paradis, cela lui donna occasion de douter si ce n'Ă©tait point quelque faiblesse d'imagination qui le fĂźt parler de la sorte. Ce que voyant, le malade, il rĂ©partit Ne pensez pas que ce que j'avance soit une illusion de l'imagination ; c'est une pure vĂ©ritĂ© ; l'on sait assez qu'ordinairement les maladies du poumon laissent le jugement libre non, il n'y a point Ă  douter, la MĂšre de notre Sauveur, accompagnĂ©e des saints anges, m'est venue visiter ; elle s'est montrĂ©e Ă  son pauvre serviteur, elle m'a donnĂ© sa sainte bĂ©nĂ©diction. » Tout rapportĂ© bien au long par le saint cardinal Pierre Damien, frĂšre du bienheureux Marin, en l'une de ses EpĂźtres. Ils avaient encore un autre frĂšre, archiprĂȘtre, qui s'appelait Damien , et c'est de lui dont il est parlĂ© ci-dessus. Les soins que la MĂšre de Dieu prend de ses dĂ©vots ne se terminent pas Ă  la vie prĂ©sente et ne finissent pas Ă  la mort. Cette mĂšre, qui n'a que des entrailles de MisĂ©ricorde, ne peut les oublier en quelque Ă©tat qu'ils soient et en quelque lieu qu'ils puissent ĂȘtre. Elle est toujours pour eux une mĂšre d'amour, elle leur rend des assistances continuelles pendant toute leur vie ; elle les soutient Ă  la mort, elle les dĂ©fend au jugement et elle leur donne des secours incroyables dans les feux et les flammes du purgatoire, tantĂŽt les consolant par le ministĂšre des saints anges, tantĂŽt leur appliquant les bonnes oeuvres dont on lui cĂšde la disposition, ou procurant de forts mouvements aux vivants de prier et de satisfaire pour eux, et quelquefois obtenant de son Fils bien-aimĂ© la grĂące pour ces pauvres captifs, en impĂ©trant la rĂ©mission de leurs peines. Notre-Seigneur a fait connaĂźtre en plusieurs rencontres qu'il dĂ©livre du purgatoire grand nombre d'Ăąmes en sa faveur, et il a voulu que quelques-unes de ces Ăąmes, heureusement dĂ©livrĂ©es, fissent savoir en notre terre qu'en de certains jours de grandes fĂȘtes, comme autant de jours de ses triomphes, elle donnait la libertĂ© Ă  ceux qui sont dĂ©tenus par la justice divine en ces sombres prisons, et les conduisait en la gloire Ă©ternelle. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 5 FĂ©v - 2149 CHAPITRE XLe sujet prĂ©cĂ©dent est continuĂ© ... C'est ainsi que sont honorĂ©s les serviteurs de cette grande reine ; c'est ainsi qu'elle rend leur mort prĂ©cieuse aux yeux de Dieu, des anges et des est donc la mĂšre de nos plus douces espĂ©rances ; c'est en elle, comme le chante l'Église, que se rencontrent tous les sujets d'espĂ©rer le salut et la vie Ă©ternelle, et l'on peut appliquer avec bien de la justice Ă  sa vĂ©ritable dĂ©votion ces paroles de l'Écriture Toute sorte de biens me sont venus avec elle. Sap. VII, 11L'Ăąme qui l'honore sincĂšrement n'a rien Ă  craindre et a tout sujet d'espĂ©rer ; ses dĂ©vots doivent se faire quittes de leurs scrupules et mettre bas toutes leurs inquiĂ©tudes. Pourquoi leur Ăąme est-elle triste ? Pourquoi est-elle troublĂ©e ? Qu'ils espĂšrent en ses MisĂ©ricordes et qu'ils sachent ce que dit saint Anselme qu'il n'est pas possible de pĂ©rir sous son aimable protection ; qu'ils sachent, selon le tĂ©moignage de l'Église mĂȘme, que son esprit est plus doux que le miel, et qu'il n'y a que des grĂąces et des faveurs Ă  attendre dans son service. C'est un avant-goĂ»t de la fĂ©licitĂ© du ciel que d'ĂȘtre Ă  elle ; c'est commencer, dĂšs cette vie, la vie des bienheureux. Aussi est-elle appelĂ©e par les saints un paradis de dĂ©lices, le paradis de la terre. Et saint Jean DamascĂšne la nomme une mer de joie. Mais si tous ceux qui prennent bien sa dĂ©votion peuvent lĂ©gitimement aspirer Ă  ces privilĂšges, ses esclaves y ont des droits particuliers ; et l'on peut dire d'eux ces paroles de l'Évangile Matth. XIX, 50 Ce sont des derniers qui deviennent les premiers. Des derniers, par les fers dont ils se chargent, par la servitude qu'ils professent, qui mĂ©ritent, par leurs abaissements, d'ĂȘtre Ă©levĂ©s aux premiĂšres places de la gloire. Autrefois Aristote enseignait que le serviteur Ă©tait une partie animĂ©e du maĂźtre, mais le Saint-Esprit, en l'EcclĂ©siastique XXXIII, 31, nous apprend que, lorsqu'il est fidĂšle, il doit ĂȘtre traitĂ© en frĂšre et comme notre propre Ăąme. Non, nous n'avons point Ă  douter que la divine Marie ne soit la meilleure maĂźtresse qui fut et qui sera jamais, et qu'elle ne nous considĂšre, comme le Saint-Esprit, son Ă©poux, le demande. Nous voilĂ  donc bienheureux et infiniment bienheureux, et les sujets que nous avons de nous consoler et de nous rĂ©jouir peuvent bien ĂȘtre admirĂ©s, mais c'est ce quon ne peut exprimer. Ce que nous pouvons dire, est qu'il est bien doux de vivre au service de Marie, et encore plus doux d'y mourir. Ô mon Dieu ! Quelle consolation, Ă  la mort, de l'avoir servie avec fidĂ©litĂ©, et quel Ă©tonnement, dans l'Ă©ternitĂ©, des biens, privilĂšges et faveurs incroyables qui sont attachĂ©s Ă  sa vĂ©ritable dĂ©votion. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 6 FĂ©v - 2205 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă  tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu Saint Ildefonse, parlant de sa divine maĂźtresse, assure qu'elle a Ă©tĂ© presque toute changĂ©e dans le divin amour. Comme nous voyons, dit ce saint, que le feu pĂ©nĂštre le fer, de mĂȘme le Saint-Esprit a tout pĂ©nĂ©trĂ© et consumĂ© la divine Marie dans les vives flammes de son pur amour ; en sorte qu'on ne voyait en elle que les feux adorables de cet amour-Dieu. Une maĂźtresse si aimante demande des serviteurs et des esclaves qui aiment, et en vĂ©ritĂ© je ne sais pas comment il est possible d'avoir un cur, et ne la pas aimer Je ne comprends pas comme il y a des hommes insensibles, pour n'ĂȘtre pas touchĂ©s de la chaste dilection d'une princesse si aimable. Disons ici qu'il faut ou n'avoir plus de cur, ou l'aimer ; mais disons qu'il faut ĂȘtre tout de cur pour l'aimer. Or celui qui aura un vĂ©ritable amour pour la trĂšs sacrĂ©e Vierge, ne manquera jamais de zĂšle pour tout ce qui regarde son honneur et sa gloire et c'est ce zĂšle que nous donnons pour premiĂšre pratique Ă  ses fidĂšles esclaves, qui non-seulement doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour les intĂ©rĂȘts de leur glorieuse encore ils doivent respecter et chĂ©rir tout ce que l'esprit de Dieu inspire aux autres touchant le culte d'une si auguste reine. Il faut grandement honorer toutes ses confrĂ©ries et congrĂ©gations, toutes les dĂ©votions rĂ©glĂ©es qui se pratiquent en son honneur, les chapelles et autels, ses images en quelques lieux qu'elles soient ; toutes les choses qui servent Ă  sa dĂ©votion, comme les chapelets, les scapulaires, les livres qui traitent de ses louanges, les ordres qui lui sont spĂ©cialement dĂ©diĂ©s, les personnes qui font une profession particuliĂšre de la servir. Ceux qui aiment vĂ©ritablement la mĂšre du bel amour n'ont pas besoin de preuves pour les convaincre sur ce sujet, ni de motifs pour les porter Ă  une chose si juste le chaste amour de leur aimable reine donne assez de lumiĂšres Ă  leurs esprits, et assez de flammes Ă  leurs bons coeurs il ne faut qu'aimer pour entendre ce que je dis ; et s'il se trouve des esprits peu Ă©clairĂ©s sur cette matiĂšre, il n'y a pas Ă  douter qu'il leur tient au coeur. L'on a vu l'un de ses plus dĂ©vots esclaves, le grand cardinal de Burelle, s'Ă©lever sur ses pieds avec ardeur, et hausser le bras autant qu'il pouvait, pour toucher du bout du doigt quelqu'une de ses images. C'Ă©tait l'amour qui lui inspirait de telles pratiques, qui ne seront jamais bien entendues que par ceux qui aiment. Mais que les esprits superbes, et qui enflĂ©s de leurs sciences sont tout plongĂ©s dans l'orgueil, blasphĂ©mant ce qu'ils ignorent, apprennent des choses insensibles mĂȘmes le respect qui est dĂ» Ă  tout ce qui sert au culte de la MĂšre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 7 FĂ©v - 2159 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă  tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu ... Qu'ils apprennent Ă  respecter ses scapulaires, des feux qui tant de fois n'ont osĂ© les toucher au milieu de leurs flammes, les laissant dans leur entier, quoiqu'ils eussent consumĂ© tout ce qui les environnait. Qu'ils sachent pendant qu'ils invectivent contre cette dĂ©votion, soit en public, soit en particulier, que toute la nature crie pour leur dĂ©fense la toute puissance de Dieu se servant de tous les Ă©lĂ©ments pour opĂ©rer de grands miracles en faveur de ceux qui les portent. Les diables tremblent, et sont contraints de s'enfuir Ă  la vue des plus petites choses qui servent Ă  sa dĂ©votion, pendant que quelques personnes se laissent aller dans un tel excĂšs de prĂ©somption, qu'elles vont jusqu'Ă  les mĂ©priser. Cette reine du ciel voulu elle-mĂȘme nous faire connaitre la haute estime que nous devons avoir de ces choses, qui paraissent si peu considĂ©rables aux prudents et sages du monde, lorsque, paraissant Ă  un de ses congrĂ©nanistes des maisons de la Compagnie de JĂ©sus, elle lui fit une forte correction de ce qu'il avait mal usĂ© d'une plume qui Ă©tait destinĂ©e pour Ă©crire les affaires de la congrĂ©gation. Pour moi j'avoue que je ne vois rien de petit, que je trouve tout grand dans le service de ma trĂšs chĂšre maĂźtresse, l'admirable MĂšre de Dieu. Je prĂ©fĂ©rerais de balayer ses Ă©glises et chapelles aux plus Ă©clatants emplois de la terre ; j'aimerais mieux en cueillir la poussiĂšre avec ma langue et ma bouche, que d'entrer dans les charges les plus honorables ; je tiendrai toujours Ă  grande gloire de baiser les vestiges de ses serviteurs, et enfin, je n'ai point de plus forte ambition que de vivre l'esclave de ses esclaves qualitĂ© qui me sera toujours plus chĂšre que ma vie, et dont je fais plus d'Ă©tat que de tout ce qu'il y a de plus glorieux au je suis bien aise de dire en face du ciel et de la terre, que ses fers me sont plus agrĂ©ables que les plus douces libertĂ©s et si l'on me donnait le choix de ressusciter des morts, et de commander Ă  toute la nature, ou bien d'en ĂȘtre chargĂ©, je proteste que je prĂ©fĂšrerais ces chaĂźnes. Ce n'est pas assez au coeur sincĂšrement zĂ©lĂ© de chĂ©rir et respecter jusqu'aux moindres choses qui regardent le culte de la MĂšre de Dieu ; mais de plus on les doit soutenir avec une sainte libertĂ© accompagnĂ©e d'une prudence chrĂ©tienne, et non pas de celle du monde qu'il faut avoir en horreur en toute sorte de rencontres. Il faut bien parler toujours de toutes les vĂ©ritables pratiques de sa dĂ©votion et engager les autres doucement Ă  faire le mĂȘme. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 9 FĂ©v - 002 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă  tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu ... L'on doit s'opposer avec sagesse Ă  ceux qui les attaquent, soit ouvertement, soit en des maniĂšres cachĂ©es par des prĂ©textes spĂ©cieux. Non, nous ne devons pas rougir quand il s'agit de soutenir les intĂ©rĂȘts de notre glorieuse dame ; ce nous serait trop d'honneur de donner non-seulement nos paroles, d'ĂȘtre exposĂ©s Ă  la raillerie, de passer pour esprits faibles, mais encore de rĂ©pandre jusqu'Ă  la derniĂšre goutte de notre sang pour leur dĂ©fense. Oh ! PlĂ»t Ă  Dieu avoir des millions de vies pour les sacrifier toutes Ă  Dieu seul, pour la gloire de mon aimable princesse ! S'il Ă©tait nĂ©cessaire de passer pour le plus insensĂ© des hommes dans l'esprit de toutes les crĂ©atures pour un tout petit brin de sa gloire, je le voudrais de tout mon coeur. Ô ma trĂšs bonne MĂšre ! Ô ma trĂšs sainte dame ! Je voudrais que tous les hommes me chargeassent d'ignominies, si vous en Ă©tiez un tant soit peu plus glorifiĂ©e. Oh ! Que je sois pour le reste de mes jours l'opprobre de la terre, et l'abjection mĂȘme, s'il y va d'un seul degrĂ© de votre gloire ! Que diront ces gens, qui font profession de son service, et qui noseraient pas Ă  peine ouvrir la bouche pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts dans une compagnie, quand ils paraĂźtront en sa glorieuse prĂ©sence ? Le zĂšle porte encore Ă  se servir de tous les moyens raisonnables pour l'Ă©tablissement et l'augmentation de sa dĂ©votion, en procurant l'institution de ses confrĂ©ries aux lieux oĂč elles ne sont pas, ou en y faisant entrer les personnes dans les lieux oĂč elles sont Ă©tablies, en faisant prĂȘcher de ses grandeurs, en distribuant des livres qui traitent de sa dĂ©votion, ou bien en les lisant ou racontant dans les occasions ce qu'on y a lu, en donnant de ses images et chapelets Ă  ceux qui n'en ont pas, surtout aux pauvres et aux paysans de la campagne, les instruisant Ă  mĂȘme temps des principes de la comme il faut honorer, selon la foi catholique, la glorieuse MĂšre de Dieu, leur rapportant quelques exemples et histoires authentiques pour les y animer ; leur enseignant quelque dĂ©votion rĂ©glĂ©e pour tous les jours, et prenant garde quand on donnera quelque aumĂŽne corporelle, et particuliĂšrement dans la visite des malades, de s'en servir pour l'Ă©tablissement de la dĂ©votion de notre bonne maĂźtresse, comme Ă©tant le propre d'un vĂ©ritable esclave de travailler incessamment pour son auguste dame. Un des plus excellents moyens est de contribuer aux missions, dans la vue d'y faire connaĂźtre et aimer Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, et Ă  mĂȘme temps sa trĂšs pure MĂšre, et particuliĂšrement de coopĂ©rer aux missions et sĂ©minaires des pays Ă©trangers, pour acquĂ©rir des royaumes et empires tout entiers Ă  l'empire de JĂ©sus et de Marie. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 FĂ©v - 713 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE PREMIER Avoir une affection singuliĂšre Ă  tout ce qui regarde le service de la MĂšre de Dieu ... L'on doit s'opposer avec sagesse Ă  ceux qui les attaquent, soit ouvertement, soit en des maniĂšres cachĂ©es par des prĂ©textes spĂ©cieux. Non, nous ne devons pas rougir quand il s'agit de soutenir les intĂ©rĂȘts de notre glorieuse dame ; ce nous serait trop d'honneur de donner non-seulement nos paroles, d'ĂȘtre exposĂ©s Ă  la raillerie, de passer pour esprits faibles, mais encore de rĂ©pandre jusqu'Ă  la derniĂšre goutte de notre sang pour leur dĂ©fense. Oh ! PlĂ»t Ă  Dieu avoir des millions de vies pour les sacrifier toutes Ă  Dieu seul, pour la gloire de mon aimable princesse ! S'il Ă©tait nĂ©cessaire de passer pour le plus insensĂ© des hommes dans l'esprit de toutes les crĂ©atures pour un tout petit brin de sa gloire, je le voudrais de tout mon coeur. Ô ma trĂšs bonne MĂšre ! Ô ma trĂšs sainte dame ! Je voudrais que tous les hommes me chargeassent d'ignominies, si vous en Ă©tiez un tant soit peu plus glorifiĂ©e. Oh ! Que je sois pour le reste de mes jours l'opprobre de la terre, et l'abjection mĂȘme, s'il y va d'un seul degrĂ© de votre gloire ! Que diront ces gens, qui font profession de son service, et qui noseraient pas Ă  peine ouvrir la bouche pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts dans une compagnie, quand ils paraĂźtront en sa glorieuse prĂ©sence ? Le zĂšle porte encore Ă  se servir de tous les moyens raisonnables pour l'Ă©tablissement et l'augmentation de sa dĂ©votion, en procurant l'institution de ses confrĂ©ries aux lieux oĂč elles ne sont pas, ou en y faisant entrer les personnes dans les lieux oĂč elles sont Ă©tablies, en faisant prĂȘcher de ses grandeurs, en distribuant des livres qui traitent de sa dĂ©votion, ou bien en les lisant ou racontant dans les occasions ce qu'on y a lu, en donnant de ses images et chapelets Ă  ceux qui n'en ont pas, surtout aux pauvres et aux paysans de la campagne, les instruisant Ă  mĂȘme temps des principes de la comme il faut honorer, selon la foi catholique, la glorieuse MĂšre de Dieu, leur rapportant quelques exemples et histoires authentiques pour les y animer ; leur enseignant quelque dĂ©votion rĂ©glĂ©e pour tous les jours, et prenant garde quand on donnera quelque aumĂŽne corporelle, et particuliĂšrement dans la visite des malades, de s'en servir pour l'Ă©tablissement de la dĂ©votion de notre bonne maĂźtresse, comme Ă©tant le propre d'un vĂ©ritable esclave de travailler incessamment pour son auguste dame. Un des plus excellents moyens est de contribuer aux missions, dans la vue d'y faire connaĂźtre et aimer Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, et Ă  mĂȘme temps sa trĂšs pure MĂšre, et particuliĂšrement de coopĂ©rer aux missions et sĂ©minaires des pays Ă©trangers, pour acquĂ©rir des royaumes et empires tout entiers Ă  l'empire de JĂ©sus et de Marie. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 FĂ©v - 2204 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă  l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ...Les marques d'un zĂšle vĂ©ritable que l'on peut donner, doivent paraĂźtre en une matiĂšre qui est contestĂ©e et nous devons nous rĂ©jouir de la libertĂ© qui nous est accordĂ©e, pour avoir lieu de tĂ©moigner Ă  notre divine princesse notre bonne volontĂ©. Comme c'est elle qui a dĂ©truit toutes les hĂ©rĂ©sies, selon que le chante l'Église ; c'est le propre des hĂ©rĂ©tiques de s'opposer aux honneurs qui lui sont rendus par les fidĂšles. Dans le dernier siĂšcle, le misĂ©rable Luther osait bien dire que les fĂȘtes de la trĂšs sainte Vierge lui dĂ©plaisaient beaucoup ; mais surtout la fĂȘte de sa trĂšs pure Conception. C'est ce qui doit animer le zĂšle de ses dĂ©vots, dont l'ardeur se doit redoubler par les contradictions de l'enfer et de ses suppĂŽts aussi voyons-nous que le Saint-Esprit inspire plus que jamais la dĂ©votion de l'ImmaculĂ©e Conception dans le coeur des fidĂšles. Le roi catholique Philippe III obtint de Paul V par ses ambassadeurs, qu'il avait envoyĂ©s tout exprĂšs, une bulle par laquelle il Ă©tait dĂ©fendu de soutenir dans les sermons, leçons, ou autres actes publics, l'opinion contraire Ă  l'ImmaculĂ©e Conception mais il n'est pas possible d'exprimer la joie de tout le royaume d'Espagne Ă  la nouvelle de la bulle il fit une grande fĂȘte depuis le 6 d'octobre jusqu'au 8 de dĂ©cembre, partout l'on faisait des processions solennelles en actions de grĂąces, ce n'Ă©tait que feux de joie de tous cĂŽtĂ©s, c'Ă©tait une rĂ©jouissance publique de toute sorte d'Ă©tats et de conditions, qui tĂąchaient de faire paraĂźtre Ă  l'envi l'un de l'autre leur amour pour les intĂ©rĂȘts de la souveraine du ciel et de la terre. Grand nombre de princes, plusieurs universitĂ©s, quantitĂ© de chapitres, de collĂšges et de confrĂ©ries s'obligĂšrent par vu de ne dire jamais rien de contraire Ă  la vĂ©ritĂ© de ce privilĂšge de la MĂšre de Dieu ; mais de le croire inviolablement jusqu'au dernier soupir de leur vie, autant que l'Église le permettait. L'on en institua la confrĂ©rie, que Charles-Quint avait dĂ©jĂ  fait Ă©tablir en d'autres lieux, oĂč le roi, les princes et princesses, les ducs, marquis, comtes, et enfin les plus grands du royaume, plusieurs universitĂ©s, collĂšges, cent quatre-vingt monastĂšres, et plus de vingt mille hommes ayant donnĂ© leur nom, ils firent tous vu de soutenir l'ImmaculĂ©e Conception ; le roi catholique embrassant cette dĂ©votion avec une telle ferveur qu'il serait allĂ© volontiers Ă  pied Ă  Rome, s'il avait cru pouvoir obtenir quelque chose de plus du Saint-SiĂšge en faveur de ce mystĂšre. Philippe IV, digne hĂ©ritier du zĂšle d'un roi si pieux, aussi bien que de ses États, impĂ©tra de GrĂ©goire XV, l'an 1622, une bulle par laquelle il Ă©tait dĂ©fendu non-seulement, comme en la prĂ©cĂ©dente, de soutenir l'opinion contraire dans les actes publics, mais encore dans les entretiens particuliers et Ă  prĂ©sent cette dĂ©votion s'est tellement augmentĂ©e en ce royaume catholique que la plupart des prĂ©dicateurs commencent leurs sermons par ces saintes paroles LouĂ© soit Ă  jamais le trĂšs saint Sacrement de l'autel et l'ImmaculĂ©e Conception de la MĂšre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 11 FĂ©v - 2227 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă  l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ...Il y a dĂ©jĂ  longtemps que notre France s'est dĂ©clarĂ©e pour le glorieux privilĂšge de celle qu'elle reconnaĂźt pour sa puissante protectrice, Ă©tant plus que jamais en sa dĂ©pendance, Ă  raison du vu et de la donation que lui en a faite le feu roi Louis le Juste, de glorieuse mĂ©moire, renouvelĂ©e et confirmĂ©e par le roi Louis Dieu-DonnĂ©, Ă  prĂ©sent rĂ©gnant, et ratifiĂ©e et acceptĂ©e par tous ses sujets plus florissante universitĂ© n'accorde la qualitĂ© de docteur qu'Ă  condition de dĂ©fendre un privilĂšge si avantageux Ă  la mĂšre de toute la science des saints et ces annĂ©es derniĂšres l'on a vu dans la capitale du royaume une maison de saintes religieuses Ă©tablies par la piĂ©tĂ© de notre grande reine, qui sont toutes dĂ©diĂ©es en l'honneur de la trĂšs pure Conception, aprĂšs la solennitĂ© d'une grande fĂȘte, suivie d'octave, dans laquelle pendant tous les jours de ladite octave plusieurs princes de l'Église et autres fameux prĂ©dicateurs publiaient les grandeurs, aussi bien que la vĂ©ritĂ© du mystĂšre. Il est bien difficile d'en douter Ă  celui qui considĂ©rera que la trĂšs sainte Vierge, si elle n'avait Ă©tĂ© exempte de pĂ©chĂ© originel, aurait Ă©tĂ© sujette du dĂ©mon car quelle apparence que celle qui devait briser la tĂȘte du serpent infernal en fĂ»t l'esclave ? Quelle apparence que celle qui devait triompher avec tant de gloire de enfer, y fĂ»t assujettie ? Non, dit un ancien PĂšre, la justice ne permettait pas que ce vaisseau d'Ă©lite fĂ»t dĂ©shonorĂ© par des misĂšres qui sont communes au reste des hommes. Mais peut-on croire, que si dans la terre oĂč il y a si peu d'ordre, les maitres cependant y sont prĂ©fĂ©rĂ©s aux valets, les rois Ă  leurs sujets ; que dans le ciel l'on considĂšre davantage les serviteurs, que celle qui en est l'auguste reine ? Si Marie a Ă©tĂ© sujette au pĂ©chĂ© originel, il faut dire qu'en cela Adam a eu plus de privilĂšge, et que les anges ont Ă©tĂ© plus heureux, leur puretĂ© n'ayant jamais Ă©tĂ© souillĂ©e de la moindre tache d'aucun pĂ©chĂ©. Disons de plus, qu'il y allait de l'honneur de son Fils qu'elle en fĂ»t prĂ©servĂ©e ; parce que comme la gloire des pĂšres descend jusqu'Ă  leurs enfants, de mĂȘme leur ignominie retourne en quelque maniĂšre sur eux. Saint Thomas se sert de cette raison pour prouver que la trĂšs sainte Vierge n'a jamais commis aucun pĂ©chĂ© vĂ©niel. Mais si cette preuve est forte Ă  l'Ă©gard du pĂ©chĂ© vĂ©niel, elle l'est bien plus Ă  l'Ă©gard du pĂ©chĂ© originel, puisque l'Ăąme par le pĂ©chĂ© vĂ©niel ne sort pas de la grĂące et de l'amitiĂ© de Dieu, et n'est pas sous la domination du dĂ©mon ce qui arrive par le pĂ©chĂ© originel. Si donc, l'AngĂ©lique docteur ne peut souffrir la pensĂ©e du plus petit pĂ©chĂ© vĂ©niel en l'Ăąme de la trĂšs sainte Vierge, s'il estime que son Fils en aurait Ă©tĂ© dĂ©shonorĂ©, qu'il y allait de ses divins intĂ©rĂȘts de ne le pas permettre ; comment pourra-t-on se persuader que cette Ăąme toute sainte ait tombĂ© dans le pĂ©chĂ© d'origine, qui est un pĂ©chĂ© mortel, qui prive du paradis et de la grĂące ? En vĂ©ritĂ© la seule idĂ©e en donne l'horreur car serait-il bien possible que Marie, la plus aimĂ©e, aussi bien que la pus aimante des crĂ©atures, eĂ»t Ă©tĂ© le sujet de la haine de son Fils, eĂ»t Ă©tĂ© le sujet de l'aversion d'un Dieu qui l'avait destinĂ© pour sa MĂšre ? Serait-il bien possible que le diable pĂ»t se vanter de l'avoir eue sous son empire, et de l'avoir dĂ©tenue captive sous ses fers, et garrottĂ©e en ses chaĂźnes ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 12 FĂ©v - 2150 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă  l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ... Il est vrai qu'il y a eu quelques saints dans des sentiments contraires ; mais c'Ă©tait dans des temps oĂč ce mystĂšre n'Ă©tait pas encore assez connu. Ils disaient que la fĂȘte qui en Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e, n'Ă©tait pas approuvĂ©e des Souverains Pontifes ; ils disaient qu'il n'y avait que des Ă©glises particuliĂšres qui en faisaient la solennitĂ©. Mais ces raisons pourraient-elles aujourd'hui avoir quelque force, puisque la fĂȘte est reçue par le Saint-SiĂšge, et de toute l'Église universelle ? De plus, il y a de graves auteurs, et des chroniques d'un grand ordre, qui rapportent que ces saints paraissant visiblement aprĂšs leur mort, se sont rĂ©tractĂ©s de leurs opinions, et ont avouĂ© la vĂ©ritĂ© de la Conception ImmaculĂ©e. L'on peut encore remarquer que les oppositions de ces saints n'ont servi qu'Ă  faire paraĂźtre avec plus d'Ă©clat la puretĂ© sans tache de la bienheureuse Vierge en sa conception toute sainte car si l'on objecte que leur autoritĂ© est grande, c'est ce qui doit persuader davantage la vĂ©ritĂ© qu'ils ont imprĂ©gnĂ©, quoi qu'avec respect, puisque toutes les Ă©coles de thĂ©ologie ayant tant de dĂ©fĂ©rence pour leur doctrine, si elles ne la suivent pas en quelque matiĂšre, c'est une des marques les plus fortes que l'on puisse avoir qu'elle n'est pas vraie. Mais y a-t-il rien de plus puissant, pour nous convaincre les esprits, que l'inclination gĂ©nĂ©rale de l'Église universelle ? Si elle parle du pĂ©chĂ© originel dans le dernier concile ƓcumĂ©nique, elle dĂ©clare qu'elle n'y comprend pas l'ImmaculĂ©e MĂšre de Dieu. DĂšs les premiers siĂšcles, le grand saint Augustin a enseignĂ© que lorsqu'il s'agit du pĂ©chĂ© il ne voulait en aucune façon parler de la bienheureuse Vierge. Et, de vrai, le Saint-Esprit ne lui dit-il pas, dans les Cantiques, qu'elle est toute belle et sans aucune tache ? Et ne pouvons-nous pas assurer avec justice que c'est ce mĂȘme Esprit qui unit les esprits de presque tous les fidĂšles, pour conspirer unanimement Ă  la pieuse croyance de cette vĂ©ritĂ© ? En sorte que, si l'on demande Ă  tous les peuples qui viennent en foule louer le Seigneur en sa sainte MĂšre par toute la terre habitable, en autant de lieux qu'il y a des Ă©glises, le jour de la fĂȘte de sa Conception, ce qu'ils viennent honorer en la solennitĂ© de ce mystĂšre, sans doute qu'ils rĂ©pondront qu'ils ont dessein d'honorer la Conception ImmaculĂ©e de la MĂšre de Dieu. Et en cette rencontre, toutes les chaires de nos temples retentissant de cette vĂ©ritĂ©, toute la terre fait comme un Ă©cho Ă  toutes les voix qui s'y font entendre, rĂ©pĂ©tant cette vĂ©ritĂ©, qui s'y publie par autant de bouches qu'il y a de personnes qui les Ă©coutent. Ajoutons Ă  ceci que les souverains pontifes ont approuvĂ© l'office de l'ImmaculĂ©e Conception, qui se fait dans tout l'ordre de Saint-François, non-seulement le jour de la fĂȘte, mais tous les samedis de l'annĂ©e, hors le temps de carĂȘme, quand ils ne sont pas empĂȘchĂ©s par quelque fĂȘte ; qu'il y a des ordres instituĂ©s en l'honneur de ce mystĂšre, de grandes indulgences accordĂ©es Ă  ceux qui y ont une dĂ©votion spĂ©ciale. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 13 FĂ©v - 2125 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă  l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ... Davantage le ciel conspire avec la terre pour l'Ă©tablissement d'une si sainte dĂ©votion, qu'il ne peut autoriser plus efficacement que par le grand nombre de miracles qu'il fait en sa faveur. Le fameux Avila, prĂ©dicateur apostolique d'Espagne, qui vivait dans une extrĂȘme pauvretĂ©, n'ayant rien et ne possĂ©dant rien, quoiqu'il ne fĂ»t pas religieux, mais prĂȘtre dans le siĂšcle, annonçant d'une force merveilleuse les vĂ©ritĂ©s de l'Évangile, exhortait tous les fidĂšles Ă  la dĂ©votion de la toute sainte Conception, et assurait que c'Ă©tait un singulier moyen pour ĂȘtre dĂ©livrĂ© de l'impuretĂ©, rapportant de grands miracles que Dieu, tout bon, faisait pour soutenir une dĂ©votion si avantageuse Ă  sa trĂšs-sainte miracles continuent tous les jours, et il y a peu d'annĂ©es qu'il s'en est fait d'admirables. La sĂ©raphique ThĂ©rĂšse avait une dĂ©votion trĂšs spĂ©ciale Ă  ce privilĂšge de la glorieuse Vierge ; et c'est une des plus anciennes dĂ©votions de l'ordre du mont Carmel, qui tient par tradition que la connaissance en avait Ă©tĂ© donnĂ©e par rĂ©vĂ©lation au saint patriarche Elie. Elle le faisait honorer particuliĂšrement tous les samedis par sa communautĂ© ; et elle rapporte qu'un religieux ayant Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© d'une attache dĂ©shonnĂȘte qu'il avait pour une malheureuse, qui s'Ă©tait servie d'un petit portrait qu'elle lui avait donnĂ©, oĂč Ă©tait attachĂ© un malĂ©fice pour le gagner, s'Ă©tant dĂ©fait de ce portrait, elle estime que cette grĂące lui a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  raison de la dĂ©votion qu'il portait Ă  l'ImmaculĂ©e Conception. L'on doit ici remarquer que les malĂ©fices, et tous les dĂ©mons qui en sont les auteurs, ne peuvent pas forcer la volontĂ©, et que la seule cause du consentement que les hommes donnent au pĂ©chĂ© par ces malĂ©fices est le mauvais usage de la grĂące de Dieu, qui est donnĂ©e pour y rĂ©sister ; le peu de soin que nous avons de nous servir des moyens propres pour ne nous pas laisser vaincre, comme des sacrements, de l'oraison, des veilles, des jeĂ»nes, du recours Ă  la protection de la sainte Vierge et des saints anges ; et enfin notre faiblesse Ă  nous laisser aller Ă  nos inclinations et Ă  ne pas Ă©viter les occasions, et autres choses qui contribuent Ă  notre perte. Le vĂ©nĂ©rable P. Jean de la Croix, premier Carme dĂ©chaussĂ©, et singuliĂšrement dĂ©vot Ă  la trĂšs pure Conception, aprĂšs avoir menĂ© une vie toute cachĂ©e avec JĂ©sus en Dieu, par l'amour des humiliations et mĂ©pris, et s'Ă©tant rendu une belle image vivante de l'adorable crucifiĂ© en sa vie et en sa mort, a participĂ© Ă  la gloire de sa rĂ©surrection, Dieu l'avant honorĂ© de plusieurs miracles ; et il semble que le ciel ait pris plaisir Ă  le faire paraĂźtre aux yeux des hommes, aprĂšs sa mort, Ă  proportion qu'il s'y Ă©tait voulu cachĂ© pendant sa vie, faisant voir des images miraculeuses de diffĂ©rents mystĂšres et de divers saints dans les moindres parcelles de sa chair trĂšs pure, pour marquer qu'il avait l'esprit de ces mystĂšres et les grĂąces de ces saints. Mais ce qui est bien considĂ©rable, c'est que le mystĂšre de l'ImmaculĂ©e Conception y paraissait d'une maniĂšre tout extraordinaire, comme si cet homme, tout de croix en son nom et en ses actions, cet homme de vertus et de prodiges, n'eĂ»t pas Ă©tĂ© content de n'avoir qu'une bouche et qu'une langue, durant sa vie, pour en persuader la dĂ©votion, et qu'il eĂ»t obtenu de Dieu, aprĂšs sa mort, que les moindres parties de son corps fussent changĂ©es comme en autant de langues admirables, pour l'enseigner d'une maniĂšre toute-puissante aux Ăąmes les moins zĂ©lĂ©es. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 14 FĂ©v - 2209 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă  l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ... Disons donc que la raison nous porte Ă  honorer ce mystĂšre, et que l'autoritĂ© nous en persuade le respect. Disons que l'inclination de l'Église universelle, les approbations, indulgences et autres grĂąces du Saint-SiĂšge, n'en doivent laisser aucun doute dans nos esprits, qui doivent ĂȘtre tout convaincus par les miracles. Mais disons encore que le ciel ayant parlĂ© clairement sur ce sujet, il n'y a plus d'apparence de ne se pas rendre. Les RĂ©vĂ©lations de sainte Brigitte ont Ă©tĂ© approuvĂ©es de l'Église, et cette grande sainte assure qu'il lui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que la trĂšs pure Vierge a Ă©tĂ© conçue sans pĂ©chĂ© originel. Je sais que le cardinal Cajetan, rĂ©pondant Ă  cette objection, cite sainte Catherine de Sienne, qui a Ă©tĂ© dans un sentiment contraire. Mais ce n'est pas rĂ©pondre Ă  la difficultĂ© de l'objection, dont la force n'est pas dans l'autoritĂ© seulement d'une sainte, mais dans la rĂ©vĂ©lation qu'elle en a eue de Dieu. Sainte Brigitte dit nettement qu'elle en a eu rĂ©vĂ©lation du ciel ; et sainte Catherine de Sienne ne parle que selon ses pensĂ©es, dont il ne faut pas s'Ă©tonner, puisqu'en cela elle suit l'opinion de la plupart des docteurs de son ordre. Davantage, plusieurs ont estimĂ© que ce qui se lit de cette matiĂšre dans les Ă©crits de cette grande sainte y a Ă©tĂ© ajoutĂ©, et n'est nullement d'elle. Mais supposons qu'il en soit ainsi, les prophĂštes ne parlent pas toujours en prophĂštes ; ils ont leurs lumiĂšres propres, dans lesquelles ils se peuvent tromper. Enfin, l'on me dira que la foi ne nous oblige pas de croire ce privilĂšge de la MĂšre de Dieu, et il est vrai c'est pourquoi, comme nous l'avons dĂ©jĂ  dit, Ă©tant en libertĂ© de le croire, ou de ne nous y pas arrĂȘter, c'est en cela que nous pouvons donner des marques de notre zĂšle. Un cĂ©lĂšbre thĂ©ologien, dans un gros volume qu'il a intitulĂ© Theologia Mariana, qui est l'un des plus savants et des plus dĂ©vots ouvrages que l'on ait composĂ©s en l'honneur de notre incomparable maĂźtresse, dit que si l'on disputait la noblesse Ă  une personne considĂ©rable en la prĂ©sence d'un grand roi, et le roi ne dĂ©cidant pas absolument la chose, dĂ©clarĂąt cependant qu'on lui ferait plaisir de tenir cette personne pour noble, sans doute qu'elle aurait juste sujet de se plaindre de ceux qui combattrait sa noblesse, et elle pourrait dire qu'ils seraient ses ennemis car pourquoi attaquer de gaietĂ© de coeur une qualitĂ© qui lui est avantageuse ? Le roi mĂȘme aurait lieu de s'en offenser, pour la rĂ©sistance que l'on ferait Ă  ses inclinations. Or de mĂȘme, dit ce savant homme, ne semble-t-il pas que c'est se dĂ©clarer contre la sainte Vierge, que de lui disputer un de ses plus grands privilĂšges ? Pourquoi ne pas lui donner une faveur, et ne demeurer pas d'accord d'une grĂące qui lui est si glorieuse, le pouvant faire en bonne conscience ? N'a-t-elle pas lieu de demander pourquoi on lui envie sa gloire ? Mais l'Église n'y oblige pas. Faut-il pour prendre des sentiments avantageux de la MĂšre de Dieu, y ĂȘtre obligĂ© ? Quelle preuve serait-ce de l'amitiĂ© que nous aurions vouĂ©e Ă  une personne que nous considĂ©rerions beaucoup, d'attendre Ă  la servir quand nous y serions contraints ? Quelle apparence donc d'ĂȘtre au service de la reine du ciel Ă  de telles conditions ? Pour peu de zĂšle que l'on puisse avoir pour ses intĂ©rĂȘts, y a-t-il occasion que l'on n'embrasse quand il s'agit de les soutenir ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 16 FĂ©v - 620 DEUXIÈME TRAITÉ CHAPITRE II Avoir une dĂ©votion particuliĂšre Ă  l'immaculĂ©e Conception de la trĂšs pure Vierge ...Mais disons plus, que si l'Église ne nous oblige pas Ă  croire l'ImmaculĂ©e Conception, elle nous le permet, et mĂȘme elle nous y invite, et propose des faveurs, et n'a que des grĂąces pour ceux qui se rangent de cette pieuse croyance. AprĂšs cela, qui nous empĂȘche d'entrer dans le parti de ses fidĂšles dĂ©vots ?Nous le pouvons, c'est ce qui est incontestable pourquoi donc ne le pas faire ! L'Église nous y invite, pourquoi rĂ©sister Ă  ses mouvements ? Elle nous accorde de grandes grĂąces pour ce sujet pourquoi nous priver de ces bĂ©nĂ©dictions ? Reprenons ces pensĂ©es, et nous mettant en prĂ©sence de la divine Marie, considĂ©rons-les un peu avec attention. Ô trĂšs sainte Vierge, je puis vous obliger en prenant des sentiments trĂšs glorieux touchant vos privilĂšges mais je n'en veux rien faire, n'y Ă©tant pas obligĂ© par la foi cependant il est entiĂšrement en ma libertĂ© de vous marquer en cette rencontre mon zĂšle mais je n'en ferai rien ce n'est pas que je ne connaisse assez que les inclinations de l'Église en vont lĂ  ; mais j'aime mieux suivre les mouvements de quelques particuliers et les lumiĂšres de mon esprit. Je vois, de plus, qu'il y a de grandes bĂ©nĂ©dictions et des faveurs et grĂąces non pareilles, mais je choisis plutĂŽt de perdre toutes ces grĂąces, et de me priver de toutes ces bĂ©nĂ©dictions, que de vous accorder une faveur que soutiennent toutes les plus fameuses Ă©coles de thĂ©ologie, et qui fait le sentiment presque universel de tout le monde je veux faire bande Ă  part, et m'attacher Ă  une opinion que l'on n'oserait enseigner publiquement, que l'on ne peut plus prĂȘcher, et dont mĂȘme il n'est pas permis de disputer dans les entretiens particuliers. VoilĂ  ce que font ceux qui tiennent l'opinion contraire de la toute sainte Conception, et en vĂ©ritĂ© c'est ce que je ne comprends pas nous ne les condamnons pas, mais nous nous Ă©tonnons comme ils peuvent agir de la sorte envers la trĂšs sainte MĂšre de Dieu. Il faut ici ajouter que les Turcs reconnaissent qu'entre les enfants d'Adam, Marie a Ă©tĂ© conçue sans pĂ©chĂ©. AprĂšs cela serait-il bien possible que nous voulussions lui dĂ©nier un privilĂšge que les mahomĂ©tans, ses plus cruels ennemis lui accordent ? Quoi ! Il serait vrai de dire qu'un malheureux Turc, qu'un misĂ©rable infidĂšle aurait des sentiments plus avantageux de la Conception de la toute aimable Marie ! C'est ce qu'un bon coeur aura toujours bien de la peine Ă  supporter. Le dĂ©vot Jean Berchmans, de la Compagnie de JĂ©sus, avait signĂ© de son sang qu'il dĂ©fendrait toujours l'ImmaculĂ©e Conception, et c'Ă©tait un ange de la terre, aussi n'y est-il pas longtemps demeurĂ© ; ces Ăąmes innocentes sont plus propres pour l'empirĂ©e que pour le monde qui n'en est pas digne, Ă©tant tout rempli de corruption et comme l'on rapportait au grand cardinal Bellarmin la dĂ©votion de cette Ăąme angĂ©lique, il s'Ă©cria fortement Ô sainte Vierge ! Vous l'avez voulu avoir de votre parti. » Il ne faut pas en ĂȘtre surpris, puisque le dĂ©vot Alphonse Rodriguez a eu rĂ©vĂ©lation qu'une des raisons pour lesquelles Dieu a suscitĂ© la Compagnie de JĂ©sus dans son Eglise, est de soutenir l'opinion de la Conception ImmaculĂ©e ; et de vrai, l'effet qui en est suivi, en a bien fait voir la vĂ©ritĂ©, tant de savantes plumes de cette sociĂ©tĂ© s'Ă©tant employĂ©es pour la dĂ©fendre, tant d'Ă©loquents prĂ©dicateurs en ayant prĂȘchĂ© avec des persuasions si vives la vĂ©ritĂ©, tant de cĂ©lĂšbres docteurs l'ayant enseignĂ©e dans les Ă©coles avec une force nonpareille , tant de congrĂ©rations de cette Compagnie en ayant Ă©tabli la dĂ©votion en toutes les contrĂ©es du monde. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 FĂ©v - 815 CHAPITRE III Honorer arec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge C'est une chose qui n'avait jamais Ă©tĂ© ouĂŻe, dit le dĂ©vot saint Bernard, qu'une Vierge fĂ»t mĂšre et vierge tout ensemble mais si vous considĂ©rez de qui elle est MĂšre, oĂč est-ce que nous portera l'admiration d'une si Ă©minente dignitĂ© ? N'est-ce pas Marie, qui peut sans crainte appeler le Dieu et le Seigneur des anges, son fils, disant Mon Fils, pourquoi avez-vous fait cela ? Luc, II, 48 Qui est-ce des anges qui oserait parler de la sorte ? Mais Marie se connaissant mĂšre, donne avec assurance le nom de fils Ă  cette sublime MajestĂ© que les anges adorent avec respect ; ce Dieu Ă  qui les anges font hommage, Ă  qui les principautĂ©s et puissances obĂ©issent, Ă©tait sujet Ă  Marie, et non-seulement Ă  Marie, mais aussi Ă  Joseph pour l'amour de Marie. Qu'une Vierge, poursuit ce PĂšre, domine dessus un Dieu, c'est une sublimitĂ© qui n'a jamais eu et qui n'aura jamais de pareille. Mais toutes ces Ă©lĂ©vations si Ă©minentes ont pris leur origine de ses humiliations abĂźmales c'est par l'humilitĂ© qu'elle a conçu, disent les PĂšres, s'abĂźmant devant l'infinie majestĂ© de Dieu, qui s'anĂ©antissait pour nous dans ses pures entrailles au moment de l'incarnation et ce fut pour lors qu'Ă©tant Ă©levĂ©e Ă  une dignitĂ© presque infinie par la qualitĂ© de MĂšre de Dieu, que le ciel lui donnait, elle ne prit que celle de sa servante, et l'on peut bien croire qu'elle choisit mĂȘme le plus bas et vil degrĂ© de servitude, qui est celui de l' ayant arrĂȘtĂ© les yeux sur cette humilitĂ© de sa servante, comme elle le chante elle-mĂȘme dans son divin cantique Luc., I, 46 et seq., c'est la cause pour laquelle toutes les nations la disent bienheureuse mais plus grand bonheur, et qui est la source de toutes les autres faveurs dont le ciel la comblĂ©e, est sa maternitĂ© divine, qui, lui donnant la qualitĂ© de souveraine des anges et des hommes, de reine du ciel et de la terre, fait le fondement de la dĂ©votion de son saint esclavage. C'est pourquoi tous ses esclaves doivent avoir tous les respects possibles pour sa maternitĂ© ; ils doivent vivre et mourir dans une dĂ©pendance trĂšs Ă©troite d'une dignitĂ© si glorieuse ; invoquer souvent la trĂšs-sainte Vierge sous le nom de MĂšre de Dieu qualitĂ© admirable, qui a fait le sujet de toutes les plus tendres et plus fortes affections des premiers fidĂšles, et de tous les plus zĂ©lĂ©s catholiques. Les fidĂšles esclaves doivent de plus honorer grandement l'amour de cette mĂšre de la belle dilection, et son coeur virginal, qui a Ă©tĂ© le siĂšge de cet amour et le principe de la vie humaine et sensible du saint enfant JĂ©sus, puisque pendant que l'enfant est dans le ventre de sa mĂšre, le coeur de la mĂšre est tellement la source de la vie de l'enfant, aussi bien que de sa propre vie, que la vie de l'enfant n'en dĂ©pend pas moins que celle de la mĂšre. Coeur, principe de deux vies si nobles et si prĂ©cieuses, principe de la vie trĂšs pure et trĂšs sainte de la MĂšre de JĂ©sus, principe de la vie humainement divine, et divinement humaine du fils de Marie coeur sur lequel le divin enfant JĂ©sus a pris tant de fois son repos, qui par sa chaleur naturelle a produit et formĂ© le trĂšs pur lait dont il a Ă©tĂ© nourri ; coeur, la partie la plus noble et la plus vĂ©nĂ©rable du corps virginal qui a donnĂ© un corps au Verbe Ă©ternel, qui sera Ă©ternellement l'objet des adorations de tous les esprits bienheureux. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 FĂ©v - 2226 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge C'est ce qui donne Ă  ce coeur, lorsqu'il est considĂ©rĂ© non-seulement comme matĂ©riel et corporel, mais encore en tant qu'il signifie tout l'intĂ©rieur de l'admirable Vierge MĂšre de Dieu, des grandeurs qui sont entiĂšrement ineffables car je rencontre dans ce coeur l'amour des sĂ©raphins, la plĂ©nitude de la science chĂ©rubins, la paix des trĂŽnes, la grandeur des dominations, la force des puissances, le gouvernement des principautĂ©s, l'excellence des vertus, le soin, le zĂšle, la charitĂ©, la puretĂ© des archanges et des anges. Ô coeur ! Que tu es admirable ! J'y trouve la justice des patriarches, la connaissance des prophĂštes, la religion d'Abel, la piĂ©tĂ© d'Enoch, l'a foi d'Abraham, l'obĂ©issance d'Isaac, la constance de Jacob, le zĂšle de MoĂŻse et d'Elie, et tous les plus fervents dĂ©sirs des anciens PĂšres. Ô coeur glorieux, qui renferme toi seul toutes les excellences et vertus de l'Ancien Testament ! Je remarque dans ce coeur la charitĂ© des apĂŽtres, la force des martyrs, la fidĂ©litĂ© des confesseurs, la puretĂ© des vierges, la retraite des solitaires et toute la saintetĂ© des Ăąmes les plus Ă©minentes. Ô coeur tout divin, rempli de toutes les grĂąces de la loi nouvelle ! Est totum quod vides, tout ce qui s'entend, tout ce qui se lit, tout ce qui se voit, tout ce qui y a de grand au ciel et en la terre, c'est ce coeur sacrĂ© et tout prĂ©cieux. Ramassez en un toutes les lumiĂšres du soleil, de la lune et des Ă©toiles ; mettez vous devant les yeux toutes les clartĂ©s des corps des bienheureux ĂŽ mon Dieu quel spectacle !Il n'y a point de corps de bienheureux qui n'ait plus de clartĂ© que le soleil. Mais combien y en aura-t-il dans l'EmpyrĂ©e ? Combien donc d'aimables soleils dans ce sĂ©jour de fĂ©licitĂ© ? Cependant ce coeur glorieux a plus lui seul de lumiĂšres. Figurez-vous toute la puissance des anges, dont un seul vaut plus qu'une armĂ©e, selon le tĂ©moignage de l' la force du moindre des dĂ©mons, qui n'ayant plus de grĂące ne jouit plus que de ce qu'il a en sa nature, et ne laisse pas d'ĂȘtre terriblement redoutable ; mĂ©ditez ensuite qu'elle doit ĂȘtre la puissance d'un bon ange, et de tous les saints anges ensemble ; ce grand et digne coeur est lui seul plus puissant. Joignez en un tous les amours, ce coeur trĂšs aimant en a plus et pour Dieu et pour les hommes Est totum quod vides, et totum quod non ! aprĂšs avoir tout dit, nous n'avons rien dit encore. Ce coeur n'aime pas comme les sĂ©raphins, ne connaĂźt pas comme les chĂ©rubins, n'est pas saint comme les plus grands saints, puisque tous ces amours, toutes ces lumiĂšres, toutes ces saintetĂ©s ne sont que des amours, des lumiĂšres et des saintetĂ©s de serviteurs ou d'amis ; mais les grandeurs de Marie sont des grandeurs d'une mĂšre qui a pour fils un Dieu et ces grandeurs sont plus hautes que le ciel, plus profondes que les abĂźmes, plus larges que la rĂ©gion des airs, et aussi longues que l'Ă©ternitĂ© Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 18 FĂ©v - 2241 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse ViergeIl n'y a que celui-lĂ  seul qui l'a faite, qui la connaisse pleinement. Si l'on mettait d'un cotĂ© ce coeur virginal, et de l'autre tous les anges et tous les saints ensemble, ce seul coeur, le trĂšs uniquement unique coeur entre tous les bons coeurs des pures crĂ©atures l'emporterait. Dieu fait plus d'Ă©tat de lui seul, Dieu en est plus glorifiĂ©, et il est plus cher Ă  Dieu. Ah ! Coeur donc la merveille de tous les coeurs ! Ah ! Coeur dont l'amour est le miracle de tous les amours ! Coeur le plus ravissant de tous les coeurs, puisque tu as ravi le coeur du PĂšre Ă©ternel, son Fils bien-aimĂ© ; coeur, le roi de tous les coeurs, puisque tu es le coeur de la MĂšre d'un Dieu ; coeur bĂ©ni entre tous les coeurs, puisque tu es une source inĂ©puisable de bĂ©nĂ©dictions ; coeur le plus obligeant de tous les coeurs aprĂšs l'incomparable coeur de JĂ©sus, puisque les obligations que nous lui avons, sont presque infinies et en quantitĂ© et en qualitĂ©. Qu'un chacun porte ses dĂ©votions oĂč il voudra pour moi, j'entends qu'aprĂšs mon Dieu, ĂŽ aimable, ĂŽ doux, ĂŽ ravissant objet, tous les dĂ©sirs qui s'Ă©cloront dans mon coeur, tous les mouvements qui s'Ă©lĂšveront dans mon Ăąme, tous les actes qui se formeront dans ma volontĂ©, toutes mes actions soient consacrĂ©es Ă  ta gloire pour la gloire de JĂ©sus, qui doit lui seul ĂȘtre aimĂ© et louĂ© en tous les amours et en toutes les louanges. Ô coeur inestimable ! Je t'aime plus que mes yeux, plus que mon coeur, plus que ma propre vie, plus que les anges, plus que les saints. Mais c'est ici, mon coeur, oĂč il faut s'Ă©largir dans l'aveu que ce coeur mĂ©rite plus d'amour que tous les coeurs, puisqu'il y a plus de Dieu seul. Repassons par notre esprit, considĂ©rons toutes les dĂ©votions des Ăąmes les plus ferventes de l'ancienne et de la nouvelle loi. Quel zĂšle pour les saints anges, quelle ferveur pour tant de saints et de saintes dans les coeurs de leurs dĂ©vots !Mettons en suite et joignons ensemble tout ce zĂšle, toutes ces ferveurs, ce n'est pas encore assez pour ce coeur admirable, qui mĂ©rite l'empire de tous les Ă©taient tous en mon pouvoir, ils en deviendraient bientĂŽt la conquĂȘte, ils en seraient bientĂŽt les esclaves, puisque Dieu mĂȘme s'y est bien voulu assujettir et c'est ce qui l'a rendu un abĂźme de grĂąces, qui contient en soi un nombre presque infini de toutes sortes de faudrait ĂȘtre sans coeur pour ne pas honorer d'une maniĂšre trĂšs spĂ©ciale ce coeur maternel de notre trĂšs bonne mĂšre et trĂšs glorieuse dame, particuliĂšrement aprĂšs que Notre-Seigneur a bien voulu de sa propre bouche en enseigner la dĂ©votion, en la personne de sainte Mathilde, de l'ordre de Saint-Benoit, qui, Ă©tant en peine quelle dĂ©votion elle pratiquerait pour se rendre plus agrĂ©able Ă  la trĂšs sainte Vierge, cet adorable Sauveur lui apprit Ă  saluer son bĂ©ni coeur. Le bienheureux Herman, de l'ordre de Saint-Dominique, l'honorait tous les jours par quelque pratique pieuse sainte Gertrude lui Ă©tait singuliĂšrement dĂ©vote. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 19 FĂ©v - 2229 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge Mais il a plu Ă  Dieu de susciter en nos jours en son Église une trĂšs sainte congrĂ©gation de missionnaires ; instituĂ©e par le rĂ©vĂ©rend P. Jean Eudes, l'un des plus zĂ©lĂ©s et fervents serviteurs de notre auguste princesse, qui est toute dĂ©vouĂ©e et consacrĂ©e en l'honneur de cet aimable coeur. Ces dignes missionnaires, trĂšs recommandables pour la puretĂ© de leur doctrine, et leur zĂšle incroyable pour le salut des Ăąmes, prĂȘchant l'Évangile avec une vertu sans pareille dans les villes et campagnes, y Ă©tablissant Ă  mĂȘme temps la dĂ©votion solide du coeur virginal de Marie. Ils procurent que l'on y Ă©rige une association ou confrĂ©rie en son honneur par la permission de nos seigneurs les prĂ©lats, ayant dressĂ© Ă  cette fin de beaux statuts et d'excellents rĂšglements ils obtiennent le pouvoir d'en faire la fĂȘte tous les ans le 8 de fĂ©vrier ; et comme leur amour est grand, ils inspirent quantitĂ© de moyens pour bĂ©nir et louer cet aimable coeur. Ils ont fait bĂątir un magnifique temple sous l'invocation de ce saint coeur en la ville de Coutances en Normandie, oĂč l'on en cĂ©lĂšbre la fĂȘte tous les ans, comme il a Ă©tĂ© dit, le 8° jour de fĂ©vrier, avec une octave solennelle. Ils en font mĂ©moire dans l'office comme de patron, et leur zĂšle a reçu tant de bĂ©nĂ©dictions du ciel, que cette dĂ©votion, malgrĂ© toutes les oppositions de l'enfer et de la terre, et mĂȘme de quelques gens de bien, commence Ă  se rĂ©pandre en grand nombre de lieux de diffĂ©rentes provinces. Les sĂ©minaires de Rouen, de Lisieux et de Bayeux en font une haute profession, aussi bien que celui de Dijon, ville qui, conservant encore l'esprit de dĂ©votion envers la sainte Vierge, qu'elle a autrefois reçue de saint Bernard, se rend considĂ©rable par les honneurs extraordinaires qu'elle rend Ă  son prĂ©cieux de ce sacrĂ© coeur composĂ© par le rĂ©vĂ©rend P. Jean Eudes, que nous avons louĂ© ci-dessus, remplit les langues, dit un grand archevĂȘque, du miel et du lait de la sainte Ă©pouse ; et le coeur de la tendresse des plus saintes affections, et il l'appelle un recueil, et comme une empreinte de toutes les suavitĂ©s que les saintes lettres et les saints PĂšres ont laissĂ©es Ă  l'Église, tirĂ©es avec tant de puretĂ© que les vĂ©ritĂ©s de notre foi ni les pratiques des bonnes murs n'y courent aucun hasard, mais y peuvent ĂȘtre goĂ»tĂ©es comme en leur source. On peut dire avec vĂ©ritĂ© que c'est un office des plus dĂ©vots que nous ayons, et qu'il semble que la sainte Vierge en ait inspirĂ© la douceur ; il est bien difficile de le lire avec attention sans avoir le coeur saintement attendri. Grand nombre de prĂ©lats ont reçu cette dĂ©votion en leurs diocĂšses, en ont approuvĂ© l'office, et permis aux prĂȘtres de le faire et d'en cĂ©lĂ©brer la fĂȘte le jour que nous avons marquĂ©. Il s'en fait une grande solennitĂ© en la cĂ©lĂšbre abbaye de Montmartre, par la singuliĂšre piĂ©tĂ©, de la princesse qui en est la trĂšs digne abbesse. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 20 FĂ©v - 2134 CHAPITRE III Honorer avec toute sorte de respect la maternitĂ© divine, et l'amour incomparable du prĂ©cieux coeur de la glorieuse Vierge La mĂȘme dĂ©votion se pratique chez les religieuses BĂ©nĂ©dictines du Saint-Sacrement de Paris, qui Ă©tant toutes dĂ©diĂ©es Ă  l'amour de JĂ©sus au trĂšs-saint Sacrement, ne respirent que la gloire de la MĂšre de cet adorable Dieu-Homme, qu'elles honorent comme leur abbesse, ayant mis leur maison, leurs personnes, tout ce qu'elles ont, tout ce qu'elles font, sous la direction et dĂ©pendance trĂšs particuliĂšre de la glorieuse MĂšre de Dieu, par les soins de leur vertueuse et zĂ©lĂ©e supĂ©rieure, l'une des plus fidĂšles esclaves de notre auguste maĂźtresse. CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours Nous avons dĂ©jĂ  dit que la seule bonne volontĂ© Ă©tait nĂ©cessaire pour ĂȘtre associĂ© au nombre des esclaves de la sainte MĂšre de Dieu ; que cette dĂ©votion Ă©tait trĂšs facile, en ce qu'elle n'imposait aucune charge, et qu'elle ne demandait aucun autre exercice de piĂ©tĂ© des esclaves, que ceux que l'obligation de leur Ă©tat prescrit, ou la prudente conduite d'un sage directeur. Ainsi, cette dĂ©votion n'ordonne aux ecclĂ©siastiques, aux religieux ou religieuses et aux autres personnes dont la conduite est rĂ©glĂ©e, d'autres exercices que ceux qu'ils parce qu'il y en a plusieurs qui sans se gĂȘner, ou sans se trop charger d'exercices, peuvent en pratiquer quelques-uns avec la bĂ©nĂ©diction de l'Esprit de Dieu, qui sont spĂ©cialement propres aux esclaves de la sainte Vierge ; nous en proposerons pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours, que l'on pourra pratiquer autant que l'Esprit de Dieu le demandera d'un chacun ; exhortant seulement de faire une sĂ©rieuse attention sur cette vĂ©ritĂ©, que la gloire de Dieu ne se rencontre pas prĂ©cisĂ©ment dans le grand nombre de priĂšres, d'actes et de pratiques, mais dans la ferveur avec laquelle on fait ces choses ; et que Dieu et sa trĂšs digne MĂšre sont plus glorifiĂ©s d'un psaume, d'un cantique ou d'une antienne, rĂ©citĂ©s avec dĂ©votion, que de tout le psautier, ou d'un grand nombre d'autres priĂšres que l'on ferait Ă  la hĂąte et avec nĂ©gligence ; ce qui est bien Ă  remarquer par plusieurs personnes, qui, mettant leur dĂ©votion dans la multitude des pratiques, s'en acquittent avec prĂ©cipitation et avec peu de sentiment de la grandeur infinie de la majestĂ© de Dieu, Ă  qui ils les pourquoi les saints PĂšres recommandaient grandement l'usage des oraisons jaculatoires, parce qu'ordinairement elles se font avec plus de vue de Dieu. Oh ! Combien il y en a qui seront chĂątiĂ©s dans les feux redoutables du purgatoire pour la nĂ©gligence qu'ils ont eue dans leurs exercices, qui souvent ont Ă©tĂ© des pĂ©chĂ©s vĂ©niels et non pas des actions dignes d'aucune rĂ©compense ! ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 21 FĂ©v - 2212 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Combien y en a-t-il qui, au jour du jugement, se trouveront coupables pour des dĂ©votions qu'ils ont pratiquĂ©es par amour-propre, suivant en cela leur inclination naturelle et non pas le mouvement de la grĂące ; leurs propres lumiĂšres plutĂŽt qu'une conduite rĂ©glĂ©e ; se rendant propriĂ©taires de leurs exercices, voulant les faire par leur propre volontĂ©, y Ă©tant attachĂ©s, ne considĂ©rant pas qu'il n'y a que Dieu seul qui est la fin de tous les moyens Ă  qui nous devions nous attacher, et non pas aux moyens qui conduisent Ă  lui, que nous ne devons prendre qu'avec une parfaite indiffĂ©rence, pour nous en servir seulement dans son ordre, n'Ă©coutant nullement les mouvements propres de la nature, ne les quittant pas Ă  la vĂ©ritĂ© par inconstance ou nĂ©gligence, mais selon le bon plaisir divin, qui demande des choses en un temps qu'il veut qu'on quitte en d'autres, changeant nos Ă©tats comme il lui en tout cela la fidĂ©litĂ© de l'Ăąme consiste Ă  ne vouloir que ce que Dieu veut, demeurant dans un Ă©tat et dans les exercices de l'Ă©tat autant qu'il le veut, et changeant de disposition comme il l'ordonne. Ainsi elle s'arrĂȘte Ă  la mĂ©ditation autant que sa grĂące l'y attache ; elle passe Ă  la contemplation lorsqu'elle y est appelĂ©e ; elle fait avec soin tous ses exercices de piĂ©tĂ©, sans en omettre pas un par ennui, par tentation, par dissipation, par infidĂ©litĂ© ; mais elle est bien paisible lorsqu'elle ne les peut pas faire, soit par maladie ou par quelques occupations oĂč elle est obligĂ©e de se rendre dans l'ordre de Dieu ; car ce qu'elle regarde est de faire la volontĂ© de Dieu, sans se mettre en peine des moyens qui servent Ă  aller Ă  Dieu, sinon en tant qu'ils sont conformes Ă  son bon plaisir. Ces choses supposĂ©es, je dis que celui qui prĂ©tend Ă  la glorieuse qualitĂ© d'esclave de la MĂšre de Dieu doit choisir quelque jour pour se donner Ă  la souveraine des anges et des hommes en cette qualitĂ©, et s'y disposer par une confession gĂ©nĂ©rale, si jamais il n'en a fait, prenant garde que la rĂ©itĂ©ration des confessions gĂ©nĂ©rales souvent vient de la nature, qui veut se satisfaire en se soulageant de quelques peines, qui ne sont que des scrupules, ce qui n'est suivi d'aucune bĂ©nĂ©diction car ordinairement, dit le grand saint François Xavier, au lieu d'un scrupule que l'on prĂ©tend ĂŽter, ces confessions en font regermer dix. Le jour Ă©tant arrivĂ©, aprĂšs la sainte communion, il fera la protestation Ă  sa bonne maĂźtresse, telle qu'elle est ci-aprĂšs Ă  la fin de ce livre, se donnant entiĂšrement Ă  elle en qualitĂ© d'esclave, et cela non-seulement des lĂšvres, mais du plus profond du coeur, entrant vĂ©ritablement dans les dispositions que l'on doit avoir en la volontĂ©, et conformĂ©ment Ă  ce que nous en avons dit particuliĂšrement aux chapitres 2 et 6 de la 1Ăšre pourquoi il sera bon de les lire avec attention, pour savoir en quoi consiste la dĂ©votion de l'esclavage de la trĂšs sainte Vierge, dont il est traitĂ© au chapitre 2, et ĂȘtre Ă©clairci des difficultĂ©s que l'on y peut former, dont il est parlĂ© amplement au chapitre 6. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 23 FĂ©v - 805 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours... Si les Romains autrefois achetaient leurs esclaves en prĂ©sence de cinq tĂ©moins, il est bon de se donner Ă  l'auguste impĂ©ratrice du ciel en cette qualitĂ©, prenant pour tĂ©moins d'une action si sainte son bon ange, saint Gabriel, saint Joseph, saint Jean l'ÉvangĂ©liste, et le saint ou la sainte dont on porte le nom. Il est bon d'acheter une petite chaĂźnette, de la faire bĂ©nir auparavant par un prĂȘtre, avec l'oraison qui est pour ce sujet Ă  la fin de ce livre. Il proposera d'augmenter le nombre des esclaves de la digne MĂšre de Dieu, autant qu'il le pourra faire, soit en donnant des livres qui traitent de la dĂ©votion de l'esclavage, soit en y incitant par les motifs que l'on peut en suggĂ©rer dans les entretiens particuliers, et en public, si c'est une personne qui ait droit d'y parler, soit en procurant que l'association de l'esclavage soit Ă©tablie, se servant de personnes qui ont quelque pourvoir auprĂšs des prĂ©lats de l'Église, pour en obtenir la permission. Que n'a point fait le dĂ©vot P. BarthĂ©lemy de los Rios pour cette fin ? Mais ses soins ont reçu une telle bĂ©nĂ©diction du ciel, que l'on voit Ă  prĂ©sent cette confrĂ©rie Ă©tablie en grand nombre de villes, en diffĂ©rentes provinces, et en plusieurs royaumes, et un nombre presque infini de personnes de toutes sortes de qualitĂ©s et d'Ă©tats qui font gloire de vivre dans l'esclavage de la reine du ciel, dont la servitude est prĂ©fĂ©rable Ă  toutes les couronnes. Malheur Ă  nous qui voyons ces choses, qui les louons et approuvons, pendant que nous demeurons oisifs Ă  ne rien faire, nous contentant de quelques paroles ! Ô mon Dieu, quelle confusion de voir ce que le zĂšle d'un seul homme peut faire, et a fait, assistĂ© du ciel, si nous considĂ©rons le peu que nous faisons ! En vĂ©ritĂ©, il faut dire que l'amour de nos curs pour celle que nous regardons comme notre trĂšs douce mĂšre et trĂšs aimable maĂźtresse, n'est pas grand'chose, puisqu'il agit si peu ; l'amour Ă©tant du naturel du feu qui agit toujours, et qu'on ne peut cacher. Il faut de plus que l'esclave de la MĂšre de Dieu sache qu'il doit porter hautement son service dans toutes les occasions, se dĂ©clarer hardiment pour son serviteur et dĂ©vot contre les libertins, et ne faire jamais rien d'indigne d'une si glorieuse qualitĂ©. Il aura soin de cĂ©lĂ©brer avec une dĂ©votion trĂšs particuliĂšre, et avec toute la solennitĂ© possible, les fĂȘtes de l'ImmaculĂ©e Conception, de l'Annonciation, et du prĂ©cieux cur de la glorieuse Vierge, comme les grandes fĂȘtes de l'Association de l'esclavage de la MĂšre de Dieu. Il aura aussi une vĂ©nĂ©ration singuliĂšre pour le trĂšs doux nom de Marie, dont la fĂȘte se fait le 22 de septembre, et il ne prononcera jamais ce sacrĂ© nom qu'avec un trĂšs profond respect ; il l'invoquera avec confiance en tous ses besoins, il aura recours en toutes ses tentations, et il la pourra honorer quelquefois rĂ©citant en son honneur cinq psaumes, ou cinq antiennes ou hymnes qui se commencent par les lettres qui le composent par exemple, rĂ©citant le Magnificat ; - Ad Dominum cum tribularer ; - Retribue servo tuo ; - In convertendo Dominus captivitatem Sion ; - Ad te levavi oculos meos ; ou bien, Magnificat ; - Ave maris stella ; - Regina cli laetare ; - Inviolata ; - Ave Regina clorum. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 24 FĂ©v - 754 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Il faut prendre quelqu'une des susdites fĂȘtes pour le jour de la rĂ©novation du dessein que l'on a pris de vivre et mourir esclave de la trĂšs digne MĂšre de Dieu. Pour ce sujet l'on fera avec une nouvelle ferveur d'esprit la protestation de lui cĂ©der tout le droit que l'on a en ses bonnes actions, et que l'on peut lui donner comme aussi on renouvellera le dessein que l'on a eu de l'honorer en tous les moments de sa vie. L'on fera aussi un sĂ©rieux examen ce qui serait bon de pratiquer tous les mois de toutes ses actions, pour voir si, dans la vĂ©ritĂ©, elles sont toutes Ă  la divine Marie car si elles lui appartiennent ce qui doit ĂȘtre Ă  raison de la qualitĂ© d'esclave le monde, ni la chair, ni les dĂ©mons n'y doivent avoir aucune part. C'est ici qu'il faut bien examiner si la profession que l'on fait du saint esclavage est sincĂšre, si elle consiste plus en paroles qu'en effets et si l'on n'en a pas encore bien pĂ©nĂ©trĂ© l'obligation, il faut commencer de le faire une bonne fois en la prĂ©sence de Dieu et des saints anges. L'on considĂ©rera les fautes que l'on a commises, comme par exemple en s'appropriant quelques heures ou quelques jours de sa vie, quelqu'une de ses actions ce qui est une injustice, puisque l'on en a fait cession entre les mains de l'auguste reine du ciel ou bien en nĂ©gligeant de travailler puissamment dans le service de sa bonne maĂźtresse Ă  la pratique des vertus car enfin la qualitĂ© d'esclave dit deux choses. La premiĂšre, que, mettant la personne en la possession du maitre ou seigneur, tout ce qu'elle a et tout ce qu'elle fait est Ă  lui la seconde, que toute l'occupation de sa vie est de travailler pour son maĂźtre. Ces deux choses bien considĂ©rĂ©es, il y aura lieu de s'humilier fortement, et en suite de faire quelque pĂ©nitence pour demander pardon Ă  notre sainte dame, prenant la discipline, ou jeĂ»nant quelques jours, ou faisant quelque autre action semblable car c'est le propre des esclaves d'ĂȘtre chĂątiĂ©s quand ils tombent en faute. L'on pourra aussi donner quelques aumĂŽnes, pour marque du tribut que l'on doit rendre Ă  l'impĂ©ratrice du ciel et de la terre, ou bien faire brĂ»ler quelques cierges devant ses images, ou contribuer en ce que l'on peut Ă  la dĂ©coration de ses temples ou autels, selon le mouvement que l'esprit de Dieu en donnera. ...°Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 24 FĂ©v - 2056 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours... Pline rapporte qu'on a autrefois payĂ© des tributs pour l'ombre un empereur en a imposĂ© non-seulement pour tout ce que la terre pouvait donner, mais encore pour l'air que l'on respirait. Froton, roi de Danemark, l'exigeait pour toutes les parties du corps, il est bien plus juste que nous le payons Ă  notre Dieu en l'honneur de sa divine MĂšre. Les LacĂ©dĂ©moniens demandĂšrent aux Samiens pour tribut un jour de jeĂ»ne, c'est-Ă -dire qu'ils leur payassent autant qu'ils auraient dĂ©pensĂ© en ce jour, eux, leurs valets et leurs chevaux. Les personnes riches peuvent en faire autant pour la gloire de la reine du ciel, donnant en aumĂŽnes ce qu'ils auraient pu employer dans les repas dont ils s'abstiennent. Louis XI offrit en hommage Ă  la souveraine du ciel le comtĂ© de Boulogne ; saint Henri, empereur, fit bĂątir ou rĂ©parer prĂšs de mille Ă©glises en son honneur ; saint François jeĂ»nait tous les jours depuis la fĂȘte de saint Pierre jusque l'Assomption ; sainte Élisabeth pratiquait le mĂȘme jeĂ»ne, mais c'Ă©tait au pain et Ă  l'eau ; le savant cardinal Tolet, de la Compagnie de JĂ©sus, jeĂ»nait pendant ces quarante jours qui prĂ©cĂšdent la fĂȘte du triomphe de la reine du paradis avec la mĂȘme austĂ©ritĂ©, ne mangeant que du pain et ne buvant que de l'eau. Il ne faut qu'aimer et faire ; car l'amour est tout plein d'industries, et il inspirera toujours assez de moyens aux vĂ©ritables esclaves de payer le tribut Ă  leur bonne maĂźtresse. C'est une excellente pratique, d'avoir une boite oĂč l'on mette tous les jours ou toutes les semaines quelque argent de ce qu'on aura pu Ă©pargner, pour l'offrir ensuite comme un tribut. Une tentation que l'on aura surmontĂ©e, une occasion dangereuse dont l'on aura Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©, quelque fĂącheux accident dont l'on aura Ă©tĂ© prĂ©servĂ©, un acte de vertu que l'on aura pratiquĂ©, quelques grĂąces particuliĂšres que l'on aura reçues, peuvent servir d'une juste occasion pour faire quelque petite Ă©pargne, pour mettre dans ce que l'on amasse pour le tribut de notre glorieuse maĂźtresse ; mais l'exercice intĂ©rieur de la pratique des vertus lui sera sans doute encore plus agrĂ©able. Ainsi, le fidĂšle esclave, devant travailler continuellement dans son service, s'appliquera Ă  lui rendre quelques devoirs plus particuliers, prenant Ă  tĂąche de surmonter le vice auquel il est le plus sujet, et de dompter l'inclination qui le domine davantage, ou de pratiquer la vertu qui lui est nĂ©cessaire ; et tous les actes qu'il fera de la mortification de son inclination, ou de la vertu dont il a plus de besoin, pourront composer un bouquet sacrĂ© et mystique qu'il offrira ou tous les mois, ou tous les ans, au jour de la rĂ©novation, Ă  la sainte dame, confĂ©rant les mois avec les mois, et les annĂ©es oĂč il est avec les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, pour remarquer s'il avance ou recule dans le service de la MĂšre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 25 FĂ©v - 2115 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... La vĂ©nĂ©rable MĂšre de Chantal, trĂšs digne premiĂšre fille du glorieux saint François de Sales, avait ramassĂ© et mis dans une oraison tous les actes de vertu que l'on peut produire, ayant ensuite formĂ© l'intention que toutes les fois qu'elle ferait un certain signe ou dirait de certaines paroles elle entendrait produire tous ces actes. C'est encore une pratique excellente, et qui peut supplĂ©er en peu de temps au pouvoir que l'on n'a pas, de dire et de faire tout ce qu'un bon coeur voudrait bien. Celui qui ne fait pas le mal, mais qui le veut faire, ne laisse pas d'ĂȘtre criminel devant Dieu, qui regarde le coeur de l'homme ; de mĂȘme, la bonne volontĂ© de faire le bien en est considĂ©rĂ©e quand elle est vĂ©nĂ©rable Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de JĂ©sus, Ă©tant portier en l'une des maisons de cette Compagnie, avait la volontĂ© lorsqu'il allait Ă  la porte, de s'y rendre comme si Notre-Seigneur et sa sainte MĂšre y eussent frappĂ© eux-mĂȘmes, et il en fut rĂ©compensĂ© par une faveur admirable, notre dĂ©bonnaire Sauveur et la glorieuse Vierge paraissant visiblement et l'embrassant avec des tendresses dignes de l'admiration de tout le paradis. Aussi Ă©tait-il de la grande faveur auprĂšs de cette aimable princesse qui, pendant les ardeurs de l'Ă©tĂ©, lui essuyait la sueur qui coulait de son visage, par un amour ineffable, avec un linge miraculeux. Ce bon frĂšre jetant un jour du blĂ© d'un lieu en un autre fut tellement transportĂ© du zĂšle des Ăąmes qu'il disait bonnement Ă  Notre-Seigneur qu'il aurait eu bien le dĂ©sir de convertir autant d'Ăąmes qu'il jetait de grains de blĂ© ; et l'adorable JĂ©sus eut tellement agrĂ©able sa bonne volontĂ© qu'il lui rĂ©vĂ©la qu'il aurait la mĂȘme rĂ©compense pour ses dĂ©sirs comme si l'effet en Ă©tait arrivĂ©. Il faut avoir une image de la sacrĂ©e Vierge en sa chambre ou en quelque lieu de la maison, et l'honorer et faire honorer par tous ceux sur qui l'on a quelque pouvoir, comme l'image de celle qui en est la maitresse, prenant soin qu'un chacun la salue en passant, y faisant brĂ»ler quelques cierges, et l'ornant selon son pouvoir. Sainte Brigitte demandant Ă  Notre-Seigneur quelque priĂšre qui lui fĂ»t agrĂ©able, il lui rĂ©vĂ©la que ce serait de bĂ©nir et honorer tous les membres du corps virginal de sa trĂšs pure MĂšre ; et la sainte Vierge lui apparaissant ensuite lui dit que c'Ă©tait elle qui lui avait obtenu la grĂące de cette dĂ©votion, et que lorsqu'elle s'en acquitterait elle serait consolĂ©e de son Fils. Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© de cette dĂ©votion ; mais disons Ă  prĂ©sent que saint Jean DamascĂšne la pratiquait, et Richard de Saint-Laurens, pĂ©nitencier de Rouen, qui vivait il y a plusieurs siĂšcles. Ce grand homme exhortait de bĂ©nir tous les membres du corps sacrĂ© de la bienheureuse Vierge, pour ĂȘtre bĂ©nis en tous les membres de nos corps. Voici sa pratique ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 26 FĂ©v - 2334 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... La vĂ©nĂ©rable MĂšre de Chantal, trĂšs digne premiĂšre fille du glorieux saint François de Sales, avait ramassĂ© et mis dans une oraison tous les actes de vertu que l'on peut produire, ayant ensuite formĂ© l'intention que toutes les fois qu'elle ferait un certain signe ou dirait de certaines paroles elle entendrait produire tous ces actes. C'est encore une pratique excellente, et qui peut supplĂ©er en peu de temps au pouvoir que l'on n'a pas, de dire et de faire tout ce qu'un bon coeur voudrait bien. Celui qui ne fait pas le mal, mais qui le veut faire, ne laisse pas d'ĂȘtre criminel devant Dieu, qui regarde le coeur de l'homme ; de mĂȘme, la bonne volontĂ© de faire le bien en est considĂ©rĂ©e quand elle est vĂ©nĂ©rable Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de JĂ©sus, Ă©tant portier en l'une des maisons de cette Compagnie, avait la volontĂ© lorsqu'il allait Ă  la porte, de s'y rendre comme si Notre-Seigneur et sa sainte MĂšre y eussent frappĂ© eux-mĂȘmes, et il en fut rĂ©compensĂ© par une faveur admirable, notre dĂ©bonnaire Sauveur et la glorieuse Vierge paraissant visiblement et l'embrassant avec des tendresses dignes de l'admiration de tout le paradis. Aussi Ă©tait-il de la grande faveur auprĂšs de cette aimable princesse qui, pendant les ardeurs de l'Ă©tĂ©, lui essuyait la sueur qui coulait de son visage, par un amour ineffable, avec un linge miraculeux. Ce bon frĂšre jetant un jour du blĂ© d'un lieu en un autre fut tellement transportĂ© du zĂšle des Ăąmes qu'il disait bonnement Ă  Notre-Seigneur qu'il aurait eu bien le dĂ©sir de convertir autant d'Ăąmes qu'il jetait de grains de blĂ© ; et l'adorable JĂ©sus eut tellement agrĂ©able sa bonne volontĂ© qu'il lui rĂ©vĂ©la qu'il aurait la mĂȘme rĂ©compense pour ses dĂ©sirs comme si l'effet en Ă©tait arrivĂ©. Il faut avoir une image de la sacrĂ©e Vierge en sa chambre ou en quelque lieu de la maison, et l'honorer et faire honorer par tous ceux sur qui l'on a quelque pouvoir, comme l'image de celle qui en est la maitresse, prenant soin qu'un chacun la salue en passant, y faisant brĂ»ler quelques cierges, et l'ornant selon son pouvoir. Sainte Brigitte demandant Ă  Notre-Seigneur quelque priĂšre qui lui fĂ»t agrĂ©able, il lui rĂ©vĂ©la que ce serait de bĂ©nir et honorer tous les membres du corps virginal de sa trĂšs pure MĂšre ; et la sainte Vierge lui apparaissant ensuite lui dit que c'Ă©tait elle qui lui avait obtenu la grĂące de cette dĂ©votion, et que lorsqu'elle s'en acquitterait elle serait consolĂ©e de son Fils. Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© de cette dĂ©votion ; mais disons Ă  prĂ©sent que saint Jean DamascĂšne la pratiquait, et Richard de Saint-Laurens, pĂ©nitencier de Rouen, qui vivait il y a plusieurs siĂšcles. Ce grand homme exhortait de bĂ©nir tous les membres du corps sacrĂ© de la bienheureuse Vierge, pour ĂȘtre bĂ©nis en tous les membres de nos corps. Voici sa pratique ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 27 FĂ©v - 2205 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Je vous bĂ©nis, ĂŽ pieds aimables de ma bonne maĂźtresse, qui n'avez jamais marchĂ© que pour Notre-Seigneur ; je vous bĂ©nis, ĂŽ pures entrailles qui l'avez portĂ© ; je vous bĂ©nis, ĂŽ cur trĂšs aimant qui l'avez tant aimĂ© ; je vous bĂ©nis, ĂŽ glorieuses mamelles, qui l'avez allaitĂ© ; je vous bĂ©nis, ĂŽ mains sacrĂ©es qui l'avez servi ; je vous bĂ©nis, ĂŽ bouche sainte qui lui avez donnĂ© des baisers si chastes ; je vous bĂ©nis, ĂŽ langue divine qui n'avez jamais parlĂ© que pour lui seul ; je vous bĂ©nis, ĂŽ oreilles fidĂšles Ă  Ă©couter ses paroles ; je vous bĂ©nis, ĂŽ beaux yeux qui l'avez regardĂ© uniquement en toutes choses ; enfin je vous bĂ©nis, ĂŽ corps tout virginal, ĂŽ Ăąme toute cĂ©leste qui avez Ă©tĂ© le sanctuaire du divin amour, et le temple auguste de la suradorable TrinitĂ©. » On peut faire une gĂ©nuflexion Ă  chaque salutation, et pratiquer cette dĂ©votion ou tous les mois, ou au moins une fois l'annĂ©e. La mĂȘme sainte Brigitte a eu rĂ©vĂ©lation que la trĂšs sainte MĂšre de Dieu donnerait sa bĂ©nĂ©diction Ă  toutes les familles et aux personnes qui, ayant recours Ă  elle avec une confiance filiale, lui rĂ©citeraient dĂ©votement par trois fois le verset de l'Ave maris stella Monstra te esse matrem. C'est un exercice Ă  Ă©tablir dans toutes les familles, et particuliĂšrement dans les communautĂ©s religieuses, qui attirera sans doute de grandes grĂąces de la mĂšre de MisĂ©ricorde. La glorieuse Vierge a fait aussi connaitre qu'elle prenait plaisir Ă  la dĂ©votion des sept joies principales qu'elle a eues en ce monde, et de celles dont Ă  prĂ©sent elle est comblĂ©e dans l'Ă©ternitĂ© sainte. C'est donc une louable coutume que de les honorer ; mais il ne faut pas oublier le culte que l'on doit rendre Ă  ses douleurs, dont il y en a sept qui sont les plus remarquables. La premiĂšre est celle qu'elle porta en la circoncision de son fils bien-aimĂ© ; la seconde, en la fuite quelle fut obligĂ©e de prendre en Égypte ; la troisiĂšme, en la perte de Notre-Seigneur dans le temple ; la quatriĂšme, lorsqu'elle dit le dernier adieu Ă  son cher Fils Ă©tant sur le point de sa douloureuse mort ; la cinquiĂšme, en la rencontre qu'elle en fĂźt portant sa croix ; la sixiĂšme, lorsqu'elle l'assista sur le Calvaire ; la septiĂšme, le voyant expirer et le tenant mort ensuite entre ses bras. On peut honorer ces joies et ces douleurs de notre divine maĂźtresse, rĂ©citant sept Pater ou sept Ave, ou faisant sept gĂ©nuflexions, s'humiliant Ă  mĂȘme temps avec un profond respect devant la divine MajestĂ© pour la remercier de ses grĂąces envers la trĂšs pure Vierge. Quand ses restes arrivent, le fidĂšle esclave doit ĂȘtre tout dans une sainte joie ; il doit s'y prĂ©parer plusieurs jours auparavant par quantitĂ© de dĂ©votions, conformĂ©ment Ă  son Ă©tat ; il doit les cĂ©lĂ©brer avec tout le respect possible ; il doit en faire l'octave avec tous les sentiments qu'une vĂ©ritable piĂ©tĂ© en peut donner ; tous les samedis lui seront des jours de grande dĂ©votion, et dans ces temps, il s'appliquera encore plus particuliĂšrement Ă  la pratique des bonnes oeuvres.... Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 28 FĂ©v - 2252 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Il aura une charitĂ© spĂ©ciale pour les Ăąmes des trĂ©passĂ©s, gagnant les indulgences Ă  leur intention, et faisant tout ce qu'il pourra par le sacrifice de la messe, par la communion, jeĂ»nes, austĂ©ritĂ©s, aumĂŽnes, priĂšres par lui et par tous ceux Ă  qui il pourra inspirer le mĂȘme soin, afin que ces Ăąmes, Ă©tant dĂ©livrĂ©es de leurs peines, aillent dans le ciel bĂ©nir, louer et aimer celle qui en est laimable princesse ; se souvenant que c'est toujours Ă  elle, comme il a Ă©tĂ© expliquĂ©, de faire l'application de nos bonnes oeuvres Ă  qui il lui plait. Tous les matins, il se souviendra qu'il n'est plus Ă  lui, mais Ă  la trĂšs sacrĂ©e Vierge, ainsi, que tout ce qu'il a Ă  faire est de la servir avec fidĂ©litĂ©, faisant toutes ses actions purement pour Dieu, et renonçant Ă  tout autre dessein, et tout autre vue, et faisant une sĂ©rieuse rĂ©flexion que c'est une vĂ©ritĂ© de foi qu'il n'y a que cette unique chose nĂ©cessaire, servir et ĂȘtre Ă  Dieu. Les moyens qui y conduisent sont Ă  la vĂ©ritĂ© bien diffĂ©rents les voies des religieux ne sont pas semblables Ă  celles des sĂ©culiers, c'est pourquoi les personnes qui sont dans le siĂšcle n'y doivent pas vivre comme celles qui sont dans les cloitres ; mais toutes, sans rĂ©serve, et le savant aussi bien que l'ignorant, le pauvre comme le riche, le roi comme le paysan, l'homme mariĂ© comme le religieux tous doivent aller Ă  Dieu, et tous n'ont qu'une seule chose Ă  faire, qui est de le servir. Il faut ici remarquer les artifices du dĂ©mon, qui tĂąche de mettre dans la plupart des esprits que de certaines choses sont nĂ©cessaires pour aller Ă  Dieu, qui cependant sont incompatibles Ă  leur Ă©tat, pour ensuite dĂ©courager les personnes, et leur faire voir la dĂ©votion comme une chose impossible, Ă  moins que d'ĂȘtre renfermĂ© dans un monastĂšre. Ainsi, il fera que quelques-uns mettront la dĂ©votion dans les jeĂ»nes et austĂ©ritĂ©s, qui n'auront pas la force de les pratiquer ; d'autres, dans la retraite, qui sont obligĂ©s Ă  la conversation. Ces gens ne prenant pas garde que le service de Dieu ne consiste pas prĂ©cisĂ©ment dans de certaines choses, quoique bonnes, mais dans l'assujettissement Ă  la volontĂ© le Dieu, qui conduit Ă  lui, les uns par une voie, les autres par une autre ; tellement que le prince ne doit pas se servir des moyens qui sont propres aux religieux, ni les religieux ne doivent pas prendre ceux qui sont pour les princes ; mais tous doivent tendre Ă  une seule fin, et celui qui est mariĂ© doit avoir Dieu pour but dans son mĂ©nage, dans ses affaires, dans ses travaux, dans ses occupations, et n'y rechercher que sa gloire, aussi bien que le religieux dans tous les exercices Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 2 Mar - 805 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ... Le fidĂšle esclave entrera donc Ă  son rĂ©veil dans ce dessein, pour le suivre fidĂšlement en toutes les actions de la journĂ©e, en faisant une offrande Ă  Dieu seul en gĂ©nĂ©ral pour toutes ses actions moins considĂ©rables, et en particulier pour celles qui font sa principale occupation ; mais ce n'est pas assez de dire de bouche que l'on ne veut que la gloire de Dieu en tout ce que l'on pense, en tout ce que l'on dit ou fait ; mais il faut en avoir une sincĂšre volontĂ©, et ĂȘtre continuellement par Ă©tat dans ce dessein, et non pas pour quelques moments pendant que l'on fait ses priĂšres ; en sorte que toutes les fois qu'on fait rĂ©flexion sur ses actions, en quelque temps que ce puisse ĂȘtre, Ă  la table aussi bien que dans l'oratoire, dans la rĂ©crĂ©ation aussi bien que dans l'oraison, l'on puisse voir dans le fond de son cur que c'est Dieu que l'on cherche et que l'on veut servie ; de telle maniĂšre que, s'il n'Ă©tait pas glorifiĂ© en ce que l'on fait, l'on s'en abstiendrait courageusement, quelque inclination que la nature y pĂ»t donner. Si par faiblesse l'on commet des imperfections qui soient contraires Ă  ce dessein, il ne faut pas que ce soit avec une entiĂšre connaissance ; mais aussitĂŽt que l'on s'en aperçoit, l'on doit y renoncer pour ce qui regarde la part que la nature y prend, protestant que, malgrĂ© les sentiments de la partie infĂ©rieure, l'on y veut chercher la gloire de Notre-Seigneur. Heureuses les Ăąmes qui n'y chercheront pas seulement Dieu premiĂšrement, mais qui s'attacheront Ă  lui seul uniquement, qui n'aimeront et ne verront que lui seul en toutes n'est pas nĂ©cessaire de longues priĂšres ou de grandes directions d'intention, lorsque l'on a une volontĂ© sincĂšre de ne chercher que Dieu en toutes choses, et que ce dessein demeure dans le fond de l'Ăąme par Ă©tat ; pour lors, une seule ou deux paroles suffisent, comme Ô mon tout, je ne veux que vous, je suis tout Ă  vous, Dieu seul », et choses semblables. L'on ne peut assez recommander le frĂ©quent usage des oraisons jaculatoires, dont chacun se servira selon le mouvement de sa grĂące. En voici quelques-unes pour ceux qui n'en ont pas l'habitude Ô sainte MĂšre de Dieu, montrez-vous ĂȘtre ma bonne mĂšre... Ô mon Ăąme, quand serons-nous tout Ă  Marie, pour ĂȘtre tout Ă  JĂ©sus... Sainte Vierge, je vous aime, et vous veux aimer... Ô mon coeur ! souvenons-nous bien que nous ne sommes plus Ă  nous, et qu'Ă©tant Ă  la reine du ciel, nous ne pouvons plus disposer de nos affections... Mon Ăąme, nous sommes les esclaves de la sainte Vierge, il ne faut donc plus penser avoir aucune libertĂ© de mettre notre joie, ou de nous attrister de ce qui plaĂźt ou dĂ©plaĂźt au sang et Ă  la nature... Ô monde, il ne faut plus avoir aucune prĂ©tention sur nous, puisque nous ne sommes plus Ă  nous... Ô quelle injustice, ĂŽ mon Ăąme, de faire la moindre petite action pour les crĂ©atures ! En conscience, peut-on donner ce qui n'est plus Ă  soi ? Tout est Ă  Marie, il n'y a donc plus rien pour aucune autre crĂ©ature... Ô mes yeux, non, vous ne pouvez plus regarder ; mes oreilles, rien Ă©couter ; ma langue, rien dire ; ma mĂ©moire, vous appliquer volontairement qu'Ă  ce que veut notre bonne maĂźtresse. » Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 3 Mar - 724 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ...Un moment passĂ© avec connaissance dans la recherche de nous-mĂȘmes ou de quelque autre crĂ©ature mĂ©rite de grands chĂątiments, puisque, dans cet instant, nous nous tirons du domaine et de l'empire de l'auguste impĂ©ratrice du paradis. Puisque tout ce que l'esclave fait est acquis Ă  son seigneur, celui qui est dans l'esclavage de la divine Marie ne doit pas ĂȘtre oisif, mais travailler avec ferveur pour sa sainte dame. Quels services ne mĂ©rite pas une telle maĂźtresse ? Il faut donc tout faire pour elle, et faire tout ce que l'on fait de bonne grĂące et avec une gĂ©nĂ©reuse ferveur. C'est une douce pensĂ©e, lorsque l'on est tentĂ© de paresse, d'ennui ou de dĂ©couragement, de se souvenir que l'on agit pour la digne MĂšre d'un Dieu. C'est une vue capable de donner une force incroyable parmi toutes les sĂ©cheresses, ariditĂ©s et rĂ©pugnances que l'on peut avoir dans le service de Dieu. Il y a de certaines bonnes oeuvres que l'on doit pratiquer plus particuliĂšrement comme d'accompagner le trĂšs saint Sacrement, aller souvent le visiter, faire des pĂšlerinages aux lieux consacrĂ©s sous le nom de la trĂšs pure Vierge, aller aux hĂŽpitaux, aux prisons, chez les pauvres honteux, assister les misĂ©rables de tout son pouvoir, soit pour ce qui regarde les peines intĂ©rieures, soit pour les besoins extĂ©rieurs ; rĂ©concilier les ennemis, Ă©tablir la paix et la charitĂ© partout, travailler avec zĂšle Ă  la destruction du vice et de l'impuretĂ©, ruinant les occasions de ce pĂ©chĂ©, ne permettant jamais des familiaritĂ©s indĂ©centes, et ne souffrant en aucune façon les paroles Ă©quivoques ou trop libres, retirant avec charitĂ© les personnes qui y sont engagĂ©es, en leur procurant les secours nĂ©cessaires, empĂȘchant que celles qui sont dans le pĂ©ril n'y tombent malheureusement, se servant pour ce sujet de tous les moyens possibles , et n'Ă©pargnant rien pour la conservation de la puretĂ©, qui est la chĂšre vertu de la Vierge des vierges ; Et c'est un service des plus agrĂ©ables que l'on puisse rendre Ă  la reine de toute puretĂ© ; avoir un grand soin des tabernacles et des vases sacrĂ©s, comme ciboires, calices, et des corporaux, purificatoires et tout ce qui regarde le corps de notre adorable Sauveur, et empĂȘcher de tout son pouvoir les irrĂ©vĂ©rences qui se commettent en son adorable prĂ©sence dans nos Ă©glises ; procurer, comme il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit, avec zĂšle des missions pour les pauvres gens de campagnes, et faire en sorte que le catĂ©chisme soit fait avec soin dans les paroisses. Mais surtout contribuer, autant qu'il se peut, pour les missions des pays Ă©trangers, pour en faire une conquĂȘte glorieuse Ă  l'empire de JĂ©sus et Marie. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 3 Mar - 2104 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ...Comme l'on doit tenir Ă  gloire d'ĂȘtre chargĂ© des fers de l'esclavage de la reine du ciel, il est bon, de temps en temps, de baiser avec amour et respect les petites chaĂźnes que l'on porte, comme les douces et glorieuses marques de la servitude oĂč l'on est si heureusement engagĂ© ; l'on doit tenir Ă  grand honneur de faire une haute profession d'un si illustre esclavage, se dĂ©clarant partout avec une sainte hardiesse l'esclave de la MĂšre de Dieu, prenant cette qualitĂ© en toutes les occasions oĂč l'on pourra s'en servir, comme dans les lettres que l'on Ă©crit, et en d'autres semblables rencontres. Mais la persĂ©vĂ©rance est ce qui couronne toutes les pratiques de la vertu. Il y en a beaucoup qui commencent avec une ferveur admirable, plusieurs qui continuent pendant quelques annĂ©es ; mais il y en a bien peu qui persĂ©vĂšrent jusqu'Ă  la fin. L'on marche facilement dans les voies de la vertu pendant que la consolation dure ; il est aisĂ© d'aller Ă  Dieu lorsque les mouvements qui y portent sont sensibles, qu'on ne trouve rien qui y rĂ©pugne ; ou si l'on rencontre des difficultĂ©s, la douceur que l'on trouve d'autre part les fait surmonter facilement. L'on n'a pas grand'peine quand les occasions oĂč l'on est, les compagnies que l'on frĂ©quente ne servent pas d'obstacles ; mais la difficultĂ© est de ne pas dĂ©sister dans la privation des douceurs spirituelles, de tenir bon parmi toutes les contradictions qui arrivent, de ne point retourner en arriĂšre lorsqu'il nous semble que le ciel s'Ă©loigne de nous, et que la terre s'en approche de bien prĂšs ; lorsque la nature se rĂ©volte, que les lumiĂšres s'Ă©clipsent, que l'on avait de la beautĂ© de la vertu, des grandeurs des humiliations, des richesses de la pauvretĂ©, du bonheur des mĂ©pris, du plaisir de la douleur ; que le rien des crĂ©atures disparaĂźt, et qu'on ne voit plus que ce que les sens dĂ©couvrent ; le monde et ses plaisirs que l'on avait eus en horreur devenant agrĂ©ables, l'Ăąme Ă©tant destituĂ©e de tout le sensible, Dieu tout bon la voulant conduire par la pure ! Qu'il y a peu d'Ăąmes qui soient fidĂšles dans ces Ă©tats, qui pratiquent exactement tous leurs exercices dans la privation de tout goĂ»t et sentiment, de mĂȘme qu'elles faisaient dans le temps de la consolation ! Que c'est une chose rare de persĂ©vĂ©rer dans le dĂ©gagement des crĂ©atures, lorsque l'on se trouve obligĂ© de converser souvent avec elles, et d'avoir toujours l'esprit mortifiĂ© par des gens trouvera-t-on des personnes dont la puretĂ© des maximes ne se corrompe pas par les maximes du monde ; qui n'aient que ces mĂ©pris pour les richesses, les honneurs et les plaisirs de la vie prĂ©sente, conversant souvent avec des gens qui n'ont que de l'estime pour ces choses, et qui n'en parlent jamais qu'avec goĂ»t et plaisir ? ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 4 Mar - 2237 CHAPITRE IV Pratiques de dĂ©votion pour tous les ans, les mois, les semaines et les jours ...Oh ! Combien ai-je vu d'Ăąmes qui, aprĂšs avoir menĂ© une vie cĂ©leste, se sont toutes plongĂ©es dans la vie des sens ! Combien en ai-je connues qui, marchant Ă  grands pas dans les voies des saints, se sont engagĂ©es dans les routes fĂącheuses des pĂ©cheurs ! Ô mon Ăąme ! Que ces expĂ©riences nous doivent ĂȘtre terribles ! Mais qu'il est vrai que l'on ne peut jamais assez dire que la fidĂ©litĂ© est ce qui est de plus rare au monde ! Je ne puis n'empĂȘcher ici de dĂ©plorer l'aveuglement de quelques Ăąmes qui ne voient pas leurs chutes ni leurs infidĂ©litĂ©s, parce qu'il leur reste quelque dĂ©sir d'ĂȘtre Ă  Dieu ; qui ne connaissent pas le ciel des voies de la perfection d'oĂč elles sont tombĂ©es, parce qu'elles tĂąchent de se prĂ©server de grands pĂ©chĂ©s. Oh mon Dieu ! Que de sujets de toutes parts de nous humilier jusque dans le plus profond des abimes en la prĂ©sence de notre Dieu ! Pour ĂȘtre un vĂ©ritable esclave, il faut ĂȘtre tellement engagĂ© au service de son maĂźtre, que l'on ne puisse pas s'en tirer ; il y faut vivre et il y faut mourir. Cette pensĂ©e me donne une estime incroyable et un amour indicible pour la qualitĂ© d'esclave de la souveraine du paradis, puisque, nous liant pour toute la vie au service d'une si aimable maĂźtresse, et nous mettant ensuite sous sa continuelle protection, il n'y a rien Ă  craindre, mais tout Ă  espĂ©rer. Être Ă  Marie, c'est ĂȘtre dĂ©livrĂ© de l'enfer ; mais ĂȘtre toujours Ă  Marie ce qui est le propre de ses esclaves, c'est ĂȘtre toujours assurĂ© de son bonheur Ă©ternel ; mais ĂȘtre tellement Ă  Marie, que l'on ne puisse pas se dĂ©gager raisonnablement de son service, c'est ne pouvoir pas ĂȘtre malheureux. Oh mon Ăąme ! Écoutons donc encore une fois un sage conseil, et ne cessons jamais d'en faire Ă©tat. Mettons-nous ses fers aux pieds et son collier au cou, et n'ayons point de difficultĂ©s de porter ses chaĂźnes ; ses liens nous serviront de force et de protection, et son carcan sera pour nous une Ă©cole de gloire, puisque l'on y trouve le plus grand honneur de la vie, et que ces chaines ne nous attachent que pour nous sauver. C'est donc la fidĂ©litĂ© qui est le principal devoir de l'esclave, et les moindres fautes que l'on commet Ă  ce sujet sont dignes de chĂątiment. Saint Edmond avait une sainte coutume de rĂ©citer tous les jours une priĂšre en l'honneur de la sacrĂ©e Vierge et de son cher favori saint Jean l'ÉvangĂ©liste ; mais y ayant manquĂ© quelques jours, ce grand saint lui parut comme irritĂ©, et donnant quelques signes comme s'il eĂ»t voulu le punir. La bontĂ© de cet incomparable saint et son incroyable douceur ne lui permirent pas de le chĂątier ; il se contenta de lui faire connaĂźtre sa faute, et la peine qu'elle mĂ©ritait. Ce qui doit apprendre Ă  tous les dĂ©vots de la trĂšs pure Vierge Ă  persĂ©vĂ©rer constamment dans leurs exercices de piĂ©tĂ©, et Ă  ne les quitter jamais que dans l'ordre de Dieu. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mar 5 Mar - 2220 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge Comme la dĂ©votion de la glorieuse Vierge consiste particuliĂšrement en l'imitation de sa trĂšs sainte vie, car celui qui l'aime en vĂ©ritĂ©, dit le dĂ©vot saint Bonaventure , en devient une vivante image, le fidĂšle esclave doit s'appliquer sur toutes choses Ă  l'imitation de ses vertus, d'autant plus que son saint esclavage, nous ĂŽtant au monde, aux crĂ©atures du monde, et Ă  nous-mĂȘmes, pour nous donner tout Ă  elle sans aucune rĂ©serve, pour ĂȘtre uniquement Ă  JĂ©sus seul, est un changement de toute notre vie, et un renouvellement de grĂące, un Ă©tat cĂ©leste oĂč lon entre par le dĂ©pouillement du vieil homme, et dans lequel l'on est revĂȘtu du nouveau. Car qui dit ĂȘtre tout Ă  Marie, c'est dire que l'on est tout Ă  JĂ©sus ; et qui est Ă  JĂ©sus n'est plus Ă  soi ni Ă  aucune chose créée. Si on considĂšre donc l'esclavage de la MĂšre de Dieu, comme on la doit regarder dans son fond, ne s'arrĂȘtant pas seulement aux pratiques extĂ©rieures ; c'est un Ă©tat tout divin, dans lequel toutes les vertus sont comme dans leur rĂšgne ; c'est pourquoi le grand exercice du saint esclavage est la pratique solide des vertus, Ă  l'imitation de la trĂšs sacrĂ©e Vierge, qui en est un parfait exemplaire, dont toutes les actions, dit saint Ambroise, doivent ĂȘtre continuellement devant nos yeux, pour reconnaitre ce qu'il y a en nous Ă  corriger, ce que nous devons Ă©viter, et ce que nous devons faire. Or, comme la foi est le fondement de toutes les vertus, c'est cette vertu que le fidĂšle esclave doit premiĂšrement imiter en sa divine maĂźtresse, qui est, dit Richard de Saint-Laurens au livre VI des Louanges de la Vierge, la femme fidĂšle, dont la foi a sauvĂ© Adam l'homme infidĂšle, qui avait Ă©tĂ© trompĂ© par l'infidĂ©litĂ© de la premiĂšre femme, et qui avait ensuite enveloppĂ© dans ses tĂ©nĂšbres toute sa postĂ©ritĂ© ; tĂ©nĂšbres qui ont Ă©tĂ© heureusement dissipĂ©es par la lumiĂšre de la foi de notre sainte dame. C'est pourquoi si nous pouvons dire avec sainte Élisabeth, qu'elle est bienheureuse parce qu'elle a cru, nous devons encore assurer que sa foi nous fait participer Ă  son bonheur, et nous donne une entrĂ©e avantageuse en la communication de sa lĂ  vient que saint Bernard au serm. 2 de la Naissance de Notre-Seigneur, dit que le royaume des cieux est semblable Ă  la foi de Marie, parce que les siĂšges des anges ont Ă©tĂ© rĂ©parĂ©s par cette vertu de la trĂšs pure Vierge. Aussi saint Cyrille d'Alexandrie, qui ne peut ĂȘtre jamais assez louĂ© pour son zĂšle admirable envers les intĂ©rĂȘts de la MĂšre de Dieu, en l'homĂ©lie 6 contre Nestorius, l'appelle le sceptre de la droite foi, parce qu'elle en a Ă©tendu les limites jusqu'aux derniĂšres extrĂ©mitĂ©s de la terre, et Ă©tabli l'empire dans les nations les plus barbares, auparavant qu'elles eussent cru le mystĂšre de l'incarnation qui se devait accomplir en elle, Dieu n'Ă©tait connu qu'en la JudĂ©e, son nom n'Ă©tait grand qu'en IsraĂ«l ; mais son royaume depuis ces jours heureux s'est Ă©tabli par toute la terre, et tous les peuples ont adorĂ© son saint nom. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 6 Mar - 2150 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge L'angĂ©lique docteur sur le chapitre LXIII d'IsaĂŻe, enseigne que Notre-Seigneur fut dĂ©laissĂ© de tous ses disciples dans le temps de sa passion, qu'il n'y eut que la trĂšs sainte Vierge qui ne le quitta pas, et qui demeura toujours constante dans la foi. Les cierges qui servent pendant les tĂ©nĂšbres de la semaine sainte, et que l'on Ă©teint, marquent que la lumiĂšre de la foi fut Ă©teinte dans l'esprit des disciples ; et celui qui demeure toujours allumĂ©, et qui est au plus haut du chandelier, est un signe que l'Église donne, que la foi de la bienheureuse Vierge a toujours Ă©tĂ© trĂšs brillante, et n'a jamais souffert mĂȘme sur le Calvaire la moindre obscuritĂ©. C'est aussi le sentiment de saint Bernard en ce qu'il a Ă©crit de la douleur de cette sainte mĂšre, que la foi de l'Église demeurait en la seule Vierge pendant le temps de la chacun hĂ©sitait, dit ce PĂšre, mais celle qui avait conçu par la foi, demeurait toujours constante en la foi. Marie est la seule bĂ©nie entre toutes les femmes, c'est elle seule qui, pendant le triste jour du sabbat a persistĂ© en la foi, et c'est en elle seule que toute l'Église a Ă©tĂ© conservĂ©e pendant ce temps-lĂ . C'est pour ce sujet que quelques-uns estiment que le samedi a Ă©tĂ© consacrĂ© en son honneur. Albert le Grand dĂ©clare que notre sainte maĂźtresse a possĂ©dĂ© la foi dans un degrĂ© souverain et saint Ildephonse l'appelle le sceau de notre foi. Nous devons sur toutes choses nous appliquer Ă  l'imitation de cette vertu, sans laquelle il est impossible de plaire Ă  Dieu, quelque intention que l'on puisse avoir de lui ĂȘtre agrĂ©able. C'est pourquoi les hĂ©rĂ©tiques, quelques bonnes oeuvres qu'ils paraissent faire, quand ils donneraient tous leurs biens aux pauvres, quand ils souffriraient avec patience tous les maux du monde, quant ils passeraient leur vie dans la retraite, n'ayant point la foi, ne peuvent ĂȘtre sauvĂ©s. Cette vĂ©ritĂ© nous doit bien faire rentrer en nous-mĂȘmes, pour reconnaĂźtre les obligations infinies que nous avons Ă  la bontĂ© de Dieu de nous avoir donnĂ© la foi, nous ayant fait naĂźtre de parents catholiques. Un esprit se perd amoureusement dans les MisĂ©ricordes de Notre-Seigneur, lorsqu'il considĂšre d'oĂč vient qu'entre tant de millions d'Ăąmes qui vivent dans tous les pays Ă©trangers, et qui sont infidĂšles, d'oĂč vient que dans les pays oĂč il a pris sa naissance, oĂč il y a plusieurs hĂ©rĂ©tiques et qui sont ses voisins, il a plu Ă  la Divine MisĂ©ricorde de lui donner le don de la foi. Ô mon Dieu et mon Seigneur ! Que vous avons-nous fait ? Pourquoi nous prĂ©venir de la sorte des bĂ©nĂ©dictions de votre douceur ? Ô mon Ăąme ! Il est bien juste de dire avec le Psalmiste Si le Seigneur ne nous eĂ»t aidĂ© encore un peu, nous allions avoir pour demeure l'enfer ! Si nos pieds ont Ă©tĂ© tirĂ©s des malheureuses voies qui y conduisent. C'est votre MisĂ©ricorde, ĂŽ mon Sauveur, qui nous en a dĂ©livrĂ©s. Psal., CXXIII, 1 et seq. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 7 Mar - 2306 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge Mais que cela est bientĂŽt dit, l'enfer, quoiqu'il n'y ait point de langue qui puisse nous en dĂ©couvrir pleinement l'Ă©normitĂ© des tourments. On a beau y penser, c'est ce qu'on ne peut comprendre. À jamais ĂȘtre infiniment malheureux, ĂȘtre brĂ»lĂ© pour un jamais, porter l'ire de Dieu pour une Ă©ternitĂ©, souffrir des tourments extrĂȘmes pour toujours. Je me reprĂ©sente une Ăąme condamnĂ©e Ă  ce lieu de pures peines, qui, entrant en enfer, et commençant Ă  en ressentir les effroyables tourments, connaĂźt assurĂ©ment en mĂȘme temps qu'ils ne finiront jamais. Oh ! Quelle rage ! Quels dĂ©sespoirs ! et tout cela sans aucun remĂšde, sans la moindre petite espĂ©rance de secours ; souffrir toutes sortes de peines, qui sont extrĂȘmes dans leur grandeur, et cela pour un jamais. VoilĂ  un abĂźme. Ces gens cependant qui vivaient dans ces anciens siĂšcles de la gentilitĂ©, dont nous foulons aux pieds les cendres malheureuses, sont depuis tant de siĂšcles dans ces peines et comme elles sont Ă©ternelles, elles ne font pour ainsi dire, que commencer. Pourquoi ne sommes-nous pas nĂ©s dans ces temps du paganisme ? Ces personnes hĂ©rĂ©tiques que nous avons connues, avec qui nous avons vĂ©cu, sont dans ces tourments. Pourquoi avons-nous eu des parents catholiques ? Ô amour ! Ô amour de mon Dieu ! Ô MisĂ©ricordes infinies de l'adorable JĂ©sus ! Cest vous, c'est vous qui ĂȘtes la cause de notre bonheur, et la source de toutes les grĂąces. Mais d'oĂč vient que parmi les disciples nous avons reçu tant de lumiĂšres, tant d'instructions ? Pourquoi ne sommes-nous pas comme ces pauvres gens de la campagne, qui vivent presque sans lumiĂšre ? Pourquoi ne sommes-nous pas comme ces gens qui, vivant dans les villes, ne s'appliquent pas aux connaissances de l'Évangile, ou qui, les ayant reçues, les nĂ©gligent ou les mĂ©prisent, ne pensant Ă  rien moins qu'aux vĂ©ritĂ©s de la foi, et s'occupant presque toujours des choses de la terre, ensevelissant la divine lumiĂšre dans l'obscuritĂ© des maximes du monde ?Des MisĂ©ricordes si Ă©tonnantes mĂ©ritent des actions de grĂąces continuelles ; mais au moins faut-il prendre quelques jours pour en remercier la divine bontĂ©. Nos ingratitudes tarissent souvent le cours des plus prĂ©cieuses grĂąces du ciel ; Ă  peine trouve-t-on des personnes qui s'appliquent Ă  la reconnaissance des dons de Dieu ; nous les recevons sans cesse, et nous en sommes dans un continuel oubli ; et particuliĂšrement pour la grĂące de la foi, Ă  peine voit-on des ChrĂ©tiens qui en rendent des actions de faut donc faire des communions, avoir soin qu'on offre le saint sacrifice de la messe, faire des neuvaines, donner des aumĂŽnes, pratiquer des mortifications, aller en pĂšlerinage pour remercier Dieu tout bon du don de la foi ; s'assembler plusieurs ensemble pour ce sujet, et pour demander Ă  Notre-Seigneur par sa trĂšs sainte MĂšre et les saints anges, qu'il ne retire pas ce don de la foi de notre pays, par le mauvais usage que l'on en fait. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 9 Mar - 739 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge ...La fĂȘte de l'Épiphanie, qui est la fĂȘte de la foi, doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e avec des dĂ©votions trĂšs particuliĂšres, et c'est un jour bien propre pour s'appliquer Ă  louer l'adorable JĂ©sus, de la manifestation de ses divines vĂ©ritĂ©s. L'on doit avoir aussi grand zĂšle pour procurer l'instruction des pauvres infidĂšles des pays Ă©trangers, et des gens de la campagne, coopĂ©rant aux missions qui s'y font, ou de ses biens, ou de ses priĂšres et autres dĂ©votions que l'on peut offrir, tantĂŽt pour le Canada, tantĂŽt pour la Chine, quelquefois pour la conversion des hĂ©rĂ©tiques, et d'autres fois pour la destruction de l'ignorance de nos campagnes. L'on doit aussi conserver toujours un respect extrĂȘme, une soumission trĂšs profonde, et un amour filial pour notre Saint-PĂšre le Pape, le pĂšre et le pasteur de tous les fidĂšles de l'Église universelle, et le vicaire de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ en terre, et ne se dĂ©partir jamais de l'union que tous les ChrĂ©tiens doivent avoir pour le Saint-SiĂšge apostolique et l'Église romaine, la mĂšre et maĂźtresse de toutes les Églises ; considĂ©rant que les dĂ©mons et les hĂ©rĂ©tiques leurs suppĂŽts combattent toujours avec rage le Saint-SiĂšge, et tachent d'en donner tout le mĂ©pris qu'ils peuvent, en diminuant l'autoritĂ©, et en retirant de l'obĂ©issance sincĂšre qui lui est due ; au contraire, les saints ont des respects admirables pour la chaire de saint Pierre, oĂč sont assis les Souverains Pontifes successeurs de ce prince des apĂŽtres, avec un tel secours de JĂ©sus-Christ et de sa glorieuse MĂšre, et des bons anges, que les portes de l'enfer n'ont jamais prĂ©valu contre le SiĂšge apostolique ; et quoique la foi ait manquĂ© dans les lieux oĂč les autres apĂŽtres l'ont Ă©tablie, cependant Rome, le siĂšge de saint Pierre, l'a toujours conservĂ©e toute pure et en son entier avec une fidĂ©litĂ© inviolable. L'on doit aussi avoir haute estime pour les moindres cĂ©rĂ©monies de l'Église, pour les indulgences, pour toutes les confrĂ©ries et dĂ©votions qui en sont approuvĂ©es, en parlant toujours avec respect, et ayant en horreur le libertinage de certaines personnes qui, se piquant d'esprits forts, raillent sur les choses les plus saintes, et pensent donner des marques de quelques lumiĂšres particuliĂšres en pointillant sur la religion ou sur les cĂ©rĂ©monies de l'Église. L'on doit aussi dĂ©tester une profanation criminelle qui se glisse en nos jours, de la parole de Dieu, des hymnes et cantiques de l'office divin, par des impies qui se servent des termes de l'Écriture pour sujet de leurs divertissements, et les appliquent aux choses profanes, et qui composent des chansons vaines et mondaines sur l'air des cantiques sacrĂ©s. Le dĂ©mon inspire encore une curiositĂ© dangereuse touchant les matiĂšres les plus difficiles de la thĂ©ologie, comme celles de la grĂące et de la prĂ©destination, et les hommes sans Ă©tudes, et mĂȘme les femmes, les Ă©tudient et en disputent dans les compagnies, s'Ă©levant quelquefois par une prĂ©somption diabolique, au-dessus de l'autoritĂ© du Saint-PĂšre et des prĂ©lats, voulant dĂ©cider des difficultĂ©s dont ils ne veulent pas que le Souverain Pontife et les Ă©vĂȘques dĂ©cident. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 Mar - 742 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge ... L'esprit vĂ©ritablement catholique est bien Ă©loignĂ© de ces maniĂšres d'agir ; car il n'a que de l'horreur pour ses propres lumiĂšres, qu'il quitte avec humilitĂ© pour se soumettre aux lumiĂšres des prĂ©lats de l'Église. Cela n'empĂȘche pas que chacun n'ait ses sentiments, et ses vues, et son jugement ; mais la grĂące de JĂ©sus-Christ nous fait soumettre nos sentiments, nos vues et notre propre jugement. Ce n'est donc pas une excuse lĂ©gitime de dire qu'on n'entre pas dans le sentiment du Saint-PĂšre et des Ă©vĂȘques, parce qu'on ne peut pas empĂȘcher les sentiments que l'on a qui y sont contraires ; autrement il n'y aurait presque plus d'obĂ©issance ni dans l'Église ni dans les monastĂšres, parce que l'esprit de l'homme, dans la corruption oĂč il est, ne manque pas de prĂ©textes, de beaux raisonnements, qui lui paraissent solides, pour se dispenser de l'obĂ©issance ; s'il ne fallait obĂ©ir que lorsque le propre jugement dicte qu'il est raisonnable, la soumission serait bannie de la plupart des esprits, et l'on ne verrait de tous cĂŽtĂ©s que de fĂącheuses rĂ©bellions. Le vĂ©ritable obĂ©issant n'a point peine Ă  juger que les lumiĂšres de ses supĂ©rieurs sont plus solides que les siennes propres ; ainsi, sans Ă©couter ses pensĂ©es, il passe par-dessus tout ce qu'elles peuvent lui donner de connaissances pour sy assujettir avec humilitĂ©. En vĂ©ritĂ©, il est difficile de comprendre comme une personne qui marche dans la vie spirituelle demeure attachĂ©e Ă  son sentiment, sous prĂ©texte que ses supĂ©rieurs se trompent, et les Papes et les Ă©vĂȘques ; car c'est un orgueil trop visible de demeurer en repos, sans crainte d'ĂȘtre trompĂ©, pendant que l'on pense facilement que toutes les puissances de l'Église, Ă  qui Dieu donne l'assistance de ses lumiĂšres, sont dans l'illusion et l'erreur. Attachons-nous Ă  ce que l'Église nous propose, sans Ă©couter aucun raisonnement qui parle au contraire, dans une entiĂšre docilitĂ© d'esprit, et une ingĂ©nuitĂ© toute franche et toute cordiale, sans affecter aucune vaine suffisance pour pointiller sur les choses que l'on ne peut comprendre quoiqu'il y ait des choses qui choquent les sens et l'esprit, il faut dĂ©mentir ses sens et dĂ©dire son jugement, et se vaincre soi-mĂȘme, pour ĂȘtre pleinement assujetti en son entendement comme en sa volontĂ©. Mais c'est par la porte de la volontĂ©, dit le grand saint François de Sales, qu'il nous faut sauver des piĂšges que le dĂ©mon nous tend en l'entendement par les doutes qu'il y glisse sur les vĂ©ritĂ©s de la foi. Excellent remĂšde Ă  ceux qui sont tentĂ©s en cette matiĂšre, dans laquelle il faut combattre en fuyant, se donnant bien garde de raisonner, sous prĂ©texte mĂȘme de se convaincre des vĂ©ritĂ©s de notre religion ; car le diable ne manquera jamais Ă  fournir de nouveaux sujets de doutes, qui s'augmenteront infailliblement par le discours de l' Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 10 Mar - 2137 CHAPITRE V De la foi de la trĂšs sainte Vierge ... Tout ce que l'Ăąme a Ă  faire en cet Ă©tat, est de ne s'occuper pas volontairement des pensĂ©es qui lui arrivent je dis volontairement, car elle ne peut pas empĂȘcher qu'il ne lui en vienne contre sa volontĂ© ; mais elle doit les laisser anĂ©antir d'elles-mĂȘmes, n'envisageant pas la tentation, bien au contraire, la mĂ©prisant, et s'appliquant doucement et sans effort Ă  quelque autre chose, ou, s'il n'est pas en son pouvoir, les souffrant avec patience, sans s'y arrĂȘter avec des rĂ©flexions volontaires. CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge La trĂšs-sainte Vierge avait mis si gĂ©nĂ©ralement toutes ses espĂ©rances en Dieu seul, et elle se confiait si amoureusement en sa divine providence, que jamais le moindre petit mouvement de dĂ©fiance n'a eu aucune place dans son divin cur, qui est toujours demeurĂ© stable et dans une fermetĂ© inĂ©branlable parmi toutes les tempĂȘtes et orages de la vie prĂ©sente, espĂ©rant contre l'espĂ©rance mĂȘme. C'est pourquoi saint Bonaventure enseigne que pendant les jours de sa chair, pour parler avec l'Écriture, elle avait des qualitĂ©s admirables, qui avaient du rapport avec celles des bienheureux, car elle semblait impassible, dit ce saint docteur. Ce qui lui arrivait par son entiĂšre confiance en Dieu seul, ne s'Ă©tonnant de rien et s'Ă©levant courageusement au-dessus de toutes les afflictions qu'elle souffrait. Dans le temps de la passion de son Fils bien-aimĂ©, les disciples voyant les ignominies de la croix, entrĂšrent dans le dĂ©couragement ; mais cette MĂšre de la belle dilection, comme le remarque sainte Mechthilde au livre 1er de ses RĂ©vĂ©lations, chapitre 56, pendant que toutes les crĂ©atures Ă©taient dans une consternation gĂ©nĂ©rale, elle seule demeurait immobile avec la divinitĂ©, Ă©tant trĂšs intimement unie Ă  celui qui porte pour une de ses qualitĂ©s qu'il est le Dieu qui ne change point. De lĂ  vient, dit saint Ambroise, que, lorsque l'Écriture nous dĂ©clare Joan, XIX, 25 que le monde fut Ă©branlĂ©, que le soleil retira ses lumiĂšres, que la terre se vit couverte de tĂ©nĂšbres, elle assure que Marie, la MĂšre du Seigneur, Ă©tait debout auprĂšs de la croix de son Fils. Elle pouvait donc dire que si elle Ă©tait noire par la douleur extrĂȘme qu'elle portait sur le Calvaire, elle ne laissait pas d'ĂȘtre belle par la fermetĂ© de son espĂ©rance. » Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Lun 11 Mar - 2255 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge Cette vertu est si nĂ©cessaire qu'un ancien a dit que l'homme qui n'espĂšre pas en Dieu n'est pas un homme vĂ©ritable, mais qu'il mĂ©rite d'ĂȘtre mis au rang des bĂȘtes. Cependant, dit le mĂȘme auteur, il est difficile de se confier uniquement en Dieu seul, car les choses de cette vie mortelle, qui nous environnent insensiblement, nous portent Ă  mettre notre confiance aux hommes, aux honneurs, aux biens, aux puissances, Ă  nos amis, Ă  notre santĂ©, Ă  nos industries, et particuliĂšrement Ă  notre prudence. C'est le propre d'une Ăąme cĂ©leste, et qui ne tient plus Ă  la terre, d'ĂŽter de son coeur toute sorte d'appui sur la crĂ©ature pour ne plus espĂ©rer qu'en Dieu seul et attendre tout de sa divine providence pour le temps et l'Ă©ternitĂ©. À proportion que l'Ăąme est Ă  Dieu, ses espĂ©rances sont grandes. Ceux qui le cherchent en vĂ©ritĂ© ont une grande confiance en ses secours, mais ceux qui lui sont parfaitement unis par un dĂ©gagement absolu de tout l'ĂȘtre créé espĂšrent contre l'espĂ©rance mĂȘme. C'est ce qui fait dire au divin Paul Philip. IV, 13 et seq. Qu'il est tout-puissant en celui qui lui donne force, quoique d'autre part il ne paraisse rien de plus faible, se voyant persĂ©cutĂ© de tous cĂŽtĂ©s, et par ses ennemis du dehors, et par de faux frĂšres, ses proches par la religion, Ă©tant exposĂ© Ă  toute sorte de dangers et environnĂ© d'un monde de François Xavier Ă©tant sur le point de passer dans une Ăźle qui n'avait rien de considĂ©rable que la cruautĂ© des barbares qui l'habitaient, qui, ne trouvant plus d'ennemis Ă  manger, se dĂ©voraient inhumainement les uns les autres. Comme ces cruels insulaires se servaient ordinairement de poison pour faire perdre la vie Ă  ceux dont ils voulaient manger la chair, les amis de ce grand saint lui persuadĂšrent, quoique avec rĂ©pugnance de son cĂŽtĂ©, de porter du contrepoison pour se mettre Ă  couvert de leur Ă  peine ce saint fut-il entrĂ© dans le bateau qui le devait passer en cette terre barbare, que, ne pouvant souffrir l'appui que sa nature pouvait prendre dans ces remĂšdes, il les jeta tous en la mer. Non, disait cette Ăąme gĂ©nĂ©reuse, il ne sera pas dit que Xavier ait mis quelque confiance, pour petite qu'elle puisse ĂȘtre, dans l'ĂȘtre créé ; Dieu seul lui suffit, et il lui suffira pour ne faut point d'autres prĂ©servatifs du poison des barbares que la protection de sa seule providence. » Et de vrai, l'homme apostolique entra dans ce pays de dĂ©mons, dont il changea les curs et amollit la duretĂ©, et en sortit sans aucun mal. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 13 Mar - 418 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge C'est l'ordinaire des grands saints, de vivre dans un entier abandon Ă  la Providence ceux qui vivent dans une justice commune, regardant Dieu, envisage encore la crĂ©ature. Les saints sont assistĂ©s du ciel en tous leurs besoins ; il n'y a point de mĂšre qui ait des soins pour son enfant, comme Dieu en a pour eux il proteste qu'il Ă©tendra ses ailes sur eux, ainsi qu'un aigle sur ses petits, et qu'il les portera dĂ©licatement que ses Ă©paules Deut., XXXII, 11. C'est cet heureux peuple, Ă  qui il assure qu'il n'a rien Ă  craindre ; que le portant en ses flancs et en son sein, il ne peut jamais le mettre en oubli ; que son nom mĂȘme est Ă©crit en ses mains, et que les caractĂšres en sont gravĂ©s en sa mĂ©moire. Il l'appelle dans l'excĂšs de ses tendresses, son fils honorable, son fils dĂ©licat ; il dĂ©clare que ses entrailles sont tout attendries sur lui, que sa bĂ©nĂ©diction l'ira accompagner en la ville et aux champs, qu'elle entrera et sortira avec lui le bonheur le suit partout, parce que l'assistance de la Providence ne lui manque jamais. JĂ©r., XXXI, 20. Il le faut rĂ©pĂ©ter non, jamais rien ne manque Ă  ce cher peuple, pourvu qu'il ne vienne Ă  manquer de confiance ; car la confiance est celle qui suce les mamelles de cette Providence mais c'est elle aussi qui les emplit par les sentiments qu'elle donne des bontĂ©s de son Dieu. Une personne se trouvant Ă  Paris fort destituĂ©e des secours humains, il lui fut dit Que crains-tu ? Je ferai plutĂŽt venir de cent lieues des gens pour t'assister, plutĂŽt que je permette que les choses nĂ©cessaires te manquent. Et de vrai, Ă  quelque temps de lĂ  un homme arriva en cette grande ville, dont le sĂ©jour ordinaire Ă©tait Ă©loignĂ© de cent lieues, lequel prit un soin incroyable de cette personne. J'ai connu un grand serviteur de Dieu, qui Ă©tait Lorrain, et qui est dĂ©cĂ©dĂ© dans une trĂšs grande vieillesse au sĂ©minaire de Saint-Sulpice de Paris, dans lequel les messieurs du sĂ©minaire l'avaient retirĂ© avec une grande charitĂ©, qui pendant la guerre de Paris Ă©tant sorti Ă  la campagne, et avant fait rencontre de quelques Allemands, il en fĂ»t dĂ©pouillĂ© entiĂšrement Ă©tant demeurĂ© en chemise, et s'Ă©tant rendu ensuite en sa petite chambre, qui Ă©tait dans le collĂšge de Marmontier, il me vint trouver fort tard, pour pouvoir avoir quelques hardes pour couvrir sa nuditĂ©. Il Ă©tait dans une grande joie de ce qui lui Ă©tait arrivĂ© mais je fus fort surpris le lendemain, lorsque me rapportant les habits que je lui avais prĂȘtĂ©s, il me montra un bon habit dont il Ă©tait vĂȘtu, et qui lui Ă©tait juste, qu'un homme inconnu lui avait apportĂ©, lui disant qu'il ne se mĂźt point en peine d'oĂč il venait. J'adorai la providence amoureuse de notre Dieu trĂšs bon et trĂšs MisĂ©ricordieux, qui avait assistĂ© son serviteur d'une maniĂšre si prompte et si merveilleuse car c'est une chose assez considĂ©rable, qu'Ă©tant revenu fort tard et prĂšs de la nuit, dĂšs le lendemain il reçut un habit qui lui Ă©tait propre, de la main d'une personne qu'il ne connaissait pas. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Mer 13 Mar - 2148 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge Ce n'est pas en cette seule rencontre que cet homme de Dieu a Ă©tĂ© favorisĂ© de la divine Providence. Ayant Ă©tĂ© rĂ©duit dans une extrĂȘme pauvretĂ© par la misĂšre commune de la Lorraine, il fut contraint lui, sa femme et ses enfants car il avait Ă©tĂ© mariĂ© et Ă©tait artisan, d'aller cueillir des herbes dans les prairies ; pour se nourrir lui et sa famille, n'ayant pas de pain, ce qu'il faisait non seulement avec patience, mais avec joie, se mettant Ă  genoux avec ses enfants pour remercier la divine Providence, quand ils trouvaient quelques herbes propres pour leur pauvre nourriture enfin il fut obligĂ© de venir Ă  Paris, oĂč Ă©tant allĂ© au collĂšge de Clermont de la Compagnie de JĂ©sus, et s'arrĂȘtant Ă  la porte, un serviteur de Dieu fut fortement inspirĂ© de lui donner du Ă©cus, et un autre quarante livres. Ce bon homme m'a plusieurs fois racontĂ© qu'il avait une si grande aversion de l'argent, tout pauvre qu'il Ă©tait, qu'il Ă©loignait sa poche de lui, dans laquelle il avait mis l'argent qu'on lui avait donnĂ©, ne pouvant presque le supporter. À quelque temps de lĂ  un seigneur de marque lui donna huit cents livres pour placer une sienne fille, et l'on eut soin de procurer Ă  sa femme un logement dans une maison religieuse. Quand la Providence commence de favoriser de ses plus particuliĂšres grĂąces quelqu'un, ce n'est pas sitĂŽt fait. On le place chez un homme de son mĂ©tier, et jamais il ne fut plus surpris que lorsqu'il vit ses biens s'augmenter d'une maniĂšre surprenante et Ă  vue d'il il connut bientĂŽt que c'Ă©tait la bĂ©nĂ©diction que le bon Lorrain avait apportĂ©e en sa maison, dont on ne le tira qu'Ă  force, pour demeurer chez feu monsieur le Gauffre, trĂšs digne successeur du P. Bernard, dont la vie est en odeur de suavitĂ© Ă  tous les fidĂšles. Ce fut en ce lieu que sa vie devint tout extatique, ayant ordinairement des ravissements dont je suis tĂ©moin oculaire, durant lesquels son corps devenait si lĂ©ger, qu'il ne pesait presque rien. On fut obligĂ© de faire des dĂ©votions pour prier Notre-Seigneur de les lui ĂŽter, parce qu'ils lui Ă©taient si frĂ©quents, qu'ils lui ĂŽtaient la libertĂ© d'agir. Ensuite il tomba dans une maladie extraordinaire, qui avait d'autres causes que les naturelles, et qui lui fut donnĂ©e pour le faire avancer de plus en plus dans les voies du pur amour. Il m'a dit qu'elle lui avait Ă©tĂ© prĂ©dite par le feu P. de CondĂ© de la Compagnie de JĂ©sus, qui demeurait pour lors au collĂšge de Clermont, qui l'ayant appelĂ©, lui dit ce qui se passait en son intĂ©rieur, et lui prĂ©dit ce qui lui devait arriver, Ă  son grand Ă©tonnement aussi ce PĂšre le venant voir eu sa maladie, comme il en connaissait la cause, ne s'en mettait pas en peine, pendant qu'un chacun ne pensait quau lieu oĂč il devait ĂȘtre enterrĂ©, sa mort Ă©tant tenue comme certaine. Il avait une vĂ©nĂ©ration singuliĂšre pour ce bon PĂšre, qu'il disait avoir vu quelquefois dans de certaines lumiĂšres surnaturelles, proche de Notre-Seigneur Ă  la croix. ... Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Jeu 14 Mar - 2112 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge ... Comme la maniĂšre de prĂȘcher de ce PĂšre Ă©tait fort spirituelle, il n'Ă©tait pas goĂ»tĂ© de plusieurs mais j'ai connu des Ăąmes appelĂ©es Ă  la perfection, qui en Ă©taient touchĂ©es d'une maniĂšre trĂšs puissante. Ses paroles leur Ă©taient comme des charbons ardents qui les mettaient tout en feu, en sorte que pendant ses sermons elles avaient bien de la peine Ă  se contenir, et Ă  ne pas faire paraitre au dehors le feu sacrĂ© qui les consumait intĂ©rieurement. Elles eussent voulu crier, voilĂ  un homme admirable et la grĂące qu'elles en recevaient, Ă©tait telle, que dĂšs lors qu'il montait en chaire, et qu'il commençait Ă  faire le signe de la croix, elles Ă©taient toutes transportĂ©e par les impĂ©tuositĂ©s sacrĂ©es du divin amour. Ô mon Dieu ! Que vos conduites sont admirables ! Pendant qu'un homme n'est pas goĂ»tĂ© de plusieurs, pour ses expressions qui paraissent trop spirituelles, vous vous en servez pour perfectionner les Ăąmes qui vous sont les plus chĂšres. » Ce bon Lorrain Ă©tait tourmentĂ© visiblement des dĂ©mons, qui lui apparaissaient en des figures diffĂ©rentes, et qui semblaient, quelquefois, renverser toute sa chambre ; quelquefois ils lui parlaient, tĂąchant de le dĂ©courager, lui disant qu'il n'avait rien fait pour Dieu, et, d'autres fois, ils usaient de menaces pour l'intimider. Son oraison Ă©tait presque continuelle, ce qui l'obligeait d'aller, de grand matin, dans de certaines cavernes proche Paris, et y passer toute la journĂ©e en contemplation, ne mangeant, quelquefois, qu'un peu de pain le soir. Je l'ai vu, quelquefois, lorsque nous allions Ă  la promenade, retourner sur ses pas sans dire mot Ă  la compagnie, en sorte que l'on Ă©tait tout Ă©tonnĂ© de ne le plus voir, l'application continuelle qu'il avait Ă  Dieu ne lui permettant pas les moindres divertissements avec les crĂ©atures. Ce n'est pas que, dans les rencontres, il ne fĂ»t fort gai, et d'une agrĂ©able conversation. Ayant Ă©tĂ© priĂ© en quelqu'un des jours gras d'aller manger chez un de ses meilleurs amis, et s'en Ă©tant voulu abstenir, par mortification, au retour de l'Ă©glise de Notre-Dame, oĂč il avait passĂ© quelque temps en oraison devant la trĂšs-sainte Vierge, sa bonne mĂšre et maĂźtresse, il fut grandement Ă©tonnĂ© de trouver plusieurs mets dĂ©licieux, apprĂȘtĂ©s sur sa table et sur une nappe bien blanche, et comme il eut peur, de prime abord, que ce ne fĂ»t une illusion, il eut recours Ă  la priĂšre ; mais, voyant que ces viandes demeuraient toujours, il en mangea avec bĂ©nĂ©diction, et fit un excellent repas, le reste qui accompagnait les viandes disparaissant, tant il est vrai que le Seigneur est bon Ă  ceux qui l'aiment, ne leur donnant pas seulement le nĂ©cessaire, mais l'agrĂ©able, comme il fit dans les noces de Cana, en Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Sam 16 Mar - 736 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge ... L'Ă©lĂ©vation de son esprit en Dieu ne lui laissant pas l'usage libre de tous ses sens, il lui est arrivĂ© plusieurs fois d'ĂȘtre renversĂ© par terre, dans les rues, par les carrosses, qui le blessaient notablement, et, n'ayant point d'autre mĂ©decin ou chirurgien que la divine Providence, il se trouvait tout Ă  coup guĂ©ri. Qu'il est donc vrai que nous avons un Dieu bon et admirable en ses bontĂ©s ! Oh ! Quil est magnifique en ses promesses, fidĂšle aux effets, et constant Ă  bien faire ! Oh ! si tous les hommes savaient, dit un dĂ©vot personnage de nos jours, ce que c'est d'ĂȘtre serviteur de Dieu, ils feraient mourir en eux tous autres dĂ©sirs, pour n'avoir que celui d'ĂȘtre du nombre de ceux qui le servent ! Il est Ă©crit des justes Fiez-vous au Seigneur, vous qui le voyez, et vous ne serez point frustrĂ© de vos attentes ; considĂ©rez que nul n'a jamais espĂ©rĂ© au Seigneur qui n'ait recueilli les effets de son espĂ©rance rien n'est refusĂ© au juste, qui est tout Ă  Dieu, de tout ce qu'il lui demande au nom de son Fils. En effet, lorsqu'il se met en priĂšres, il sent son coeur qui s'enfle d'une gĂ©nĂ©reuse espĂ©rance et ses yeux grossissent de larmes ; il sent une certaine confiance que ses priĂšres seront reçues, encore que Dieu en diffĂšre l'effet mais si, en de certaines occasions, il souffre quelque nĂ©cessitĂ© pour son bien Ă©ternel, son coeur est si plein de contentement et de satisfaction, qu'il pourrait donner de l'envie aux rois plutĂŽt que d'en porter Ă  leur au contraire, dit encore ce serviteur de Dieu, que nous devons de louer, maudit soit l'homme qui se repose sur un bras de chair et d'os, qui retire son coeur du Seigneur il sera comme un misĂ©rable sauvageon, plantĂ© en terre stĂ©rile et ingrate, demeurera en sĂ©cheresse sans porter fruit, et Dieu le perdra en sa fureur, et ses espĂ©rances seront renversĂ©es. Les mĂ©chants ont des peines extrĂȘmes Ă  prier Dieu, et plus encore Ă  accompagner leurs priĂšres de confiance, comment se peuvent-ils reposer dans les bras de celui Ă  qui ils font une cruelle guerre ; comment peuvent-ils s'appuyer sur ce doux nom de pĂšre, parlant Ă  Dieu, eux qui seraient contents qu'il ne fĂ»t point leur pĂšre, pourvu qu'il se dĂ©portĂąt d'ĂȘtre leur juge ? OĂč donc pourront-ils trouver consolation et allĂšgement en leurs maux, parmi les divers accidents de cette vie ; et, s'ils font un effort pour prier Dieu, seront-ils exaucĂ©s de celui qui proteste tout haut qu'il se rira de leurs priĂšres, et se moquera de leurs larmes ? Mais les yeux du Seigneur sont sur les justes, et celui qui les garde veille continuellement sur tous leurs besoins il renverserait plutĂŽt toute la nature qu'ils ne fussent secourus en leurs nĂ©cessitĂ©s ; il n'Ă©pargne pas mĂȘme les miracles quand il s'agit de les secourir. Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 Mar - 641 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge Toutes les histoires des saints sont remplies des tĂ©moignages de cette vĂ©ritĂ©, qui a Ă©clatĂ© sensiblement dans tous les commencements des ordres religieux, qui, ne s'attachant qu'Ă  Dieu seul, dans l'Ă©loignement de toutes les crĂ©atures, ne regardant que ses seuls intĂ©rĂȘts, et, perdant de vue toute considĂ©ration humaine, mĂ©ritaient des secours extraordinaires de la divine Providence. Saint Etienne de Grandmont prenait plaisir de placer les couvents de son ordre dans des lieux solitaires, non seulement pour y converser plus Ă  l'aise avec le ciel, mais aussi pour y vivre dans une plus grande privation du secours des crĂ©atures, et un plus entier abandon Ă  la pure conduite de la divine Providence, qui Ă©tait si parfait, qu'ayant Ă©tabli des maisons dans une extrĂȘme pauvretĂ©, sans aucune rente ou possessions, il voulait que ses religieux y demeurassent sans faire aucune quĂȘte, leur ayant ordonnĂ© de ne demander aucune aumĂŽne qu'aprĂšs avoir Ă©tĂ© trois jours sans manger, et en ce cas il leur permettait d'exposer leurs besoins Mais Ă  condition que les religieux envoyĂ©s pour mendier en cette rencontre, seraient choisis du nombre de ceux qui se porteraient le mieux, de peur de donner trop de lieu Ă  la nature qui se laisse facilement toucher Ă  la vue des personnes, dont la faiblesse et les infirmitĂ©s marquent assez les besoins. Le bienheureux GaĂ«tan, fondateur des ThĂ©atins, a aussi fondĂ© la congrĂ©gation sur une rigoureuse pauvretĂ©, sans aucuns biens, ni en particulier ni en commun, prescrivant aux clercs religieux de son ordre de ne demander l'aumĂŽne ni par eux ni par d'autres, dans la seule attente de la divine Providence et il fut si constant Ă  maintenir cet institut dont chacun jugeait l'observance impossible qu'il ne voulut jamais consentir au moindre relĂąchement d'oĂč vient que se trouvant Ă  Naples, le comte d'Oppido lui ayant offert de grands revenus, et le bienheureux les ayant refusĂ©s, le comte l'en fit presser par d'autres religieux, Ă  qui ce saint rĂ©pondit Mes PĂšres, comment ĂȘtes-vous assurĂ©s de vos revenus ? Ils rĂ©partirent Nous en avons les titres, en vertu desquels nous pouvons contraindre ceux qui nous doivent. Mais moi, dit le bienheureux GaĂ©tan, j'ai des Écritures plus authentiques en ces termes Cherchez premiĂšrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront donnĂ©es. Matth., VI, 33 Leur rapportant l'expĂ©rience qu'il en avait faite durant plusieurs annĂ©es Ă  Venise en un temps de chertĂ©, ou sans mendier ils n'avaient jamais manquĂ© de ce qui leur Ă©tait nĂ©cessaire. Le comte lui rĂ©pondit Venise est autre chose que Naples. Et le saint lui rĂ©pliqua avec une grande vĂ©hĂ©mence d'esprit, qu'il croyait que le Dieu de Venise Ă©tait aussi le Dieu de Naples. ...Source Que JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4989Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation avec "Dieu seul" du VĂ©nĂ©rable Mr H-M Boudon Dim 17 Mar - 2305 CHAPITRE VI De l'espĂ©rance de la trĂšs sainte Vierge ... Mais le comte n'Ă©tant pas persuadĂ© de cela, tĂąchait de vaincre la constance de GaĂ«tan, envoyant aux PĂšres de grandes aumĂŽnes. GaĂ«tan n'en prenait que ce qui lui Ă©tait nĂ©cessaire, rendant le surplus. Enfin, ne pouvant plus rĂ©sister aux importunes caresses du comte, il commanda un matin Ă  tous les PĂšres, qu'avec leur habit et leurs brĂ©viaires ils eussent Ă  le suivre et ayant fait fermer l'Ă©glise et la maison, il envoya les clefs au comte, lui faisant dire qu'il s'en allait avec ses religieux, pour Ă©prouver si le Dieu de Venise Ă©tait aussi le Dieu de Naples. Dieu fait quantitĂ© de grĂąces spirituelles et temporelles aux dĂ©vots de ce bienheureux, spĂ©cialement Ă  ceux qui font des neuvaines Ă  son honneur. On fait la glorieuse mĂ©moire de sa prĂ©cieuse mort le 7 d'aout et il doit ĂȘtre spĂ©cialement honorĂ© par les personnes qui sont abandonnĂ©es Ă  la divine Providence. Lorsque ces ordres ont commencĂ© Ă  se relĂącher, le ciel en a retirĂ© son assistance quand ils n'ont eu rien, ils ont Ă©tĂ© dans l'abondance, Dieu, qui tient tous les curs en ses mains, leur donnant de charitables mouvements pour leur porter des biens et quand ils ont abondĂ© en richesses, ils ont souffert de la disette, et les maisons ont commencĂ© Ă  se ruiner, parce qu'ils se reposaient sur leurs biens et leurs qui se confient uniquement en Dieu seul, et nullement sur la crĂ©ature, auront Dieu seul pour leur protecteur, qui vaut mieux que tout le monde et que mille mondes ensemble ceux qui se confient en Dieu en partie, et en partie sur la crĂ©ature, ne ressentiront aussi qu'en partie l'assistance de la divine Providence, et seront laissĂ©s en plusieurs choses au pouvoir des hommes, qui n'est qu'une pure faiblesse ceux qui mettent toutes leurs espĂ©rances en leurs industries, en leur politique, en leur prudence, en leurs intrigues, en la force de leur esprit, en leurs richesses, en leurs amis, en la faveur des grands, au crĂ©dit des hommes qui les soutiennent, et qui s'appuient peu, ou presque point du tout sur Dieu, seront maudits et dĂ©laissĂ©s, toute leur prudence confondue, toute leur sages
\nparoles dieu que l amour est triste
GrĂąceĂ  ces 10 passages bibliques, vous dĂ©couvrirez combien grand, puissant et rĂ©el est l’amour que Dieu vous porte. Dans sa parole, il vous dit qu’il vous aime et qu’il prend bien soin de vous. Croyez-le, recevez la joie de cet amour et rĂ©alisez que ses bontĂ©s pour vous ne sont pas Ă©puisĂ©es.
pour moi l'une des plus belle chanson de Daniel BalavoineDieu que l'amour est tristeBaisers d'amoureux baisers langoureuxQue le monde est malheureuxJ'avais rĂȘvĂ© si fortD'un autre dĂ©cor pour ma mortJ'ai voulu t'emmenerPour une lune de mielAu San SalvadorEt te faire l'amourEn parlant libertĂ©Au milieu des mortsEn comptant les corpsMais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeMais Dieu que l'amour est tristeOh oh...Ne jamais miser en fermant les yeuxTous les jeux sont dangereuxQuand le rĂȘve s'endortIl n'y a plus de conquistadorOn n'a jamais raisonDe vouloir parler trop hautSurtout quand on a tortNe pas dire que l'amourEst ce qu'il y a de plus fortCar la vie bouge encoreQuand un amour est mortMais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeOh oh...Et quand le taureau brisĂ© par l'effortA compris quel est son sortPour cesser de souffrirIl va donner sa vie au matadorDans ses yeux on voit plusDe pardon pour le tueurQue pour les picadorsCelui qui se fait gloireDe supporter le malEst beaucoup moins fortQue celui qui s'en sortMais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeDepuis que le monde existeJe dis que l'amour est tristeMais Dieu que l'amour est tristeOh que l'amour est tristeOh oh...vous trouvez pas que c'est une tres belle chanson vous??Moi jdis bravo daniel et merci 'on t'm Posted on Thursday, 29 January 2004 at 1041 PM
UKDXX.
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